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L'OMC voit les «premiers signes» de la démondialisation du commerce international


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12 septembre 2023

«Les premiers signes de fragmentation» commerciale apparaissent, et «menacent de freiner la croissance et le développement» à l’échelle mondiale, selon l’OMC.

Article : La démondialisation du commerce international est loin d'être une réalité mais «les premiers signes de fragmentation» apparaissent, a alerté mardi l'OMC, inquiète quant aux effets de ce phénomène sur la croissance et le développement. Historiquement prônée par les mouvements altermondialistes, l'idée de «démondialisation» est revenue en force face à la profonde désorganisation des chaînes de production liée à la guerre en Ukraine et aux confinements en Chine liés à la pandémie de Covid-19. Dans son rapport annuel sur le commerce mondial, les économistes de l'Organisation mondiale du commerce plaident en faveur d'une «remondialisation» dans un contexte où, selon eux, «les premiers signes de la fragmentation commerciale menacent de freiner la croissance et le développement».

Pendant plusieurs décennies, l'expansion du commerce international a dépassé la croissance du PIB mondial, mais «cette tendance s'est en quelque sorte arrêtée au moment de la crise financière mondiale de 2008-2009 et, depuis lors, elle stagne», a expliqué le chef économiste de l'OMC, Ralph Ossa. Après cette phase de ralentissement de la mondialisation (slowbalisation), la question est de savoir «si nous nous dirigeons vers une phase de démondialisation», a-t-il dit, alors que le rapport montre que les tensions géopolitiques commencent à avoir un impact sur les flux commerciaux dans le monde.

«Nous sommes encore loin de la démondialisation, mais nous commençons à voir les premières fissures dans le système», a assuré Ralph Ossa, soulignant que cette fragmentation commerciale tend à suivre les divisions géopolitiques, en particulier depuis l'invasion russe en Ukraine. L'OMC a ainsi procédé à des calculs qui montrent que depuis la guerre en Ukraine, le commerce entre les deux grands blocs géopolitiques mondiaux - que l'organisation a identifiés sur la base des votes des pays à l'Assemblée générale de l'ONU - a connu un taux de croissance qui est en moyenne de 4 à 6% inférieur à celui du commerce au sein de ces blocs.

«A la croisée des chemins»

«Nous sommes vraiment à la croisée des chemins. Et soit nous essayons de réintégrer le chemin de la mondialisation, soit nous allons continuer sur cette voie de la fragmentation», a observé un autre économiste de l'OMC, Victor Stolzenburg, qui a coordonné le rapport. Le rapport montre également qu'il y a eu une augmentation des tensions commerciales à l'OMC, avec notamment une forte augmentation des «préoccupations commerciales» soulevées par les pays devant divers comités. Une autre source d'inquiétude, selon le chef économiste de l'OMC, est l'apparition des «premiers signes de découplage» dans les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis.

Car si le commerce entre ces deux puissances a atteint un niveau record en 2022, sa composition a subi les effets de la guerre douanière sino-américaine, qui a entraîné un net ralentissement des échanges dans certaines catégories de produits, tels que les semiconducteurs. «L'ordre économique international post-1945 a été construit sur l'idée que l'interdépendance entre les nations à travers des liens commerciaux et économiques accrus favoriserait la paix et une prospérité partagée», relève pour sa part la directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, dans le rapport. «Aujourd'hui, cette vision est menacée, tout comme l'avenir d'une économie mondiale ouverte et prévisible», prévient-elle.

L'OMC prévient: une division du commerce mondial en deux blocs distincts représenterait un coût global évalué à environ 5% du revenu réel, certaines économies en développement étant confrontées à des pertes à deux chiffres.


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Ca commence a flipper serieusement , vu la remise en questions des institutions traditionelles ! :hum:
 
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Le premier navire de luxe construit par la Chine a effectue un voyage d'essai

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12 septembre 2023

Le premier navire de croisière de luxe construit en Chine, l'"Adora Magic City", a terminé avec succès son voyage d'essai après six jours et 1 600 milles nautiques en mer.

Communique : Le navire, construit par l'entreprise publique China State Shipbuilding Corp, a passé tous les tests et est maintenant prêt à être exploité.

L'"Adora Magic City" est une réalisation importante pour l'industrie chinoise de la construction navale, en particulier dans le domaine des paquebots de croisière de luxe.

Pendant le voyage d'essai, le navire a été soumis à des tests rigoureux. Au total, 88 projets d'essai ont été menés et ont permis de vérifier minutieusement la manœuvrabilité du navire, son niveau d'automatisation, la sécurité et le confort de la navigation, ainsi que les normes d'émission.

L'essai a impliqué 1 339 participants, dont 102 ingénieurs de 12 pays différents, et a été décrit comme un événement record, soulignant les efforts de la Chine pour devenir un acteur majeur de l'industrie mondiale de la construction navale.

Le navire de 135 500 tonnes a une capacité de 5 246 passagers et une longueur de 323,6 mètres, ce qui en fait l'un des plus grands paquebots de croisière jamais construits en Chine.

CSSC estime que la réussite du voyage d'essai de l'"Adora Magic City" permettra à la Chine de devenir l'un des principaux fabricants de paquebots de croisière, ce qui donnera un élan considérable à l'industrie de la construction navale du pays.

Le secteur chinois des croisières, qui connaît une croissance rapide, devrait à l'avenir apporter une contribution de plus en plus importante au marché mondial, et la CSSC espère que ce navire sera le premier d'une longue série de paquebots de croisière de luxe construits en Chine.

