DISPARITION - Le chanteur de la célébrissime chanson Et j'entends siffler le train est mort aujourd'hui à l'âge de 77 ans.
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Le chanteur français
Richard Anthony est mort cette nuit à Pégomas dans les Alpes-Maritimes, à l'âge de 77 ans.
Il naît au Caire, en Égypte, le 13 janvier 1938. Il passe une partie de son enfance dans différents pays dont bien sûr l'Égypte puis l'Argentine mais également l'Angleterre. Quand sa famille s'installe enfin à Paris, il fréquente le célèbre lycée parisien, Janson de Sailly. Il est très tôt influencé par les nouveaux chanteurs anglo-saxons.
En 1958, à vingt ans à peine, il adapte, pour la première fois en français,
You Are My Destiny de
Paul Anka (devenue
Tu m'étais destinée) et
Peggy Sue de Buddy Holly.
Au début des années 1960, il connaît son premier immense succès avec son 45 Tours
Nouvelle Vague, adapté du titre
Three Cool Cats des mythiques Coasters. Il a trouvé définitivement son style. Entre twist, rock et variété française, sa voix à la fois douce et rythmée fait fureur. En 1962, il sort son plus célèbre tube
Et j'entends siffler le train. Cette chanson reste en tête des hit-parades de très longues semaines. Richard Anthony devient l'une des plus grandes vedettes yé-yé.
Commence alors la période la plus féconde de sa carrière. Vingt et un de ses tubes sont classés numéro des ventes. Près de cinquante ans après, personne n'a pu battre cet étonnant record.
Au début des années 1970, le succès l'abandonne. Après une difficile traversée du désert, il relance sa carrière en 1974 avec
Amoureux de ma femme. De nouveau, on retrouve une chanson de Richard Anthony au sommet du hit-parade. Richard Anthony s'éloigne un peu de la scène à la fin des années 1980. Mais en 1993, il ressort une compilation avec 300 de ses chansons. La mode est à la nostalgie des années 1960. Il remporte un triple disque d'or.
En 2011, Richard Anthony reçoit les insignes d'officier des Arts et des Lettres de la main du ministre de la Culture de
François Fillon,
Frédéric Mitterrand.
Véritable icône des années yé-yé puis vedette oubliée des années 1980, Richard Anthony avait su garder un éternel optimisme. Il l'avait expliqué avec beaucoup de sensibilité dans sa biographie
Il faut croire aux étoiles.