Relations et négo USA / Chine sous Trump

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Mathieu
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Ça sent le roussi pour Taïwan !
On sent que Trump est prêt à les lâcher à plus ou moins court terme …
Tonton XI va interpréter ça comme étant un feu vert pour l’invasion de Taïwan …

Hm a voir. Si Trump laisse tomber Taiwan sans rien faire, ca va inciter les pays voisins a commencer par le Japon, la Coree, etc. a se doter de la bombe nucleaire pour assurer leur defense. Et ils vont rapidement etre suivi de l'Allemagne, de la Pologne, de la Turquie, des Pays Baltes, et pourquoi du Danemark? A mon avis c'est d'ailleurs ce que ces pays devraient faire. Il est illusoire de compter sur l'assistance d'un pays tier pour sa securite.
 
Et puis les US ne vont plus etre pris au serieux. C'est comme le petit tyran de la court de recre qui joue les gros bras et qui va pleurer sa mere quand un autre lui pique ses billes. Il va passer pour un clown.
 
La version disponible en Chine est celle sans les services Google. Android est en open source.

Donc comment peut-on accuser Google de monopole dans ces conditions ?

Non ! Les téléphones Oppo / Oneplus ont les services Google d'installés même dans les versions chinoises de l'OS.
 

Les relations entre les États-Unis et la Chine à l'ère Trump 2.0 : A Timeline Flag_of_the_United_Kingdom_(3-5).svg.png

10 fevrier 2025

Ce calendrier a été créé le 21 janvier 2025 et a été mis à jour pour la dernière fois le 10 février 2025.

Le 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis. Son retour à la Maison Blanche marque un tournant dans les relations entre les États-Unis et la Chine. S'appuyant sur la position agressive de son premier mandat, Trump 2.0 devrait défier la Chine avec une approche plus transactionnelle et imprévisible. Les conséquences économiques, sécuritaires et diplomatiques de ses politiques ne remodèleront pas seulement les liens entre les États-Unis et la Chine, mais influenceront également le paysage géopolitique mondial au sens large.

 
Dernière édition:
Ça sent le roussi pour Taïwan !
On sent que Trump est prêt à les lâcher à plus ou moins court terme …
Tonton XI va interpréter ça comme étant un feu vert pour l’invasion de Taïwan …
Et bien ça n'a pas trainé.


Trump accuse Taiwan d'avoir volé son industrie des semi-conducteurs, et exige réparation.
C'est le même genre de racket qu'avec l'Ukraine.
Et si Taïwan obtempère et délocalise son industrie aux US, ils n'y gagneront qu'un répit temporaire : une fois la délocalisation effective, Taïwan ne présentera plus aucun intérêt pour Trump et les US. Pire même, Trump offrira Taïwan sur un plateau à Tonton XI dans un deal contre quelque chose qui l'intéressera à ce moment (minerais, terres rares, ...) Taïwan ne sera qu'une monnaie d'échange dévaluée ...
Et je ne donne pas cher de la peau des Philippines, de la Corée et du Japon

C'était bien prévisible, mais je ne l'attendais pas aussi rapidement ...

Peut-être que Taïwan devrait se jeter (avec son industrie de semi-conducteurs) dans les bras de la Chine, en échange d'un statut particulier. (statut temporaire évidement et qui ne durera que le temps que Pékin voudra qu'il dure ... cf le précédent de "l'autonomie"de HK jusqu'en 2047 ...)
 
Et bien ça n'a pas trainé.


Trump accuse Taiwan d'avoir volé son industrie des semi-conducteurs, et exige réparation.
C'est le même genre de racket qu'avec l'Ukraine.
Et si Taïwan obtempère et délocalise son industrie aux US, ils n'y gagneront qu'un répit temporaire : une fois la délocalisation effective, Taïwan ne présentera plus aucun intérêt pour Trump et les US. Pire même, Trump offrira Taïwan sur un plateau à Tonton XI dans un deal contre quelque chose qui l'intéressera à ce moment (minerais, terres rares, ...) Taïwan ne sera qu'une monnaie d'échange dévaluée ...
Et je ne donne pas cher de la peau des Philippines, de la Corée et du Japon

C'était bien prévisible, mais je ne l'attendais pas aussi rapidement ...

Peut-être que Taïwan devrait se jeter (avec son industrie de semi-conducteurs) dans les bras de la Chine, en échange d'un statut particulier. (statut temporaire évidement et qui ne durera que le temps que Pékin voudra qu'il dure ... cf le précédent de "l'autonomie"de HK jusqu'en 2047 ...)
Enfin c'est le monde entier qui profite des US visiblement.... donc ça vaut ce que ça vaut.

 
Enfin c'est le monde entier qui profite des US visiblement.... donc ça vaut ce que ça vaut.

