La Chine et le « Siècle de la Honte » : Guerres de l’opium et Révolte des Boxers, 1839-1911 ...

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08 Mar 2009
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octobre 2020
Destroying_Chinese_war_junks_by_E._Duncan-1843.jpg« La destruction des jonques de guerre chinoises » par E. Duncan / 7 janvier 1841​

A l’occasion des 160ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.

Extrait : Ce « Siècle de la Honte », pourtant central dans l’histoire de ce pays, reste encore trop méconnu. Méconnu… voire ignoré, comme le démontre ce récent dossier de l’Obs, qui, tout en diabolisant cet ennemi du moment sous les traits d’un « Frankenstein » impérialiste, présente la Chine comme un « empire éternel » aux « 2000 ans de puissance« …

A l’occasion des 160 ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.
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Au-delà des mythes journalistiques, il y a l’Histoire.

Et il serait pour le moins malhonnête de dénoncer « l’essor du nationalisme chinois » et « l’émergence irrépressible » de ce pays sans en chercher les causes – et sans se demander s’il serait normal que le pays le plus peuplé du monde n’émerge jamais…
Parallèlement à notre travail de synthèse historique, nous avons poussé nos recherches afin de pouvoir vous proposer de nombreuses archives de la presse d’époque de bonne qualité.

I. Racines historiques du « Siècle de la Honte »

Historiquement, la Chine est un empire plutôt refermé sur lui-même, en particulier commercialement en raison d’un protectionnisme strict appliqué par la bureaucratie impériale, idéologiquement soutenu à la fois par les élites et par la population de cette société traditionnelle très conservatrice.
Mais l’Europe « sinomaniaque » de la fin du XVIIIe siècle raffolait de ses manufactures et s’enticha de la civilisation chinoise. Les Britanniques importèrent ainsi de plus en plus de marchandises chinoises (soie, porcelaine, objets laqués…) et surtout du thé, en énormes quantités.
Autosuffisante, la Chine ne voulait pas d’échanges « marchandise contre marchandise », et exigea d’être payée en monnaie d’argent uniquement. Cela posa un problème aux Britanniques qui avaient peu d’argent et beaucoup de marchandises en nature, venant principalement de leurs colonies aux Indes.

Cet état de fait créa donc un déséquilibre commercial, au bénéfice des Chinois. Ces derniers, voyant que le commerce du thé était très lucratif, étendirent leurs plantations au détriment d’autres cultures, principalement celle du coton, dont ils finirent pas manquer. Ce déséquilibre fit sortir la Chine de l’autarcie et le pays dut accepter les échanges de marchandises.
Les Britanniques mirent en place une division internationale de la production dans le cadre du plus grand empire de l’Histoire. Ils sacrifièrent leur agriculture au profit de l’industrie, selon la théorie des avantages comparatifs dont la logique fut décrite par David Ricardo.
Dès lors, une de leurs nations « partenaires », ou plutôt colonisées, devait donc renoncer à son industrie. Alors que l’Inde était le premier producteur de textile du monde, elle vit disparaître entièrement sa production artisanale de tissu qui ne pouvait faire face à la haute productivité de l’industrie cotonnière britannique.
L’Inde allait-t-elle produire les vivres dont l’Angleterre avait besoin ? Non, car l’avantage comparatif du pays n’était pas là. Au contraire, l’Inde vit s’effondrer son agriculture vivrière, sacrifiée par les Britanniques au profit de la culture de produits tropicaux comme le coton, le jute, l’indigo et la culture du pavot. Ils devaient donc impérativement trouver des débouchés pour leur drogue.
Les Britanniques se lancèrent alors dans le commerce lucratif de l’opium produit en Inde. En 1730, environ 200 caisses d’opium entraient chaque année en Chine. Vers 1790, on dénombrait environ 4 000 unités, et en 1838, plus de 40 000 caisses ont ainsi été vendues.

