avec 8k€ par mois tu trouves vraiment déplacé d'utilisé le terme : "riche"???
putain, certains sont sacrément bien-nés alors sur ce forum! ça te ferait du bien de faire une journée de travail abrutissant en intérim à 9€ brut de l'heure pour te ramener à la réalité, la vraie réalité! (économique j’entends) Celle qui a besoin de bourses pour étudier, celle qui regarde son compte en ligne tout les jours pour voir si il y a pas de mauvaises surprises, celle qui a besoin de cumuler plusieurs jobs pour s'en sortir, celle qui n'a pas le temps de se plaindre (petit pique aux syndicats)...
Ne te méprend pas, je ne dis pas que tu ne mérites pas ton salaire, loin de là, mais oublier à tel point le sens des réalités et ainsi lire ce genre de phrases, désolé mais moi ça me fait bondir...
Un étudiant n'a peut-être pas sa place ici, parmi les nantis....
Ca te fait bondir parce que tu es encore étudiant, et lorsque l'on est étudiant sans un rond, 8000 euros ca parait le rève. En tout cas, c'est exactement ce que je pensais à ton age.
On peut très bien gagner 8000 euros et avoir le sens des réalités. D'ailleurs les quelques personnes que je connais avec ce revenu là ont gagné ça eux même, en faisant souvent des petits boulots ou jobs d'été pour payer leurs études au début, puis en progressant dans leurs carrières au fil des ans. Donc ton commentaire sur les nantis, type lutte des classes....
Tout à fait d'accord avec Lafoy and Breiz, 8000 euros par mois, ce n'est pas être riche, mais être aisé, voire très aisé selon ou l'on vit, son age et sa charge de responsabilité familliale. Il faut aussi voir qu'un célibataire de 30 ans et un père de famille de 50 ans avec 3 enfants à élever, ce n'est pas du tout la même chose. Aucun des 2 n'est à plaindre, mais le père de famille se sentira beaucoup moins "riche" que le célibataire avec ses 8000 euros par mois.
Comment définir la richesse?
Ci dessous un article intéressant de
http://www.europe1.fr/France/A-partir-de-quand-est-on-riche-674071/
Le dictionnaire est laconique. D'après le Larousse, est "riche" celui "qui a de la fortune, des biens importants". Le mot viendrait du francique "riki" qui signifie…."puissant".
Les politiques sont divisés. François Hollande avait dit "ne pas les aimer" . Sa définition des riches ? Ceux qui ont des revenus de "plus de 4.000 euros nets par mois", déclarait-il en 2007. Cela lui avait valu les railleries de l'UMP Jean-François Copé qui lui alors reproché de vouloir s'en prendre aux "classes moyennes". Tout récemment,
Gilles Carrez, le rapporteur UMP de la commission des finances de l’Assemblée nationale, a mis la barre à un tout autre niveau : pour lui, les très hauts revenus sont ceux qui dépassent le million d’euros annuel. Le sénateur centriste Jean Arthuis a, de son côté, confié au Parisien jeudi qu'au-delà de 5.000 à 6.000 euros mensuels, "on est déjà à l'abri du besoin". Dans le même journal, le même jour, le maire de Paris,
Bertrand Delanoë semble mettre le curseur au-delà des 20.000 euros mensuels .
Une question de ressenti. Un sondage réalisé en 2006 par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) indique que les Français considèrent que l’on peut se sentir riche à partir de 4 660 euros de revenus nets mensuels. Le chiffre correspond à la médiane des réponses citées. Un seuil qui n’est atteint que par 3% de la population, selon le Crédoc.
Dans une enquête sur les classes moyennes, réalisée en 2008 , le Crédoc a aussi montré que deux Français sur trois estimaient appartenir aux classes moyennes. Seuls 5 % des sondés se déclaraient "aisés" ou "privilégiés". "Les riches c'est les autres", concluait notamment l'enquête.
Une affaire d'espèces sonnantes et trébuchantes. Selon une étude de l'Insee, datant de 2007, le revenu médian de la catégorie des Français les plus riches - 1% de la population - se situe à 150.000 euros par an . Pour entrer dans le club des 0,01 % des personnes les "plus aisées", il faut afficher une revenu minimum de 688.000 euros annuel.
D'aprés l'INSEE, qui séparent la population en différentes catégories par rapport à un ménage moyen
L'INSEE a sorti très récemment un
rapport sur les "très haut revenus". Il donne les définitions suivantes :
- les revenus sont décomptés par Unité de Consommation ou UC (par exemple, un ménage avec un enfant de 16 ans et un autre de 12 ans donne le calcul suivant : 1 (père ou mère) + 0,5 (conjoint) + 0,5 (aîné) + 0,3 (cadet) = 2,3 ; appelons cette famille notre "ménage-témoin")
- est classé "haut revenu" un ménage qui a un revenu par UC supérieur à 90% des autres ménages mais 1% inférieur aux plus riches
- est classé "très haut revenu - aisés" ceux qui ont 99% derrière et 1% devant
- est classé "très haut revenu - très aisés" ceux qui ont 99.9% derrière et 0.01% devant
- est classé "très haut revenu - plus aisés" ceux qui ont des revenus supérieurs à 99.99% des autres ménages
Remarquons déjà que l'INSEE évite soigneusement le mot "riche". Pour entrer dans ces clubs fermés, voici les revenus nécessaires :
- Hauts revenus : 35.677 € nets annuels par UC ou encore environ 8.500 € bruts (dans le privé) par mois de revenus pour le ménage-témoin
- Très hauts revenus : 84.469 € nets/an/UC soit 20.000 € bruts/mois pour le ménage-témoin
- Très haut revenus - plus aisés : 687.862 € nets/an/UC soit 165.000 € bruts/mois pour le ménage-témoin
C'est toujours un débat malsain en France, avec une sorte de colère et de jalousie, voire de haine contre ceux qui ont réussis plus que soi même. C'est trés normal que ceux qui ont les moyens contribuent plus que ceux qui n'ont rien, mais ce ne sont pas non-plus des vaches à lait, ils sont importants pour l'économie parce qu'ils dépensent aussi ce qu'ils gagnent, et il ne faut pas les faire fuir non plus en voulant les racketer... Arréter la démagogie!!!