Comment la France garde une influence chez Airbus, Dassault, Safran, Thales...
La Cour des comptes a décerné un satisfecit à l'État actionnaire pour la gestion de ses participations dans la défense et l'aéronautique. En dépit de la cession régulière de ses participations, la protection des intérêts nationaux reste une préoccupation constante de l'État.
Extrait : Contrairement à d'autres secteurs, la Cour des comptes a décerné un satisfecit à l'État actionnaire pour la gestion de ses participations dans la défense et l'aéronautique. Ce qui n'avait pas été le cas en 2013. Selon les sages de la rue Cambon, cette gestion a abouti à "des résultats positifs, en particulier pour les anciens arsenaux transformés en sociétés (DCNS et GIAT Industries, ndlr), qui ont pu mener leur restructuration tout en conservant des compétences de pointe reconnues internationalement". C'est notamment le cas chez GIAT-Industries, dont la principale filiale Nexter a formé avec Krauss-Maffei Wegmann un champion franco-allemand dans les blindés, et DCNS.
L'État a apporté "la preuve de son aptitude à accompagner la transformation des entreprises qu'il détient, et à prendre en compte leurs enjeux de développement", juge la Cour des comptes dans un rapport sur l'État actionnaire publié mercredi.
Ainsi, dans les secteurs de la défense et de l'aéronautique, l'État a mieux réussi à concilier des objectifs aussi variés que les intérêts essentiels de la Nation, les intérêts de l'État client, les intérêts patrimoniaux de l'État actionnaire, note-t-elle. Si les différents gouvernements ont consenti, depuis le début des années 2000, à une réduction au capital et de leur influence de l'État dans ses entreprises, "ce retrait ordonné a contribué à la consolidation européenne des sociétés de défense", estiment les auteurs du rapport. Les principales participations de l'Etat dans ce secteur sont GIAT Industries (100%), DCNS (62,50%), Thales (26%), Safran (15,39%) et Airbus Group (10,94%).
Suite de l'article >>>
Source : LA TRIBUNE
La Cour des comptes a décerné un satisfecit à l'État actionnaire pour la gestion de ses participations dans la défense et l'aéronautique. En dépit de la cession régulière de ses participations, la protection des intérêts nationaux reste une préoccupation constante de l'État.
Extrait : Contrairement à d'autres secteurs, la Cour des comptes a décerné un satisfecit à l'État actionnaire pour la gestion de ses participations dans la défense et l'aéronautique. Ce qui n'avait pas été le cas en 2013. Selon les sages de la rue Cambon, cette gestion a abouti à "des résultats positifs, en particulier pour les anciens arsenaux transformés en sociétés (DCNS et GIAT Industries, ndlr), qui ont pu mener leur restructuration tout en conservant des compétences de pointe reconnues internationalement". C'est notamment le cas chez GIAT-Industries, dont la principale filiale Nexter a formé avec Krauss-Maffei Wegmann un champion franco-allemand dans les blindés, et DCNS.
L'État a apporté "la preuve de son aptitude à accompagner la transformation des entreprises qu'il détient, et à prendre en compte leurs enjeux de développement", juge la Cour des comptes dans un rapport sur l'État actionnaire publié mercredi.
Ainsi, dans les secteurs de la défense et de l'aéronautique, l'État a mieux réussi à concilier des objectifs aussi variés que les intérêts essentiels de la Nation, les intérêts de l'État client, les intérêts patrimoniaux de l'État actionnaire, note-t-elle. Si les différents gouvernements ont consenti, depuis le début des années 2000, à une réduction au capital et de leur influence de l'État dans ses entreprises, "ce retrait ordonné a contribué à la consolidation européenne des sociétés de défense", estiment les auteurs du rapport. Les principales participations de l'Etat dans ce secteur sont GIAT Industries (100%), DCNS (62,50%), Thales (26%), Safran (15,39%) et Airbus Group (10,94%).
Suite de l'article >>>
Source : LA TRIBUNE