Suite de l'analyse >>>


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J'ai visite ce site a Beijing et bien croyez moi ou non , l'ambiance est relativement electrique et les regards insistants quand vous etes un des rares visiteurs occidental , ce n'est pas vraiment le moment de prendre la pose pour des photos devant les ruines , ou quasiment chaque vestige raconte nos saccages et pillages causes dans ces lieux avec moultes details sur des pancartes d'informations dediees ... Quand a la documentation en anglais a part 3 bouquins identiques en mauvais etats , 1 plan , 1 Dvd , rien du tout ....

Le chien de la reine Victoria a été volé à l'empereur chinois et qualifié par dérision de "Looty".

30 aout 2018

La restitution des biens culturels Fondements juridiques, enjeux politiques et tendances actuelles

Extrait : La question de la restitution des biens culturels occupe souvent une place de choix dans l’actualité. Le sujet passionne par la multitude des problématiques qu’il prend en compte. L’internationalisation des relations, la complexification des situations, la diversité des enjeux historiques, politiques, diplomatiques, économiques ou spirituels sont autant de variables à analyser pour comprendre le phénomène de la restitution d’un bien culturel. Si les instruments juridiques internationaux, européens et nationaux sont nombreux, le droit se révèle aujourd’hui impuissant pour faire face aux revendications. C’est au travers d’une analyse historique, juridique et politique du droit des restitutions de biens culturels, basée sur quelques cas emblématiques, que cet article propose un état des lieux de la question.



En ce qui concerne les films pas grand chose en productions occidentales en ce qui concerne les evenement et autres revoltes populaires !​

Les Cinquante-Cinq Jours de Pekin (1900 )
La Canonnière du Yang-Tse (1926 )

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Bonjour mon bon Mahu
Tu n'as pas tort souvent je me demande a quoi servent mes sujets dans le forum , vu le peu d'interets suscites ? :hum:
Une rubrique " debats gros nichons " serait plus appropriee ! :ptdr:
Bonjour Maitre,

Merci pour cet article vraiment intéressant. On voit où mènent des déséquilibres commerciaux, les spécialisations poussées par pays et des politiques commerciales imposées de l'extérieur contraires aux intérêts du pays concerné.
 
J'ai visite ce site a Beijing et bien croyez moi ou non , l'ambiance est relativement electrique et les regards insistants quand vous etes un des rares visiteurs occidental , ce n'est pas vraiment le moment de prendre la pose pour des photos devant les ruines , ou quasiment chaque vestige raconte nos saccages et pillages causes dans ces lieux avec moultes details sur des pancartes d'informations dediees ...

Ahah j'ai visite ce site avec le bureau il y a quelques annees. J'ai eu droit aux commentaires reprobateurs de mes collegues. Pour les faire chier, je faisait semblant de donner des coups de pied dans les derniers vestiges qui tenaient encore debout... :grin:
 
Ahah j'ai visite ce site avec le bureau il y a quelques annees. J'ai eu droit aux commentaires reprobateurs de mes collegues. Pour les faire chier, je faisait semblant de donner des coups de pied dans les derniers vestiges qui tenaient encore debout... :grin:
Et à ta dernière visite en Europe tu as sorti ton réchaud à gaz à Auschwitz pour fabriquer du savon ? (étant donné tes idées je ne serais pas trop surpris) Au moins la première partie de ta signature montre que tu commences à prendre conscience du problème.
Respect aux collègues pour ne pas t'avoir mis une paire de baffes, ils ne méritent pas de devoir te supporter au quotidien.
 
La Chine était alors dans une période de désordre et de douleur, et il était impossible de regarder en arrière!
 