Ils sont bien pudibonds au Figaro, car Trump n'a pas dit "emmerder", mais plutôt "baiser", "entuber"... (screw) ! :siffle:

PS : @Alplob saura enfin pourquoi on a créé l'UE ... ;)
 

Droits de douane américains : la Chine promet de prendre « toutes les contre-mesures nécessaires »


28 fevrier 2025


La Chine a promis de prendre « toutes les contre-mesures nécessaires » après que le président américain Donald Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations chinoises.

Situation : Dès la semaine prochaine, mardi, après l’annonce de Donald Trump, les États-Unis vont imposer des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations. Une annonce qui n’est pas sans rappeler le parfum de la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies mondiales qui avait été déclenchée en 2018 par Donald Trump lors de son premier mandat.

Cette fois-ci, le président américain, pour justifier ces droits de douane supplémentaires de 10 % sur les importations, accuse la Chine de laisser-faire en matière de trafic de fentanyl, un opioïde de synthèse qui fait des ravages sur le territoire américain.

« C’est typiquement ce qu’on appelle vouloir rejeter la faute sur autrui et fuir ses responsabilités », a lancé un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué. Et d’ajouter : « La Chine est l’un des pays dont la politique de lutte contre les stupéfiants est la plus stricte et la plus complète au monde » et elle coopère activement « avec les États-Unis et d’autres pays du monde » à ce sujet ». Avant de conclure : « Mais les États-Unis ont depuis le départ choisi d’ignorer cette réalité ».

La Chine a des armes pour répliquer

Pour autant, la Chine ne devrait pas rester immobile face à ces nouveaux droits de douane. « Si les États-Unis s’obstinent à aller dans cette voie, la Chine prendra toutes les contre-mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a souligné ce porte-parole.

Le communiqué estime par ailleurs que les nouveaux droits de douane vont « alourdir la charge pesant sur les entreprises et les consommateurs américains et compromettra la stabilité de la chaîne industrielle mondiale ».

Lors de la première annonce des droits de douane sur les importations chinoise début février, Pékin avait déjà répliqué en augmentant de 15 % les droits de douane sur les importations de charbon et de gaz naturel liquéfié américains et sur les importations de véhicules américains. Google avait aussi été mis dans le viseur des autorités chinoises avec une enquête anti-monopole. En outre, Pékin avait confirmé avoir déposé plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cependant, pour les observateurs, ce premier train de sanctions de Pékin avait été jugé relativement « sobre » avec des mesures ciblées sur des marchés non prioritaires. Les ventes d’hydrocarbures et de charbon des États-Unis vers la Chine ont totalisé l’équivalent de 7 milliards de dollars l’an dernier, selon des données des douanes chinoises. Si ce marché est important pour les exportateurs américains, il l’est beaucoup moins pour la Chine dont les importations énergétiques en provenance de Russie ont dépassé les 90 milliards de dollars l’an dernier.

Cependant, la Chine a commencé à activer un levier qui pourrait être plus pénalisant pour les États-Unis avec des contrôles supplémentaires sur les exportations chinoises de tungstène et de « 25 produits et technologies à base de métaux rares tels que le paratungstate d’ammonium, le tellurium, le bismuth… », les terres rares. Et là, les États-Unis, si la Chine ferme les robinets, pourraient être privés d’un ensemble de métaux stratégiques très recherchés par l’industrie de la tech mais aussi de la défense.


 

Les relations entre les États-Unis et la Chine à l'ère Trump 2.0 : A Timeline Flag_of_the_United_Kingdom_(3-5).svg.png


This timeline was created on January 21, 2025, and was last updated on February 28, 2025.

 
Trump exige que Taïwan fasse des transferts de technologies de semi-conducteurs vers les US.
Mais il accuse aussi Taïwan d'avoir volé lesdites technologies, ce qui suppose que les US ont cette technologie ... Tu ne peux pas voler une technologie à quelqu'un qui ne l'a pas. :siffle:
 
La politique chinoise de Trump : Une inconnue totale ? by Michael D. Swaine / Michael D. Swaine is a Senior Research Fellow on East Asia at the Quincy Institute and is one of the most prominent American scholars of Chinese security studies.

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4 mars 2025

Les politiques passées et présentes indiquent que le président pourrait être militairement faucon ou purement transactionnel, selon le moment

Analyse : Après seulement un mois, les mesures de politique étrangère prises par l'administration Trump en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord indiquent que des changements radicaux et tumultueux, marqués notamment par des revirements majeurs dans les positions de longue date des États-Unis, pourraient être la norme au cours des quatre prochaines années au moins.

Jusqu'à présent, M. Trump a relativement peu parlé de la région, si ce n'est pour menacer, comme on pouvait s'y attendre, d'imposer des droits de douane à la Chine et à d'autres pays, tout en laissant entrevoir la possibilité d'accueillir certaines formes d'investissements chinois aux États-Unis et de dénigrer Taïwan. Toutefois, il est peu probable que cela reste le cas.

