Europe, brexit, ...

Que va-t-il se passer après les élections générales du 12/12 au RU

  • BJ obtient une majorité, fait voter son deal, et le Brexit a lieu avant le 31 janvier 2020

    Votes: 6 28,6%
  • BJ n'obtient pas de majorité suffisante pour son deal, et tente une re-renégociation du deal

    Votes: 3 14,3%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (travaillistes + ...) vote pour un nouveau référendum

    Votes: 0 0,0%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (Lib-Dem + ...) vote pour l'annulation du Brexit

    Votes: 1 4,8%
  • Pas de majorité pour BJ, mais une majorité (Brexit Party + ...) vote pour une sortie sans deal

    Votes: 1 4,8%
  • Personne n'obtient de majorité pour quoi que ce soit , c'est le bordel, et un hard-Brexit au 31/1/20

    Votes: 1 4,8%
  • Personne n'obtient de majorité pour quoi que ce soit , c'est le bordel, et un nouveau report ....

    Votes: 9 42,9%

  • Nombre total d'électeurs
    21
  • Sondage fermé .
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

Chris-Strasbourg

Alpha & Oméga
27 Déc 2013
16 930
15 063
188
Strasbourg et Shanghai
Tu as omis : Les britanniques en ont marre, et font la peau aux enfoirés qui pinaillent pour ne pas appliquer le résultat du référendum. S'en suit une guerre civile, sur fond indépendance de l’écosse.
 
Il manque un choix : BJ ne devrait plus être dans le paysage politique puisqu'il y a eu report au delà du 31 oct
C'est vrai qu'il devrait "crever dans un fossé" ... mais ce n'est pas le premier homme politique (ni le dernier malheureusement) à renier ces promesses...

Comme disait feu J. Chirac, "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient ", plagiant ainsi un autre corrézien : Henri Queuille (1884-1970) qui disait "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent "
 
Il manque un choix : BJ ne devrait plus être dans le paysage politique puisqu'il y a eu report au delà du 31 oct
il en manque un autre: que les députés devraient respecter le vote du référendum de 2016 ou démissionner. Le peuple est souverain point à la ligne.
 
il en manque un autre: que les députés devraient respecter le vote du référendum de 2016 ou démissionner. Le peuple est souverain point à la ligne.
C'est même pire que ça, le labour en 2017 avait promis de "deliver Brexit" dans leur manifesto. Et au il final ils ont tout bloqué jusqu'au bout.

C'est vrai qu'il devrait "crever dans un fossé" ... mais ce n'est pas le premier homme politique (ni le dernier malheureusement) à renier ces promesses...

Comme disait feu J. Chirac, "Les promesses n'engagent que ceux qui y croient ", plagiant ainsi un autre corrézien : Henri Queuille (1884-1970) qui disait "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent "
Comme les européistes/remainers qui ont perdu le référendum en fait, nan?
 
Ah??
Ils avaient promis quoi ? :hum:
Avant le referendum, de respecter le résultat du referendum, et de ne pas bloquer en cas de victoire du Leave. (Ça je te l'accorde, c'était avant de connaitre les résultats :D)

En 2017, de "deliver the brexit". Cf manifest du Labour pour les élections générales anticipées de 2017.
 
bon là on va repartir sur le sujet: le peuple a mal voté, il est trop con, faut laisser les "élites" faire car eux ils savent, ils savent surtout comment vivent les petits gens, ils savent le prix de la baguette, de l'essence, bref la vie, ben oui ils connaissent leur circonscription (comme si elle leur appartenait :aieuh:), ils vont juste serrer quelques paluches avant les élections après ils retournent à leurs magouilles.
ils nous mettent des règles partout mais n'en appliquent pas une.

Foutez nous la paix, voilà c'est dit


allez on va manger chinois et japonais, bon appétit:pint:
 
Ah??
Ils avaient promis quoi ? :hum:
C'est bien gentil de dire que BoJo ne tient pas ses promesses, mais lui au moins a re-negotié un accord qui obtenu le soutient de plusieurs think tank pro Brexit, et il a remis sur pied la "majorité" conservatrice qui restait sur un minable 8.8% aux dernières européennes.

