La reaction normale d'un pilote en survitesse n'est pas du tout de tirer sur le manche. On réduit légèrement les gaz, si ca ne suffit pas on sort les speedbrake. A haute altitude tout doit se faire avec douceur. La survitesse n'est absolument pas un danger sur les avions modernes, on peut emplafonner VMO de 40 kts sans danger. Par contre voler sous green dot n'est pas une situation d'avenir (2eme regime)
Quand je vois ce que fais un PA d'Airbus et toute la chaine automatique en cas de survitesse, je suis content de ne pas voler sur cet avion.
Ils ont très bien pu rencontrer des variations de vent très importantes en altitude et un PA et une ATHR ne savent pas gérer cela. Par exemple un avion avec 100 kts de vent de face en altitude, si le vent s'arrête brutalement (pour prendre un exemple extreme) conserve par inertie sa vitesse sol et donc perd tout a coup 100kts de vitesse air et décroche. Imaginez un avion dans une soufflerie et qu'on arrête brutalement la soufflerie....
Lorsque les phénomènes sont extremes, paradoxalement c'est l'homme qui doit gérer et il n'y est pas entrainé. Et quand il laisse faire les systèmes, si ca se passe mal, ils lui rendent l'avion dans un situation encore pire.