Bonjour Maitre,

Merci pour cet article vraiment intéressant. On voit où mènent des déséquilibres commerciaux, les spécialisations poussées par pays et des politiques commerciales imposées de l'extérieur contraires aux intérêts du pays concerné.
Bonjour Alplob
Merci
L'histoire est un eternel recommencement , je ne vais l'apprendre a personne ! Desole de ma reponse tardive , j'en ai profite pour poster une photo d'un ouvrage concernant le sujet , et dont la gravure illustre ce meme sujet ...
De mon cote j'assume notre passe sans me vautrer dans la repentance , mais il convient de l'analyser et ce sans ambiguite ...
 
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Le monde progresse, les roues marchent, en espérant marcher sur des routes asphaltées plutôt que sur des routes boueuses, pour ne pas laisser de triste empreinte. Il marcherait vite et conduirait l’humanité à des endroits idéalement beaux. :grin:
 
Le monde progresse, les roues marchent, en espérant marcher sur des routes asphaltées plutôt que sur des routes boueuses, pour ne pas laisser de triste empreinte. Il marcherait vite et conduirait l’humanité à des endroits idéalement beaux. :grin:
Mon cher paul
Le monde est malheureusement identique malgre son maquillage moderne , et ce depuis la nuit des temps !
 
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Mon cher paul
Le monde est malheureusement identique malgre son maquillage moderne , et ce depuis la nuit des temps !
Voir les choses d’une manière évolutive et optimiste. L’année de vache est une bonne année qui vous apportera de la santé, de la richesse et du bonheur. Je prévois que le covid-19 disparaîtra en juin. :grin:
 
Je ne vois pas en quoi on peut parler de politiques commerciale imposées de l'extérieur pour la Chine de la première moitié du XIXème siècle. Au contraire, la Chine semblait pouvoir choisir ce qu'elle récupérait en échange de ses exportations.
Un passage m'a frappée :
Mais l’Europe « sinomaniaque » de la fin du XVIIIe siècle raffolait de ses manufactures et s’enticha de la civilisation chinoise. Les Britanniques importèrent ainsi de plus en plus de marchandises chinoises (soie, porcelaine, objets laqués…) et surtout du thé, en énormes quantités.
Autosuffisante, la Chine ne voulait pas d’échanges « marchandise contre marchandise », et exigea d’être payée en monnaie d’argent uniquement. Cela posa un problème aux Britanniques qui avaient peu d’argent et beaucoup de marchandises en nature, venant principalement de leurs colonies aux Indes.
Cet état de fait créa donc un déséquilibre commercial, au bénéfice des Chinois. Ces derniers, voyant que le commerce du thé était très lucratif, étendirent leurs plantations au détriment d’autres cultures, principalement celle du coton, dont ils finirent pas manquer. Ce déséquilibre fit sortir la Chine de l’autarcie et le pays dut accepter les échanges de marchandises.
Pourquoi cet intérêt si marqué pour récupérer de l'argent (métal), au détriment apparemment de la production de biens utiles tels que le coton ?
Je comprends que l'argent était utilisé pour faire les pièces qui servaient de monnaie d'échange. Pour continuer à assurer la fluidité des échanges commerciaux, il fallait rajouter des pièces en circulation. Mais, à un moment, si les échanges commerciaux en viennent à être limités par la disponibilité d'un matériau, est-ce qu'il ne vaut pas mieux ajuster le système monétaire en conséquence ?
 