Si vous voulez trouver des politiciens qui n'honorent pas leurs promesses, vous en aurez plein chez le labor et le lib dem.
 
C'est bien gentil de dire que BoJo ne tient pas ses promesses, mais lui au moins a re-negotié un accord qui obtenu le soutient de plusieurs think tank pro Brexit, et il a remis sur pied la "majorité" conservatrice qui restait sur un minable 8.8% aux dernières européennes.

Si vous voulez trouver des politiciens qui n'honorent pas leurs promesses, vous en aurez plein chez le labor et le lib dem.

Je n’ai pas dit que BJ était le seul à ne pas tenir ses promesses, bien au contraire :

... mais ce n'est pas le premier homme politique (ni le dernier malheureusement) à renier ces promesses...

Et le fait que Corbin, Benn, et autres remainers ne tiennent pas leurs promesses n’exonère en rien Johnson.
 
Brexit : qui veut encore de la démocratie ?

Une chose est de se dire que soi-même, à la place d'un Britannique, on aurait voté pour rester dans l'UE, une autre est de souhaiter le pire suite au verdict populaire

Extrait : On s'est beaucoup inquiété ces derniers temps des aspirations illibérales qui peuvent traverser les classes populaires des pays développés. On a moins analysé un autre phénomène qui lui fait désormais face : une tentation, chez certaines élites, à ne plus voir en la démocratie que son minimum syndical - celui de garantir les droits individuels -, tout en réfutant de plus en plus au "peuple" la capacité à décider de son destin. "Ces élites-là disent : 'On vous garantit la liberté, et pour le reste, fichez-nous la paix', résume le philosophe Marcel Gauchet. Comme si les affaires du pays et du monde étaient devenues choses trop complexes pour ne pas être décidées par les experts. Comme si le peuple souverain était une sorte de superstition superflue, un héritage honorable mais obsolète du passé."

Le Brexit et les réactions qu'il a suscitées en ont fourni une belle illustration. Récemment, un intellectuel français - et pas des moins respectables - écrivait ainsi sur Twitter : "Pourvu que ça leur coûte cher [aux Anglais]. Pourvu qu'ils perdent leur puissance et leur rang. Pourvu que le pays s'appauvrisse, que les barrières douanières explosent, que les investisseurs s'en aillent, que la croissance chute, et que même les joueurs de foot s'exilent." Nulle nécessité de donner son nom : l'intellectuel s'est repenti depuis de cette pulsion mauvaise. Mais il est intéressant de citer ses mots, car ils sont représentatifs de ce que pensent beaucoup : les Anglais ont mal voté - et d'ailleurs, quelle idée stupide que ce référendum ! -, il faut que leur erreur dissuade les autres d'avoir les mêmes lubies suicidaires.

Une chose est de se projeter. De se dire que soi-même, à la place d'un Britannique, on aurait voté pour rester dans l'Union européenne. De penser qu'il y a plus à perdre qu'à gagner dans cette sécession. Une autre est de prévoir - de souhaiter, même - l'apocalypse, à la suite du verdict populaire.

Car c'en fut un. Certains pointent à raison les bobards et les manipulations 2.0 qui furent mises au jour dans la campagne pour le "Leave". Mais croire que le Brexit n'a tenu qu'à cela, c'est mépriser les dynamiques politiques qui ont conduit à ce résultat et que l'on pourrait résumer, avec les mots de David Goodhart (1), comme la victoire du peuple des "Quelque-part", c'est-à-dire "des moins instruits, plus enracinés, qui privilégient plutôt la stabilité et le familier, et ancrent leur identité dans un groupe ou un lieu", sur les gens de "Partout" - les hautement éduqués, souvent mobiles, qui privilégient l'ouverture sur le monde et qui définissent leur identité par rapport à la réussite, dans les études comme dans la vie professionnelle". Les "Quelque-part" ont-ils eu raison de croire que la sortie de l'Union améliorera leur sort ? L'avenir les fera-t-il regretter ?


