Corée du Sud : le président déclare la loi martiale, l’armée dit qu’elle la «fera respecter» ...

lafoy-china

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08 Mar 2009
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Hong-Kong - Dongguan - Beijing -
LE POINT SUR LA SITUATION - Cette mesure était nécessaire pour protéger le pays des «forces communistes nord-coréennes», estime le président Yoon Suk Yeol. Le Parlement sud-coréen a voté le blocage de la loi martiale.


Duree : 2:38


 
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A la difference de Hong Kong qui a subit des evenements , bien plus graves ...
Direct ....
Loi martiale , blindes et armee " Forces Speciales "dans la rue avec armes d'assaults DSAR -15 et lunettes de vision nocturne
GPNVG-18, constitution suspendue ,medias suspendus , etc ...! :hum:

屏幕截图_4-12-2024_115046_www.lefigaro.fr.jpeg

:)
 
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nous allons assister à la naissance d'experts géopol coréenne qui ne se connaissaient pas encore
 
Comment ces démocraties modernes peuvent-elles élire comme président une personne aussi peu fiable ? La raison de la loi martiale, je pense, est pour sa petite amie, ce qui en chinois s'appelle : «en colère à la vue d‘une belle femme= 一怒为红颜 », parce que sa petite amie est trop en vue et cause de l'offense, haha !
Vous pensez que mon analyse est un peu excentrique, mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'un facteur très important.

Il semble parfois que le résultat des choses très sérieuses soient dues à des facteurs peu sérieux.
😝 :grin: 😸
 
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Corée du Sud : la destitution du président vouée à l’échec, 150.000 manifestants massés devant le Parlement


7 decembre 2024

La majorité des députés du parti au pouvoir ont quitté l’Assemblée pour nuire au vote, alors que de 150.000 manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment pour réclamer le départ de Yoon Suk Yeol.

Situation : Les députés sud-coréens ont commencé à voter samedi sur la motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, cependant vouée à l'échec, après le départ du Parlement de presque tous les députés du parti au pouvoir, dans le but d'empêcher le quorum d'être atteint.

Au moins 200 voix sur 300 sont nécessaires à l'Assemblée nationale sud-coréenne pour destituer le président. Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon dispose de 108 sièges et les partis d'opposition de 192.

Les images de la séance retransmises en direct ont montré les députés du PPP quitter la chambre avant le passage au vote, alors même que près de 150.000 manifestants sont massés devant le bâtiment pour réclamer le départ de Yoon, selon l’agence de presse locale Yonhap. Selon les médias sud-coréens, seuls deux députés du PPP ont décidé de rester dans l'hémicycle.

Allocution télévisée

Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud mardi soir en annonçant l'imposition de la loi martiale, une mesure sans précédent depuis le coup d'État du dictateur Chun Doo-hwan en 1980, et en envoyant l'armée au Parlement dans le but de le museler. Dans des conditions rocambolesques, 190 députés avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence dans la nuit, pendant que leurs assistants bloquaient les portes de l'hémicycle avec des meubles pour empêcher les soldats armés d'entrer. À l'unanimité, ces députés avaient voté contre la loi martiale, forçant l'impopulaire président conservateur à l'abroger au bout d'à peine six heures.

Dans une adresse télévisée à la nation d'à peine deux minutes samedi matin, M. Yoon, 63 ans, a annoncé qu'il confierait à sa formation le soin de prendre «des mesures visant à stabiliser la situation politique, y compris concernant mon mandat». «Je ne fuirai pas mes responsabilités légales et politiques concernant la déclaration de la loi martiale», a-t-il ajouté.

Il a expliqué son coup de force par son «désespoir en tant que président», alors que le Parlement largement dominé par l'opposition torpillait pratiquement toutes ses initiatives. «J'ai causé de l'anxiété et des désagréments au public. Je présente mes excuses sincères», a-t-il conclu avant de s'incliner profondément devant les téléspectateurs.

Animosité générale

Sa très courte allocution n'a en rien calmé l'animosité générale à son encontre. Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a aussitôt affirmé qu'«une démission anticipée du président est inévitable», l'exercice normal de ses fonctions étant selon lui «impossible dans ces circonstances».

