Une autre version. Molina est généralement bien informé sur la Princesse et le monde du foot :
MBappe est-il fini?
- Auteur de la discussion guillaumeenchine
- Date de début
Oui. Affaire a suivre. Mais ce feuilleton MBappe est quand meme extraordinaire. Quand certains se battent pour etre en equipe de France, lui crache sur le maillot. Incomprehenssible. On a jamais vu un Platini, un Cruyff, un Beckenbauer snober un rassemblement de leurs equipes. Beckenbauer jouait meme avec un bras dans le platre. C'est dire...
Le monde du foot a complètement changé, avec le super business, le monde des starlettes. Les joueurs se croient souvent intouchables. On monte les marches du Festival de Cannes, on assiste au défilé de haute couture, etc...
On pouvait passer pour un demeuré dans certains milieux quand on suivait le foot. Maintenant, c'est tendance. Tout a changé.
M Bap s'est mis à la mondialisation, les Anglais trouvent que MBap parle plus clairement anglais que certains joueurs de l'équipe nationale anglaise. Quant à son niveau d'espagnol supersonique, il a surpris tout le monde.
Je me demande bien qui conseille MBappe en ce qui concerne sa com. A l'heure ou les bleus sont a l'entrainement a Clairfontaine, Mosieur MBappe est chez son pote Hakimi a... Paris en train de se la couler douce a jouer a la Playstation 
Non mais franchement. Il aurait pu au moins faire profil bas et rester a Madrid pour soigner sa forme (et son mental). La, ca fait vraiment pas serieux. Apres les putes, la Playstation...
Non mais franchement. Il aurait pu au moins faire profil bas et rester a Madrid pour soigner sa forme (et son mental). La, ca fait vraiment pas serieux. Apres les putes, la Playstation...
Je me demande bien qui conseille MBappe en ce qui concerne sa com. A l'heure ou les bleus sont a l'entrainement a Clairfontaine, Mosieur MBappe est chez son pote Hakimi a... Paris en train de se la couler douce a jouer a la Playstation
Non mais franchement. Il aurait pu au moins faire profil bas et rester a Madrid pour soigner sa forme (et son mental). La, ca fait vraiment pas serieux. Apres les putes, la Playstation...
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tu veux lui faire la bise, que tu traques le moins de ces faits ?
ça fait gay
Je ne suis pas le seul. Le "cas" MBappe fait la une de toutes les emissions sportives. Le type est clivant et ca depasse le perimetre du sport.
pour le périmètre de la nintendo switch ?
Je ne comprends meme pas comment le Real Madrid laisse faire. Quand tu payes un employee 20 millions a l'annee, mais le mec tu le mets au turbin 24/24. Pas question de sortie en boite de nuit, putes, ou Playstation. Le mec, c'est boulot boulot boulot et de la dinde a tous les repas. Et s'il est pas content, il y en a 100 000 autres qui seront ravis de prendre sa place.
De toutes facons, ces types la sont a la retraite a 35 ans. Ils ont tout loisir de s'eclater plus tard avec leurs millions. Donc je trouve zero circonstances attenuantes a MBappe.
De toutes facons, ces types la sont a la retraite a 35 ans. Ils ont tout loisir de s'eclater plus tard avec leurs millions. Donc je trouve zero circonstances attenuantes a MBappe.
Hm ca s'ameliore pas pour MBappe. Defaite 2-0 du Real contre Liverpool. MBappe a ete nul et a rate un penalty. J'aime pas tirer sur l'ambulance mais il est a cote de ses pompes grave.
Je pense que ses affaires judiciaires avec le PSG y sont pour beaucoup. Il doit en avoir gros sur la patate contre ces politiques francais qui orbitent autour du PSG et qui ne font rien pour l'aider. Ce sont eux qui lui ont mis une pression monstre pour qu'il prolonge au PSG en 2022 et qui aujourd'hui sont aux abonnes absents. Dans la liste: Sarko et Macron. Ca explique sans doute son refus de jouer en equipe nationale. Une facon de se venger et de faire pression. "Soit vous m'aidez contre le PSG, soit je boycotte l'EDF".
