Chine : enquête sur Daimler, les constructeurs étrangers dans le viseur

Oui de toute façon les constructeurs occidentaux comme Daimler, Volskwagen, PSA, ... sont tous en JV avec des constructeurs chinois.
C'est donc dans leur intérêt que leur activité se développe.
Personnellement, je ne comprends pas vraiment le pourquoi de ces "enquêtes" du gouvernement Chinois ? si quelqu'un peut m’éclairer :hum:
Ces enquêtes sont à rapprocher avec cette nouvelle qui passe inaperçue :
Lien retiré
"La Chine a demandé à 3 équipementiers automobiles allemands de fonder des coentreprises.

La Chine a indiqué à trois équipementiers automobiles allemands qu’il ne leur était plus possible d’exploiter leurs filiales chinoises de façon indépendante, mais uniquement dans le cadre de coentreprises avec des partenaires locaux, a expliqué Stefan Wolf, président d’ElringKlinger, tout en précisant que son entreprise ne tombait pas sous le coup de cette décision.
M. Wolf craint qu’il ne s’agisse d’une manière pour les groupes chinois d’acquérir les connaissances et compétences d’équipementiers européens.
Actuellement, si les constructeurs d’automobiles sont contraints de fonder une coentreprise pour produire leurs véhicules en Chine, les équipementiers ne sont pas encore soumis à une telle obligation. (AUTOMOTIVE NEWS, HANDELSBLATT 25/8/14)"

ça plus le fait que le gouvernement chinois essaie d'empêcher de trop fortes marges sur des véhicules importés - souvent du haut de gamme au regard des constructeurs touchés Land Rover, Audi, .... - et des pièces détachées importées - pièces à hautes valeurs technologiques -- fait penser à la volonté du gouvernement chinois de faire monter en gamme les véhicules produits localement d'un des marques étrangères et de deux des constructeurs locaux en leur permettant d'acquérir des technologies issues des équipementiers.

Je trouve le gouvernement chinois assez schizophrène : d'un il veut des constructeurs locaux forts à la fois en Chine et pourquoi pas sur des marchés extérieurs. Mais ils se font largement supplantés par les modèles étrangers. De deux, il veut aussi implanter des usines à l'ouest et seuls certains constructeurs ont les capacités de le faire et ils ne sont pas chinois ... Ainsi le gouvernement a accepté une usine VW à Ürümqi et tout récemment la 4e usine de PSA (hors DS) à Chengdu.

On verra bien.
 
Dans le premier article,il est dit: "Selon une source anonyme citée par Jiemian, l'enquête "se concentre sur les prix pratiqués par Benz pour les véhicules finis" et "sa stratégie (commerciale) consistant à maintenir des prix minimum chez ses distributeurs".

Le fait de maintenir un prix minimum chez ses distributeurs est illégale ?

Merci,
Cordialement,
 
Ces enquêtes sont à rapprocher avec cette nouvelle qui passe inaperçue :
Lien retiré
"La Chine a demandé à 3 équipementiers automobiles allemands de fonder des coentreprises.

La Chine a indiqué à trois équipementiers automobiles allemands qu’il ne leur était plus possible d’exploiter leurs filiales chinoises de façon indépendante, mais uniquement dans le cadre de coentreprises avec des partenaires locaux, a expliqué Stefan Wolf, président d’ElringKlinger, tout en précisant que son entreprise ne tombait pas sous le coup de cette décision.
J'adore comme les autorités chinoises changent les règles du jeu...les dits équipementiers doivent l'avoir mauvaise, après avoir investi.
Leurs business plans viennent de partir a la poubelle ce matin.

Quand on entend les entrepreneurs français se plaindre de "l'incertitude réglementaire" en France...ils peuvent s'estimer heureux.
 
Chine : l’industrie automobile craint de nouvelles sanctions
Lien retiré / Journaliste Automobile, Biens d'équipement | Le 09/09 à 18:21, mis à jour à 18:30
  • Lien retiré
    L’industrie automobile est au centre du regain de protectionnisme chinois. - Zhou Mi/XINHUA-REA

    1 / 1
Pékin pourrait légaliser les importations dites « parallèles » pour faire baisser les prix des berlines allemandes.
Dans l’industrie automobile, Lien retiré et les menaces de sanctions ont suscité de vives inquiétudes. La Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine s’est fait l'écho de « nombreux récits anecdotiques alarmants » de la part de certaines entreprises visées et de « tactiques d’intimidation » utilisées pour les pousser à accepter les sanctions.