Mais à l'issue d'une réunion dans la nuit de vendredi à samedi, une majorité de députés du parti avaient réaffirmé la ligne officielle selon laquelle ils feraient échec à la destitution, alors que M. Han avait demandé la «suspension rapide» de M. Yoon. «Il semble que le parti au pouvoir ait décidé de s'opposer à la destitution lors du vote à condition que le président lui cède le contrôle», a déclaré à l'AFP Chae Jin-won, chercheur au Humanitas College de l'université Kyung Hee. «Le problème principal est que, tout en reconnaissant que le président a commis des actes répréhensibles et qu'il est un criminel, ils ne veulent tout simplement pas donner le pouvoir à Lee Jae-myung», le chef du Parti démocrate, principale force d'opposition, a ajouté M. Chae.

«Démission immédiate»

«Actuellement, le plus gros risque en Corée du Sud est l'existence même du président. Les seules solutions sont une démission immédiate (...) ou un départ anticipé par destitution», a estimé pour sa part Lee Jae-myung après l'allocution présidentielle. Cette déclaration «ne fait qu'exacerber le sentiment de trahison et de colère parmi les citoyens», a-t-il ajouté.

Des dizaines de milliers de manifestants sont massés samedi après-midi devant le Parlement pour attendre l'issue du vote. «La population ne lui pardonnera pas», assure à l'AFP Lee Wan-pyo, retraité de 63 ans qui a regardé l'allocution du président dans la principale gare de Séoul. La Corée du Sud «doit empêcher de tels événements de se reproduire», appelle Jeon Yeon-ho, 19 ans.

Un rassemblement pro-Yoon a également lieu samedi après-midi sur la place centrale de Gwanghwamun. Des manifestants y brandissent des affiches «Arrêtez Lee Jae-myung», d'autres agitent des drapeaux américains.

Craignant un nouveau coup de force nocturne du président, qui n'était pas apparu en public depuis mercredi, les députés de l'opposition ont campé toute la nuit à l'intérieur de l'Assemblée nationale. Des autobus et d'autres véhicules ont été garés sur les esplanades autour du bâtiment pour empêcher les éventuels hélicoptères des forces spéciales d'atterrir. Dans son allocution samedi matin, M. Yoon a cependant assuré qu'«il n'y aura jamais de deuxième loi martiale».

Outre la procédure de destitution, Yoon Suk Yeol est visé par une enquête de police pour «rébellion», un crime théoriquement passible de la peine de mort (qui n'a plus été appliquée dans le pays depuis 1997).



 
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En gros le gars l’a fait sur un coup de tête :)
 
En gros le gars l’a fait sur un coup de tête :)
Bonsoir mon bon Mahu

De mon opinion le gouvernement a commis la grave erreur de s'impliquer financierement et geopolitiquement dans la guerre en Ukraine , sur les conseils avises du president Biden , avec le delitement constate dans cette zone , surtout avec un excite comme Kim Pouss dans leur jardin qui tire les marrons du feu ! La population rue dans les brancards , on retame les budgets nationaux et de l'autre c'est la fete du slip , nonobstant que les Etats Unis c'est loin en cas de coup dur .... :hum:
 
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Tentative de loi martiale en Corée du Sud : le parti de l’opposition va tenter de faire destituer Yoon à nouveau


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Le ministre sud-coréen de la Défense Kim Yong-hyun assiste à une conférence de presse à Washington, États-Unis,
le 31 octobre 2024. Leah Millis / REUTERS
8 decembre 2024

LE POINT SUR LA SITUATION - Le chef du principal parti d’opposition a promis que «le 14 décembre, (son) parti démocrate destituera Yoon, au nom du peuple».

Sommaire
Situation : Le chaos politique qui secoue la Corée du Sud continue d’ébranler l’exécutif. Depuis qu’il a tenté d’instaurer la loi martiale dans son pays, le président Yoon Suk Yeol a suscité la colère de la population. L’opposition réclame son départ. Samedi, une motion en destitution contre lui a échoué par le boycott des députés du parti au pouvoir. Mais le président est poussé vers la sortie dimanche par son propre parti. Le ministre de l’Intérieur a annoncé dimanche sa démission, celui de la Défense a été arrêté selon les médias locaux. Le Figaro fait le point sur la situation en Corée ce dimanche 14 décembre.