Pourquoi cet intérêt si marqué pour récupérer de l'argent (métal), au détriment apparemment de la production de biens utiles tels que le coton ?
Je comprends que l'argent était utilisé pour faire les pièces qui servaient de monnaie d'échange. Pour continuer à assurer la fluidité des échanges commerciaux, il fallait rajouter des pièces en circulation. Mais, à un moment, si les échanges commerciaux en viennent à être limités par la disponibilité d'un matériau, est-ce qu'il ne vaut pas mieux ajuster le système monétaire en conséquence ?
Deux théories, fort anciennes, donnent une excellente idée de la manière dont les Chinois concevaient le rôle de la monnaie. Le concept de la balance entre le léger (qing) et le lourd (zhong) considère que la monnaie est un produit comme les autres dont la seule fonction est de faciliter les échanges : « La valeur de la monnaie et celle des biens (grains et produits manufacturés) […] se déterminent réciproquement : lorsque les grains sont abondants, leur prix baisse, le grain devient léger, et, en contrepartie, la monnaie devient lourde ; inversement, lorsque la monnaie circule en abondance, sa valeur s’effondre, elle devient légère » . Quant à la théorie du « rapport harmonieux entre l’enfant et la mère » (zi mu xiangquan), elle stipule que, « pour que la circulation monétaire soit harmonieuse et satisfaisante pour la population, […] les signes monétaires de différentes valeurs d’échange soient émis de la façon la plus judicieuse » . Dans les deux cas, le Prince doit jouer pleinement son rôle de garant d’un équilibre nécessaire. Or, dans les faits, celui-ci joue de moins en moins, par sa marque (monétaire), le rôle de garant qu’il revêt alors en Occident.

Depuis le milieu du XVIè siècle, l’argent a en effet pris une place croissante dans la circulation monétaire chinoise : des quantités massives proviennent des mines du Mexique et des Andes ; les autorités, qui « veulent redonner à la monnaie de cuivre sa juste place comme principale forme de la monnaie » , essayent de résister, en vain, à l’irruption de l’argent-métal. Dans la seconde moitié du XIXè siècle, les piastres deviennent une monnaie courante : « pour la première fois, la population dispose d’une monnaie d’argent, d’un module régulier, d’un poids régulier et d’un aloi régulier. Ces qualités, qui rendent ce signe monétaire apte, pratique et commode -ce qui n’est pas le cas de l’argent en lingot- font que les piastres d’argent étrangères (yang) jouent un rôle de plus en plus important dans la circulation monétaire » . La Monnaie de Canton frappe des yuan d’argent : mais comme les piastres cantonaises sont très hétérogènes, le peso mexicain reste la monnaie d’argent de référence jusqu’à la fin de l’empire des Qing. Au tournant du XXè siècle, apparaît une pièce sans trou, frappée en cuivre, s’intégrant, comme monnaie divisionnaire, dans le système du yuan : ainsi, par exemple, en 1900 on émet une pièce d’un xian, valant un centième de yuan. Si le système traditionnel a vécu et s’est plié, dans une certaine mesure, aux pratiques monétaires occidentales, il n’en a toutefois pas subi une refonte complète, si bien que lorsque l’empire disparaît en 1911, la question de la réforme monétaire est laissée en suspens.

De plus l'Empire Britannique possedait ses monnaies en Argent a l'epoque tout comme des lingots , mais en quantites insuffisantes , et a l'inverse beaucoup de marchandises provenant des colonies de leur Empire , marchandises qui ne coutaient pas grand chose vu que les ouvriers etaient payes a coup de triques , voir pas du tout et les matieres premieres abondantes ! Tout en etant un passionne de l'Empire Britannique , il ne faut rien occulter , les pages sombres sont omnipresentes , tout comme l'Empire colonial Francais il y a eu du bon et egalement du tres mauvais , ce n'est pas s'auto flageller que de l'admettre !

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Je ne vois pas en quoi on peut parler de politiques commerciale imposées de l'extérieur pour la Chine de la première moitié du XIXème siècle. Au contraire, la Chine semblait pouvoir choisir ce qu'elle récupérait en échange de ses exportations.
Tout à fait, et elle ne s'en portait pas plus mal, contrairement à l'Inde qui elle n'était pas libre de ses choix. Tout a changé ensuite.
 
Tout à fait, et elle ne s'en portait pas plus mal, contrairement à l'Inde qui elle n'était pas libre de ses choix. Tout a changé ensuite.
Bonsoir Alplob
Inutile Elise ne repond jamais a ses questions , quand on lui propose une reponse qui n'est pas forcement la solution , d'ou l'interessant debat en perspective, qui n'aboutit pas !
 