Je pense que ses affaires judiciaires avec le PSG y sont pour beaucoup. Il doit en avoir gros sur la patate contre ces politiques francais qui orbitent autour du PSG et qui ne font rien pour l'aider. Ce sont eux qui lui ont mis une pression monstre pour qu'il prolonge au PSG en 2022 et qui aujourd'hui sont aux abonnes absents. Dans la liste: Sarko et Macron. Ca explique sans doute son refus de jouer en equipe nationale. Une facon de se venger et de faire pression. "Soit vous m'aidez contre le PSG, soit je boycotte l'EDF".
Panem et circenses – Pain et jeux
9 janvier 2024
Panem et circenses (pain et jeux) est un terme inventé par Juvénal pour expliquer la volonté de la population (principalement des plébéiens) de renoncer à ses droits et responsabilités afin de satisfaire ses désirs et besoins immédiats.
Etymologie : Il est utilisé par ceux qui sont au pouvoir pour distraire la population lorsque quelque chose qui, normalement, susciterait la colère de ladite population se produit. L’espoir est que la distraction serve de couverture ou au moins calme une population en colère si les choses deviennent incontrôlables.
Lorsque nous pensons au terme pain et jeux (panem et circenses), nous pensons normalement à la Rome antique et au Colisée. Bien que le terme ait été inventé par le poète et satiriste romain Decimus Junius Juvenalis (plus communément connu sous le nom de Juvénal) au deuxième siècle après J.-C., il est devenu une expression si courante qu’elle est utilisée dans le monde entier.
En ce qui concerne le « pain et les jeux », Juvénal écrit à propos du préfet du prétoire (praefectus praetorio) sous l’empereur Tibère, Lucius Aelius Sejanus, décrivant la chute de Séjan à la cour de Tibère, dans ses Satires, Satire X :
« Et maintenant les flammes sifflent, et au milieu du rugissement de la fournaise et des soufflets, la tête du puissant Séjan, le chouchou de la foule, brûle et crépite, et de ce visage, qui était naguère le deuxième dans le monde entier, sont façonnés des pots, des cruches, des poêles à frire et des seaux à ordures ! Mettez les couronnes de laurier sur vos portes ! Conduisez un grand taureau peint à la craie au Capitole ! Séjan est traîné par un crochet, pour le spectacle et la joie de tous ! « Quelle lèvre cet homme avait ! — Croyez-moi, je n’ai jamais aimé cet homme ! — Mais de quoi a-t-il été condamné ? Qui l’a dénoncé ? Quelles ont été les preuves, quels ont été les témoins, qui a fait droit à la plainte ? — Rien de tout cela ; une longue et longue lettre est arrivée de Capri (où Tibère résidait alors). — Bien, je n’en demande pas davantage.
Et que dit la populace de Rémus ? Elle suit la fortune, comme toujours, et s’insurge contre le condamné. Cette même populace, si Nortia avait souri à l’Étrusque (Séjan était d’Étrurie et ici il est appelé Étrusque. Nortia, déesse étrusque de la Fortune), si le vieil empereur avait été frappé par surprise, aurait à l’instant même conféré à Séjan le titre d’Auguste (autre titre d’empereur). Maintenant que personne n’achète nos votes, le public s’est depuis longtemps débarrassé de ses soucis ; le peuple qui autrefois accordait les commandements, les consulats, les légions et tout le reste (alors que Rome était passée d'une République à un Empire), ne s'en mêle plus maintenant et aspire ardemment à deux choses seulement : le pain et les jeux !
