Menace nucléaire - fuir la Chine

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Les mesures temporaires de restriction imposées aux touristes étrangers au Tibet étaient dues principalement à l'actuel climat froid de l'hiver, qui a limité la capacité de réception et pose des risques de sécurité, a déclaré lundi Zhang Qingli, chef du comité du Parti communiste chinois pour la région autonome du Tibet.

XINHUA

Nous voilà rassurés ...

Il est vrai que la rigeur de l'hiver en ces lieux en ce mois de mars, ne permet aucunement d'envoyer les touristes étrangers sans risques ...

Autant y aller au mois de décembre, janvier ou février ...
 
Lundi 21 mars
12h00

Des pluies prévues dimanche sur le Japon suscitent l'inquiétude d'une partie de la population japonaise qui craint
qu'elles puissent être radioactives.
"Un certain nombre de gens" à Tokyo et dans le nord du Japon ont appelé les autorités pour demander si les précipitations prévues en fin de journée sur la région de Tokyo, notamment, pouvaient être contaminées. Les niveaux actuels n'indiquent aucun dommage possible pour la santé", a déclaré le chef de cabinet adjoint du Premier ministre, Tetsuro Fukuyama à la NHK. "Ne vous inquiétez pas. Si vous vous faites du souci, utilisez un parapluie", a recommandé M. Fukuyama. "Et si vous êtes mouillés, nettoyez-vous".
 
Amélioration en trompe l'oeil à Fukushima

LE MONDE du 21 mars 2011

Alors que le premier ministre japonais, Naoto Kan, estimait, lundi 21 mars, que la situation à la centrale nucléaire de Fukushima s'améliorait peu à peu, que l'opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) annonçait que les six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi étaient raccordés au réseau électrique, une fumée commençant à s'échapper du réacteur 3 a douché l'espoir.
Lien retiré
Aussitôt, Tokyo Electric Power a annoncé une évacuation partielle du personnel présent dans la centrale nucléaire. Les réacteurs 3 et 4, les plus gravement endommagés par le séisme et le tsunami survenus le 11 mars, avaient été raccordés lundi. Tepco doit encore évaluer les dégâts infligés aux systèmes de refroidissement des réacteurs et à d'autres éléments de la centrale avant de tenter de les relancer.

TEPCO ACCUSÉ D'AVOIR MAQUILLÉ DES RAPPORTS DE CONTRÔLE

Une dizaine de jours avant le séisme et le tsunami qui ont ruiné le nord-est du Japon et abîmé la centrale Fukushima N°1, Tepco avait remis un document aux autorités dans lequel il reconnaissait avoir faussé les données des registres de contrôle. L'entreprise avait précédemment assuré avoir vérifié une trentaine de pièces qui n'avaient en réalité pas été contrôlées. Tepco a avoué notamment qu'une carte d'alimentation d'une valve de contrôle de température de réacteur n'avait pas été inspectée pendant onze ans, bien que les techniciens, qui s'étaient contentés d'un contrôle de routine, aient indiqué le contraire. Les contrôles ont été également été insuffisants sur d'autres pièces, dont des éléments relatifs au système de refroidissement et au groupe électrogène de secours.


"Le plan de contrôle des installations et la gestion de la maintenance étaient inappropriés", en a conclu l'Agence de sûreté nucléaire, ajoutant que "la qualité des inspections était insuffisante". Avant la catastrophe, le gendarme du secteur avait enjoint Tepco de corriger sa conduite et de dresser un nouveau plan de maintenance d'ici au 2 juin. L'Agence prévoit de lancer des investigations plus poussées une fois la crise passée. Pour avoir déjà maquillé des rapports en 2002, Tepco avait dû stopper temporairement pour inspection ses 17 réacteurs nucléaires à eau bouillante (BWR), dont ceux des centrales de Fukushima. Cette affaire avait forcé le PDG et son bras-droit de l'époque à démissionner.

En 2007, après un séisme dans la région de Niigata, Tepco avait dû mettre à l'arrêt sa plus grande centrale nucléaire, Kashiwazaki-Kariwa, qui compte sept réacteurs. Il a été reconnu ensuite que les fuites radioactives sur cet immense site avaient été plus importantes que Tepco ne l'avait initialement reconnu. Dans la situation présente, les différends perceptibles entre Tepco et les autorités ne facilitent pas non plus la transparence des informations ni le travail des techniciens qui prennent des risques sur place pour stopper l'escalade.
 
