Alors que la Chine a déjà son "armée de l'ombre" depuis une dizaine d'années pour faire la contre-propagande sur le Web, le Premier ministre français Manuel Valls annonce une initiative qui pourrait ne pas être éloignée : une fondation qui aura pour charge d'alimenter des community managers en outils pour diffuser la "parole officielle" contre le djihadisme et le complotisme.
extrait:
INSPIRÉ PAR LA CHINE ?
Ces "community managers" agiront-ils au grand jour en portant clairement les couleurs de l'État lorsqu'ils s'exprimeront sur le web, ou l'organisation d'impulsion étatique sera-t-elle plus proche de ce que fait la Chine avec
son "parti à 50 centimes", qui constitue une armée de propagande de l'ombre, chargée de répondre aux
prétendues "rumeurs" ?
Pour le moment ça n'est pas clair. "
Nous devons coordonner les acteurs sur la Toile, la société civile, les acteurs privés, et toute la société doit se mobiliser", explique Valls (déjà en mars dernier, la secrétaire d'État au numérique Axelle Lemaire avait
applaudit l'initiative pourtant très contestable d'un groupe Anonymous, de publier et dénoncer une liste d'utilisateurs de Twitter supposément proches de l'État Islamique). Or s'il a d'abord parlé de "community managers de l'État", le Premier ministre a ensuite indiqué que la Fondation, qui "
fera de la recherche sur l'évolution du discours et de la propagande djihadistes", produira des "
outils de "contre-discours pour alimenter ces community-managers associatifs".
La Fondation devrait donc alimenter des associations comme SOS Racisme, la LICRA, le CRIF ou d'autres, pour "
croiser le fer plus efficacement contre les recruteurs djihadistes sur la Toile, (et) ouvrir les yeux à ceux qui sont embarqués dans cette dérive".
Or rien n'interdira à ces blogueurs associatifs d'agir dans l'ombre. Et s'agissant d'une initiative sous droit privé, l'Etat n'aura pas de comptes à rendre.
*lien*
Je n'ai pas lu tous les posts, je ne sais si l'info est déjà passé.
Une avancée dans la liberté restrictive de l'internet.