Ta réponse est paradoxale
on peut comprendre que même avec un numéro de passeport différent, les autorités soient capables de faire le rapprochement grâce à la reco. faciale ou les empreintes digitales comme mentionné plus haut.
La vérité chinoise est que la technologie existe pour tracer tout le monde présent sur le territoire. Mon commissariat de quartier a accès aux photos prises de moi lors de mon arrivée à l'aéroport. Si elle le voulait la police aurait notre date d'entrée directement sans consulter notre passeport. Cependant à chaque fois que je vais me faire enregistrer, l'agent passe 2 minutes pour trouver le dernier tampon d'entrée dans mon passeport alors qu'elle l'aurait en moins de temps directement sur son écran. Peu d'agents savent ou veulent utiliser les données existantes. Autre anecdote, j'ai une carte verte qui est un document officiel émis par les autorités de Pékin : pourtant je dois souvent expliquer à mes interlocuteurs ce dont il s'agit. Et les systèmes ne sont bien souvent pas capables de la lire ou il est tout simplement impossible de l'utiliser car le numéro n'est pas reconnu. Dans ce cas ce n'est pas seulement humain (manque de formation, communication,...) mais aussi technologique (probablement pas pris en compte par les développeurs car ils n'ont pas été mis au courant de l'existence de cette carte) .
Dernier exemple : j'ai déménagé dans un autre quartier (à 3km) il y a 8 ans et me suis donc enregistré dans un autre commissariat. L'an passé, en raison de la pandemie, l'ancien commissariat m'a appelé pour savoir si j'étais toujours en Chine : les deux commissariats sont dans le même district de la même ville et je suis presque certain que mes données enregistrées par le nouveau commissariat étaient accessibles par l'ancien et qu'ils n'avaient pas besoin de m'appeler (d'ailleurs, pourquoi attendre la pandemie pour m'appeler après 8 ans ?). Ou alors, les données ne sont pas partagées... dans ce cas il suffit d'aller dans une autre province, voire ville, voire même district.
Dans le cas présent, selon les circonstances et les agents rencontrés, un nouveau passeport pourrait suffire à revenir en Chine. Cependant si la personne est interdite d'entrée du territoire, elle n'est pas à l'abri de se faire pincer.
L'OP doit bien savoir s'il a été banni du territoire et pour combien de temps. Si c'est le cas, ça doit bien être mentionné quelque part. Le meilleur conseil pour lui est encore de respecter la loi.