Shanghai est le plus grand port d'attache pour les croisières en Asie et le quatrième au monde.

Entre 2008 et 2020, Shanghai a accueilli environ 3 000 paquebots de croisière, ce qui a entraîné 15 millions de voyages de touristes nationaux et internationaux.

Fin mars, le ministère chinois des transports a approuvé le redémarrage des activités de croisière internationale à Shanghai et à Shenzhen à titre expérimental.

Selon l'opérateur de croisières, la conception et la construction du deuxième grand navire de croisière de fabrication chinoise, sous l'égide d'Adora Cruises, ont commencé.


Le premier paquebot de croisière Adora fabriqué en Chine est prêt à naviguer en 2023 ( 25 novembre 2022 )
 
L'Union économique eurasienne et la Russie discutent de la coordination de l'initiative "Belt & Road" et des investissements avec la Chine Par Chris Devonshire-Ellis

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12 septembre 2023

Le commerce entre la Chine et l'UEE augmente de 30 % alors que Pékin et Moscou envisagent des investissements mutuels dans le commerce et les infrastructures dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route".

Analyse : Sergey Glazyex, le président de la Commission économique eurasienne, l'organe régulateur de l'Union économique eurasienne (EAEU), a tenu plusieurs réunions avec des responsables chinois concernant la coopération et la coordination entre l'EAEU et la Chine. L'EAEU comprend l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizistan et la Russie. La Chine a conclu un accord de libre-échange avec l'EAEU, mais il s'agit d'un accord non préférentiel qui ne prévoit pas de réductions tarifaires spécifiques. Au lieu de cela, les droits de douane entre la Chine et l'UEE sont ajustés et réajustés en fonction des besoins, ce qui permet une plus grande flexibilité.

Selon Andrey Slepnev, ministre du commerce de la Commission économique eurasienne, les échanges commerciaux entre la Chine et l'UE ont atteint environ 200 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de près de 30 % sur l'année.

La plus grande part des importations en provenance de Chine au sein de l'EAEU est occupée par la Russie, qui représente plus de 80 % du total. Viennent ensuite le Kazakhstan (10 %), le Kirghizstan (4 %) et la Biélorussie (un peu plus de 3 %). En termes d'exportations de l'EAEU, la Russie représente également la plus grande part, avec environ 85 %.

La coordination entre l'EAEU et la Chine s'inscrit donc largement dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" Chine-Russie - bien que les deux parties souhaitent développer des liens d'infrastructure impliquant les autres partenaires de l'EAEU.

Les questions de coopération entre l'EAEU et la Chine ont été discutées lors d'une réunion du Comité consultatif sur les activités internationales au Conseil de la Commission économique eurasienne le 4 septembre et ont inclus des décisions concernant les activités internationales de l'EAEU pour 2024.

Il s'agit notamment d'élargir la coopération commerciale et économique de l'UEE avec des pays tiers, d'approches visant à poursuivre le dialogue avec des structures d'intégration et interétatiques, notamment l'OCS, l'ASEAN et les BRICS, d'éventuelles étapes prometteuses pour l'interaction avec les États observateurs, et d'autres questions pertinentes et fondamentalement importantes pour le développement des activités internationales de l'UEE.

En ce qui concerne la Chine, les sessions ont inclus des fonctionnaires chinois avec des discussions sur l'interface de l'EAEU avec l'initiative chinoise Belt and Road, qui a eu lieu le 6 septembre. Les réunions ont été coordonnées par l'ambassade de Chine à Moscou.

Vladimir Serpikov, directeur du département de la politique commerciale de l'EAEU, a noté que le jumelage EAEU-BRI est réalisé dans le cadre de la mise en œuvre de l'"Accord sur la coopération commerciale et économique entre l'EAEU et la Chine" daté du 17 mai 2018, ainsi que de la "Feuille de route pour l'expansion de la coopération commerciale et économique" de l'EAEU-Chine qui en découle.

Serpokov a noté que " les projets mis en œuvre par l'EAEU, tels que l'Eurasian Agro-Express et la numérisation des corridors de transport, contribueront à augmenter les volumes d'échanges mutuels, à simplifier les procédures commerciales, à renforcer la connectivité intrarégionale et à jumeler efficacement (la Russie et l'EAEU) avec l'initiative Belt & Road ".

Nos précédents commentaires concernant les échanges commerciaux de Chine 2023 avec l'Arménie, membre de l'EAEU, peuvent être consultés ici, avec la Biélorussie ici, le Kazakhstan ici, le Kirghizistan ici et la Russie ici.

En ce qui concerne la dynamique Chine-Russie, les deux parties ont présenté les autorités gouvernementales, ainsi que les entreprises russes et chinoises, pour discuter de nombreuses initiatives en matière d'infrastructures et de commerce. Ces discussions se poursuivent dans le cadre du Forum économique de l'Extrême-Orient qui se tient actuellement à Vladivostok.

Des discussions de coordination avaient déjà été engagées au début de l'année par le ministère russe du développement économique, qui a déclaré en janvier de cette année que la Russie et la Chine envisageaient la participation de la Chine à la mise en œuvre de projets d'investissement en Russie dans les infrastructures de transport, la construction, le traitement en profondeur du pétrole et du gaz, le tourisme, l'agriculture et l'industrie alimentaire, l'industrie de la pêche, la gestion des déchets solides, ainsi que dans la localisation de la production en Russie.

