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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion rnahu
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ca m'empechera pas de continuer a le faire. :)
en meme temps, rendre un mc do plus rentable en faisant virer les gens qui nettoient ou continuer de ranger mon plateau... dilemme tres compliqué...
Bon c'est décidé, pour Mc Do je ferai l'effort de laisser trainer ma "merde", dans mon quartier, je continuerai à ne pas laisser mes os ou mes baguettes pour les brochettes au sol, a ne pas balancer mes cannettes/bouteilles et a les donner direct aux vieux, a ne pas balancer mes mouchoirs...
D'ailleurs dans mon quartier certains commencent a se dire, il a ptetre raison le laowai. y'a meme un papi qui bouge plus de chez lui pour ramasser, on lui ramene direct!!!
ca doit pas mal lui changer la vie
 
MypantsRpink a dit:
C'est avant tout une question d'education. Quand je vois un pere chinois jeter sa bouteille d'eau par terre juste a cote de la poubelle et tu as ses deux enfants qui font pareil cela ne me choque meme plus.
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Personnellement j'ai une solution: il m'arrive ramasser la dite bouteille et de m'adresser à la personne en lui disant: "je crois que vous avez perdu quelque chose!" J'ai en général droit à un regard interloqué mais ils reprennent leur bouteille (certain plus intelligents que d'autres la mette même dans la poubelle! Si si ça arrive!!)

Pas très utile vous me direz, mais ça m'amuse de temps en temps. Y'a encore du boulot...
 
Ah bah l'écologie en Chine c'est tout un sujet xD Globalement l'état des rues est franchement ... moyen xD Mention spéciale à Datong, j'y ai vu les plus magnifiques piles d'immondices de ma vie ! Et le coup du fast food c'est un classique, je fais toujours ça et on me reprend à chaque fois :D
 
En bas de chez moi, à 6 heure du matin, des chinois tirant de grosses carrioles à bras débarrassent le rue des immondices qui trainent parterre malgré les poubelles que l'on trouve a disposition tout les 20 mètres. Ils déchargent leurs carrioles 100 mètres plus loin dans une déchèterie au bout de la rue située à un croisement juste à cote d'un grand centre commercial flambant neuf ou on trouve des marques de luxe, un supermarché...A 7 heures du matin plus rien ne traine, la rue semble propre si ce n'est cette couleur marron noirâtre des trottoirs preuve de la saleté qui s'est incrustée dans le sol. Cela n'empêche pas un restaurant de faire sécher devant sa porte à même le sol des piments rouge et autres ingrédients nécessaire à la confection des ses plats au demeurant excellents. Ce restaurant se situe d'ailleurs à moins de 10 mètres de cette fameuse déchèterie où sont collectés dans des containers les détritus. Sous la chaleur ça pue, ça empeste, c'est dégoûtant ! Et le pire, c'est que plus la journée avance, plus la rue devient dégoutante. L'employer d'un petit restaurant, accroupie par terre nettoie ses ustensiles de cuisine.L'eau sale ruisselle dans la ruelle en pente devant le marchant de viande de porc qui coupe sa viande laissant parterre ses déchets. A coté de lui, un jeune femme vend ses légumes sur un étale de fortune à même le sol, On continue notre chemin dans cette rue marchande, ou se succède, le fabriquant de nouilles qu'il fait sécher sur ses étendages, le vendeurs de volailles qu'il égorge, ébouillante et plume sur place, vis a vis du poissonnier écaillant et vidant ses poissons. Tous se débarrassent parterre des entrailles de poulets ou de poisson, des feuilles de salades défraîchies et j'en passe. L'eau sale du restaurant emporte tous cela et fini par stagner aux pieds d'autres marchands, la rue n'étant plus en pente à cet endroit. Mes enfants s'esclaffent àla vue d'un gros rat passé. Au milieu des passants, des motocyclettes tentent de ce faufiler. La rue est bondée et les carrioles à bras peinent à avancer. C'est très sale, mais je suis la seule européenne au milieu de tous ces chinois qui ne semblent pas voir dans quoi ils marchent. J'aime cette vie animée malgré la saleté. J'achète mes légumes ici et non au supermarché ou on trouve des produits pour expats. Cela se passe dans une mégapole de 11 000 millions d'habitants: Shenzhen.
Je rajouterais que pour le nouvel an chinois de cette année 2013, une de ces carrioles où viennent s'entasser les déchets ramasser par l'employé, était tirée avec grand peine par un enfant plus jeune que mon fils âgé de 14 ans. A méditer.
 