Tout a commencé fin juillet par une annonce de Jaguar Land Rover sur une baisse des prix dans les pièces détachées de 10 %. Dans les jours qui suivent, Audi, Mercedes, Chrysler, BMW, tout comme les japonais Toyota et Honda, ont emboîté le pas. Pour apaiser les autorités, Audi s’est même dit prêt à accepter une amende, qui pourrait atteindre, d’après les analystes, jusqu’à 290 millions de dollars. Il s’est avéré que la Chine enquêtait depuis un an et demi au moins sur les pratiques des constructeurs, au nom de la loi antimonopole de 2008.

Légaliser les importations « parallèles »
Si cette démarche des autorités chinoises Lien retiré , ce n’est pas uniquement parce que les procédures sont perçues comme inéquitables, favorisant davantage les constructeurs locaux face aux Occidentaux. Les industriels craignent aussi qu’il ne s’agisse que de la « partie émergée de l’iceberg », avant une nouvelle série d’investigations sur un marché réputé très rentable pour les constructeurs étrangers. Avec en toile de fond la volonté de Pékin de promouvoir les marques locales, toujours à la peine. Après s’être attaquées au prix des pièces détachées, les autorités pourraient ainsi s’en prendre aux véhicules d’importation.

Selon les analystes de Bernstein Research, le gouvernement pourrait par exemple légaliser les importations dites « parallèles ». Une façon de pousser les constructeurs haut de gamme allemands à baisser leurs prix. Comment ? D’après Bernstein Research, entre 80.000 et 100.000 voitures seraient expédiées de façon illégale en Chine, c’est-à-dire par le biais direct des concessionnaires, en échappant au contrôle du constructeur. La plupart viennent des Etats-Unis, car c’est le marché où les voitures allemandes sont les moins chères. En légalisant ces importations « parallèles », Pékin espérerait ramener le prix des berlines allemandes dans la moyenne des pays occidentaux, où elles sont de 10 à 30 % moins chères. Toute la question est de savoir si, au final, les prix sont plus élevés en Chine à cause de pratiques commerciales anticoncurrentielles, ou parce que la demande est très forte.

Quant à la démarche de Pékin, elle est à double tranchant : si le prix des voitures étrangères baisse, cela pourrait intensifier d’autant plus la concurrence pour les marques chinoises.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-se...les-sanctions-1040733.php?mAbccyh5Ed3ODjdO.99
http://www.lesechos.fr/industrie-se...ile-craint-de-nouvelles-sanctions-1040733.php

on r'met ça ?

danette.jpg
 
Et une autre couche : Lien retiré

"
La Chine envisage d’autoriser les concessions multimarques
Publié le 12/09/2014

Les autorités chinoises envisagent d’assouplir la législation sur la distribution automobile, afin que les concessions puissent vendre plusieurs marques dans le même point de vente.

Le Ministère chinois du Commerce a organisé la semaine dernière une rencontre à ce sujet avec des distributeurs et constructeurs.

Le gouvernement envisagerait également d’autoriser les importations parallèles (sans autorisation des constructeurs). Du fait des réglementations administratives en vigueur depuis 2005, les distributeurs chinois ne peuvent actuellement importer et vendre des véhicules qu’avec l’autorisation des constructeurs, et donc aux prix fixés par ces constructeurs.

Ces mesures permettraient de donner plus de pouvoir aux distributeurs chinois en leur offrant plus de flexibilité quant aux modèles qu’ils vendront. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 12/9/14)"
 
Et une autre couche : Lien retiré

"
La Chine envisage d’autoriser les concessions multimarques
Publié le 12/09/2014

Les autorités chinoises envisagent d’assouplir la législation sur la distribution automobile, afin que les concessions puissent vendre plusieurs marques dans le même point de vente.

Le Ministère chinois du Commerce a organisé la semaine dernière une rencontre à ce sujet avec des distributeurs et constructeurs.

Le gouvernement envisagerait également d’autoriser les importations parallèles (sans autorisation des constructeurs). Du fait des réglementations administratives en vigueur depuis 2005, les distributeurs chinois ne peuvent actuellement importer et vendre des véhicules qu’avec l’autorisation des constructeurs, et donc aux prix fixés par ces constructeurs.

Ces mesures permettraient de donner plus de pouvoir aux distributeurs chinois en leur offrant plus de flexibilité quant aux modèles qu’ils vendront. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 12/9/14)"
Bonjour Navigator
Merci pour l'info , si elle est egalement valable pour les vehicules industriels ( Francais & Europeens) ca risque d'etre interessant ...
Surtout avec un Y assez costaud rapport a l'euro .