Au sens large, il ne fait guère de doute que le régime Trump poursuivra le thème de la « concurrence stratégique » avec la Chine qui a été établi au cours du premier mandat et poursuivi par l'administration Biden, tout en faisant pression sur les alliés asiatiques pour qu'ils dépensent davantage en matière de défense et achètent plus de produits américains.

Mais la vraie question est de savoir dans quelle mesure M. Trump affrontera la Chine (et soutiendra les alliés des États-Unis) et, ce faisant, reflétera l'attitude dure à l'égard de Pékin qui domine actuellement à Washington.

Jusqu'à présent, les États-Unis ont surtout cherché à « battre » les Chinois dans la compétition tout en se contentant de « garder les lignes de communication ouvertes » pour éviter les conflits. La coopération de fond dans des domaines d'intérêt commun, ou la recherche d'accords ou d'ententes mutuellement bénéfiques, n'ont été, dans l'ensemble, qu'une simple réflexion après coup, un objectif de moindre importance, qu'il est agréable d'avoir, mais qui n'est en aucun cas essentiel.

Le deuxième régime Trump présente certaines incertitudes quant à la continuité de ces points de vue. Des responsables américains tels que le secrétaire à la défense Peter Hegseth, le secrétaire d'État Marco Rubio et le directeur du Conseil de sécurité nationale Mike Waltz ont fait des déclarations très virulentes sur la Chine et sur la nécessité pour les États-Unis de concentrer toute leur attention sur la lutte contre Pékin sur tous les fronts, et en particulier en Asie, dans le cadre d'une stratégie à somme nulle. Mais on peut vraiment se demander à quel point le régime Trump sera hostile, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, comme il est apparu très clairement au cours du mois dernier, Donald Trump et Elon Musk, et non des responsables de la sécurité nationale, exercent un pouvoir dominant sur les politiques intérieures et étrangères des États-Unis et ont donc le dernier mot sur la manière d'aborder la Chine et l'Asie de manière plus générale. Pourtant, ni l'un ni l'autre ne s'intéressent vraiment à la concurrence géostratégique, écrivent-ils.

Certains observateurs estiment que, sur la base de ses récentes actions, Trump cherche avant tout à établir une sphère d'influence claire pour les États-Unis sur le continent américain, tout en laissant l'Europe aux Européens et l'Asie aux Asiatiques. Ce point de vue est trop extrême et ne tient pas compte des caractéristiques les plus significatives de la vision du monde supposée de Trump : a) des approches étroitement transactionnelles conçues pour obtenir des avantages économiques spécifiques, b) un désir d'accroître l'influence globale des États-Unis sans gaspiller de ressources dans des aventures militaires à l'étranger, et c) la défense contre les actions qui le font paraître faible.

En effet, sur ce dernier point, Trump estime que de nombreux pays, y compris des alliés proches, ont profité des États-Unis et s'efforce donc de corriger cette situation. Elon Musk suit l'exemple de Trump dans tout cela, sans aucun doute. Il n'en reste pas moins qu'il a d'importants intérêts financiers en Chine et ailleurs, notamment dans ses énormes installations de production de voitures et de batteries Tesla près de Shanghai, ce qui soulève évidemment des questions quant au degré de confrontation ou de stratégie générale qu'il pourrait adopter, en particulier à l'égard de Pékin.

En fait, les déclarations et les actions de Trump suggèrent qu'il ne pense pas en termes de mondes multipolaires ou unipolaires, ni même de primauté ou de subordination américaine en termes de puissance mondiale, et certainement pas comme un moyen de faire progresser ce que l'on appelle l'ordre international libéral. M. Trump a montré peu d'intérêt pour la promotion des valeurs américaines à l'étranger ou ailleurs et exprime une grande admiration pour les dirigeants forts qui ne sont pas limités par des facteurs juridiques ou politiques. Jusqu'à présent, il s'est surtout attaché à mettre fin aux guerres par le biais d'accords économiquement lucratifs et à renforcer la puissance économique globale des États-Unis par le biais de droits de douane et d'accords commerciaux.

En Asie, même les questions dangereuses et complexes telles que Taïwan sont potentiellement soumises à l'approche transactionnelle de Trump. Jusqu'à présent, il n'a pas montré d'intérêt manifeste pour le soutien de longue date des États-Unis à la sécurité et à la prospérité de Taïwan. Au contraire, il a fustigé les Taïwanais pour avoir pris l'avantage sur les États-Unis dans le domaine de la technologie.

Certains craignent que M. Trump ne tente de conclure avec Pékin un accord qui exposerait l'île à une plus grande coercition de la part de la Chine et à un éventuel recours direct à la force. Malgré son soutien passé à l'armement de Taïwan, cela pourrait prendre la forme d'une réduction drastique des subventions militaires, voire des ventes à l'île, ou d'efforts directs pour contraindre Taipei à entamer des pourparlers politiques avec Pékin. (Bien que jeudi, des rapports indiquaient que l'administration Trump venait de débloquer plus de 870 millions de dollars d'aide à la sécurité américaine gelée à Taïwan).