Manda Rhum a dit:
Il faut pas confondre écologie et propreté.
La ruelle que tu décris est peut-être sale, mais je pense qu'elle pollue 100 fois moins qu'un centre commercial.
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Pas d'accord, lorsqu'on ne prend pas soin de ne pas jeter ses détritus par terre, on pollue: papier, bouteille... ne sont pas biodégradable, et un centre commercial élimine ses déchets et emploie des personnes pour le faire. Le quidam moyen qui se conduite comme un gros porc pollue certes beaucoup moins qu'une usine de produits chimique, mais c'est au niveau de l'individu qui prend soin de l'environnement dans lequel il vie en ne le dégueulassant pas a tout bout de champ, que l'on respecte notre planète.

Temps de dégradation

Sac en amidon de maïs : 2 semaines à 2 mois
Pelures d'orange ou trognon de pomme : 1 mois
Morceaux de coton : 1 à 5 mois
Papier : 2 à 5 mois
Mouchoirs en papier : 3 mois
Corde : 3 à 14 mois
Journal : 3 à 12 mois
Fruits et légumes : 3 mois à 2 ans
Allumette : 6 mois
Chaussette en laine : 1 à 5 ans
Mégot de cigarette (avec filtre) : 1 à 2 ans
Ticket de bus ou de métro : 1 an
Brique de lait (plastique+carton) : 5 ans
Chewing-gum : 5 ans
Papier de bonbon : 5 ans
Chaussures en cuir : 25 à 40 ans
Tissu en nylon : 30 à 40 ans
Boîte de conserve : 50 à 100 ans
Briquet en plastique : 100 ans
Textiles : 100 à 500 ans
Canette en aluminium : 200 ans
Sac plastique : 450 ans
Emballage plastique d'un pack de 6 bouteilles : 400 ans
Bouteilles en plastique : 400 ans
Couches jetables : 500 ans
Carte téléphonique : 1000 ans
Polystyrène : 1000 ans
Bouteilles Verre : 4000 ans
Pile : 7869 ans

Pneus : Non biodégradables
Résidus domestiques dangereux : Non biodégradables
 
franzill a dit:
Si tu acceptes que la rue en bas de chez toi serve de déchèterie à ciel ouvert, en quoi ça te déranges que le centre d'incinération à 10km n'utilise pas de filtre et balance les restes dans la rivière...
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Je vois pas le rapport entre les deux.
Dans sa description, zen+ ne mentionne que de la pollution organique. Okay, ça fouette, il y a des mouches et des rats, mais tout ça va entrer dans le grand cycle du caca de la vie.
Pour ce qui est des effets néfastes d'un incinérateur, ça relève de l'information. Plus que limitée en Chine.
Et en ce qui concerne la rivière, à ma connaissance le sujet devient de plus en plus sensible.

zen+ a dit:
Le quidam moyen qui se conduite comme un gros porc pollue certes beaucoup moins qu'une usine de produits chimique, mais c'est au niveau de l'individu qui prend soin de l'environnement dans lequel il vie en ne le dégueulassant pas a tout bout de champ, que l'on respecte notre planète.
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Donc, si je te comprends bien, respecter l'environnement consiste à bien trier ses poubelles tout en continuant à balancer des métaux lourds dans la nature.
 