Le chef de l’opposition annonce une nouvelle tentative de faire destituer Yoon le 14 décembre

Le principal parti d’opposition en Corée du Sud retentera le 14 décembre de faire destituer le président Yoon Suk Yeol, après un premier échec au Parlement d’une motion en ce sens samedi, a déclaré dimanche son chef Lee Jae-Myung.

«Yoon (...) doit démissionner immédiatement ou être destitué sans délai», a dit aux journalistes M. Lee. «Le 14 décembre, notre Parti démocrate destituera Yoon, au nom du peuple».

Le ministre de l’Intérieur démissionne

Le ministre de l’Intérieur sud-coréen Lee Sang-min a démissionné après le fiasco de l’éphémère loi martiale proclamée en début de semaine par le président Yoon Suk Yeol, ont rapporté dimanche plusieurs médias locaux. Dans sa lettre de démission, le ministre a évoqué sa «responsabilité de ne pas avoir bien servi la population ni le président», selon le quotidien JoongAng Ilbo, affirmant que M. Yoon l’avait acceptée.

Arrestation de l’ex-ministre de la Défense

Le ministre de la Défense sud-coréen Kim Yong-hyun qui était en poste en début de semaine avant de démissionner, a été arrêté pour son rôle dans la tentative d’imposition de la loi martiale qui a plongé son pays dans une semaine de chaos, ont affirmé dimanche des médias locaux.
Kim Yong-hyun avait déjà démissionné après l’éphémère état d’exception déclaré tard mardi à la surprise générale par le président Yoon Suk Yeol, qui a dû abroger la loi martiale six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue. Il était sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire.

La motion de censure rejetée samedi soir

Aux alentours de 21h30 locales samedi (12h30 GMT), le président Yoon a survécu à une motion de destitution déposée contre lui et soumise au vote du Parlement. Son parti a boycotté le scrutin et l'a rendu invalide, faute d'un quorum de 200 députés nécessaire. Seuls 195 ont participé. Peu après, le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon a expliqué qu'il avait bloqué cette motion afin d'éviter «une grave fracture et le chaos», disant qu'il «résoudrait la crise d'une manière plus ordonnée et responsable».

Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a certifié que le parti avait «obtenu» de M. Yoon la promesse qu'il se retire et que, jusqu'à sa démission effective, il serait «largement exclu de ses fonctions», assurées alors par le premier ministre et le PPP.
L'issue du vote a déçu les quelque 150.000 personnes, selon la police, massées devant le Parlement pour exiger que Yoon Suk Yeol s'en aille. Les organisateurs ont eux revendiqué une affluence d'un million de manifestants.



 
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Les Chinois n'ont fait rien en Corée du Sud, pas comme certains pays font la révolution des couleurs en Ukraine (Révolution ukrainienne de 2014), la Chine reste un pays très moral.
:grin: 😝 😀

 
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Destitution du président sud-coréen : des centaines de manifestants s'affrontent à Séoul


2 janvier2025

Alors que la justice sud-coréenne a émis un mandat d’arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, ce dernier a appelé ses partisans à «se battre jusqu’au bout».

Situation : Des centaines de manifestants sud-coréens se sont affrontés jeudi devant la résidence officielle du président déchu à Séoul, certains exigeant sa détention immédiate et d'autres appelant à le protéger face à la menace de son arrestation. Sous le coup d'un mandat d'arrêt, Yoon Suk Yeol, 64 ans, reste retranché dans sa résidence, promettant de «se battre jusqu'à la fin» contre les autorités qui cherchent à l'interroger sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale. Depuis son coup de force du 3 décembre, Yoon Suk Yeol n'a montré aucun regret et son refus systématique de se soumettre aux questions des enquêteurs fait redouter qu'une tentative d'arrestation ne dégénère en violences, aggravant encore la crise profonde que traverse la quatrième économie d'Asie.

Des centaines de fidèles partisans de Yoon, dont des youtubeurs de droite radicale et des leaders chrétiens évangéliques, se sont rassemblés devant sa résidence à Séoul, face aux manifestants anti-Yoon et à la police anti-émeute. Une femme s'est jetée devant un bus de la police, les bras tendus sur le pare-brise. D'autres partisans du président déchu se sont allongés dans la rue, yeux fermés et bras croisés, quand la police a tenté de les déloger. Park Shi-dong, un manifestant de 74 ans, a déclaré à l'AFP qu'il était là pour «se battre jusqu'à la mort pour sauver la démocratie libérale», affirmant que l'imposition de la loi martiale par Yoon Suk Yeol était justifiée et qu'il ne devait pas être destitué. «Destitution invalide !» criaient les manifestants tout en agitant des drapeaux sud-coréens et des bâtons lumineux rouges. «Yoon Suk Yeol, Yoon Suk Yeol, nous te protégeons ! Nous te protégeons !», pouvait-on aussi entendre. Des dizaines de personnes ont diffusé des images de ces manifestations en direct sur YouTube, ont observé les journalistes de l'AFP.