Il est donc très difficile de savoir dans quelle mesure M. Trump pourrait soutenir les positions géostratégiques les plus extrêmes et les plus bellicistes de son gouvernement. Il tentera probablement de conclure des accords politiquement et économiquement avantageux avec son « ami » Xi Jinping et de minimiser les différences géostratégiques entre Washington et Pékin, tout en ignorant largement les violations des droits de l'homme commises par la Chine, par exemple.

Mais s'il pense que Xi profite de lui ou résiste avec succès à toutes les demandes qu'il pourrait formuler, il pourrait aussi devenir très conflictuel, voire imprudent. Compte tenu de ses intérêts financiers, on ne sait pas très bien si et comment Elon Musk pourrait s'opposer à un revirement brutal à l'encontre de Pékin.

Tout cela laisse à penser que Trump utilisera probablement ses faucons chinois en fonction des besoins pour faire avancer ses propres objectifs, mais qu'il n'hésitera pas à les ignorer s'il pense pouvoir réaliser des gains substantiels (principalement économiques) en traitant avec la Chine. D'un autre côté, les faucons qui l'entourent pourraient renforcer leur influence sur Trump en utilisant les actions chinoises qui semblent le faire paraître faible afin de saboter un accord en cours ou d'accroître le désir de Trump de se venger de Pékin.

Il pourrait en résulter des actions extrêmement dangereuses, comme par exemple des changements soudains et radicaux dans la politique américaine à l'égard de Taïwan, tels que le déploiement de navires de guerre américains (ou même de forces de combat) sur l'île, un soutien sans précédent au statut de Taïwan en tant que nation indépendante, ou même un soutien à l'acquisition par Taïwan de l'armement nucléaire.

Bien que cela soit peu probable à l'heure actuelle, il n'est certainement pas inconcevable que Trump finisse par opter pour une ou plusieurs mesures radicales de ce type dans le cadre d'un stratagème de négociation ou pour remercier Pékin de l'avoir fait passer pour un faible ou un imbécile. De telles mesures, ainsi que les changements opposés susmentionnés en faveur de l'abandon de Taïwan, pourraient profondément alarmer les alliés asiatiques des États-Unis ou amener Pékin à réagir de manière excessive et imprévisible, ce qui entraînerait une crise grave.

Nous entrons donc dans une période de grande incertitude et d'instabilité potentielle pour l'Asie et le monde, sous l'impulsion d'un président fondamentalement imprévisible. Dans le meilleur des cas, il pourrait se contenter de conclure des accords productifs avec toutes les parties, tout en dissuadant Pékin ou d'autres États asiatiques de mener des actions provocatrices.

Mais le résultat le plus probable, si l'on se fie à ses antécédents jusqu'à présent, est qu'il ne verra guère d'inhibition à rompre avec les politiques existantes de manière potentiellement téméraire, lorsqu'il le jugera nécessaire. Pour contrer cela, il faudra faire preuve de prudence et de circonspection, faire des concessions calculées là où elles influenceront le plus Trump, opposer une résistance coopérative sans ambiguïté à ses défis les plus directs et, bien sûr, flatter ses concurrents comme ses alliés.


 
L’Américain BlackRock prend le contrôle des ports du canal de Panama
Les dessous de l’opération ne sont pas encore connus. Mais le résultat est là et devrait satisfaire Donald Trump qui, à plusieurs reprises, s’était plaint que « la Chine contrôle le canal de Panama ». Le président des États-Unis avait annoncé le mois dernier : « Nous allons le reprendre, quelque chose de très puissant va se passer. » Ce qui s’est produit n’est pas un raid armé mais une opération financière.


Un consortium emmené par l’américain BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs privés du monde (avec un portefeuille de 11.500 milliards de dollars en 2024) va acquérir deux des principaux ports du canal stratégique qui relie les océans Atlantique et Pacifique à la société hongkongaise CK Hutchison. Le consortium est constitué également de Global Infrastructure Partners (GIP, dont le rachat par BlackRock a été finalisé en janvier) et de la société Terminal Investment. «Je voudrais insister sur le fait que la transaction est de nature purement commerciale et totalement sans rapport avec les récentes informations de presse en matière politique concernant les ports du Panama», a relevé Franck Sixt, un responsable de CK Hutchison, dans un communiqué. «Il s’agit d’une transaction mondiale, entre entreprises privées, motivée par des intérêts mutuels», a aussi indiqué le gouvernement panaméen.


