Divorce et revente de l'appartement

Et si le bien a été acquis avec des fonds lui appartenant avant le mariage, ou provenant de la vente d’un bien dont il était propriétaire avant le mariage ?
C'est comme en France, si le bien est acquis après le mariage, il est acquis par le couple, d'où proviennent les fonds n'entre pas en ligne de compte.
Je connais quelqu'un de très proche qui s'est remariée avec une personne qui n'avait pas d'enfant, et accessoirement pas d'argent. Après le mariage ils ont acquis un appartement, la personne que je connais a fourni 100% des fonds. Peu de temps après, la personne qu'elle avait épousé est malheureusement décédée. Au moment de la succession, la personne n'ayant pas d'enfants, les seuls ayant droits étaient ses soeurs, et elles ont eu leur part. Quand bien même la personne n'avait pas mis un centime dans l'appartement, quand bien même la personne que je connais les connaissait à peine.
 
C'est comme en France, si le bien est acquis après le mariage, il est acquis par le couple, d'où proviennent les fonds n'entre pas en ligne de compte.
Ben non, en France, si les fonds utilisés pour l’acquisition étaient existants avant le mariage, si ils proviennent de la vente d’un bien possédé avant le mariage, s’ils proviennent d’un héritage (ou d’une donation de parents par exemple), cela reste la propriété du conjoint en question.
C’est pour cela que ça s’appelle la communauté RÉDUITE AUX ACQUÊTS. Le cas où tout devient commun c’est lorsque tu choisis le régime de la communauté universelle.
 
Ben non, en France, si les fonds utilisés pour l’acquisition étaient existants avant le mariage, si ils proviennent de la vente d’un bien possédé avant le mariage, s’ils proviennent d’un héritage (ou d’une donation de parents par exemple), cela reste la propriété du conjoint en question.
C’est pour cela que ça s’appelle la communauté RÉDUITE AUX ACQUÊTS. Le cas où tout devient commun c’est lorsque tu choisis le régime de la communauté universelle.
"Dans le cas d’un achat immobilier, d’emblée, cet achat rentre donc dans les biens communs : la moitié du bien vous appartient, l’autre appartient à votre époux. C’est vrai même si l’acte notarié n’est au nom que d’un des deux conjoints.
Il y a une exception à ce cas de figure : si vous achetez un bien grâce à des fonds propres (soit des donations, un héritage ou des fonds précédents l’union). Dans ce cas, si vous êtes seul signataire de l’acte notarié, il vous est possible d’être seul propriétaire.
Il faut pour cela demander au notaire de l’indiquer en marge de l’acte d’achat. Cela s’appelle une déclaration d’emploi (pour les sommes héritées, reçues de dons…) ou déclaration de remploi (venant de fonds propres, comme la vente d’un bien propre)."

Il faut faire la démarche pour que ce soit pris en compte, sinon cela rentre bien dans la communauté. Je ne sais pas comment ça marche sur ce point en Chine mais c'est comme en France pour le fait que l'acte de propriété ne comporte qu'un seul nom ne veut pas dire que le bien n'entre pas dans la communauté à part égale. Il exist peut être aussi un moyen de dire l'origine des fonds (c'est ce que tu semblais dire dans un message précédent) mais c'est une démarche à faire, par défaut le bien sera considéré comme possédé à part égale par les conjoints.
 
C'est comme en France, si le bien est acquis après le mariage, il est acquis par le couple, d'où proviennent les fonds n'entre pas en ligne de compte.
Je connais quelqu'un de très proche qui s'est remariée avec une personne qui n'avait pas d'enfant, et accessoirement pas d'argent. Après le mariage ils ont acquis un appartement, la personne que je connais a fourni 100% des fonds. Peu de temps après, la personne qu'elle avait épousé est malheureusement décédée. Au moment de la succession, la personne n'ayant pas d'enfants, les seuls ayant droits étaient ses soeurs, et elles ont eu leur part. Quand bien même la personne n'avait pas mis un centime dans l'appartement, quand bien même la personne que je connais les connaissait à peine.
source: ChatGPT (consulté à l'instant)
En Chine, il n'existe pas d'équivalent direct à la donation au dernier vivant telle qu'elle est pratiquée en France. Toutefois, des mécanismes similaires permettant de protéger le conjoint survivant existent, mais ils sont structurés différemment en raison du système juridique chinois et des règles spécifiques en matière de succession.


1. Le droit successoral en Chine


Le système de succession en Chine est régi par la Loi sur la succession de 1985. Contrairement à la donation au dernier vivant, qui est un acte entre époux visant à avantager le conjoint survivant en France, le droit successoral chinois accorde déjà une certaine protection au conjoint survivant, mais cette protection n'est pas renforcée par un acte spécifique comme en France.


En Chine, les héritiers sont classés en deux catégories principales :


  • Première catégorie : le conjoint, les enfants et les parents.
  • Deuxième catégorie : les frères et sœurs, les grands-parents et les petits-enfants.

Le conjoint survivant hérite donc automatiquement en tant qu'héritier de première catégorie, en partageant l'héritage avec les enfants du défunt et les parents (le cas échéant).


2. Testament pour avantager le conjoint


Bien qu'il n'y ait pas de "donation au dernier vivant", les époux peuvent rédiger un testament pour avantager le conjoint survivant. Dans un testament, il est possible de spécifier que tout ou partie des biens du défunt reviennent au conjoint. Ce testament peut être modifié ou révoqué à tout moment par l'auteur du testament de son vivant.


Cela permet de contourner partiellement les règles d'héritage standard qui, en l'absence de testament, répartissent les biens également entre le conjoint et les enfants. Toutefois, il n'y a pas en Chine de concept d'héritiers réservataires comme en France, ce qui donne plus de liberté à une personne pour disposer de ses biens par testament.


3. Contrat de mariage


Les époux peuvent aussi signer un contrat de mariage en Chine, qui permet de définir la répartition des biens en cas de décès, mais cela reste rare en pratique. Ce type de contrat pourrait offrir un moyen indirect d'assurer une plus grande protection financière au conjoint survivant.


4. Protection du conjoint sur le logement familial


En Chine, il existe également une forme de protection pour le conjoint survivant concernant le logement familial. Si le défunt laisse derrière lui un conjoint, ce dernier peut, dans certains cas, conserver le droit d'utiliser le domicile familial, même s'il ne possède pas formellement le bien. Ce droit peut être négocié au sein de la famille ou inscrit dans un testament.


5. Donation de son vivant


Un autre mécanisme consiste à faire une donation de son vivant à son conjoint. Cette donation peut se faire à tout moment et peut porter sur des biens spécifiques (immobilier, argent, etc.). Cependant, comme en France, la donation peut poser des limites en termes de droits de l'héritage des autres membres de la famille.


Conclusion​


La donation au dernier vivant en tant qu'acte spécifique entre époux n'existe pas en Chine. Cependant, des solutions comme les testaments ou les donations de son vivant permettent de protéger le conjoint survivant. Pour des couples vivant en Chine, il peut être pertinent de consulter un notaire ou un avocat local pour explorer les options disponibles en matière de succession et de protection des droits du conjoint en conformité avec la loi chinoise.