«Insultes et agressions» entre manifestants

Mercredi, Yoon Suk Yeol a envoyé un message à ses partisans les plus radicaux devant sa résidence, leur disant qu'il les regardait sur YouTube et les exhortant à l'aider à «défendre la démocratie» et à «se battre jusqu'au bout». L'opposition et plusieurs experts ont dénoncé cette démarche, qu'ils voient comme une tentative de mobiliser les manifestants les plus extrêmes, susceptible de dégénérer en violence. Mais des partisans de Yoon Suk Yeol comme Kim Sang-bae, 63 ans, ont déclaré qu'ils ne quitteraient pas la zone, étant déterminés à «arrêter l'injustice» que représente l'arrestation d'un président en fonction, une première dans l'histoire de la Corée du Sud. Un manifestant pro-Yoon a été arrêté pour obstruction à la police, ont rapporté des médias locaux. Le mandat d'arrêt était illégal, ont affirmé les avocats de Yoon Suk Yeol, et son équipe de sécurité a refusé de respecter les mandats de perquisition émis précédemment. Le président lui-même a ignoré à trois reprises la convocation du Bureau des enquêtes sur la corruption (BEC), poussant les enquêteurs à émettre un mandat d'arrêt.

À proximité, des centaines de manifestants anti-Yoon ont organisé un rassemblement rival, chantant l'hymne national tandis que des dizaines de policiers anti-émeute peinaient à séparer les deux camps rivaux. Les anti-Yoon ont été «frappés à la tête et agressés à plusieurs reprises» par le camp opposé, alors qu'ils tentaient de tenir une conférence de presse, selon l'un d'eux, Bae Hoon, 46 ans. «J'ai eu le sentiment que si nous étions restés cinq minutes de plus, un incident grave se serait produit», a ajouté Bae Hoon, précisant que la police avait tenté de s'interposer, mais était en infériorité numérique. «La foule pro-Yoon était étouffante, avec environ 500 à 600 personnes qui nous entouraient, et d'autres qui nous rejoignaient, jusqu'aux premières insultes et agressions», a décrit Bae Hoon.

Yoon Suk Yeol doit attendre la décision finale de la Cour constitutionnelle concernant sa destitution, et risque une peine de prison ou même la peine de mort pour les accusations d'insurrection. «Je n'ai pas pu trouver le sommeil depuis des jours, alors ma frustration m'a poussé jusqu'ici», explique No Seung-gap, manifestant de 52 ans, arborant un énorme drapeau sur lequel est écrit «Exécutez Yoon Suk Yeol». Pour lui, descendre dans la rue est aussi un moyen pour faire pression sur les enquêteurs. «Faites savoir au monde entier que le peuple sud-coréen ne tolérera pas cette tentative absurde de détruire notre démocratie», conclut-il.


 

Crise politique en Corée du Sud : que pourrait-il se passer ensuite ?


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Les partisans du président sud-coréen destitué Yoon Suk Yeol organisent un rassemblement contre sa destitution à Séoul, en Corée du Sud, le 4 janvier 2025.

4 janvier 2025


Les enquêteurs sud-coréens ont tenté vendredi d'arrêter le président destitué Yoon Suk Yeol à sa résidence, après l'échec de sa tentative de loi martiale, mais ont été bloqués par ses forces de sécurité.

Situation : Ils ont abandonné leur tentative quelques jours avant l'expiration du délai du mandat, lundi.

L'AFP jette un œil à ce qui pourrait se passer ensuite :

Une nouvelle arrestation

Le Bureau d'enquête sur la corruption pourrait tenter à nouveau d'exécuter le mandat d'arrêt contre Yoon avant la date limite du 6 janvier.

"Les actions futures seront décidées après un examen plus approfondi", a-t-il déclaré après avoir interrompu sa première tentative.

