octobre 2020
A l’occasion des 160ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.
Extrait : Ce « Siècle de la Honte », pourtant central dans l’histoire de ce pays, reste encore trop méconnu. Méconnu… voire ignoré, comme le démontre ce récent dossier de l’Obs, qui, tout en diabolisant cet ennemi du moment sous les traits d’un « Frankenstein » impérialiste, présente la Chine comme un « empire éternel » aux « 2000 ans de puissance« …
A l’occasion des 160 ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.
Au-delà des mythes journalistiques, il y a l’Histoire.
Et il serait pour le moins malhonnête de dénoncer « l’essor du nationalisme chinois » et « l’émergence irrépressible » de ce pays sans en chercher les causes – et sans se demander s’il serait normal que le pays le plus peuplé du monde n’émerge jamais…
Parallèlement à notre travail de synthèse historique, nous avons poussé nos recherches afin de pouvoir vous proposer de nombreuses archives de la presse d’époque de bonne qualité.
Mais l’Europe « sinomaniaque » de la fin du XVIIIe siècle raffolait de ses manufactures et s’enticha de la civilisation chinoise. Les Britanniques importèrent ainsi de plus en plus de marchandises chinoises (soie, porcelaine, objets laqués…) et surtout du thé, en énormes quantités.
Autosuffisante, la Chine ne voulait pas d’échanges « marchandise contre marchandise », et exigea d’être payée en monnaie d’argent uniquement. Cela posa un problème aux Britanniques qui avaient peu d’argent et beaucoup de marchandises en nature, venant principalement de leurs colonies aux Indes.
Cet état de fait créa donc un déséquilibre commercial, au bénéfice des Chinois. Ces derniers, voyant que le commerce du thé était très lucratif, étendirent leurs plantations au détriment d’autres cultures, principalement celle du coton, dont ils finirent pas manquer. Ce déséquilibre fit sortir la Chine de l’autarcie et le pays dut accepter les échanges de marchandises.
Les Britanniques mirent en place une division internationale de la production dans le cadre du plus grand empire de l’Histoire. Ils sacrifièrent leur agriculture au profit de l’industrie, selon la théorie des avantages comparatifs dont la logique fut décrite par David Ricardo.
Dès lors, une de leurs nations « partenaires », ou plutôt colonisées, devait donc renoncer à son industrie. Alors que l’Inde était le premier producteur de textile du monde, elle vit disparaître entièrement sa production artisanale de tissu qui ne pouvait faire face à la haute productivité de l’industrie cotonnière britannique.
L’Inde allait-t-elle produire les vivres dont l’Angleterre avait besoin ? Non, car l’avantage comparatif du pays n’était pas là. Au contraire, l’Inde vit s’effondrer son agriculture vivrière, sacrifiée par les Britanniques au profit de la culture de produits tropicaux comme le coton, le jute, l’indigo et la culture du pavot. Ils devaient donc impérativement trouver des débouchés pour leur drogue.
Les Britanniques se lancèrent alors dans le commerce lucratif de l’opium produit en Inde. En 1730, environ 200 caisses d’opium entraient chaque année en Chine. Vers 1790, on dénombrait environ 4 000 unités, et en 1838, plus de 40 000 caisses ont ainsi été vendues.
Suite de l'analyse >>>
J'ai visite ce site a Beijing et bien croyez moi ou non , l'ambiance est relativement electrique et les regards insistants quand vous etes un des rares visiteurs occidental , ce n'est pas vraiment le moment de prendre la pose pour des photos devant les ruines , ou quasiment chaque vestige raconte nos saccages et pillages causes dans ces lieux avec moultes details sur des pancartes d'informations dediees ... Quand a la documentation en anglais a part 3 bouquins identiques en mauvais etats , 1 plan , 1 Dvd , rien du tout ....
Le chien de la reine Victoria a été volé à l'empereur chinois et qualifié par dérision de "Looty".
30 aout 2018
En ce qui concerne les films pas grand chose en productions occidentales en ce qui concerne les evenement et autres revoltes populaires !