Une telle tournure de phrase et l’expression panem et circenses résument parfaitement le fonctionnement de la « foule » : donnez-leur à manger et à se divertir et vous pouvez exercer une influence sur l’opinion publique. Gardez-les distraits et ils resteront heureux. Bien sûr, tout le monde n’est pas comme ça, mais en général, les gens aiment s’évader ou échapper au stress de la vie.
Comme pour la plupart des choses, les Romains le faisaient mieux que la plupart, y compris en distrayant la foule. Bien sûr, leurs méthodes les plus efficaces étaient d’organiser des courses de chars au Circus Maximus ou d’organiser un événement spectaculaire au Colisée. Même les villes les plus éloignées de l’empire avaient leurs propres amphithéâtres et hippodromes.
Bien sûr, ces édifices du monde romain n’étaient pas seulement construits à ces fins. Ils étaient un symbole de Rome elle-même, de sa culture et un élément essentiel de toute grande ville. Les Romains voyaient ces arènes comme un moyen de rassembler les gens et de les impliquer dans le mode de vie romain. Elles étaient un outil utilisé pour accélérer la « romanisation » – pour essayer d’habituer les gens au mode de vie romain (en particulier dans les territoires nouvellement conquis) avec le moins de résistance possible. En fournissant des divertissements et de la nourriture, on espérait que cela rendrait la présence romaine dans leur ville plus acceptable.
Ces arènes mettaient également en valeur la puissance et la gloire de l’Empire – en faisant venir des bêtes sauvages de tous les coins du monde connu. Personne d’autre ne pouvait le faire, à part les Romains. Ces arènes étaient également utilisées pour les exécutions – des criminels et des innocents jugés responsables des maux de l’Empire (pensez aux premières persécutions chrétiennes sous l’empereur Néron).
Exemples
En période de troubles, ces arènes étaient cependant utiles – des jeux étaient organisés pour distraire la population, les empereurs sachant qu’une population enragée pouvait conduire à des émeutes, à la destruction, à une action militaire et à un éventuel renversement de l’empereur lui-même.
Comme mentionné ci-dessus, il y eut des moments où les arènes de Rome étaient utilisées à des fins horribles. FrançaisL’un de ces cas s’est produit au milieu des années 60 après J.-C., après l’incendie de Rome en 64 après J.-C.
On a commencé à spéculer que l’empereur Néron lui-même était responsable de l’incendie, dans le but de dégager des terres pour un nouveau palais impérial. Cependant, selon Tacite dans ses Annales, livre XV, XXXIX, il n’était pas à Rome à ce moment-là. Il semblait faire ce qu’il pouvait pour aider les sans-abri, mais des rumeurs avaient déjà commencé à circuler sur l’implication de l’empereur :
« Néron, qui séjournait à l’époque à Antium, ne revint dans la capitale que lorsque l’incendie se rapprocha de la maison par laquelle il avait relié le Palatin aux jardins de Mécène. Il s’avéra cependant impossible d’empêcher l’incendie d’engloutir à la fois le Palatin, la maison et tous leurs environs. « Pour soulager la population sans abri et en fuite, il ouvrit le Champ de Mars, les bâtiments d’Agrippa, ses propres jardins, et fit construire un certain nombre d’abris improvisés pour loger la multitude sans défense.