S'il est arrêté avant cette date, le CIO aura 48 heures pour demander un nouveau mandat d'arrêt contre lui ou le libérer.

Les avocats de Yoon ont déclaré à plusieurs reprises que le mandat émis par le tribunal était "illégal" et "illégal", s'engageant à engager d'autres poursuites judiciaires à son encontre.

Le Service de sécurité présidentielle a également affirmé que le CIO avait "empiété illégalement" dans la résidence présidentielle et a déclaré qu'il tiendrait les enquêteurs "légalement responsables" de leurs actes.

Même si le 6 janvier arrive à échéance, le CIO peut redemander le même mandat de détention de sept jours.

Un mandat plus fort

Si les enquêteurs ne parviennent pas à arrêter Yoon avant la date butoir du 6 janvier, ils pourraient demander un nouveau mandat d'arrêt plus fort qui leur permettrait de le détenir plus longtemps que les 48 heures autorisées par l'ordonnance judiciaire actuelle.

Les experts estiment que la probabilité qu'un tribunal l'approuve n'est pas faible, étant donné que Yoon a déjà refusé de se présenter à un interrogatoire à trois reprises et ne s'est pas conformé au mandat existant.

Le mandat plus fort est généralement émis lorsqu'un « suspect refuse de coopérer avec l'enquête », a déclaré à l'AFP le commentateur politique Park Sang-byung.

Yoon a également « incité et encouragé des partisans d'extrême droite, ce qui pourrait être considéré comme un aveu de fait des accusations criminelles aux yeux du tribunal », a-t-il ajouté.

Mais l'exécution de ce type de mandat, même émis par le tribunal, pourrait ne pas être possible si Yoon refuse à nouveau de quitter sa résidence avec l'aide de ses forces de sécurité, qui comprennent une unité militaire.

Le président par intérim agit

L'impasse prolongée au sein de la résidence présidentielle vendredi a conduit le CIO et le Parti démocrate d'opposition à exhorter le président par intérim Choi Sang-mok à ordonner au service de sécurité présidentiel de coopérer.

"Il est pratiquement impossible d'exécuter le mandat d'arrêt tant que les responsables de la sécurité du Service de sécurité présidentiel continuent d'assurer leur protection", a déclaré le CIO dans un communiqué.

Choi, membre du Parti du pouvoir populaire au pouvoir de Yoon, qui est également vice-Premier ministre et ministre des Finances, n'a pas encore fait de commentaires sur la question.

Les experts suggèrent que si Choi ordonne au service de sécurité de coopérer, les chances que Yoon soit arrêté avant la date limite du 6 janvier augmenteront.

Mais le président par intérim a déjà fait face à une forte réaction de son parti pour avoir nommé deux nouveaux juges pour occuper trois postes vacants à la Cour constitutionnelle.

Cette décision a accru la probabilité que la Cour maintienne la destitution de Yoon, avec au moins six voix sur huit nécessaires pour soutenir la décision.

Compte tenu de la situation, « il est peu probable que Choi coopère avec la demande du CIO », a déclaré à l'AFP Shin Yul, professeur de sciences politiques à l'Université Myongji.

Le prédécesseur de Choi au poste de président par intérim et de Premier ministre, Han Duck-soo, a été destitué par des députés qui ont fait valoir qu'il avait refusé une demande clé de l'opposition visant à installer trois juges supplémentaires à la Cour constitutionnelle, considérée comme un obstacle à la destitution potentielle de Yoon.

"Attendez" la décision du tribunal

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a jusqu'à 180 jours pour décider de démettre Yoon de ses fonctions de président ou de rétablir ses pouvoirs.

D'ici là, bien que suspendu, Yoon détient le titre de président.

Les experts suggèrent que le processus de poursuite ou d'arrestation formelle de Yoon par les enquêteurs serait beaucoup plus facile s'il était déchu du titre présidentiel.

Mais le délai de 180 jours est considérable et pourrait potentiellement retarder considérablement la procédure.

La Cour constitutionnelle a déclaré qu'elle accélérerait le procès de destitution en raison de la gravité de l'affaire.

Mais les avocats de Yoon ont fait valoir vendredi que la cour devait utiliser la totalité des 180 jours pour mener les audiences, en particulier pour examiner "les circonstances qui ont conduit à la déclaration de la loi martiale".


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