Certains de ces projets sont déjà en cours. L'énorme usine de traitement de GNL et le terminal d'expédition de Yamal sont en tête de liste des investissements chinois en Russie. 20 % des actions sont détenues par la China National Petroleum Corporation (CNPC), 9,9 % par le Silk Road Fund. Le volume total des investissements s'élève à environ 20 milliards de dollars américains.

Sinopec détient 10 % de la multinationale pétrochimique Sibur et 26 % de l'usine de caoutchouc synthétique de Krasnoïarsk, dont la plupart des produits sont vendus en Chine. En 2016, le Silk Road Fund a acquis 10 % supplémentaires de Sibur pour un montant d'environ 1,5 milliard de dollars américains.

En 2019, 10 % des actions du projet Arctic LNG-2 ont été acquises par les sociétés chinoises CNOOC et CNODC (filiales de CNPC). Le coût des transactions n'est pas précisé, mais il est estimé à environ 25 milliards de dollars.

Outre les marchés de capitaux, les marchés de consommation russes ont connu dernièrement un afflux important de produits chinois. En juillet 2023, la part des voitures importées sur les routes russes est passée à 52 % de voitures chinoises, alors qu'en 2022, elle était de 24 %, selon Autostat. L'usine automobile Haval (Grande Muraille), située dans le parc industriel de Toula à Uzlovaya, est un exemple de cette évolution due au retrait des constructeurs automobiles occidentaux. Aujourd'hui, cinq modèles de la marque sont produits à Tula : les crossovers F7 et F7x, Dargo et Jolion, et le SUV H9. Les investissements chinois initiaux se sont élevés à plus de 500 millions de dollars.

En juin 2023, la part des téléphones chinois vendus sur les marchés russes était de 70 %, contre 55 % en 2022. En ce qui concerne les téléviseurs, au second semestre 2022, le Chinois Xiaomi a augmenté sa part de 4,8 % à 11,7 %, dépassant le Coréen LG (10,1 %) et Samsung (7,6 %) en termes de ventes.

L'usine sino-russe de levure Angel est située à Dankov, dans la région de Lipetsk. Cette usine produit 15 000 tonnes de levure sèche, 15 000 tonnes de levure pressée et 30 000 tonnes d'engrais organiques par an. D'autres investissements dans le lancement de deux autres installations de production, qui devraient être achevées d'ici la fin de 2023, s'élèvent à 27 millions de dollars US supplémentaires.

L'usine de construction de machines industrielles DMTG Rus est située dans le district de Leninsky, dans la région de Moscou. Les investissements chinois dans cette usine ont atteint environ 12,6 millions de dollars.

Investissements chinois dans les régions limitrophes de la Russie

Les investissements chinois dans la région voisine de la Russie, Primorye Krai, se sont également accumulés. Selon la Société russe de développement de l'Extrême-Orient et de l'Arctique, à Primorye, 38 résidents des zones ASEZ et FPV ont investi 650 millions de dollars dans leurs projets, attirant des investissements chinois et créant 7 300 emplois. Le montant des fonds chinois actuellement investis dans l'économie régionale est estimé à environ 73 millions de dollars. Treize entreprises communes ont déjà été créées dans les secteurs de la construction, de l'agriculture, de l'industrie, du travail du bois et de la production automobile.

En 2019, la société de production Yubo-Sumotori (Artem, Primorsky Krai), une coentreprise du groupe russe Sumotori et du constructeur automobile chinois First Automobile Works, a lancé l'assemblage de camions FAW.

Dans la zone économique spéciale de Primorye, la société Arnika a lancé en 2021 une entreprise de haute technologie, Cormbiosintez, pour la production de vitamines alimentaires, d'acides aminés protégés et de produits. La capacité de production est de 15 000 tonnes par an. Le partenaire chinois est une entreprise de haute technologie pour le développement, la production et la recherche marketing d'ingrédients médicinaux et alimentaires et de produits pour animaux, avec sept sites de production en Chine.

En 2021, la société Yi Sen a ouvert une usine de transformation du bois à cycle de production complet en tant que résident du port franc de Vladivostok. La capacité de production est de 4 800 mètres cubes de bois par an, tandis que le volume de sortie des produits finis sera de 1 300 mètres cubes.

On peut s'attendre à ce que d'autres investissements importants entre la Russie et la Chine, sous forme de JV et d'entreprises publiques, soient annoncés dans les semaines à venir, à mesure que les deux parties définissent les responsabilités financières et les responsabilités des parties en ce qui concerne les projets de l'initiative chinoise BRI en Russie et dans l'EAEU.


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11 septembre 2023
12 septembre 2023
 
Dernière édition:
Et si Tontonze était malade? Espérons qu'il n'en est rien.
Bonjour Dgibe
Je ne pense pas , mais a l'inverse pour Uncle Shimano c'est confirme !


Article : Son état de santé inquiète de l’autre côté de l’Atlantique. Alors que Joe Biden était au Vietnam dimanche, dans le cadre d’une tournée en Asie marquée par le G20 en Inde, le président des États-Unis s’est de nouveau illustré dans une conférence de presse à Hanoi. Répondant aux questions des journalistes, le locataire de la Maison-Blanche a semblé perdu dès le début de son intervention : «On est le soir, n'est-ce pas ?» Visiblement fatigué par ce long voyage, Joe Biden a ensuite enchaîné les erreurs et les bourdes face à son auditoire.

