tu peux me donner ta définition de la "féminité"? ça m'intéressait assez je dois dire.
Quant à ta phrase "il faut accepter les femmes comme elles sont", je ne suis pas sur que tu améliores vraiment ton cas pour ce qui est de la condescendance.
Ce n'est peut-être qu'une maladresse de formulation de ta part, mais dis comme ça ça fait vraiment truc du genre "les femmes, leurs dérèglement hormonaux et leurs lubies, on doit vivre avec. Mais on les aime bien comme ça"....pas top
Féminité: qui a trait à la femme, en gros, hein, ca casse des briques comme concept... Arf non, c'est plutôt "féminin" comme définition. Bon bah:
Féminité: ensemble des traits féminin
Après, "mon cas" de "condescendance", mouais, je m'en tape un peu et c'est un peu pénible de devoir me justifier sur une question de forme dans un procès d'intention, surtout en reformulant mon propos avec des termes péjoratif pour mieux m'accuser de "maladresse de formulation". Je vais donc mettre ta remarque sur le compte d'une maladresse de lecture
Cette surproduction d'adrénaline et de cortisol, et les réactions violentes qui en découlent, étaient sans doute un avantage au temps de l'homme des cavernes, mais c'est plutôt un handicap dans notre société moderne. J'en conclus donc, en suivant ton argumentation qui veut qu'on prenne en compte tous les "risques physiologiques", qu'il ne faut pas donner de postes "à risques" à des hommes....
En fait, tu devrais dissocier stress et réponse au stress. La réponse au stress n'est pas nécessairement négative en soi. C'est justement ce qui permet au corps de répondre le plus efficacement à ce stress. Donc je vois pas en quoi être physiquement et mentalement boosté pour affronter un stress/risque serait un handicap dans notre société moderne.
Encore une fois, pense cafféine. L'effet principal de la cafféine est d'augmenter le cortisol. Tu voies le handicap?
Sinon, je crois que tu te trompes sur le adréaline+cortisol=violence. C'est même en fait un peu l'inverse...
Testosterone to cortisol (T/C) ratios could be associated with feelings and expression of anger as high testosterone and low cortisol levels indicate a predisposition to violence
(je vois pas non plus de quoi tu parles avec "mon argumentation qui veut qu'on prenne en compte tous les "risques physiologiques" ", je me suis relu, non, jamais argumenté ça, une maladresse de lecture encore, sûrement...)
Donc en fait, après correction, ce serait l'inverse: les hommes produisant plus de cortisol en situation de stress, non seulement ils seront plus performants mais aussi moins agressifs sous stress.
Heureusement c'est loin d'être vrai, tu reliras ton lien de l'INSERM, il y a trop de facteurs en jeu pour en déduire quoi que ce soit sur le sujet. Les hommes atteignent une concentration plus élevée mais plus transitoire, les femmes au global répondent avec une quantité plus grande de cortisol, plus étalée dans le temps.
En fait, ce que je trouve condescendant, c'est le "féminisme à 2 balles". Comme trouver "effarant" les jouets proposés aux garçons et filles. Je ne vois pas en quoi une activité (a fortiori un jeu) serait dégradante.
Tu avoueras ce que ce serait quand même étonnant, pour une espèce animale à reproduction sexuée dont la progéniture n'est pas immédiatement autonome après l'accouchement, qu'il n'existe pas de mécanismes (attraction/attachement particulier) visant à limiter le risque d'abandon. S'il y a eu de telles espèces, bah elles ont curieusement pas survécu...
Du coup, j'ai du mal à voir une gamine qui joue à la poupée comme une victime du "conditionnement dès le plus jeune âge de la domination patriarchale visant à enfermer les femmes dans leur rôle de mères"...
A savoir une méta-analyse de Gildersleeve indiquant un effet du cycle menstruel sur le choix du partenaire, et une méta-analyse de Wood réfutant la première.
Donc on est loin d'avoir atteint une conclusion dans un sens ou dans l'autre.
Concernant un point, le choix du partenaire en période d'ovulation. C'est vrai que la méthodologie est pas évidente là-dessus. Heureusement qu'il existe des paramètres plus objectivement mesurables et suffisament d'études sur plein d'aspects différents pour ne pas remettre en cause toutes nos connaissances en endocrinologie et neurologie.
Au passage, je tiens à noter la très grande classe de Wood, qui renvoie dos-à-dos à la fois Gildersleeve (qui trouve un effet) et sa propre méta-analyse (qui n'en trouve pas), en disant que les 2 sont insuffisament fondées. Ca c'est classe. Et ouais. Wendy Wood! Féminité!
(Alors, spécialement pour phitheb: non non, sans condescendance aucune. Les hommes sont des balourds qui préfèrent tourner en rond plutôt que de demander leur chemin. Merde, ca m'est arrivé de faire le tour du pâté de maison alors que je pouvais faire demi-tour et revenir sur mes pas sur 20 mètres parce que j'avais raté l'intersection. Si Wood avait été un homme, il se serait contenté de contester des résultats contraires aux siens au lieu d'avouer que même les siens sont pas terribles)
Et puis j'arrête là parce que j'ai aussi vu ceci il y a quelques jours

:
https://www.slate.fr/story/114033/techniques-gagner-debat-internet
Mais non, tu voies bien qu'on a avancé!
On est passé de "non, aucun effet" à "en tous cas, sur un point, on est pas sûrs"

(merci pour les articles, tu avoueras que c'est quand même extrêmement intéressant comme sujet)