Une transaction à 22,8 milliards de dollars​


Selon le communiqué de la société chinoise, le montant de la transaction s’élève à 22,8 milliards de dollars. Le consortium acquerra 90 % des ports de Cristobal et Balboa, à l’entrée et à la sortie du canal, ainsi que 80 % du capital d’une société qui contrôle 43 ports comprenant 199 postes d’amarrage dans 23 pays. Les parties sont entrées dans une période de négociations exclusives de 145 jours, ont-ils précisé dans une déclaration à la Bourse de Hong Kong. En revanche, le groupe CK Hutchison doit conserver HPH Trust, société opérant les ports de Hong Kong, de Shenzhen ainsi que d’autres infrastructures portuaires chinoises, a précisé le communiqué.


CK Hutchison est un immense empire commercial, fondé par le milliardaire hongkongais Li Ka-shing. Sa filiale Hutchison Ports PPC (aussi connue comme Panama Ports Company, PPC) gère depuis 1997 le port de Cristobal, du côté Atlantique du canal, et celui de Balboa, du côté Pacifique. Elle a obtenu une première concession de 25 ans, qui a été prolongée de 25 ans en 2021. Le canal, long de 83 km, deuxième voie navigable interocéanique la plus fréquentée au monde, est essentiel aux échanges mondiaux. Avec plus de 13.000 navires en transit par an, il représente 5 % à 6 % du commerce mondial. Il est essentiel aussi au commerce américain, car les deux tiers des marchandises transitant par le canal sont destinées à entrer ou à sortir des États-Unis.
 
Le premier ministre chinois et le président américain : Deux dirigeants, deux discours, deux visions du monde différentes by Ken Moritsugu, based in Beijing, covers China for The Associated Press. Didi Tang, a veteran China correspondent, now reports for AP from Washington, D.C.


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8 mars 2025

BEIJING (AP) - Leurs paroles ont été prononcées à une heure d'intervalle cette semaine - deux discours majeurs de deux des dirigeants les plus puissants du monde, prononcés de part et d'autre de la planète. Ensemble, ils illustrent les approches très différentes que les puissances du XXIe siècle adoptent pour réaliser leurs ambitions nationales respectives.

Situation : Pour la Chine, il s'agissait d'un appel à l'unité pour surmonter les obstacles grâce à l'innovation et à « l'ouverture » - une expression consacrée dans la politique chinoise - afin de parvenir à un rajeunissement national. Cet appel a été lancé par le premier ministre chinois Li Qiang à Pékin, alors qu'il présentait son rapport de travail annuel au Congrès national du peuple, qui compte près de 3 000 représentants d'une nation de 1,4 milliard d'habitants.

Sept mille kilomètres plus loin et une heure plus tard, à 21 heures à Washington, le président Donald Trump s'est adressé aux deux chambres du Congrès américain, à plus de 500 législateurs représentant une nation de 340 millions d'habitants, en promettant d'imposer des droits de douane sur les importations et de vaincre l'inflation pour « rendre à l'Amérique sa grandeur » - une expression qui résonne également pour beaucoup aux États-Unis.

De la mise en scène au style d'élocution, les discours étaient très éloignés l'un de l'autre. Pourtant, ils ont adopté un ton similaire, celui d'un désir de grandeur à un moment où la superpuissance régnante et son plus grand adversaire voient leurs intérêts s'opposer de plus en plus.

Les voies choisies par leurs dirigeants façonneront l'avenir des deux pays, ainsi que celui du reste du monde.

Démocratie divisée contre unité autoritaire

Le discours de Li était une pièce montée destinée à un public fidèle. Pendant 55 minutes, il a lu une version condensée d'un rapport essentiellement sec et élogieux sur les résultats du gouvernement l'année dernière et sur ses projets pour 2025.

Il s'est exprimé depuis l'estrade d'une grande salle ressemblant à un théâtre dans le Grand Hall du Peuple, un édifice monumental situé sur la célèbre place Tiananmen de Pékin. Le plus haut dirigeant chinois, Xi Jinping, était assis derrière lui sur l'estrade. Les milliers de délégués présents devant eux ont poliment applaudi aux moments opportuns.

Le discours de Donald Trump, d'une durée d'environ une heure et quarante minutes, s'est déroulé dans le Capitole aux murs blancs, à l'extrémité est du National Mall, parsemé de monuments nationaux. Avec son vice-président et le président républicain de la Chambre des représentants derrière lui, M. Trump a prononcé un discours plus long et plus théâtral devant un Congrès divisé, reflet d'une nation divisée.

Les républicains ont applaudi et applaudi vigoureusement à certains moments. Les démocrates sont restés assis dans un silence de pierre et ont parfois poussé des cris de protestation. L'un d'entre eux, Al Green (Texas), a été expulsé de l'hémicycle au début de la séance après s'être levé et avoir interrompu le président.