Le président américain a d’abord eu du mal à répondre à une question sur le réchauffement climatique, faisant une comparaison hasardeuse avec un film de John Wayne. «Il y a un film sur John Wayne. C'est un éclaireur indien. Et ils essaient de ramener les… je pense que c'était les Apaches... Une des grandes tribus d'Amérique dans la réserve (...) Et l'éclaireur indien... L'Indien regarde John Wayne, désigne le soldat de l'Union et dit : “C'est un soldat poney menteur à tête de chien”», bafouille Joe Biden. Et d’ajouter : «Eh bien, il y a beaucoup de soldats poneys menteurs à tête de chien sur le réchauffement climatique.»

Quelques instants après, le président américain a offensé le Vietnam, en le qualifiant de «tiers-monde» : «Nous en avons parlé lors de la conférence dans son ensemble, nous avons parlé de stabilité, nous avons parlé de veiller à ce que le tiers-monde... Excusez-moi, le tiers-monde...L'hémisphère Sud ait accès au changement.» Un commentaire qui a nécessité l'intervention de la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre. Laquelle a coupé le micro de Joe Biden, désemparé face aux nombreuses questions, et conclu la conférence de presse. Presque perdu, il a quitté son pupitre sur cette phrase plus que mystérieuse : «Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais moi je vais aller me coucher...» Depuis quelques mois, l’âge et la vitalité mentale et physique de Joe Biden font l’objet de vifs débats aux États-Unis. Candidat à sa succession, il aurait potentiellement 85 ans à la fin de son second mandat.


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Bonjour Dgibe
Je ne pense pas , mais a l'inverse pour Uncle Shimano c'est confirme !


Article : Son état de santé inquiète de l’autre côté de l’Atlantique. Alors que Joe Biden était au Vietnam dimanche, dans le cadre d’une tournée en Asie marquée par le G20 en Inde, le président des États-Unis s’est de nouveau illustré dans une conférence de presse à Hanoi. Répondant aux questions des journalistes, le locataire de la Maison-Blanche a semblé perdu dès le début de son intervention : «On est le soir, n'est-ce pas ?» Visiblement fatigué par ce long voyage, Joe Biden a ensuite enchaîné les erreurs et les bourdes face à son auditoire.

Le président américain a d’abord eu du mal à répondre à une question sur le réchauffement climatique, faisant une comparaison hasardeuse avec un film de John Wayne. «Il y a un film sur John Wayne. C'est un éclaireur indien. Et ils essaient de ramener les… je pense que c'était les Apaches... Une des grandes tribus d'Amérique dans la réserve (...) Et l'éclaireur indien... L'Indien regarde John Wayne, désigne le soldat de l'Union et dit : “C'est un soldat poney menteur à tête de chien”», bafouille Joe Biden. Et d’ajouter : «Eh bien, il y a beaucoup de soldats poneys menteurs à tête de chien sur le réchauffement climatique.»

Quelques instants après, le président américain a offensé le Vietnam, en le qualifiant de «tiers-monde» : «Nous en avons parlé lors de la conférence dans son ensemble, nous avons parlé de stabilité, nous avons parlé de veiller à ce que le tiers-monde... Excusez-moi, le tiers-monde...L'hémisphère Sud ait accès au changement.» Un commentaire qui a nécessité l'intervention de la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre. Laquelle a coupé le micro de Joe Biden, désemparé face aux nombreuses questions, et conclu la conférence de presse. Presque perdu, il a quitté son pupitre sur cette phrase plus que mystérieuse : «Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais moi je vais aller me coucher...» Depuis quelques mois, l’âge et la vitalité mentale et physique de Joe Biden font l’objet de vifs débats aux États-Unis. Candidat à sa succession, il aurait potentiellement 85 ans à la fin de son second mandat.


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C'est bon, Nico et Tontonze vont se rencontrer dans les prochaines heures.

 
C'est bon, Nico et Tontonze vont se rencontrer dans les prochaines heures.

La Chine renforce encore ses liens avec le Venezuela en lui accordant son plus haut statut diplomatique


13 sptembre 2023

Le président chinois a annoncé hisser les relations entre la Chine et le Venezuela à leur plus haut niveau du protocole. Seuls trois autres pays - le Pakistan, la Russie et le Bélarus - bénéficient actuellement de ce traitement.

Communique : Xi Jinping a rencontré dans la capitale chinoise son homologue Nicolas Maduro. Ce dernier est en visite dans le pays depuis vendredi dans le but d'obtenir le soutien de la Chine pour intégrer les Brics et, plus globalement, relancer son économie en proie à de grosses difficultés.

En Chine depuis vendredi dernier, le président vénézuélien y est venu fort d'une ambition : « le renforcement des liens de coopération et la construction d'un nouvel ordre mondial », comme il l'avait écrit il y a quelques jours sur X (ex-Twitter). « Restez à l'écoute ! Les bonnes nouvelles vont pleuvoir pour le peuple vénézuélien », ajoutait Nicolas Maduro.

Une est arrivée ce mercredi 13 septembre. « Je suis très heureux d'annoncer avec vous l'élévation des relations entre la Chine et le Venezuela au niveau de partenariat stratégique dit "tous temps" », a déclaré le président chinois, Xi Jinping, selon des images retransmises à la télévision. Cette qualification est la plus élevée de la diplomatie chinoise. Et seule une poignée de pays (Pakistan, Russie, Bélarus) ont droit à ce traitement.