On fit venir d’Ostie et des municipalités voisines les choses nécessaires à la vie, et le prix du grain fut abaissé à trois sesterces. Cependant, si populaires qu’elles fussent, ses mesures n’eurent pas d’effet ; car le bruit s’était répandu qu’au moment même où Rome était en feu, il était monté sur sa scène privée et, symbolisant les maux du présent par les calamités du passé, avait chanté la destruction de Troie. »
L’empereur ressentait la pression des rumeurs et avait besoin d’un bouc émissaire. Qu’il s’agisse d’un aveu de culpabilité ou d’un acte de quelqu’un qui avait besoin d’un coup monté politique et qui a choisi une cible facile, nous ne le saurons jamais. Comme le souligne Tacite au livre XV, XLIV, Néron avait besoin de « faire taire » les rumeurs :
« Mais ni l’aide humaine, ni la munificence impériale, ni tous les moyens d’apaiser le Ciel ne purent étouffer le scandale ou dissiper la croyance que l’incendie avait eu lieu sur ordre. C’est pourquoi, pour faire taire la rumeur, Néron substitua comme coupables et punit avec les plus grands raffinements de cruauté une classe d’hommes, détestés pour leurs vices, que la foule qualifiait de chrétiens. »
Tacite poursuit dans le livre XV, XLIV :
« Tout d’abord, les membres avoués de la secte furent arrêtés ; ensuite, sur la base de leurs révélations, un grand nombre d’entre eux furent condamnés, non pas tant pour incendie criminel que pour haine de la race humaine. Et la dérision accompagna leur fin : ils furent recouverts de peaux de bêtes sauvages et déchirés par des chiens ; ou bien ils furent attachés sur des croix et, quand la lumière du jour venait à manquer, ils étaient brûlés pour servir de lampes la nuit. Néron avait offert ses jardins pour le spectacle et avait donné une représentation dans son cirque, se mêlant à la foule en habit de cocher ou monté sur son char. Ainsi, malgré une culpabilité qui avait valu la punition la plus exemplaire, il s’éleva un sentiment de pitié, dû à l’impression qu’ils étaient sacrifiés non pas pour le bien-être de l’État mais pour la férocité d’un seul homme. »
Juste une remarque, contrairement à la croyance populaire, Néron n’a pas donné les chrétiens en pâture aux lions du Colisée. La persécution a eu lieu environ 15 ans avant la construction et l’ouverture du Colisée. Cependant, Tacite mentionne qu’il a donné une représentation dans son cirque, ce qui signifie probablement le cirque de Caligula (également connu sous le nom de cirque de Néron). Ce cirque était situé à l’endroit où se trouve aujourd’hui la Cité du Vatican. C'était un espace privé sous Caligula, mais il fut ouvert au public sous Néron.
Il est intéressant de noter qu'à la fin de la citation de Tacite, il semble que la foule ait eu pitié des chrétiens et ait vu les morts pour ce qu'elles étaient, des morts causées par un empereur sous pression qui avait besoin d'un bouc émissaire.
Contexte moderne
Lorsque nous examinons le contexte moderne de panem et circenses, nous pouvons regarder autour de nous dans nos propres vies pour voir ce qui est utilisé pour nous distraire ou nous influencer.
Panem
A quoi ressemble le panem moderne en termes de panem et circenses ? Tout comme dans l’Antiquité, nous avons notre propre aide alimentaire ou assistance sociale. Le gouvernement fournit une aide sociale à des pans de la population pour s’en sortir. Nous voyons souvent nos dirigeants aujourd’hui se tenir devant la caméra pour annoncer de plus en plus de dépenses, souvent au détriment des budgets nationaux. L’aide sociale se présente sous de nombreuses formes, alors qu’à l’époque romaine, il fallait du grain pour faire du pain. Cela ne veut pas dire que l’aide sociale n’est pas nécessaire, mais simplement pour établir une comparaison moderne.
Et Circenses
Nous pouvons regarder les vastes arènes sportives du monde entier pour nos « cirques ». Le nombre d’événements sportifs et autres divertissements organisés dans le monde n’a jamais été aussi important. Ensuite, nous pouvons regarder la couverture télévisée, imprimée et radiophonique de ces événements – pour les personnes qui ne peuvent pas assister à leur « cirque ».
Comme indiqué précédemment, ces événements ne sont pas seulement des outils de distraction et d’actes ignobles. Ils peuvent être des lieux d’unification et de socialisation, mais ils peuvent être utilisés comme des outils dans le contexte du panem et circenses (du moins à l’époque moderne, il semble y avoir peu de persécutions dans ces arènes).
Le cirque moderne surpasse également celui de la Rome antique, dans le sens où nous avons plus de distractions que jamais auparavant. Pensez à ce que nous utilisons comme distractions aujourd’hui. L’invention de la télévision a introduit les anciens cirques dans tous les foyers qui possèdent un téléviseur. Nous n’avons plus besoin de sortir de chez nous pour encourager nos « bleus » ou nos « verts » comme le faisaient les Romains lorsqu’ils voulaient encourager leur équipe de chars préférée (oui, les équipes de chars de la Rome antique étaient de couleurs (bleu, vert, rouge et blanc).
Les médias sociaux sont un autre mode de distraction pour les « plébéiens » modernes. Certaines personnes peuvent passer des heures par jour sur les médias sociaux et beaucoup de gens ont fait carrière grâce aux médias sociaux. On pourrait également dire que les « influenceurs » des médias sociaux et ceux qui deviennent viraux ont utilisé les médias sociaux comme leur « arène » et qu’ils sont la distraction.
C’est avant que nous commencions à nous lancer dans la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle. Nous allons commencer à vraiment « nous échapper » dans un monde qui n’est pas réel. Si nous n’y prenons pas garde, nous pourrions en devenir esclaves s’il consomme nos vies. Certaines personnes semblent déjà être « capturées » par les médias sociaux, il n’y a donc pas de grand pas à franchir.
Comme les arènes sportives classiques, les médias sociaux ne sont pas seulement utilisés comme une distraction et utilisés pour des actes maléfiques. Cependant, il est important de les utiliser avec modération. C'est probablement sage. Mais c'est intéressant de voir des parallèles entre les civilisations anciennes et nos civilisations modernes.
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9 janvier 2024
Panem et circenses (pain et jeux) est un terme inventé par Juvénal pour expliquer la volonté de la population (principalement des plébéiens) de renoncer à ses droits et responsabilités afin de satisfaire ses désirs et besoins immédiats.
Etymologie : Il est utilisé par ceux qui sont au pouvoir pour distraire la population lorsque quelque chose qui, normalement, susciterait la colère de ladite population se produit. L’espoir est que la distraction serve de couverture ou au moins calme une population en colère si les choses deviennent incontrôlables.
Lorsque nous pensons au terme pain et jeux (panem et circenses), nous pensons normalement à la Rome antique et au Colisée. Bien que le terme ait été inventé par le poète et satiriste romain Decimus Junius Juvenalis (plus communément connu sous le nom de Juvénal) au deuxième siècle après J.-C., il est devenu une expression si courante qu’elle est utilisée dans le monde entier.
En ce qui concerne le « pain et les jeux », Juvénal écrit à propos du préfet du prétoire (praefectus praetorio) sous l’empereur Tibère, Lucius Aelius Sejanus, décrivant la chute de Séjan à la cour de Tibère, dans ses Satires, Satire X :
« Et maintenant les flammes sifflent, et au milieu du rugissement de la fournaise et des soufflets, la tête du puissant Séjan, le chouchou de la foule, brûle et crépite, et de ce visage, qui était naguère le deuxième dans le monde entier, sont façonnés des pots, des cruches, des poêles à frire et des seaux à ordures ! Mettez les couronnes de laurier sur vos portes ! Conduisez un grand taureau peint à la craie au Capitole ! Séjan est traîné par un crochet, pour le spectacle et la joie de tous ! « Quelle lèvre cet homme avait ! — Croyez-moi, je n’ai jamais aimé cet homme ! — Mais de quoi a-t-il été condamné ? Qui l’a dénoncé ? Quelles ont été les preuves, quels ont été les témoins, qui a fait droit à la plainte ? — Rien de tout cela ; une longue et longue lettre est arrivée de Capri (où Tibère résidait alors). — Bien, je n’en demande pas davantage.