Les Cinquante-Cinq Jours de Pekin (1900 )
La Canonnière du Yang-Tse (1926 )
A l’occasion des 160ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.
Extrait : Ce « Siècle de la Honte », pourtant central dans l’histoire de ce pays, reste encore trop méconnu. Méconnu… voire ignoré, comme le démontre ce récent dossier de l’Obs, qui, tout en diabolisant cet ennemi du moment sous les traits d’un « Frankenstein » impérialiste, présente la Chine comme un « empire éternel » aux « 2000 ans de puissance« …
A l’occasion des 160 ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu’est la Chine, nous vous proposons aujourd’hui le début d’une série illustrée consacrée au siècle maudit de l’Empire du Milieu (1839 à 1949), dont les effets et le souvenir pèsent toujours fortement sur le cours de l’histoire chinoise.
Au-delà des mythes journalistiques, il y a l’Histoire.
Et il serait pour le moins malhonnête de dénoncer « l’essor du nationalisme chinois » et « l’émergence irrépressible » de ce pays sans en chercher les causes – et sans se demander s’il serait normal que le pays le plus peuplé du monde n’émerge jamais…
Parallèlement à notre travail de synthèse historique, nous avons poussé nos recherches afin de pouvoir vous proposer de nombreuses archives de la presse d’époque de bonne qualité.
I. Racines historiques du « Siècle de la Honte »
Historiquement, la Chine est un empire plutôt refermé sur lui-même, en particulier commercialement en raison d’un protectionnisme strict appliqué par la bureaucratie impériale, idéologiquement soutenu à la fois par les élites et par la population de cette société traditionnelle très conservatrice.Mais l’Europe « sinomaniaque » de la fin du XVIIIe siècle raffolait de ses manufactures et s’enticha de la civilisation chinoise. Les Britanniques importèrent ainsi de plus en plus de marchandises chinoises (soie, porcelaine, objets laqués…) et surtout du thé, en énormes quantités.
Autosuffisante, la Chine ne voulait pas d’échanges « marchandise contre marchandise », et exigea d’être payée en monnaie d’argent uniquement. Cela posa un problème aux Britanniques qui avaient peu d’argent et beaucoup de marchandises en nature, venant principalement de leurs colonies aux Indes.
Cet état de fait créa donc un déséquilibre commercial, au bénéfice des Chinois. Ces derniers, voyant que le commerce du thé était très lucratif, étendirent leurs plantations au détriment d’autres cultures, principalement celle du coton, dont ils finirent pas manquer. Ce déséquilibre fit sortir la Chine de l’autarcie et le pays dut accepter les échanges de marchandises.
Les Britanniques mirent en place une division internationale de la production dans le cadre du plus grand empire de l’Histoire. Ils sacrifièrent leur agriculture au profit de l’industrie, selon la théorie des avantages comparatifs dont la logique fut décrite par David Ricardo.
Dès lors, une de leurs nations « partenaires », ou plutôt colonisées, devait donc renoncer à son industrie. Alors que l’Inde était le premier producteur de textile du monde, elle vit disparaître entièrement sa production artisanale de tissu qui ne pouvait faire face à la haute productivité de l’industrie cotonnière britannique.
L’Inde allait-t-elle produire les vivres dont l’Angleterre avait besoin ? Non, car l’avantage comparatif du pays n’était pas là. Au contraire, l’Inde vit s’effondrer son agriculture vivrière, sacrifiée par les Britanniques au profit de la culture de produits tropicaux comme le coton, le jute, l’indigo et la culture du pavot. Ils devaient donc impérativement trouver des débouchés pour leur drogue.
Les Britanniques se lancèrent alors dans le commerce lucratif de l’opium produit en Inde. En 1730, environ 200 caisses d’opium entraient chaque année en Chine. Vers 1790, on dénombrait environ 4 000 unités, et en 1838, plus de 40 000 caisses ont ainsi été vendues.
