Les statistiques parlent d'elles même :
- Au japon, près d'un tiers des femmes de 30 ans n'ont jamais été mariées, la moitié de celles-ci restera célibataire pour le reste de sa vie.
- A Bangkok, c'est 20% des femmes de 40-44 ans qui n'ont jamais été mariées, à Tokyo, 21% et à Singapour, c'est 27%, parmis les femmes diplômées.
Pour le moment, la Chine reste épargnée (la tradition du mariage et la pression sociale autour de celui-ci a surement son petit effet), mais à mon avis, elle va suivre la tendance, comme le reste du monde d'ailleurs.
Pourquoi les femmes ne veulent plus du mariage? L'article évoque une raison pragmatique : le fait que les femmes ont encore le rôle de maîtraise du foyer (assurant près de 30 heures de taches ménagère par semaine VS 3 heures pour les hommes au Japon), en plus de son travail. Mais à mon avis, cela va au delà :
- Premièrement, il n'a jamais été aussi facile de faire des rencontres amoureuses de nos jours. Les appli de rencontre se multiplient et se démocratisent. Ce n'est plus considéré comme honteux d'être sur Tinder, Tantan ou autre. Ce genre d'appli permet de combler des besoins humains sentimentaux/sexuels, sans s'engager dans des relations long terme.
- Deuxièmement, l'idée d'être célibataire n'est plus synonyme de malheur, bien au contraire. (On l'a vu récemment en France, la plupart des gens (surtout les femmes) pensent qu'être célibataire à 30 ans est une chance). A notre époque, célibataire rime plutôt avec liberté.
Article original :
- Au japon, près d'un tiers des femmes de 30 ans n'ont jamais été mariées, la moitié de celles-ci restera célibataire pour le reste de sa vie.
- A Bangkok, c'est 20% des femmes de 40-44 ans qui n'ont jamais été mariées, à Tokyo, 21% et à Singapour, c'est 27%, parmis les femmes diplômées.
Pour le moment, la Chine reste épargnée (la tradition du mariage et la pression sociale autour de celui-ci a surement son petit effet), mais à mon avis, elle va suivre la tendance, comme le reste du monde d'ailleurs.
Pourquoi les femmes ne veulent plus du mariage? L'article évoque une raison pragmatique : le fait que les femmes ont encore le rôle de maîtraise du foyer (assurant près de 30 heures de taches ménagère par semaine VS 3 heures pour les hommes au Japon), en plus de son travail. Mais à mon avis, cela va au delà :
- Premièrement, il n'a jamais été aussi facile de faire des rencontres amoureuses de nos jours. Les appli de rencontre se multiplient et se démocratisent. Ce n'est plus considéré comme honteux d'être sur Tinder, Tantan ou autre. Ce genre d'appli permet de combler des besoins humains sentimentaux/sexuels, sans s'engager dans des relations long terme.
- Deuxièmement, l'idée d'être célibataire n'est plus synonyme de malheur, bien au contraire. (On l'a vu récemment en France, la plupart des gens (surtout les femmes) pensent qu'être célibataire à 30 ans est une chance). A notre époque, célibataire rime plutôt avec liberté.
Article original :
Asia's lonely hearts
Women are rejecting marriage in Asia. The social implications are serious
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TWENTY years ago a debate erupted about whether there were specific “Asian values”. Most attention focused on dubious claims by autocrats that democracy was not among them. But a more intriguing, if less noticed, argument was that traditional family values were stronger in Asia than in America and Europe, and that this partly accounted for Asia's economic success. In the words of Lee Kuan Yew, former prime minister of Singapore and a keen advocate of Asian values, the Chinese family encouraged “scholarship and hard work and thrift and deferment of present enjoyment for future gain”.
On the face of it his claim appears persuasive still. In most of Asia, marriage is widespread and illegitimacy almost unknown. In contrast, half of marriages in some Western countries end in divorce, and half of all children are born outside wedlock. The recent riots across Britain, whose origins many believe lie in an absence of either parental guidance or filial respect, seem to underline a profound difference between East and West.
http://www.economist.com/node/21526350