Bonjour,

Pour ceux qui aimeraient comprendre comment marchent les central voici une analyse extérieur simplifie qui m'a été donne par un specialiste en surete nucléaire de mon entourage :

- Tous les réacteurs nucléaires ont un coeur installé dans une cuve de réacteur, et une piscine de désactivation servant à stocker pendant environ 2 ans, un coeur de combustibles déja utilisés, entreposés avant leur départ vers un site de stockage comme la Hague en France (Les français ont construit au Japon une usine similaire à celle de La Hague).

- En fonctionnement normal, le coeur installé dans la cuve est refroidi par de l'eau qui se vaporise au dessus des combustibles, dans le cas d'un réacteur à eau bouillante, comme à Fukushima (BWR). Cette vapeur se détend dans une turbine vapeur, puis se condense en eau dans le condenseur, pour retourner vers le coeur et recommencer ce cycle eau/vapeur.

Cas des batiments réacteurs :

- En cas d'accident, il y a des pompes électriques de secours qui envoient de l'eau vers le coeur pour refroidir le combustible.

Le combustible est constitué de pastilles d'oxyde d'uranium empilées dans des tubes d'un métal spécial, le zircaloy. On appelle ces tubes les crayons combustibles. Elles constituent la première barrière entre le combustible et l'environnement. Les gaines de ces crayons sont étanches et doivent le rester, d'où la nécessité de refroidir les gaines par de l'eau, en cas d'accident. Leur étanchéité évite d'envoyer dans l'environnement, des gaz dont l'iode et des produits solides comme le césium.
Ces gaines contenant les pastilles de combustible sont regroupées dans des assemblages de section carré de 17 crayons sur 17 crayons.
Ces assemblages de 289 crayons, sont vissés sur un support, les internes du réacteur, permettant une circulation d'eau de réfrigération entre les crayons.

Les assemblages de combustible constituent le coeur du réacteur. Ce coeur est monté dans une cuve en acier étanche, alimentée en eau par le bas, et envoyant de la vapeur par le haut, dans le cas d'un réacteur à eau bouillante. Des vannes d'isolement permettent d'isoler cette cuve, s'il le faut (vanne coté entrée d'eau et vannes coté sortie de vapeur). Après la première barrière des gaines, cette cuve constitue donc la deuxième barrière, entre l'uranium et les produits de fission d'une part et l'environnement d'autre part. Si le coeur n'est pas alimenté en eau, comme à Fukushima, il faut refroidir cette cuve, par exemple par l'extérieur, comme le font les pompiers de Fukushima, puisque dans cette centrale, la troisième barrière est détruite.

Une enceinte réacteur doit normalement constituer la troisième barrière entre l'uranium et les produits de fission, et l'environnement. A Fukushima, c'est un batiment rectangulaire (En France, c'est soit une peau d'étanchéité en acier et un cylindre de béton précontraint, soit une double enceinte de béton précontraint). A Fukushima, il y a eu perte de ces enceintes. Le manque d'eau de refroidissement dans les cuves des réacteurs a produit une concentration dangeureuse d'hydrogène, risquant de faire exploser les cuves et donc la deuxième barrière d'isolement.
L'Exploitant TEPCO a volontairement dégazé ces cuves, en ouvrant des vannes augmentant ainsi la teneur en hydrogène dans l'enceinte. Des réactions entre cet hydrogène et l'oxygène de l'air ont provoqué des explosions spectaculaires des enceintes, avec des panaches de vapeur. Il y a eu des rejets radioactifs extérieurs à la centrale, puisque l'Exploitant avait ouvert volontairement les vannes de la cuve pour baisser la conentration d'hydrogène dans les cuves. Ces rejets sont des rejets dits concertés. Ils sont radioactifs, mais c'est un moindre mal, devant les risques de rupture des cuves que l'Exploitant a évités, en procédant ainsi.
Avant de procéder à ces rejets volontaires, les exploitants préviennent les Autorités compétentes et font évacuer les populations à environ 10 km autour des centrale, et demandent d'absorber des capsules d'iode environ 1 heure avant les rejets. L'iode de ces capsules sature la thyroide avant que l'iode radioactif arrive au niveau des populations. La thyroide dèja saturée en iode ne retient pas l'iode radioactif.