Suite de l'analyse >>>
La Chine et le « Siècle de la Honte » (1/5) : Guerres de l'opium et Révolte des Boxers, 1839-1911 - par Olivier Berruyer
A l'occasion des 160 ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre prochain) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu'est la Chine, nous vous proposons aujourd'hui le début d'une série …
www.les-crises.fr
La Chine et le « Siècle de la Honte » (2/5) : Quand la Presse américaine dessinait la Chine, 1869-1905
A l'occasion des 160 ans du Sac du Palais d’Été (le 18 octobre dernier) et afin de mieux comprendre ce grand et complexe pays qu'est la Chine, nous vous proposons aujourd'hui la suite de notre séri…
www.les-crises.fr
J'ai visite ce site a Beijing et bien croyez moi ou non , l'ambiance est relativement electrique et les regards insistants quand vous etes un des rares visiteurs occidental , ce n'est pas vraiment le moment de prendre la pose pour des photos devant les ruines , ou quasiment chaque vestige raconte nos saccages et pillages causes dans ces lieux avec moultes details sur des pancartes d'informations dediees ... Quand a la documentation en anglais a part 3 bouquins identiques en mauvais etats , 1 plan , 1 Dvd , rien du tout ....
Victor Hugo et le sac du Palais d’été, lettre au Capitaine Butler | Histoire et société
Voici un texte que j'avais déjà publié dans Changement de société, mais il fait partie de ces textes fondamentaux pour l'histoire de l'humanité que ce blog se doit d'accueillir. Pour compléter le dossier que j'ai ouvert sur la Chine et que sans doute je poursuivrai ultérieurement parce que ce...
histoireetsociete.com
Quand L'histoire Fait Dates
Toutes les émission de Quand L'histoire Fait Dates en replay. Ici vous trouverez tous les épisodes du Quand L'histoire Fait Dates. Online vidéo on demand.
www.emissionreplay.fr
Videos documentaires - Chine antique - Dynasties - Histoire - Technologies - Arts - Traditions - Populations - Nature - Economie> 2024 ... - Page 10
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Xia https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_dynasties_chinoises
www.bonjourchine.com
Palais d'Été, Jardin impérial de Beijing
Le palais d'Été de Beijing, créé en 1750, détruit en grande partie au cours de la guerre de 1860, puis restauré sur ses fondations d'origine en 1886, est un ...
whc.unesco.org
30 aout 2018
La restitution des biens culturels Fondements juridiques, enjeux politiques et tendances actuelles
Extrait : La question de la restitution des biens culturels occupe souvent une place de choix dans l’actualité. Le sujet passionne par la multitude des problématiques qu’il prend en compte. L’internationalisation des relations, la complexification des situations, la diversité des enjeux historiques, politiques, diplomatiques, économiques ou spirituels sont autant de variables à analyser pour comprendre le phénomène de la restitution d’un bien culturel. Si les instruments juridiques internationaux, européens et nationaux sont nombreux, le droit se révèle aujourd’hui impuissant pour faire face aux revendications. C’est au travers d’une analyse historique, juridique et politique du droit des restitutions de biens culturels, basée sur quelques cas emblématiques, que cet article propose un état des lieux de la question.
La restitution des biens culturels : fondements juridiques, enjeux politiques et tendances actuelles – Ethnologies
Un article de la revue Ethnologies, diffusée par la plateforme Érudit.
www.erudit.org
En ce qui concerne les films pas grand chose en productions occidentales en ce qui concerne les evenement et autres revoltes populaires !
Les Cinquante-Cinq Jours de Pekin (1900 )
Les 55 jours de pékin
Pékin, 1900. La révolte des Boxers prend de l'ampleur et les autorités chinoises sont divisées : le général Jung-Lu presse l'impératrice Tzu-Hsi d'arrêter les fanatiques, tandis que le prince Tuan lui conseille de les aider à chasser les étrangers. F
www.allocine.fr
La Canonnière du Yang-Tse
En 1926, le San Pablo, une canonnière américaine avec à son bord le mécanicien en chef Jake Holman, remonte le fleuve Yang-Tsé. Le patrouilleur se retrouve bientôt au coeur de la guerre civile chinoise qui oppose communistes et nationalistes...
www.allocine.fr
Dernière édition: