Mais il me semble que ce n'est pas le "temps" de transmission du message (comment aurait il été déterminé?), mais l'angle (ou incidence) de réception par rapport à l'antenne du satellite qui aurait permis de tracer les arcs de cercles de positions probables.
Il me semble que c'est bien le temps de transmission.
J'imagine qu'il doit y avoir plusieurs allers retour de donnees entre le satellite et l'avion et non juste un seul. Du coup a partir du moment ou on a plusieurs echanges on peut facilement determiner le temps exact auquel le message a ete recu et renvoye par l'avion: division du temps d'attente de reponse par le satellite en 3, entre :
-temps de trajet du signal satellite/avion,
-temps de traitement du signal par le systeme de l'avion (une constante connue en principe)
-temps de trajet retour du signal (theoriquement pratiquement le meme que le temps de trajet aller).
Le satellite sait precisement a quelle heure il a envoye les donnees et a quelle heure il les a recues. Apres exclusion du temps de traitement du signal par l'avion on deduit facilement la distance.
Apres, ca n'est valable qu'a partir du moment ou le satellite est l'initiateur de la requete, ou dans l'hypothese ou il y aurait au moins deux allers retour de donnees avec l'avion en tant que premier emetteur.
Personnellement, je ne vois pas comment techniquement il serait possible de connaitre l'angle de reception de l'onde, mais peut etre est ce possible?
Dans tous les cas cette methode n'a pas ete utilisee ici.
Pour le fait que les autorites avaient communique uniquement des arcs de cercle plutot que des cercles complets, ca s'explique simplement par l'utilisation de la methode decrite au dessus, + le fait que l'avion possede une autonomie et vitesse maxi limitees excluant du coup certaines positions trop eloignees de son point de disparition initial. L'avion n'aurait pas pu parcourir 8000 kilometres en 5 heures pour se retrouver au milieu de l'Afrique par exemple.