Et que dit la populace de Rémus ? Elle suit la fortune, comme toujours, et s’insurge contre le condamné. Cette même populace, si Nortia avait souri à l’Étrusque (Séjan était d’Étrurie et ici il est appelé Étrusque. Nortia, déesse étrusque de la Fortune), si le vieil empereur avait été frappé par surprise, aurait à l’instant même conféré à Séjan le titre d’Auguste (autre titre d’empereur). Maintenant que personne n’achète nos votes, le public s’est depuis longtemps débarrassé de ses soucis ; le peuple qui autrefois accordait les commandements, les consulats, les légions et tout le reste (alors que Rome était passée d'une République à un Empire), ne s'en mêle plus maintenant et aspire ardemment à deux choses seulement : le pain et les jeux !
Une telle tournure de phrase et l’expression panem et circenses résument parfaitement le fonctionnement de la « foule » : donnez-leur à manger et à se divertir et vous pouvez exercer une influence sur l’opinion publique. Gardez-les distraits et ils resteront heureux. Bien sûr, tout le monde n’est pas comme ça, mais en général, les gens aiment s’évader ou échapper au stress de la vie.
Comme pour la plupart des choses, les Romains le faisaient mieux que la plupart, y compris en distrayant la foule. Bien sûr, leurs méthodes les plus efficaces étaient d’organiser des courses de chars au Circus Maximus ou d’organiser un événement spectaculaire au Colisée. Même les villes les plus éloignées de l’empire avaient leurs propres amphithéâtres et hippodromes.
Bien sûr, ces édifices du monde romain n’étaient pas seulement construits à ces fins. Ils étaient un symbole de Rome elle-même, de sa culture et un élément essentiel de toute grande ville. Les Romains voyaient ces arènes comme un moyen de rassembler les gens et de les impliquer dans le mode de vie romain. Elles étaient un outil utilisé pour accélérer la « romanisation » – pour essayer d’habituer les gens au mode de vie romain (en particulier dans les territoires nouvellement conquis) avec le moins de résistance possible. En fournissant des divertissements et de la nourriture, on espérait que cela rendrait la présence romaine dans leur ville plus acceptable.
Ces arènes mettaient également en valeur la puissance et la gloire de l’Empire – en faisant venir des bêtes sauvages de tous les coins du monde connu. Personne d’autre ne pouvait le faire, à part les Romains. Ces arènes étaient également utilisées pour les exécutions – des criminels et des innocents jugés responsables des maux de l’Empire (pensez aux premières persécutions chrétiennes sous l’empereur Néron).
Exemples
En période de troubles, ces arènes étaient cependant utiles – des jeux étaient organisés pour distraire la population, les empereurs sachant qu’une population enragée pouvait conduire à des émeutes, à la destruction, à une action militaire et à un éventuel renversement de l’empereur lui-même.
Comme mentionné ci-dessus, il y eut des moments où les arènes de Rome étaient utilisées à des fins horribles. FrançaisL’un de ces cas s’est produit au milieu des années 60 après J.-C., après l’incendie de Rome en 64 après J.-C.
On a commencé à spéculer que l’empereur Néron lui-même était responsable de l’incendie, dans le but de dégager des terres pour un nouveau palais impérial. Cependant, selon Tacite dans ses Annales, livre XV, XXXIX, il n’était pas à Rome à ce moment-là. Il semblait faire ce qu’il pouvait pour aider les sans-abri, mais des rumeurs avaient déjà commencé à circuler sur l’implication de l’empereur :
« Néron, qui séjournait à l’époque à Antium, ne revint dans la capitale que lorsque l’incendie se rapprocha de la maison par laquelle il avait relié le Palatin aux jardins de Mécène. Il s’avéra cependant impossible d’empêcher l’incendie d’engloutir à la fois le Palatin, la maison et tous leurs environs. « Pour soulager la population sans abri et en fuite, il ouvrit le Champ de Mars, les bâtiments d’Agrippa, ses propres jardins, et fit construire un certain nombre d’abris improvisés pour loger la multitude sans défense.