J'ai visite ce site a Beijing et bien croyez moi ou non , l'ambiance est relativement electrique et les regards insistants quand vous etes un des rares visiteurs occidental , ce n'est pas vraiment le moment de prendre la pose pour des photos devant les ruines ,
Bonsoir, effectivement en 2010 j'ai visité ce lieu, et mon épouse m'as fait part de forte animosité a chaque croisement de visiteur , ( tu es fier ? , c'est ton pays qui as détruit ce lieu .... )
 
Je recommande de lire Pierre Loti qui as décris le débarquement des troupes française , leur progression , et finalement son séjour dans le palais d’été au environ de 1900.
 
Je recommande de lire Pierre Loti qui as décris le débarquement des troupes française , leur progression , et finalement son séjour dans le palais d’été au environ de 1900.
Bonjour Pautal
Merci pour le rappel !

Rêveries chinoises d’un officier français​

Le 1er janvier 1900, Pierre Loti croyait entrer dans le XXe siècle, et ne sera détrompé de son erreur qu’au nouvel an suivant, 1901 : « Je m’étais trompé, affirment les chronologistes, et ce matin seulement je verrai l’aube de ce siècle nouveau . » Son séjour en Chine se place donc, parmi d’autres ambiguïtés, entre un siècle finissant et un siècle qui commence.
  • 2 France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Autriche, Russie, Japon, États-Unis.
Lorsque, dans l’été 1900, les Boxeurs révoltés s’en prirent à la représentation étrangère à Pékin, huit nations alliées montèrent une expédition militaire destinée à rétablir l’ordre et à protéger les étrangers résidant en Chine. À bord du cuirassé français, Le Redoutable, il y avait un officier, le capitaine de frégate Julien Viaud, plus connu dans la société parisienne du temps sous son pseudonyme d’écrivain, Pierre Loti. Il mène en effet de pair deux carrières, l’une d’officier de la Marine Nationale, l’autre d’écrivain à succès dont les romans touchent un large public. Ces deux activités sont liées, car les expériences du marin nourrissent l’inspiration de l’écrivain : à plusieurs reprises déjà, Loti avait publié des récits de ses expéditions. C’est ce qu’il va faire encore en Chine, composant un journal personnel, matière première de 29 articles publiés par Le Figaro entre le 9 mai et le 30 décembre 1901. Ces articles seront repris en volume, un peu augmentés, sous le titre Les Derniers Jours de Pékin, et paraîtront chez Calmann-Lévy en février 1902.

Les Derniers Jours de Pékin / Pdf gratuit 231 pages
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Bonsoir Alplob
Inutile Elise ne repond jamais a ses questions , quand on lui propose une reponse qui n'est pas forcement la solution , d'ou l'interessant debat en perspective, qui n'aboutit pas !
Bonsoir Maître,

Ce n'est pas grave, ça me permet d'aller un peu plus loin. D'ailleurs il est étonnant que ces ingérences aient à ce point perturbé les deux pays les plus peuplés du monde. Le Royaume-Uni en 1840 c'était 20 millions d'habitants, un peu moins de 200 millions pour l'Inde et 400 millions pour la Chine. On aurait pu croire que leurs ingérences eurent une portée limitée vu la différence de tailles entre les pays, mais en fait pas du tout.

Je ne connaissais pas les guerres de l'Opium avant de venir en Chine. Il faudrait qu'elles soient plus enseignées en France, il y a beaucoup de leçons à en tirer, ne serait-ce pour comprendre pourquoi la Chine se laissera très difficilement se faire dicter quoi que ce soit désormais.
 
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La fameuse époque des "canons de la liberté", période d'ouverture forcée par les occidentaux.
Je n'ai pas du tout eu cette fameuse impression d'être pris par un mavais regard ou autre en visitant les ruines du parc Yuanmingyuan il y a plus de 10 ans.