Le président vénézuélien était reçu avec sa délégation au Palais du peuple, le monumental bâtiment qui sert à accueillir les dignitaires étrangers, situé au bord de la place Tiananmen. Il avait commencé son déplacement en Chine par Shenzhen, la métropole qui jouxte Hong Kong au sud du pays. Il s'était ensuite rendu à Shanghai et avait visité la province du Shandong, à l'est, d'où il avait pris un TGV. Il doit en repartir ce jeudi 14 septembre.


Il s'agit de la onzième visite du dirigeant socialiste en Chine. La dernière remontait en 2018. Xi Jinping s'est de son côté rendu au Venezuela en 2014.

Intégrer les Brics grâce à l'appui de la Chine

Dans un entretien, accordé samedi à l'agence officielle Chine nouvelle, Nicolas Maduro a expliqué qu'il recherchait le soutien de Pékin pour intégrer les Brics, bloc de pays émergents (composé actuellement du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud). Le groupe a décidé en août d'intégrer en 2024 six nouveaux membres dont l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Argentine et l'Éthiopie.

Pour Nicolas Maduro, en soutenant l'intégration du Venezuela, Pékin pourrait contribuer à l'adhésion d' « un pays doté des plus grandes réserves de pétrole au monde », a-t-il déclaré. « Les Brics élargis pourraient être définis comme le grand moteur pour l'accélération de la naissance d'un nouveau monde, un monde de coopération dans lequel le Sud global a une voix prépondérante », a-t-il poursuivi.

Un allié et surtout un créancier

De façon plus générale, le Venezuela, isolé sur la scène internationale, cherche le soutien de la Chine pour relancer son économie. Cette dernière est frappée par l'une des pires inflations au monde (+436% en glissement annuel en mai) et son PIB s'est contracté de 80% en 10 ans sous l'effet de la crise économique. Selon des estimations fin juillet de l'Observatoire vénézuélien des finances (OVF), un organisme de référence en l'absence de chiffres officiels, l'économie vénézuélienne s'est contractée de 7% au premier semestre par rapport à la même période en 2022.

La semaine dernière, la vice-présidente du Venezuela s'était aussi rendue en Chine. Delcy Rodriguez a rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a salué l' « amitié inébranlable » entre les deux pays. Cette visite visait à négocier des investissements de Pékin dans le secteur pétrolier, vital pour l'économie vénézuélienne, ainsi qu'une possible co-entreprise entre des groupes pétroliers des deux pays, selon l'agence de presse financière Bloomberg. C'était une « réunion de travail extraordinaire au cours de laquelle nous avons renforcé nos relations bilatérales » ainsi que « l'expansion de la coopération stratégique », a salué Delcy Rodriguez sur le réseau social X.

Les deux pays ont donc des relations très proches, et surtout interdépendantes. La Chine est notamment l'un des principaux créanciers du Venezuela. Elle lui a prêté 50 milliards de dollars dans les années 2010, Caracas remboursant ensuite sa dette par des livraisons de pétrole. Le pays latino-américain devait encore 20 milliards de dollars à Pékin en 2018.

(Avec AFP)

 
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Le président chinois a annoncé hisser les relations entre la Chine et le Venezuela à leur plus haut niveau du protocole. Seuls trois autres pays - le Pakistan, la Russie et le Bélarus - bénéficient actuellement de ce traitement.
Ils sont en bonne compagnie ... il ne manque que la Corée du Nord et l'Iran au club ...
 

La Chine renforce encore ses liens avec le Venezuela en lui accordant son plus haut statut diplomatique


13 sptembre 2023

Le président chinois a annoncé hisser les relations entre la Chine et le Venezuela à leur plus haut niveau du protocole. Seuls trois autres pays - le Pakistan, la Russie et le Bélarus - bénéficient actuellement de ce traitement.

Communique : Xi Jinping a rencontré dans la capitale chinoise son homologue Nicolas Maduro. Ce dernier est en visite dans le pays depuis vendredi dans le but d'obtenir le soutien de la Chine pour intégrer les Brics et, plus globalement, relancer son économie en proie à de grosses difficultés.

En Chine depuis vendredi dernier, le président vénézuélien y est venu fort d'une ambition : « le renforcement des liens de coopération et la construction d'un nouvel ordre mondial », comme il l'avait écrit il y a quelques jours sur X (ex-Twitter). « Restez à l'écoute ! Les bonnes nouvelles vont pleuvoir pour le peuple vénézuélien », ajoutait Nicolas Maduro.

Une est arrivée ce mercredi 13 septembre. « Je suis très heureux d'annoncer avec vous l'élévation des relations entre la Chine et le Venezuela au niveau de partenariat stratégique dit "tous temps" », a déclaré le président chinois, Xi Jinping, selon des images retransmises à la télévision. Cette qualification est la plus élevée de la diplomatie chinoise. Et seule une poignée de pays (Pakistan, Russie, Bélarus) ont droit à ce traitement.

Le président vénézuélien était reçu avec sa délégation au Palais du peuple, le monumental bâtiment qui sert à accueillir les dignitaires étrangers, situé au bord de la place Tiananmen. Il avait commencé son déplacement en Chine par Shenzhen, la métropole qui jouxte Hong Kong au sud du pays. Il s'était ensuite rendu à Shanghai et avait visité la province du Shandong, à l'est, d'où il avait pris un TGV. Il doit en repartir ce jeudi 14 septembre.


Il s'agit de la onzième visite du dirigeant socialiste en Chine. La dernière remontait en 2018. Xi Jinping s'est de son côté rendu au Venezuela en 2014.