Suite du constat >>> :bravo:



Tout est dit ca change des sempiternels scribouillards rageux qui attendent comme le Messie les depeches de l'AFP & de Reuters afin de proceder a des copies colles sur leurs feuilles de choux , et autres medias ! Grande Tribune
 
Dernière édition:
Johnson va dissoudre le parlement, promettre de "réaliser le Brexit"

Le Premier ministre britannique Boris Johnson va formellement annoncer la tenue d'élections anticipées le 12 décembre et dissoudre le parlement mercredi, avant de mener un meeting de campagne du Parti conservateur durant lequel il répétera sa promesse de "réaliser le Brexit" dans les prochaines semaines.

Extrait :
Boris Johnson a obtenu la semaine dernière le feu vert de la Chambre des communes pour des législatives anticipées, appelant les électeurs britanniques aux urnes en décembre pour la première fois depuis 1923.
Le scrutin doit permettre au Royaume-Uni de sortir de l'impasse sur le Brexit, alors que le dirigeant conservateur a réussi à obtenir le mois dernier un nouvel accord auprès des Européens mais a dû accepter que Bruxelles repousse la date du divorce de trois mois, au 31 janvier 2020.

L'issue du scrutin apparaît imprévisible: la question du Brexit a brouillé les appartenances partisanes, et donne aux petits partis l'occasion de venir bousculer les Tories de Boris Johnson et l'opposition travailliste menée par Jeremy Corbyn.

Après avoir dissout le parlement et rendu une visite formelle à la reine Elizabeth mercredi, le chef du gouvernement sortant annoncera officiellement depuis sa résidence du 10 Downing Street la tenue d'élections anticipées. Il prendra part ensuite à un meeting de campagne.


 
Accord sur le Brexit: «Boris Johnson a roulé l’Union européenne!»

TRIBUNE - Ancien directeur général adjoint des douanes, l’inspecteur général des finances honoraire* juge que l’accord sur les modalités du Brexit conclu entre Londres et Bruxelles va pénaliser l’économie des Vingt-Sept et favoriser la seule Grande-Bretagne.


Extrait article payant : L’accord de retrait de l’Union européenne conclu le 17 octobre entre Bruxelles et Londres sera sans doute ratifié par le Parlement britannique après les élections législatives de décembre. Et le Parlement européen s’empressera de le ratifier à son tour.
Or c’est un marché de dupes. Hostiles à toute mesure pouvant préluder à un rattachement à la République d’Irlande, les «unionistes» ont obtenu que l’Ulster continue de faire partie du territoire douanier britannique. Cela impliquait le rétablissement d’un cordon douanier entre le nord et le sud de l’Irlande. Mais cette frontière douanière a été écartée, à la demande instante de Boris Johnson. L’Irlande, dans son ensemble, va donc devenir une passoire.

 
Grande-Bretagne : Aucun candidat du "Brexit Party" face aux sortants conservateurs

HARTLEPOOL, Angleterre (Reuters) - Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a accru ses chances de remporter les élections législatives du 12 décembre avec l'annonce lundi par Nigel Farage, le chef de file du Parti du Brexit, de sa décision de ne présenter aucun candidat dans les 317 circonscriptions gagnées par les conservateurs en 2017.


Communique :
Nigel Farage, qui avait auparavant annoncé qu'il ne briguerait personnellement aucun siège lors du scrutin anticipé du mois prochain, a justifié la décision du "Brexit Party" par le fait que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne était menacée.
Son parti sera toutefois présent dans le reste des 650 circonscriptions du pays, y compris celles que le Parti conservateur de Boris Johnson espère ravir aux travaillistes .
La semaine dernière, Nigel Farage avait promis de présenter 600 candidats si le Premier ministre ne renonçait pas à un Brexit négocié avec Bruxelles.

"Le Parti du Brexit ne briguera pas les 317 sièges que les conservateurs ont emportés lors des dernières élections", a-t-il déclaré lundi.

"Mais ce que nous allons faire, c'est concentrer tous nos efforts sur tous les sièges détenus par le Parti travailliste, qui ont complètement violé leurs promesses de 2017", a-t-il ajouté. "Nous allons aussi affronter le reste des parties du 'remain'."
Cette stratégie équivaut donc à un pacte de non-agression avec les conservateurs et à un soutien par défaut à Boris Johnson, qui s'évite une concurrence sur sa droite dans près d'une circonscription sur deux.
Elle est toutefois loin d'assurer au Premier ministre qu'il disposera d'une majorité dans le prochain Parlement et pourrait transformer Nigel Farage en "faiseur de roi" en cas de succès de son parti et de Parlement sans majorité.