- L'Exploitant essaye de refroidir les réacteurs, avec les moyens du bord dans un premier temps (hélicoptères, et pompiers). Pour préserver le plus les pompiers, il est impératif de remplacer ce refroidissement par de l'eau circulant par des moto-pompes. Il faut donc réalimenter en électricité la centrale, mais ce n'est pas tout. Il faut que l'eau du tsunami n'ait pas détruit les tableaux électriques, ni les moto-pompes, ni les tuyauteries d'aspiration d'eau et de refoulement vers les cuves, de ces pompes.
En cas de destruction électrique, il faut que l'Exploitant soit très ingénieux et courageux, pour prendre les bonnes dispositions provisoires électriques et mécaniques, dans un milieu très irradiant, très contaminant, en se dépéchant car il ne faut pas que les cuves se détruisent par manque d'eau, aggravant ainsi très fortement l'accident.


Cas des piscines combutibles :

Les piscines de désactivation de combustibles usés, sont des piscines en acier inoxydable. Chaque réacteur a sa piscine de stockage de combustibles usés. Les combustibles usés doivent être refroidis, par de l'eau. Il faut noter qu'avant la remise en électricité, donc des ventilations mettant en dépression les locaux des piscines, il n'y a que les gaines de combustible pour isoler les produits radioactifs de l'environnement.
Il est donc urgent de refroidir et de confiner les piscines par la remise en services des moto-ventilateurs. C'est là aussi un chalenge de l'Exploitant, que j'admire pour sa réactivité et son courage.

Voila, c'est un peu long, mais je pense que vous voyez un peu mieux comment cela fonctionne.
 
Dernière édition:
Hello la Chine,

Depuis quelques jours le nombre de news a fortement diminué (combats en Lybie, Cantonales en France, ...) et il est de plus en plus difficile de trouver des informations concernant le Japon.

A part la vieille rengaine "Le courant a été réinstallé dans x réacteurs"... Pas de vraies news sur les prévisions pour les jours à venir.

Auriez-vous des sites "météo" afin de visiualiser l'évolution des vents par rapport à la Chine?
Et autres sites sérieux avec analyse d'experts sur la situation pour les jours à venir?

Merci pour votre aide !
 
en fin de compte y avait pas besoin de refroidir les reacteurs
il suffit d'envoyer quelques bombes en lybie et hop fini les emanations radioactives du japon.

et oui c'est comme ça!! les gaulois ont encore sauvé le monde.
 
D'apres la reunion de ce jour au consulat : rien a craindre du cote de Shanghai, la zone vraiment affectee par les radiations etant celle autour de la centrale au Japon (20-30 km).

Le "nuage" (Invisible, intangible et qui circule en haute atmosphere) fait son tour de la planete, mais d'apres l'expert en nucleaire et le medecin qui repondaient a nos questions, n'a pas d'effet sur la sante du a de tres faibles niveaux de particules radioactives.

Il ne faut pas ingurgiter de pastilles d'iode, elles peuvent avoir un effet nefaste sur votre sante, et elles ne servent a rien si vous n'etes pas a proximite de la centrale ou dans une zone fortement iradiee.
 
en fin de compte y avait pas besoin de refroidir les reacteurs
il suffit d'envoyer quelques bombes en lybie et hop fini les emanations radioactives du japon.

et oui c'est comme ça!! les gaulois ont encore sauvé le monde.

c'est pas vraiment ça.
ils ne disent pas qu'il n'y a plus d'émanations. C'est la part d'info consacrée à la catastrophe du Japon qui change, pas le contenu.

c'est tjrs le même prinicpe, chacun s'intéresse à ce qui le concerne (égocentrisme humain ?)
sur ce forum, on s'intéresse / s'est intéressé aux risques d'irradiation sur le sol chinois. En pourcentage de messages consacrés au sujet, il n'a que peu été question des japonais qui ont subi le tremblement de terre et le tsunami. On parle quand même de 9000 morts
 
c'est pas vraiment ça.
ils ne disent pas qu'il n'y a plus d'émanations. C'est la part d'info consacrée à la catastrophe du Japon qui change, pas le contenu.

c'est tjrs le même prinicpe, chacun s'intéresse à ce qui le concerne (égocentrisme humain ?)
sur ce forum, on s'intéresse / s'est intéressé aux risques d'irradiation sur le sol chinois. En pourcentage de messages consacrés au sujet, il n'a que peu été question des japonais qui ont subi le tremblement de terre et le tsunami. On parle quand même de 9000 morts

Bah c'est triste pour les morts mais ça va pas les ramener, c'est plus intéressant de savoir comment survivre que de s’apitoyer. Enfin bon faut de tout~
 
Selon une simulation, il devrait toucher l'Hexagone à partir de mercredi

LE POINT du 22 mars 2011

Selon une simulation, il devrait toucher l'Hexagone à partir de mercredi. La radioactivité devrait être très faible.

Le panache radioactif en provenance du Japon s'apprête à atteindre la France. Quand précisément ? Personne ne le sait. Mais une simulation réalisée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'organisme notamment chargé du contrôle de la radioactivité de l'air, estime qu'il devrait toucher les côtes à partir de mercredi ou jeudi. Ce modèle de déplacement de la radioactivité due aux rejets japonais a été construit en partenariat avec Météo-France sur la base des vents soufflant d'est en ouest.

Faut-il s'inquiéter de l'augmentation de la radioactivité de l'air attendue ? Non, martèlent l'IRSN et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Selon les conclusions du modèle utilisé, la quantité de radionucléides artificiels (du césium et de l'iode 131) qui touchera la France sera négligeable, de l'ordre de "1 000 à 10 000 fois inférieure aux quantités relevées à la suite du passage du nuage de Tchernobyl", explique Jean-Luc Godet, responsable des rayonnements ionisants et de la santé de l'ASN. Ainsi, "il n'y aura aucune conséquence sur la santé", même pour les personnes fragiles de la thyroïde, très sensible à l'iode 131. Entre le Japon et la France, les produits radioactifs se seront en effet dilués dans l'air et auront perdu une partie de leur activité (l'iode 131 notamment). Une partie aura auparavant été précipitée au sol ou en mer.

Les médecins briefés

Pour rassurer la population, l'Ordre national des médecins a été saisi et a envoyé une lettre d'information aux généralistes. Elle précise bien que le nuage "n'aura aucune conséquence sanitaire" et qu'en aucun cas la prise de pilule d'iode n'est nécessaire.

Peut-on avoir confiance dans les déclarations rassurantes des autorités alors qu'elles n'ont pas correctement informé la population après la catastrophe survenue sur la centrale ukrainienne ? Une fois n'est pas coutume, la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) confirme toutes les affirmations de l'ASN et de l'IRSN : aucune mesure de confinement ou de consommation de pilules d'iode n'est nécessaire, considère-t-elle. Selon son président, Roland Desbordes, c'est la situation au Japon qui pose problème, et non les conséquences en France. Ce qui n'empêche pas la Criirad de souligner que les informations sur lesquelles l'IRSN a construit sa simulation sont parcellaires. Comme l'explique l'IRSN lui-même, il a établi un "ordre de grandeur réaliste des rejets (...) fondé sur des hypothèses raisonnablement majorantes" à partir "d'informations techniques sur les installations accidentées" (comme les dégazages volontaires effectués par les autorités japonaises) et non pas à partir des mesures directes sur la composition des rejets accidentels japonais. Dans ces conditions, une marge d'incertitude existe. Mais même en la prenant en compte, la Criirad estime que les risques sont "négligeables".