On fit venir d’Ostie et des municipalités voisines les choses nécessaires à la vie, et le prix du grain fut abaissé à trois sesterces. Cependant, si populaires qu’elles fussent, ses mesures n’eurent pas d’effet ; car le bruit s’était répandu qu’au moment même où Rome était en feu, il était monté sur sa scène privée et, symbolisant les maux du présent par les calamités du passé, avait chanté la destruction de Troie. »
L’empereur ressentait la pression des rumeurs et avait besoin d’un bouc émissaire. Qu’il s’agisse d’un aveu de culpabilité ou d’un acte de quelqu’un qui avait besoin d’un coup monté politique et qui a choisi une cible facile, nous ne le saurons jamais. Comme le souligne Tacite au livre XV, XLIV, Néron avait besoin de « faire taire » les rumeurs :
« Mais ni l’aide humaine, ni la munificence impériale, ni tous les moyens d’apaiser le Ciel ne purent étouffer le scandale ou dissiper la croyance que l’incendie avait eu lieu sur ordre. C’est pourquoi, pour faire taire la rumeur, Néron substitua comme coupables et punit avec les plus grands raffinements de cruauté une classe d’hommes, détestés pour leurs vices, que la foule qualifiait de chrétiens. »
Tacite poursuit dans le livre XV, XLIV :
« Tout d’abord, les membres avoués de la secte furent arrêtés ; ensuite, sur la base de leurs révélations, un grand nombre d’entre eux furent condamnés, non pas tant pour incendie criminel que pour haine de la race humaine. Et la dérision accompagna leur fin : ils furent recouverts de peaux de bêtes sauvages et déchirés par des chiens ; ou bien ils furent attachés sur des croix et, quand la lumière du jour venait à manquer, ils étaient brûlés pour servir de lampes la nuit. Néron avait offert ses jardins pour le spectacle et avait donné une représentation dans son cirque, se mêlant à la foule en habit de cocher ou monté sur son char. Ainsi, malgré une culpabilité qui avait valu la punition la plus exemplaire, il s’éleva un sentiment de pitié, dû à l’impression qu’ils étaient sacrifiés non pas pour le bien-être de l’État mais pour la férocité d’un seul homme. »
Juste une remarque, contrairement à la croyance populaire, Néron n’a pas donné les chrétiens en pâture aux lions du Colisée. La persécution a eu lieu environ 15 ans avant la construction et l’ouverture du Colisée. Cependant, Tacite mentionne qu’il a donné une représentation dans son cirque, ce qui signifie probablement le cirque de Caligula (également connu sous le nom de cirque de Néron). Ce cirque était situé à l’endroit où se trouve aujourd’hui la Cité du Vatican. C'était un espace privé sous Caligula, mais il fut ouvert au public sous Néron.
Il est intéressant de noter qu'à la fin de la citation de Tacite, il semble que la foule ait eu pitié des chrétiens et ait vu les morts pour ce qu'elles étaient, des morts causées par un empereur sous pression qui avait besoin d'un bouc émissaire.
Contexte moderne
Lorsque nous examinons le contexte moderne de panem et circenses, nous pouvons regarder autour de nous dans nos propres vies pour voir ce qui est utilisé pour nous distraire ou nous influencer.
Panem
A quoi ressemble le panem moderne en termes de panem et circenses ? Tout comme dans l’Antiquité, nous avons notre propre aide alimentaire ou assistance sociale. Le gouvernement fournit une aide sociale à des pans de la population pour s’en sortir. Nous voyons souvent nos dirigeants aujourd’hui se tenir devant la caméra pour annoncer de plus en plus de dépenses, souvent au détriment des budgets nationaux. L’aide sociale se présente sous de nombreuses formes, alors qu’à l’époque romaine, il fallait du grain pour faire du pain. Cela ne veut pas dire que l’aide sociale n’est pas nécessaire, mais simplement pour établir une comparaison moderne.
