Ca ne te traverse pas l'esprit que si l'Etat chinois les a laissées se développer c'est précisément parce qu'elle voyait des intérêts à cela, dont la surveillance et la propagande de masse à travers ces outils et les données, sans parler de l'atout économique... J'espère que tu es pas assez naïf pour croire que si Wechat ou Weibo existent c'est juste par magnanimité pour laisser les Chinois libres de s'exprimer. L'Etat chinois veut bien garantir actuellement la protection des données vis-à-vis du monde de l'entreprise et du marketing, mais ce que lui-même fait avec la donnée, ça mystère... Quant à ce qui se passe avec la donnée qui vient de l'étranger, de Tiktok à Huawai, là encore bien malin qui pourrait dire mais je t'assure que les données restent pas protégées en France ou à l'étranger. Mais bon, si on accuse Huwei d'espionnage c'est directement les USA qui sont critiqués à la place de la Chine, on connait la chanson, ta chanson en l'occurrence... Je te rassure, je trouverai pas de lanceur d'alerte chinois pour argumenter mon propos, tu sais pourquoi (indice, sur un autre sujet le dernier en date était médecin et on sait comment il a terminé...).Les chinois eux ont tout compris à la fois quand ils ont permis à leurs BATX d'émerger et quand ils leur ont rappelé dernièrement que leur puissance ne les place pas pour autant pas au dessus de l'état...
Ceci dit je vois pas le rapport direct avec le sujet du topic, à savoir le soft power chinois dans le milieu universitaire français (qui ne consiste pas à apprendre aux gens à manger avec des baguettes, je le rappelle pour les grands naïfs du coin, mais à faire avaler leurs couleuvres locales au reste du monde ; couleuvres qui, je le conçois, s'avalent avec délice par une partie des expats bien dans leurs baskets en Chine (à Shanghai, excusez-moi !) et se préocuppant pas trop voire pas du tout ce qu'il se passe autour d'eux pour nombre de Chinois en proie d'une façon ou d'une autre (il y en a des milliers) à ce régime, en gros un résidu comportementale version bobo de l'époque coloniale : comprenne qui veut, ou qui peut).
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