[h=1]Bo Xilai officiellement inculpé pour corruption et abus de pouvoir[/h]
Lien retiré [h=2]Le dirigeant chinois déchu Bo Xilai, dont la chute spectaculaire avait ébranlé le pays l'an dernier, a été inculpé pour corruption, versement de pots-de-vins et abus de
pouvoir, a annoncé jeudi 25 juillet l'agence officielle
Chine nouvelle. Ancien responsable du
Parti communiste dans la métropole de Chongqing (sud), Bo avait été exclu de ses fonctions l'an dernier et fait l'objet d'une
enquête pour corruption, après la condamnation de son épouse pour meurtre, dans le plus vaste scandale au sommet du
pouvoir en Chine depuis des décennies.[/h]L'exposé des chefs d'inculpations a été transmis à un tribunal de Jinan, dans la province du Shandong (est), a indiqué Chine nouvelle, citant des procureurs de la ville. Bo, en tant que cadre, a tiré avantage de sa position pour
rechercher des profits pour ses proches et a accepté des sommes d'argent extrêmement importantes ainsi que des propriétés immobilières, a précisé l'agence.
L'ancienne étoile montante du PCC a également détourné de vastes montants d'argent public et abusé de son
pouvoir, nuisant gravement aux intérêts de l'Etat et du peuple, a poursuivi le média d'Etat, en se référant au document délivré au tribunal. Selon la législation chinoise, les chefs d'accusations dans des affaires criminelles doivent être énoncés au moins dix jours avant le début d'un
procès.
MEURTRE ET POTS-DE-VIN
La chute de Bo, alors l'un des 25 membres du puissant Bureau
politique du Parti communiste chinois, avait exposé le
pouvoir à des allégations de corruption à un niveau élevé de la hiérarchie et révélé de vives divisions internes au sein des autorités centrales. Intervenant peu de temps avant la transition qui avait vu Xi Jinping nommé à la tête du parti en novembre dernier, le scandale avait révélé l'emprise de l'ancien patron de Chongqing sur cette ville de 33 millions d'habitants, où il avait mis en place un ample mouvement de répression contre ses opposants.
Sa chute avait été précipitée par son puissant bras droit, l'ancien superpolicier
Lien retiré. Brutalement tombé en disgrâce auprès de son patron, celui-ci avait essayé en février 2012 de
demander l'asile politique au consulat américain de Chengdu, une métropole voisine du sud-ouest de la Chine, et y avait exposé les crimes et malversations ayant lieu à Chongqing – dont le meurtre d'un homme d'affaires britannique,
Lien retiré, par la propre épouse de Bo, Gu Kailai. Bo Xilai avait été interpellé un mois plus tard et exclu du Parti.
Sa tentative de défection a valu à Wang Lijun, devenu traître à la Chine, une peine de 15 ans de prison. Gu Kailai a quant à elle été condamnée en août dernier à une peine de mort avec sursis – peine généralement commuée en prison à vie. Les
médias officiels avaient alors indiqué que Bo portait une responsabilité majeure dans l'assassinat de Neil Heywood et qu'il avait par ailleurs reçu de fortes sommes en pots-de-vins et eu des relations sexuelles inappropriées avec de nombreux femmes.
L'ancien cadre n'est plus apparu en public depuis plus d'un an, et est détenu dans un lieu inconnu. Son sort avait alimenté depuis le début de l'année de fiévreuses spéculations sur le lieu où il serait jugé. L'ancien dirigeant de Chongqing a été informé de ses droits et interrogé par les procureurs. Ses avocats ont été également été entendus, a souligné l'agence Chine nouvelle, citant les procureurs de Jinan.
Je me demande si les autres qui sont au politburo ont chaud aux oreilles ou pas? Y'en a -t-il au moins un de clean?