zen+ a dit:
En bas de chez moi, à 6 heure du matin, des chinois tirant de grosses carrioles à bras débarrassent le rue des immondices qui trainent parterre malgré les poubelles que l'on trouve a disposition tout les 20 mètres. Ils déchargent leurs carrioles 100 mètres plus loin dans une déchèterie au bout de la rue située à un croisement juste à cote d'un grand centre commercial flambant neuf ou on trouve des marques de luxe, un supermarché...A 7 heures du matin plus rien ne traine, la rue semble propre si ce n'est cette couleur marron noirâtre des trottoirs preuve de la saleté qui s'est incrustée dans le sol. Cela n'empêche pas un restaurant de faire sécher devant sa porte à même le sol des piments rouge et autres ingrédients nécessaire à la confection des ses plats au demeurant excellents. Ce restaurant se situe d'ailleurs à moins de 10 mètres de cette fameuse déchèterie où sont collectés dans des containers les détritus. Sous la chaleur ça pue, ça empeste, c'est dégoûtant ! Et le pire, c'est que plus la journée avance, plus la rue devient dégoutante. L'employer d'un petit restaurant, accroupie par terre nettoie ses ustensiles de cuisine.L'eau sale ruisselle dans la ruelle en pente devant le marchant de viande de porc qui coupe sa viande laissant parterre ses déchets. A coté de lui, un jeune femme vend ses légumes sur un étale de fortune à même le sol, On continue notre chemin dans cette rue marchande, ou se succède, le fabriquant de nouilles qu'il fait sécher sur ses étendages, le vendeurs de volailles qu'il égorge, ébouillante et plume sur place, vis a vis du poissonnier écaillant et vidant ses poissons. Tous se débarrassent parterre des entrailles de poulets ou de poisson, des feuilles de salades défraîchies et j'en passe. L'eau sale du restaurant emporte tous cela et fini par stagner aux pieds d'autres marchands, la rue n'étant plus en pente à cet endroit. Mes enfants s'esclaffent àla vue d'un gros rat passé. Au milieu des passants, des motocyclettes tentent de ce faufiler. La rue est bondée et les carrioles à bras peinent à avancer. C'est très sale, mais je suis la seule européenne au milieu de tous ces chinois qui ne semblent pas voir dans quoi ils marchent. J'aime cette vie animée malgré la saleté. J'achète mes légumes ici et non au supermarché ou on trouve des produits pour expats. Cela se passe dans une mégapole de 11 000 millions d'habitants: Shenzhen.
Je rajouterais que pour le nouvel an chinois de cette année 2013, une de ces carrioles où viennent s'entasser les déchets ramasser par l'employé, était tirée avec grand peine par un enfant plus jeune que mon fils âgé de 14 ans. A méditer.
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Cette description fait penser à la première scène du livre/film "Le parfum", qui se situe dans le Paris d'il y a 300 ans, et juste à côté on trouve le centre commercial ultra moderne. C'est vrai que ça fait un sacré contraste entre "tradition" et "modernité"...
 
J'viens de tomber sur cet article: http://www.chinadaily.com.cn/china/2013-09/15/content_16970389.htm
Vu le titre, j'me dit cool le gouvernement chinois change sa vision.. Plus ecolo, respect de la nature.. blabla

Et puis l'article, on decouvre le projet de detourner les eaux du sud du pays vers le Nord... :confused:
Quand on sait les degats monstrueux des detournements de fleuves (voire la mer d'Aral detruite par les sovietiques pour la culture du coton).. parler d'ecologie.. :o haha
 
J'ai l'impression que la nuit, dans certaines villes, les incinérateurs ou autres joyeuses usines fumeuses tournent au max, la nuit ça sent le cramé avec le joli smog matinal et dans la journée très peu d'activité du style "Regardez on respecte la nature".
 
Manda Rhum a dit:
Je vois pas le rapport entre les deux.
Dans sa description, zen+ ne mentionne que de la pollution organique. Okay, ça fouette, il y a des mouches et des rats, mais tout ça va entrer dans le grand cycle du caca de la vie.
Pour ce qui est des effets néfastes d'un incinérateur, ça relève de l'information. Plus que limitée en Chine.
Et en ce qui concerne la rivière, à ma connaissance le sujet devient de plus en plus sensible.
Donc, si je te comprends bien, respecter l'environnement consiste à bien trier ses poubelles tout en continuant à balancer des métaux lourds dans la nature.
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Zen+ n'a pas tout a fait tort dans le sens ou tant que les gens n'ont pas conscience de l'etat de leur environement, il y aura peu de chance de voir des actions. Mais elle va un peu vite en besogne en comparant grand Mall et petit marche du coin, si la quantite de dechets "traites" est (peut etre) plus importante pour un mall, il ne faut pas oublier tous les autres facteurs polluants tels que la climatisation. Et la bingo pour le centre commercial!
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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