Boris Johnson a salué lundi la décision du "Brexit Party"; côté travailliste, Jeremy Corbyn, le chef de file du Labour, a estimé que l'annonce revenait à exaucer le voeu du président américain, Donald Trump, lequel avait récemment dit souhaiter une alliance Farage-Johnson.

Sur le marché des changes, la livre sterling a gagné jusqu'à 1% face au dollar américain après l'annonce de Nigel Farage et évoluait au plus haut depuis six mois face à l'euro.

 
L'économie britannique continue de ralentir

Les incertitudes liées au Brexit ont pesé sur l'activité outre Manche. Le PIB s'affiche en hausse de 1 % sur un an au troisième trimestre, son niveau trimestriel le plus bas depuis 2010. Par rapport, au trimestre précédent, il progresse de 0,3%. La Banque centrale pourrait procéder à une baisse des taux en 2020.

Extrait : L'économie britannique a enregistré au troisième trimestre sa plus faible croissance en rythme annuel depuis près de dix ans, le ralentissement mondial et les inquiétudes liées au Brexit ayant affecté les investissements des entreprises et la production manufacturière, montrent les statistiques officielles publiées lundi.
L'expansion du produit intérieur brut (PIB) est revenue à 1 % sur un an contre 1,3% au deuxième trimestre, a annoncé l'Office national de la statistique (ONS). Un ralentissement plus marqué encore qu'anticipé puisque les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une croissance de 1,1%.

La production des entreprises a ralenti

Ce chiffre, le plus faible depuis le premier trimestre 2010, s'explique principalement par le ralentissement de la production des entreprises en août et en septembre, période durant laquelle les craintes d'une sortie du pays de l'Union européenne sans accord négocié avaient augmenté.
Par rapport aux trois mois précédents, le PIB a augmenté de 0,3% au troisième trimestre après une contraction de 0,2% au deuxième. Cette dernière marquait le contrecoup du mouvement de stockage massif des entreprises fin 2018 et début 2019 en prévision de la sortie du pays de l'Union européenne censée initialement intervenir en mars. Le rebond de juillet-septembre est inférieur à celui de 0,4% attendu par le consensus.


La methode couee de l'Europe est impressionnante vu nos PIB et taux de croissances respectifs ! Ils ne s'en sortent pas si mal vu le cirque ambiant ...

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Fichiers joints

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Dernière édition:
Et les britanniques pourront donc le sanctionner dans les urnes le mois prochain.

(Par ailleurs une préférence -rather- n'est pas une promesse).

Après il y a pire que les mensonges explicites comme ceux de BoJo, il y a les mensonges par omission tel que pratiqués par les médias français (émission C à vous comprise, sur France 5, s'il vous plait).
 
Grande Bretagne : Les conservateurs creusent l'écart sur le Labour avant les élections

LONDRES (Reuters) - Boris Johnson et les conservateurs britanniques creusent l'écart sur l'opposition travailliste dans trois sondages à paraître dimanche, à moins d'un mois des élections législatives du 12 décembre.


Communique :
Le parti du Premier ministre est crédité de 44 à 45% des intentions de vote contre 28 à 30% pour le Labour dans ces enquêtes d'opinion diffusées par la presse dominicale.

Selon le sondage publié par le Mail on Sunday, les tories gagnent 4 points de pourcentage à 45% des suffrages, alors que le Labour perd un point, à 30%. Les libéraux démocrates, pro-européens, perdent cinq points, à 11%, et le Parti du Brexit est stable à 6%.

D'après un autre sondage réalisé par l'institut Opinium Research, les conservateurs gagnent 3 points en une semaine, à 44%, le Labour perd un point, à 28%, les Lib Dem sont à 14% et le Parti du Brexit à 6%.

Le troisième sondage, effectué par YouGov, crédite les Tories de 45%, les travaillistes de 28%, les Lib Dem de 15% et le Parti du Brexit de 4%.

 
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