On peut penser ce que l'on veux des aspects financiers, mais clairement j'ai du mal à me faire une opinion tranchée.
- Mon humanisme me ferait dire que les gens ne sont pas responsables des conneries faites à leurs insu
- Réciproquement que la société a la responsabilité de tenir ses promesses et partenariat
- Je doute que les demandes de la Troika ne soient fondamentalement autre chose qu'une saignée dans les classes basses et moyennes dans cette optique un peu Friedmanienne de penser que la recession est une solution de sortie de crise (encore une fois, des recettes qui ne marchent pas mais qu'on a l'air d'appliquer constamment).
Après, même si j'ai vu cela il y a longtemps, je ne suis pas capable de juger de la pertinence factuelle des solutions économiques... Mais disons que j'ai l'impression que c'est le camp des gens responsable vs les gens humaniste. Un peu comme une parodie de gauche vs droite sur un sujet qui mêle tous les facteurs constituants de ce qu'on pourrait appeler ces deux courants. Personnellement j'arrive à comprendre les deux pendants sans arriver à me décider de quel côtés il faut pencher : et de fait, je ne comprends pas assez bien les mécaniques en jeux malgré un nombre de lecture conséquentes sur le sujet, d'émissions etc... Je ne sais pas, il y a quelque chose de fortement opaque.
En fait, je pense qu'on arrive aux limites de la simplification : Il n'y pas de gentils plus que de méchants. Les gens ont juste des considérations différentes. Tsipras a sans doutes tout autant de casseroles que de bons points, par exemple, sa visible motivation à tenir tête à la Troika me semble louable, son référendum surprise double effet kiss cool beaucoup moins. Si l'Eurogroupe cède et attends le referendum il prouve qu'il peut les faire faire des concessions, à l'inverse il peut joueur du martyr pour monter en épingle la mort douce de la démocratie.
Réciproquement je comprends les ambitions des différents acteurs politiques et les besoins de "sauver" l'euro et l'Europe, cette construction qui est par nature ce pourquoi ils sont là. Ils représentent d'autres populations, des gens qui n'ont pas demandé à payer pour des grecques... bref, c'est complexe aussi... Ces institutions étant également responsable de cette situation dans la mesure ou je doute que personne ne savait que la Grèce avait eu le droit à des falsifications majeure pour facilité son entrée... cela semble tellement évident à postériori que cela n'a pas eu l'air de choquer grand monde.
Maintenant, le seul point ou je peu poser une opinion plus sûre, c'est le jeu des médias, que je trouve pour le coup immonde. De ces médias qui parlent des grecques comme des glandeur, les nouveaux arabes de l'Europe, mi barbare mi flemmard, pis c'est génétique ma pov' dame, sont comme ça de par chez eux, foutent rien. Ou de ces autres qui les fonts monter en paragon de résistances... Ces deux caricatures s'opposent frontalement tant et si bien que la polarisation des opinions en devient plus intense de tous les côtés ad absurdum.
Comme on dit,
n'ayez pas d'ennemis... mais pas non plus de héros.
Cela prends tout son sens dans ce genre de débats.