De tels moments non scénarisés - et les émotions fortes qui les accompagnent - sont rares en Chine. Il s'agit d'un État à parti unique, et le parti communiste ne tolère aucune dissidence en public. Il s'efforce de présenter une façade d'unité. Dans ses remarques, M. Li a fait l'éloge de l'unité et a exhorté le pays à « se rallier plus étroitement » à la direction de M. Xi.

À Washington, M. Trump a déploré le fait qu'« il n'y a absolument rien que je puisse dire pour rendre » les démocrates « heureux ou pour qu'ils se lèvent, sourient ou applaudissent » et a qualifié son prédécesseur démocrate, Joe Biden, de « pire président de l'histoire américaine ».

Tarifs douaniers contre mondialisation

M. Trump s'est montré optimiste sur l'économie, à la manière des politiciens américains qui soutiennent leurs politiques. Il a promis de prendre des mesures, notamment en réduisant les coûts de l'énergie, pour lutter contre l'inflation, qui est un sujet de préoccupation pour de nombreux Américains. Il s'est également engagé à augmenter les droits de douane sur les importations, une mesure qui, selon lui, stimulerait les industries américaines, mais qui risque de bouleverser l'ordre commercial mondial et d'infliger des souffrances à la Chine et à son économie dépendante des exportations.

« Des usines s'ouvrent un peu partout. Des accords sont conclus comme jamais auparavant. C'est la combinaison de la victoire électorale et des droits de douane. C'est un mot magnifique, n'est-ce pas ? » a déclaré M. Trump.

La Chine est plus préoccupée par la déflation que par l'inflation. Toutefois, M. Li a reconnu les autres défis auxquels l'économie est confrontée, notamment la chute des prix de l'immobilier et la baisse des dépenses de consommation. Il a réaffirmé « l'engagement inébranlable » de Pékin en faveur de l'ouverture.

« Indépendamment des changements dans l'environnement extérieur, nous devons rester fermes dans notre engagement en faveur de l'ouverture », a déclaré M. Li. « Nous continuerons à étendre notre réseau mondial de zones de libre-échange de haut niveau.

Dans une déclaration qui faisait sans doute largement référence aux États-Unis, il a averti qu'« un environnement extérieur de plus en plus complexe et sévère pourrait avoir un impact plus important sur la Chine dans des domaines tels que le commerce, la science et la technologie ».

Sortie de l'accord sur le climat ou transition verte
M. Trump a vanté sa décision de se retirer de l'Accord de Paris sur le climat et a décrit sa politique énergétique en utilisant l'expression « drill, baby, drill » (« forer, bébé, forer »). Il s'est vanté d'avoir mis fin aux restrictions environnementales de l'administration précédente et (à tort) à son mandat sur les véhicules électriques, « sauvant ainsi nos ouvriers et nos entreprises de l'automobile de la destruction économique ».

Pékin, au contraire, mise sur une économie plus verte. M. Li a déclaré qu'il serait prioritaire d'accélérer la « transition verte » dans « tous les domaines du développement économique et social ». La Chine possède déjà la plus grande industrie de véhicules électriques au monde. Faisant écho à des engagements antérieurs de M. Xi, M. Li a déclaré que la Chine s'efforcerait « activement et prudemment » d'atteindre le pic et la neutralité en matière d'émissions de carbone.

M. Li a souligné l'importance de l'innovation et du développement de l'économie technologique en Chine, y compris l'intelligence artificielle. De nombreux responsables politiques américains craignent que cette initiative ne remette en cause la suprématie des États-Unis dans le domaine de la technologie, ce qui aurait des répercussions sur la rivalité économique et militaire entre les deux pays.

M. Trump n'a pas mentionné la technologie, si ce n'est pour dire qu'elle aiderait à construire « un dôme doré » de défense antimissile au-dessus des États-Unis. Il a déclaré que son objectif en tant que commandant en chef était de « construire l'armée la plus puissante du futur » et qu'une des mesures à prendre était de ressusciter l'industrie navale américaine. Le rapport de M. Li n'aborde que brièvement la question de la défense, mais indique que la Chine « accélérera le développement de nouvelles capacités de combat ».

MAGA contre le « rajeunissement » chinois

Il y a aussi un point commun : Les deux pays aspirent à retrouver leur grandeur.

Les États-Unis, en tant que puissance montante puis régnante, ont dominé la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe. Leur économie et leur armée sont toujours les plus puissantes du monde. Alors que la Chine émerge en tant que puissance montante, ses intérêts entrent de plus en plus et inévitablement en conflit avec ceux des Américains et de leurs alliés en ce qui concerne le commerce, la technologie et les îles lointaines du Pacifique.

Aujourd'hui, grâce au contrôle qu'elle exerce sur ses médias nationaux, la Chine met en avant les divisions et les crimes violents de l'Amérique. Le message adressé à son peuple est le suivant : la Chine offre un meilleur choix pour son avenir : Elle offre un meilleur choix pour leur avenir que le désordre de la démocratie.