Et Circenses
Nous pouvons regarder les vastes arènes sportives du monde entier pour nos « cirques ». Le nombre d’événements sportifs et autres divertissements organisés dans le monde n’a jamais été aussi important. Ensuite, nous pouvons regarder la couverture télévisée, imprimée et radiophonique de ces événements – pour les personnes qui ne peuvent pas assister à leur « cirque ».
Comme indiqué précédemment, ces événements ne sont pas seulement des outils de distraction et d’actes ignobles. Ils peuvent être des lieux d’unification et de socialisation, mais ils peuvent être utilisés comme des outils dans le contexte du panem et circenses (du moins à l’époque moderne, il semble y avoir peu de persécutions dans ces arènes).
Le cirque moderne surpasse également celui de la Rome antique, dans le sens où nous avons plus de distractions que jamais auparavant. Pensez à ce que nous utilisons comme distractions aujourd’hui. L’invention de la télévision a introduit les anciens cirques dans tous les foyers qui possèdent un téléviseur. Nous n’avons plus besoin de sortir de chez nous pour encourager nos « bleus » ou nos « verts » comme le faisaient les Romains lorsqu’ils voulaient encourager leur équipe de chars préférée (oui, les équipes de chars de la Rome antique étaient de couleurs (bleu, vert, rouge et blanc).
Les médias sociaux sont un autre mode de distraction pour les « plébéiens » modernes. Certaines personnes peuvent passer des heures par jour sur les médias sociaux et beaucoup de gens ont fait carrière grâce aux médias sociaux. On pourrait également dire que les « influenceurs » des médias sociaux et ceux qui deviennent viraux ont utilisé les médias sociaux comme leur « arène » et qu’ils sont la distraction.
C’est avant que nous commencions à nous lancer dans la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle. Nous allons commencer à vraiment « nous échapper » dans un monde qui n’est pas réel. Si nous n’y prenons pas garde, nous pourrions en devenir esclaves s’il consomme nos vies. Certaines personnes semblent déjà être « capturées » par les médias sociaux, il n’y a donc pas de grand pas à franchir.
Comme les arènes sportives classiques, les médias sociaux ne sont pas seulement utilisés comme une distraction et utilisés pour des actes maléfiques. Cependant, il est important de les utiliser avec modération. C'est probablement sage. Mais c'est intéressant de voir des parallèles entre les civilisations anciennes et nos civilisations modernes.
Panem et circenses – Bread and circuses
Panem et circenses (bread and circuses) is a term coined by Juvenal to explain the willingness of the populace (mainly plebeians) to give up their rights and responsibilities in order to have their…
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Break dance?
Moi je lui donne seuleument 50% de chance de revenir a son niveau d'avant. Et ca va prendre au moins 6 mois de travail intensif. Il s'est empate au PSG et n'a progresse dans aucun domaine. Jeu de tete inexistant, travail defensif inexistant, et il a regresse dans les dribbles et la vitesse.
Je m'interogais sur les champions ayant connus un coup de mou et s'etant reinventes. Il n'y en a pas beaucoup. Je vois bien Muhammad Ali, qui apres 2 ans d'absence forcee des rings a reussi a redevenir champion du monde de boxe.
Par contre, la liste des jeunes "stars" qui ont sombrees apres une depression, une blessure, ou une vie dissolue est sans fin:
Je m'interogais sur les champions ayant connus un coup de mou et s'etant reinventes. Il n'y en a pas beaucoup. Je vois bien Muhammad Ali, qui apres 2 ans d'absence forcee des rings a reussi a redevenir champion du monde de boxe.
Par contre, la liste des jeunes "stars" qui ont sombrees apres une depression, une blessure, ou une vie dissolue est sans fin:
- Ronaldhino
- Comanecci
- Liu Xiang
- Monica Seles
- Neymar, etc.
Si tu les lis en boucle, c'est une liste sans fin duschnoque.