Intégrer les Brics grâce à l'appui de la Chine

Dans un entretien, accordé samedi à l'agence officielle Chine nouvelle, Nicolas Maduro a expliqué qu'il recherchait le soutien de Pékin pour intégrer les Brics, bloc de pays émergents (composé actuellement du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud). Le groupe a décidé en août d'intégrer en 2024 six nouveaux membres dont l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Argentine et l'Éthiopie.

Pour Nicolas Maduro, en soutenant l'intégration du Venezuela, Pékin pourrait contribuer à l'adhésion d' « un pays doté des plus grandes réserves de pétrole au monde », a-t-il déclaré. « Les Brics élargis pourraient être définis comme le grand moteur pour l'accélération de la naissance d'un nouveau monde, un monde de coopération dans lequel le Sud global a une voix prépondérante », a-t-il poursuivi.

Un allié et surtout un créancier

De façon plus générale, le Venezuela, isolé sur la scène internationale, cherche le soutien de la Chine pour relancer son économie. Cette dernière est frappée par l'une des pires inflations au monde (+436% en glissement annuel en mai) et son PIB s'est contracté de 80% en 10 ans sous l'effet de la crise économique. Selon des estimations fin juillet de l'Observatoire vénézuélien des finances (OVF), un organisme de référence en l'absence de chiffres officiels, l'économie vénézuélienne s'est contractée de 7% au premier semestre par rapport à la même période en 2022.

La semaine dernière, la vice-présidente du Venezuela s'était aussi rendue en Chine. Delcy Rodriguez a rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a salué l' « amitié inébranlable » entre les deux pays. Cette visite visait à négocier des investissements de Pékin dans le secteur pétrolier, vital pour l'économie vénézuélienne, ainsi qu'une possible co-entreprise entre des groupes pétroliers des deux pays, selon l'agence de presse financière Bloomberg. C'était une « réunion de travail extraordinaire au cours de laquelle nous avons renforcé nos relations bilatérales » ainsi que « l'expansion de la coopération stratégique », a salué Delcy Rodriguez sur le réseau social X.

Les deux pays ont donc des relations très proches, et surtout interdépendantes. La Chine est notamment l'un des principaux créanciers du Venezuela. Elle lui a prêté 50 milliards de dollars dans les années 2010, Caracas remboursant ensuite sa dette par des livraisons de pétrole. Le pays latino-américain devait encore 20 milliards de dollars à Pékin en 2018.

(Avec AFP)

Bon après avoir regardé rapidement quelques vidéos de leur rencontre, j'ai trouvé que Tontonze avait l'air fatigué. Il a les trais tirés, les mains bouffies, la démarche raide. Surtout à côté de Nico qui semble en pleine forme.

Donc finalement, le résulat de ma petite enquète afin de déterminer l'agenda du grand chef pendant le G20, à mon avis il n'y ai pas allé pour des raisons de santé. A-t-il fait des analyses, une opération mineure ou s'est il simplement reposé, on ne sera jamais. Comme il doit se montrer infaillible, on n'aura pas de communication sur le sujet. Mais à mon avis, c'est que les années de politique au sommet commencent à le ratrapper.

D'ailleurs Tontonze n'aura pas rencontré très longtemps Nico, alors qu'il vient de le déclarer comme un président d'un des pays les plus proches de la Chine. Quand Macron était venu plus tôt dans l'année, les 2 présidents se sont cottoyés pendant 2 jours il me semble et ils sont allés ensemble à Canton.

Enfin, éspérons que je me trompe ou que ce ne soit que passagé pour lui.
 
Quelques instants après, le président américain a offensé le Vietnam, en le qualifiant de «tiers-monde» : «Nous en avons parlé lors de la conférence dans son ensemble, nous avons parlé de stabilité, nous avons parlé de veiller à ce que le tiers-monde... Excusez-moi, le tiers-monde...
Le lapsus révélateur, il doit surement penser de la même chose pour l'Indonésie et l'Inde.
 
Le lapsus révélateur, il doit surement penser de la même chose pour l'Indonésie et l'Inde.
Il doit penser la même chose pour tous les pays en dehors des États Unis …
 
La Chine et la Zambie renforceront leur coopération à mesure que les liens se resserreront

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Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu avec son homologue zambien, Hakainde Hichilema, à Beijing vendredi.
15 septembre 2023

Les deux chefs d'État ont annoncé l'élévation des relations entre la Chine et la Zambie au rang de partenariat stratégique global de coopération.

Communique : M. Hichilema effectue une visite d'État en Chine du 10 au 16 septembre à l'invitation de M. Xi.

RENFORCER LES LIENS BILATÉRAUX

M. Xi a déclaré que l'amitié traditionnelle forgée par les anciennes générations de dirigeants des deux pays a résisté à l'épreuve du paysage international changeant, et que le chemin de fer Tanzanie-Zambie est devenu un symbole de l'amitié entre la Chine et l'Afrique.

M. Xi a déclaré que la Chine a toujours considéré et développé les relations Chine-Zambie dans une perspective stratégique et à long terme, et qu'elle est prête à travailler avec la Zambie pour transformer la profonde amitié traditionnelle en une force motrice puissante pour la coopération gagnant-gagnant dans la nouvelle ère, et pour faire passer les relations bilatérales à un nouveau niveau.