Contrôles a posteriori

Le réseau de 170 balises de l'IRSN capables de mesurer la radioactivité de l'air en temps réel au moment où le nuage sera là, devrait rassurer les plus sceptiques, d'autant que l'Institut s'engage à publier les résultats sur son site internet. Encore plus rassurant, depuis 1989, la Criirad possède son propre réseau de balises de contrôle, installées notamment en Alsace, à Orléans, à Paris et dans la vallée du Rhône. Mais selon toute vraisemblance, le niveau de radioactivité sera tellement faible que les balises elles-mêmes pourraient ne rien détecter, comme aux États-Unis que le panache a déjà survolé. Seuls des prélèvements effectués sur des filtres à poussière et de charbon actifs, dont l'analyse peut prendre un peu de temps, permettront alors de mesurer très précisément les variations des différents éléments radioactifs dans l'air. D'autres mesures seront effectuées au sol, au moins par la Criirad.

Toutes ces précautions devraient permettre de prendre toutes les mesures de protection à temps (ingestion d'iode, interdiction de consommation de certains légumes) au cas - improbable - où cela se révélerait nécessaire.
 
Détection de faibles quantités d'iode radioactif en Chine


Le gouvernement chinois a annoncé, mardi 29 mars, avoir à nouveau détecté dans l'atmosphère de très faibles quantités d'iode 131 radioactif provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima au Japon. Par ailleurs, le ministère de la santé chinois a demandé aux autorités de quatorze régions, dont Pékin et Shanghaï, d'effectuer des tests de radioactivité sur l'eau et la nourriture, a rapporté le China Daily
Les régions concernées par la présence d'iode radioactif sont les provinces côtières du quart sud-est du pays, de Shanghaï (est) jusqu'au Guangxi (sud), ainsi que l'Anhui, située à l'intérieur des terres, précise le ministère de l'environnement. Des niveaux également très faibles de contamination de l'air avaient été relevés durant le week-end dans le Heilongjiang (nord-est).
Le ministère a précisé qu'aucune mesure de protection n'était nécessaire étant donné le faible niveau des radiations. Suite aux rejets radioactifs persistants de la centrale de Fukushima depuis le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon, la Chine a interdit la semaine dernière l'importation de fruits, légumes, produits laitiers et de l'acquaculture provenant des régions japonaises proches du lieu de l'accident.
 

Le gouvernement chinois a annoncé, mardi 29 mars, avoir à nouveau détecté dans l'atmosphère de très faibles quantités d'iode 131 radioactif provenant de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima au Japon. Le.


Comment ils le savent que c est de l iode de Fukushima? lol.
J ai entendu parler de ca aujourd hui effectivement, et hier j ai vu qu ils parlaient de contamination de l eau de mer aussi. D autres infos?
 
Après un long moment de silence, la tempête revient, on a plus d'infos sur les réacteurs ? Ou toujours quasi rien ?
 
air contaminé à pékin?

quelqu'un pourrait répondre quel est la quantité d'éléments radioactifs à beijing? je veux dire, le gouvernement dit qu'ils ont détecté une faible quantité d'iode 131, mais est ce la vérité ? car je ne sais pas si je suis paranoïaque mais depuis quelques jours, quand je reviens du boulot, j'ai mal à la tête et des démangeaisons. J'ai pas envie de m'imaginer des choses mais bon je voudrais bien avoir une information claire à propos du risque à pékin?
 
Il est fort probable qu'il y ait une quantité négligeable détectable. Maintenant si tes symptômes sont dues à cette quanttité, il va falloir aller trés loin pour ne pas avoir un air "pollué" car même en france cet iode est arrivé. Mais les valeurs sont bien en dessous des normes admises donc en théorie aucun probléme
 
[Message modérateur : Merci d'avoir créé un nouveau profil pour l'occasion.

BTW pour quelqu'un qui quitte la Chine demain pour la France, ton passage par le Vietnam est "un peu" suspect].



Salut tout le monde;

personnellement je travaille a guangzhou depuis 4 ans et je rentre en france demain, car je SAIS que les chiffres donnes par le gouvernement chinois sont completement faux, et que le taux de radioactivite dans l'etat actuel des choses est deja bien au dessus des limites tolerees, tout en sachant que le probleme a la centrale de fukushima est loin d'etre regle, et que les rejets vont continuer encore pendant des semaines, sinon des mois, et que les autorites des gouvernements au niveau mondial ont decide de sauver le systeme et les interets des lobbys nucleaires plutot que les populations, et font tout pour dedramatiser la situation et donner le moins d'informations possibles( il suffit de voir a quel point on n'entend plus que des bribes d'information sur les medias alors que la catastrophe s'aggrave, on essaie d'aiguiller notre attention sur ce qui se passe dans le monde arabe et en afrique); mais la verite c'est qu'une catastrophe humanitaire mondiale est en train de se derouler, et les pays les plus proches du point de l'accident seront les plus touches; les taux de radioactivite ne vont cesser de monter, et il n'y a pas eulement l'air que nous respirons, mais bientot la chaine alimentaire sera touche, et nous n'aurons plus aucun controle de la situation.

