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par Ayerdhal, vendredi 20 janvier 2012, 18:20
Lien retiré
Je suis auteur et je vis de ma plume, pas toujours confortablement – euphémisme – mais c’est ma seule source de revenus depuis 25 ans.
Pour ceux qui l’ignoreraient, je défends l’accès illimité à la culture pour tout le monde et je suis violemment opposé aux lois qui visent à limiter cet accès par l’argent en conférant un quasi monopole de diffusion aux industries dites culturelles par le biais du seul commerce. À ce titre, je suis favorable à la copie et à la diffusion gratuite et bénévole de mes ouvrages pour permettre à chacun – et particulièrement à ceux qui n’ont pas les moyens de les acquérir – de les lire. Gratuite ET bénévole, c’est la seule forme de ce qu’il est convenu d’appeler « piratage » que je puisse accepter et moralement défendre. Par opposition, je considère comme du vol toute prise de bénéfice engendrée par la diffusion gratuite de mes ouvrages (par le biais de la publicité, par exemple) ou celle payante même à très bas prix (pratique de l’abonnement) sans que me soit reversé de droits d’auteur.
Dans le cas Megaupload, entre les publicités sur le site et les abonnements Premium, c’est une fortune qui a été engrangée par une entreprise tout ce qu’il y a de plus capitaliste, sans qu’aucun auteur n’ait perçu de droits et alors que certains fournisseurs de fichiers ont été rémunérés pour leurs copies pirates, parfois grassement.
L’auteur que je suis est déjà la dernière roue de la charrette dans les systèmes de commercialisation légaux, loin derrière le producteur (ou éditeur dans mon cas), le diffuseur, le distributeur et le commerçant, il ne tient pas à devenir le dindon d’une farce pseudo-pirate qui n’a pour vocation que d’enrichir les tenants d’un marché noir de plus en plus juteux. Alors piratez-moi autant que vous l’estimez nécessaire, de préférence en vous demandant de quoi je vais bien pouvoir survivre, mais si vous prenez le moindre centime sur la diffusion de mon œuvre sans me verser de droits, ne vous attendez pas à ce que, au nom des Droits de l’Homme, je vous défende ni ne vous fasse le moindre cadeau.
Ayerdhal
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Je suis auteur et je vis de ma plume, pas toujours confortablement – euphémisme – mais c’est ma seule source de revenus depuis 25 ans.
Pour ceux qui l’ignoreraient, je défends l’accès illimité à la culture pour tout le monde et je suis violemment opposé aux lois qui visent à limiter cet accès par l’argent en conférant un quasi monopole de diffusion aux industries dites culturelles par le biais du seul commerce. À ce titre, je suis favorable à la copie et à la diffusion gratuite et bénévole de mes ouvrages pour permettre à chacun – et particulièrement à ceux qui n’ont pas les moyens de les acquérir – de les lire. Gratuite ET bénévole, c’est la seule forme de ce qu’il est convenu d’appeler « piratage » que je puisse accepter et moralement défendre. Par opposition, je considère comme du vol toute prise de bénéfice engendrée par la diffusion gratuite de mes ouvrages (par le biais de la publicité, par exemple) ou celle payante même à très bas prix (pratique de l’abonnement) sans que me soit reversé de droits d’auteur.
Dans le cas Megaupload, entre les publicités sur le site et les abonnements Premium, c’est une fortune qui a été engrangée par une entreprise tout ce qu’il y a de plus capitaliste, sans qu’aucun auteur n’ait perçu de droits et alors que certains fournisseurs de fichiers ont été rémunérés pour leurs copies pirates, parfois grassement.
L’auteur que je suis est déjà la dernière roue de la charrette dans les systèmes de commercialisation légaux, loin derrière le producteur (ou éditeur dans mon cas), le diffuseur, le distributeur et le commerçant, il ne tient pas à devenir le dindon d’une farce pseudo-pirate qui n’a pour vocation que d’enrichir les tenants d’un marché noir de plus en plus juteux. Alors piratez-moi autant que vous l’estimez nécessaire, de préférence en vous demandant de quoi je vais bien pouvoir survivre, mais si vous prenez le moindre centime sur la diffusion de mon œuvre sans me verser de droits, ne vous attendez pas à ce que, au nom des Droits de l’Homme, je vous défende ni ne vous fasse le moindre cadeau.
Ayerdhal