Le président chinois a déclaré que la Chine soutient la Zambie dans la sauvegarde de sa souveraineté nationale, de sa sécurité et de ses intérêts en matière de développement et dans l'exploration d'une voie de développement adaptée à ses propres conditions. Il a exprimé la volonté de la Chine de renforcer les échanges entre les partis et les échanges d'expériences en matière de gouvernance d'État avec la Zambie. Les deux pays devraient se soutenir mutuellement sur les questions liées à leurs intérêts fondamentaux respectifs et à leurs préoccupations majeures.

Le succès de la modernisation chinoise montre la diversité des modèles de modernisation dans le monde, et le développement de haute qualité et le processus de modernisation de la Chine continueront d'apporter de nouvelles opportunités à tous les pays, y compris la Zambie, a déclaré M. Xi.

La Chine espère construire conjointement la Ceinture et la Route avec la Zambie et élargir la coopération dans la construction d'infrastructures, l'agriculture, l'exploitation minière et l'énergie propre pour parvenir à un développement et une revitalisation communs, a déclaré M. Xi.

M. Xi a indiqué que la Chine encourage davantage de produits zambiens de qualité à entrer sur le marché chinois et soutient davantage d'entreprises chinoises à investir en Zambie.

Il a appelé les deux parties à faire de la célébration du 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques un succès l'année prochaine et à intensifier les échanges et la coopération dans les domaines de l'éducation et de la formation, des soins de santé, de la culture, du tourisme et d'autres domaines.

M. Hichilema a déclaré que la Zambie chérissait l'amitié forgée par les anciennes générations de dirigeants des deux pays. Il a ajouté que la Zambie remerciait la Chine pour son rôle positif dans la résolution du problème de la dette zambienne. La Zambie respecte le principe d'une seule Chine, apprécie grandement la philosophie et les principes directeurs de la modernisation chinoise et espère tirer profit de l'expérience de la Chine en matière de développement.

M. Hichilema a déclaré que la Zambie était prête à travailler avec la Chine pour saisir l'établissement d'un partenariat stratégique global de coopération comme une opportunité d'approfondir la coopération dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route" dans les domaines de l'exploitation minière, de l'agriculture, de l'économie et du commerce, de la science et de la technologie, de la construction d'infrastructures, des soins de santé et d'autres domaines.

Après les entretiens, les deux chefs d'État ont assisté à la signature d'un certain nombre de documents de coopération bilatérale dans des domaines tels que la coopération "Belt and Road", le développement vert, l'économie numérique, la coopération en matière d'investissement, l'inspection et la quarantaine.

Commentant l'élévation des relations Chine-Zambie, Li Wentao, directeur exécutif de l'Institut d'études africaines de l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, a déclaré que les deux pays, en tant que partenaires de longue date, chercheront à coopérer dans un plus grand nombre de domaines et à atteindre un plus grand consensus dans les affaires internationales après l'amélioration de leurs liens.

FAIRE PROGRESSER LA COOPÉRATION ENTRE LA CHINE ET L'AFRIQUE

Notant que l'essor collectif des pays en développement et leur influence internationale croissante sont devenus une tendance irréversible de notre époque, M. Xi a déclaré que la Chine et la Zambie devaient renforcer la solidarité et la coordination, pratiquer un véritable multilatéralisme, défendre fermement l'équité et la justice internationales, s'efforcer d'accroître la voix des pays en développement et de sauvegarder les intérêts communs des deux pays et d'autres pays en développement.

M. Xi a déclaré que la coopération sino-africaine était devenue une référence en matière de coopération Sud-Sud et de coopération internationale avec l'Afrique. Les caractéristiques de l'amitié sino-africaine, notamment la sincérité et l'égalité, la coopération gagnant-gagnant, la sauvegarde de la justice, l'ouverture et l'inclusion, n'ont jamais changé.

La Chine soutient fermement les pays africains dans la poursuite de voies de développement indépendantes, et soutient fermement les pays africains pour qu'ils deviennent un pôle important dans la politique, l'économie et la civilisation mondiales, a déclaré M. Xi.

La Chine est prête à travailler avec la Zambie et d'autres pays africains pour mettre en œuvre les résultats du Dialogue des dirigeants sino-africains, y compris l'Initiative sur le soutien à l'industrialisation de l'Afrique, renforcer l'alignement stratégique, approfondir la coopération dans divers domaines, soutenir les pays africains dans le renforcement de leur capacité de développement indépendant et la réalisation de la reprise économique et du développement durable, et construire conjointement une communauté sino-africaine avec un avenir commun dans la nouvelle ère, selon M. Xi.

M. Hichilema a déclaré que le développement de la Chine avait permis aux pays du Sud de progresser, d'accroître leur représentation et leur voix dans les affaires internationales, et de promouvoir le développement de l'ordre international dans une direction plus juste et plus rationnelle.

La Zambie remercie la Chine d'avoir soutenu l'entrée de l'Union africaine dans le G20, a déclaré M. Hichilema.

Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est une plateforme importante pour la promotion du développement des pays africains, a-t-il ajouté. Remerciant la Chine d'accueillir la réunion du FOCAC en 2024, il a déclaré que la Zambie était prête à travailler avec la Chine pour porter la coopération Afrique-Chine à un nouveau niveau, faire face ensemble aux défis mondiaux tels que la sécurité énergétique et alimentaire, et injecter plus de stabilité dans le monde.

La visite de M. Hichilema fait suite à la visite d'État de M. Xi en Afrique du Sud et au voyage en Chine du président béninois Patrice Athanase Guillaume Talon. Les fréquents échanges de haut niveau entre la Chine et les pays africains, qui ont eu lieu récemment, renforceront les liens entre la Chine et l'Afrique, a déclaré Li Wentao.