M. Trump a présenté un point de vue différent. Il a commencé son discours de la même manière qu'il avait passé une grande partie de son discours d'investiture en janvier : en déclarant que « l'élan de l'Amérique est de retour ».

« Notre esprit est de retour. Notre fierté est de retour. Notre confiance est revenue. Et le rêve américain est plus grand et meilleur que jamais », a déclaré M. Trump. « Notre pays est sur le point de faire son retour.

Xi a façonné ce que l'on a appelé le « rêve chinois », selon lequel la nation serait rajeunie ou rétablie dans la position de grandeur qu'elle a occupée au cours des siècles passés.

La Chine ne veut pas nécessairement être un leader au sens où l'entendent les États-Unis, mais elle veut être considérée comme un égal. Concrètement, la Chine veut avoir davantage voix au chapitre dans la définition des règles d'un système mondial longtemps dominé par les États-Unis.

M. Trump semble davantage vouloir libérer les États-Unis des règles mondiales. Outre l'accord de Paris, il a retiré les États-Unis d'autres groupes mondiaux, notamment l'Organisation mondiale de la santé et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU - des retraits qu'il a présentés comme des réalisations dans son discours.

Alors que Trump retire les États-Unis de l'engagement international, il crée une opportunité pour la Chine de combler le vide. Ce qui n'est pas clair, c'est dans quelle mesure le parti communiste pense qu'il est dans son intérêt de le faire, et dans quelle mesure il est capable et désireux de le faire.

Au début de son discours, M. Li a déclaré aux délégués que la Chine avait fait de « nouvelles avancées solides » dans sa modernisation - un écho des « quatre modernisations » qui sont devenues un mantra sous le règne de feu Deng Xiaoping à la fin des années 1970 et dans les années 1980.

À la fin de son rapport, M. Li a, comme prévu, lancé l'appel que tant de dirigeants chinois lancent lors de ces réunions annuelles du mois de mars : « Construire un grand pays », a-t-il déclaré, “et faire progresser le rajeunissement national”.



Source

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La Chine a tiré les leçons de la première guerre commerciale de Trump et a changé de tactique lorsque les droits de douane sont réapparus

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WASHINGTON (AP) - Les dirigeants du Canada et du Mexique ont téléphoné au président Donald Trump la semaine dernière pour chercher des solutions après qu'il a imposé des droits de douane à leurs pays, mais il semble peu probable que le président chinois passe bientôt un appel similaire.

Situation : Pékin, qui, contrairement à ses proches partenaires et voisins, est engagé depuis des années dans une guerre commerciale et technologique avec les États-Unis, adopte une approche différente de celle de M. Trump au cours de son second mandat, en indiquant clairement que toute négociation doit être menée sur un pied d'égalité.

Les dirigeants chinois se disent ouverts aux discussions, mais ils se sont également préparés à l'augmentation des droits de douane américains, qui ont augmenté de 20 % depuis l'entrée en fonction de M. Trump il y a sept semaines. Soucieux de ne pas être pris au dépourvu comme ils l'ont été pendant le premier mandat de M. Trump, les Chinois étaient prêts à prendre des mesures de rétorsion, en imposant la semaine dernière leurs propres taxes sur les principales importations agricoles américaines et sur d'autres produits encore.

« Alors que Washington augmente les tarifs douaniers, Pékin ne voit pas d'autres options que de riposter », a déclaré Sun Yun, directeur du programme Chine au Stimson Center, un groupe de réflexion basé à Washington. « Cela ne signifie pas que Pékin ne veut pas négocier, mais il ne faut pas y voir une demande de pourparlers ou de pitié.

Deuxième économie mondiale, la Chine aspire à devenir une grande puissance sur la scène régionale et mondiale, suscitant le respect de tous les pays, en particulier des États-Unis, comme preuve que le parti communiste a fait de la Chine un pays prospère et fort.

Après que les États-Unis ont imposé la semaine dernière de nouveaux droits de douane de 10 %, en plus des 10 % imposés le 4 février, le ministère chinois des affaires étrangères a émis sa plus vive réplique jusqu'à présent : « Si les États-Unis veulent la guerre, qu'il s'agisse d'une guerre tarifaire, d'une guerre commerciale ou de tout autre type de guerre, nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout.


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Cette rhétorique dure fait écho à des commentaires similaires en 2018, lorsque Trump a lancé sa première guerre commerciale avec la Chine et que celle-ci s'est empressée d'aligner des actions de riposte. Les dirigeants de Pékin ont depuis développé une boîte à outils de droits de douane, de restrictions à l'importation, de contrôles des exportations, de sanctions, d'examens réglementaires et de mesures visant à empêcher les entreprises de faire des affaires en Chine.

Toutes ces mesures sont conçues pour faire souffrir l'économie et les entreprises américaines en réponse aux mesures américaines.