Les informations arrivent au compte goutte, mais la pollution elle, s’échappe à gros bouillons.
Les japonais, volontairement sous-informés par l’exploitant Tepco, conscients du risque d’une catastrophe, dans l’incapacité d’évaluer sa gravité, sont, comme le reste du monde, dans l’inquiétude.
Le lobby nucléaire est passé maitre dans l’art de verrouiller l’information.

Mais la verite c'est que le cœur du réacteur n° 2 est rentré en fusion, l’enceinte de confinement est endommagée, la piscine est en ébullition, une nouvelle fuite 100 000 fois plus importante que la norme a eu lieu le 27 mars, et la radio activité dans l’air a atteint les 1000 mSv/h

Lisez la dessus les informations alarmistes(mais independentes) du criirad, greenpeace, sortir du nucleaire, agoravox.

Quant a moi demain je pars de guangzhou direction CDG, et je pense que c'est le bon choix, meme si l'on ne peut pas dire le taux de radioactivite en metropole, mais d'apres les nombreux avis d'experts que j'ai consulte ca et la, une grande catastrophe sanitaire est en marche au niveau continental et peut etre plus, et l'on essaie de nous la dissimuler le plus possible pour eviter la panique et continuer le '' business as usual''.. c'est une honte.

Si les rejets radioactifs des réacteurs japonais venaient à se répandre massivement bien au delà du Japon, la Chine serait en première ligne, après la Corée. Qu’en pensent les Chinois?
On se souvient: il y a 12 jours, les supermarchés étaient dévalisés de leurs stocks de sel iodé par des citoyens croyant à tort que le condiment pouvait les protéger d’éventuelles radiations. Par le biais de médias à l’unisson, le gouvernement a finalement fait taire la néfaste rumeur.
Aujourd’hui, les médias chinois ont comme consigne de se pas enquêter sur la radioactivité en Chine mais de se ranger derrière les dépêches de l’agence de presse officielle (Xinhua ou Chine Nouvelle) qui elle-même se contente de reprendre les déclarations du gouvernement.
Il est ainsi impossible de trouver des articles indépendants abordant le risque réel de propagation radiaoctive des réacteurs japonais. Avant que la consigne d’autocensure ne tombe, un article intéressant du magazine Caixin racontait il y a une semaine le calvaire d’une famille chinoise irradiée (il n’est pas précisé l’origine de l’irradiation), l’impuissance des médecins, l’indifférence frappante des autorités
 
Précisons que la couleur verte des 情团 (Qing Tuan) qu'on voit partout en ce moment dans les magasins est la couleur NATURELLE des petites boules rondes de 清明节 (Qing Ming Jie), et n'a rien à voir avec le taux de radioactivité ambiant.

Et plus sérieusement, pour prolonger la réflexion d'Erick Varin, le lien vers le dernier article de greenpeace sur le sujet (du 28/03 déjà) à lire ici et du site "sortir du nucléaire" à lire Lien retiré (situation au 2 avril).

On peut commencer à s'interroger effectivement sur le silence médiatique actuel..
 
Dernière édition:
c'est pas vraiment ça.
c'est tjrs le même prinicpe, chacun s'intéresse à ce qui le concerne (égocentrisme humain ?)
Sur ce forum, on s'intéresse / s'est intéressé aux risques d'irradiation sur le sol chinois.
En pourcentage de messages consacrés au sujet, il n'a que peu été question des japonais qui ont subi le tremblement de terre et le tsunami. On parle quand même de 9000 morts
Et la préoccupation sur les risques d'irradiation personnelle est plus légitime pour les français en Chine que depuis le Sud-Ouest de la France.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.