La Chine et l'Afrique sont engagées dans une coopération dans de nombreux domaines, dont l'essence est de promouvoir le développement indépendant de l'Afrique, a déclaré M. Li.


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Le sommet du G77 et de la Chine s'ouvre vendredi à La Havane

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16 septembre 2023

Le sommet du Groupe des 77 (G77) et de la Chine a débuté vendredi au Palais des conventions de La Havane, à Cuba.

Communique : La réunion, qui se poursuit jusqu'à samedi, rassemble des délégations de plus de 100 pays.

La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du général Raul Castro, chef de l'armée de la révolution socialiste cubaine.

Dans son discours de bienvenue, le président cubain Miguel Diaz-Canel a souligné les efforts déployés par la Chine pour promouvoir la coopération internationale dans le monde entier.

Il a déclaré que la coopération, la solidarité et le progrès humain sans exclusion sont essentiels pour aider à relever les défis mondiaux d'aujourd'hui.

"Merci d'avoir accepté l'invitation qui nous unit aujourd'hui dans la défense de l'avenir et des grandes majorités qui constituent un concept si vaste de l'humanité", a-t-il déclaré.

M. Diaz-Canel a également dénoncé l'embargo américain imposé depuis six décennies à la population cubaine, qui a causé d'énormes dégâts économiques et humanitaires, et a appelé les participants à lutter pour le droit au développement.

Lors de la cérémonie d'ouverture du sommet, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que la voix du groupe des 77 et de la Chine serait toujours essentielle pour le système des Nations unies.

Qualifiant le groupe de "champion du multilatéralisme", M. Guterres a appelé le G77 et la Chine à "défendre un système enraciné dans l'égalité ; défendre un système prêt à renverser l'injustice et la négligence des siècles ; et défendre un système qui agit pour l'ensemble de l'humanité et non pour les privilégiés".

Un soutien financier plus important est nécessaire pour aider les pays du Sud à faire face à l'impact du changement climatique, a-t-il ajouté.

Li Xi, membre du comité permanent du bureau politique du comité central du parti communiste chinois et représentant spécial du président chinois Xi Jinping, a participé au sommet.

"La Chine est la plus grande nation en développement du monde et un membre naturel du Sud global. Nous sommes prêts à travailler avec Cuba et d'autres membres du G77 pour ouvrir un nouveau chapitre de la coopération Sud-Sud dans la recherche d'un plus grand développement grâce à une solidarité plus forte, pour construire une communauté du Sud mondial avec un avenir commun, et pour ouvrir une nouvelle ère de développement commun", a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la coopération entre le G77 et la Chine, M. Li a proposé les éléments suivants : rester fidèle à l'aspiration initiale du G77 à l'indépendance et à une plus grande force collective grâce à l'unité ; prôner l'équité, la justice et l'inclusion ; poursuivre le développement, la revitalisation et la coopération gagnant-gagnant.

"La Chine reste engagée dans la construction d'un système ouvert, inclusif et mutuellement bénéfique pour la coopération scientifique et technologique Sud-Sud", a déclaré M. Li.

Cuba a pris la présidence tournante du G77 et de la Chine en janvier dernier.



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16 septembre 2023

16 septembre 2023

14 septembre 2023

La Chine ratisse large c' est indeniable , de plus la situation geopolitique et geoeconomique globale est propice ...
 
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Le sommet G77+Chine appelle à la coopération internationale et au multilatéralisme

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17 septembre 2023

Le Sommet du Groupe des 77 et de la Chine (G77+Chine) s'est achevé samedi au Palais des conventions de La Havane par un appel à promouvoir le multilatéralisme et la coopération internationale.

Communique : "Au cours de ces journées, Cuba a été la capitale du Sud, l'espace de l'espoir éternel, la patrie de ceux qui reçoivent le moins de la richesse mondiale alors qu'ils y ont le plus contribué", a déclaré le Premier ministre cubain, Manuel Marrero.

Il a remercié les délégations présentes pour leur soutien ferme à l'embargo américain sur Cuba, qui dure depuis six décennies.

La déclaration finale du sommet a également été approuvée samedi, soulignant le besoin urgent d'une réforme globale de l'architecture financière internationale et d'une approche plus inclusive et coordonnée de la gouvernance financière mondiale.

"Nous rejetons l'imposition de lois et de règlements ayant un impact extraterritorial et toutes les autres formes de mesures économiques coercitives, y compris les sanctions unilatérales contre les pays en développement, et nous réaffirmons qu'il est urgent de les éliminer immédiatement", indique la déclaration.

"Nous réaffirmons également notre engagement à renforcer l'unité et la solidarité du groupe afin d'atteindre ses objectifs et de renforcer son rôle dans le contexte international actuel".

Le sommet a convenu de déclarer le 16 septembre Journée de la science, de la technologie et de l'innovation dans les pays du Sud.

Ce sommet a confirmé que Cuba n'est pas seul, a déclaré Rodolfo Benitez, directeur général du ministère cubain des affaires étrangères.

"Nous pouvons dire que le sommet de La Havane a été un succès", a-t-il déclaré, ajoutant que les États membres du G77 souhaitent modifier l'ordre mondial actuel afin de construire leurs propres modèles de développement.

Cuba a pris la présidence tournante en janvier. Le prochain sommet G77+Chine est prévu à Kampala, en Ouganda, en janvier 2024.



17 septembre 2023

 
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