Cela a permis au gouvernement chinois de réagir rapidement à la récente décision de M. Trump de doubler les droits de douane sur les produits chinois en mettant en place une série de mesures de rétorsion, notamment la taxation de nombreux produits agricoles américains à hauteur de 15 %, la suspension des importations de bois d'œuvre américain et l'inscription de 15 entreprises américaines sur une liste noire.

Selon les analystes, Pékin a fait preuve de retenue dans sa réponse afin de laisser une marge de négociation.

Xi Jinping dirige le parti communiste au pouvoir pendant les deux mandats de M. Trump, ce qui donne à Pékin une plus grande continuité dans sa planification. C'est lui qui a décidé qu'il n'était pas encore temps de parler à M. Trump, a déclaré Daniel Russel, vice-président chargé de la sécurité internationale et de la diplomatie à l'Asia Society Policy Institute.

« Il ne s'agit pas d'une question de calendrier, mais d'un moyen de pression pour la Chine », a déclaré M. Russel, qui a été secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'Asie de l'Est et du Pacifique. « Xi ne se rendra pas à un appel s'il risque d'être harcelé ou humilié et, pour des raisons à la fois politiques et stratégiques, Xi ne jouera pas le rôle de suppliant.

« Au lieu de cela, la Chine riposte promptement - mais judicieusement - à chaque série de droits de douane », a déclaré M. Russel.

Lors de sa conférence de presse annuelle vendredi, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré qu'« aucun pays ne devrait s'imaginer qu'il peut supprimer ou contenir la Chine tout en développant de bonnes relations avec elle ».

« De tels actes à double visage sont non seulement néfastes pour la stabilité des relations bilatérales, mais ne permettent pas non plus d'instaurer une confiance mutuelle », a déclaré M. Wang. Il a ajouté que la Chine se félicitait de la coopération avec les États-Unis, mais que « si vous continuez à faire pression, la Chine ripostera fermement ».

Scott Kennedy, titulaire de la chaire d'économie et de commerce chinois au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington, a déclaré que les Chinois n'étaient pas psychologiquement choqués par la tactique du « choc et de l'effroi » de M. Trump.

« Ils ont déjà vu cela auparavant », a déclaré M. Kennedy. « C'est le genre de choses qu'ils ont anticipées.

L'économie chinoise a ralenti mais continue de croître à un rythme annuel de près de 5 %, et sous Xi, le parti investit massivement dans les technologies de pointe, l'éducation et d'autres domaines. Elle entretient des liens commerciaux plus étroits avec de nombreux autres pays que durant le premier mandat de M. Trump et a diversifié ses sources d'approvisionnement en produits clés, par exemple en achetant la majeure partie de son soja au Brésil et à l'Argentine plutôt qu'aux États-Unis.

En retour, le pourcentage de marchandises chinoises vendues aux États-Unis a diminué.

« Ils sont mieux préparés à absorber l'effet des chocs qu'il y a plusieurs années », a déclaré M. Kennedy.

Entre-temps, plus de 80 % des exportations mexicaines sont destinées aux États-Unis, et le Canada y envoie 75 % de ses exportations.

La Chine a tiré les leçons de ses précédentes relations avec M. Trump, a déclaré M. Russel. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum sont confrontés à un renversement des politiques commerciales précédentes de M. Trump, avec des droits de douane imposés puis reportés à deux reprises sur au moins certains produits.

« Pékin a vu suffisamment de choses pour savoir que l'apaisement avec Trump ne fonctionne pas », a déclaré M. Russel. Lors de la première tentative, Trudeau et Sheinbaum « ont gagné un peu de temps, mais la pression n'a fait que revenir plus forte ».

M. Trudeau s'est rendu à Mar-a-Lago pour rencontrer M. Trump en décembre, après que le président élu a menacé d'imposer des droits de douane. Mais en annonçant des tarifs douaniers de rétorsion mardi, M. Trudeau a lancé un avertissement sévère : « C'est le moment de riposter vigoureusement et de démontrer qu'un combat contre le Canada ne fera pas de gagnants ».

M. Sheinbaum a également déclaré que « personne ne gagne avec cette décision ».



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Économie de la Chine par rapport à celle des États-Unis : Analyse comparative et perspectives pour 2025

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11 mars 2025

Analyse prologue : L'économie chinoise par rapport à l'économie américaine fait l'objet d'une attention particulière dans le paysage économique actuel. Les deux économies naviguent dans un paysage turbulent façonné par des politiques commerciales changeantes, des tensions géopolitiques et des défis structurels. La réélection de Donald Trump a ravivé les conflits commerciaux, tandis que la Chine se concentre sur des investissements industriels axés sur la politique pour stabiliser la croissance. Cet article compare les principaux indicateurs économiques, offrant un aperçu des opportunités et des défis à venir pour les entreprises, les investisseurs et les décideurs politiques.