Expatrier aide URGENCE pour enfant
- Auteur de la discussion Jackie-Long
- Date de début
C est beau de créer un pseudo juste pour tenir informer les membres Bonjour Chinois qui se sont fait avoir ...
C est beau de créer un pseudo juste pour tenir informer les membres Bonjour Chinois qui se sont fait avoir ...
Ouai ca fait les chauds haha.. Attention, ancien commando quand meme!
Lien retiré
Et PDG aussi ...
Actionnaire de la boite dont Jackie est PDG ???
Pas sûr que ce soit le meilleur des placements ...
Et le retour sur investissement... tu connais ?Actionnaire de la boite dont Jackie est PDG ???
Pas sûr que ce soit le meilleur des placements ...
Dividendes toussa...
Ma parole, ils ont tous de sacrés têtes...
Content qu'il ait acheté une belle maison avec vos donations, vous pourriez ptet aller crecher chez lui gratos pour les vacances.
Hâte qu'il revienne nous donner de ses nouvelles, c'est passionnant.
Dernière édition:
not happening.. mais point positif.. une de ces chaises est a eux!
Le mec poste ces photos OK, il pourrait au moins dire merci...
Oui, c'est ça.
Il a récolté beaucoup plus d'argent que la somme nécessaire à scolariser le gamin dans le Shandong et, alors qu'il promettait de rembourser, il ne donne plus signe de vie, sauf à un ou deux membres du forum. À ce qu'on m'a dit, certains ont prêté/donné d'importantes sommes.
Ah la vache, s'il a pu s'acheter une maison avec, certains ont ete tres genereux alors qu'il demandait 'juste' 10 000 rmb au depart ... mais son post de depart est quand meme louche, des mots tout en majuscule, beaucoup de fautes de syntaxe, etc ...
http://www.leparisien.fr/oise/hong-...-risque-l-expulsion-16-01-2004-2004686662.php
Hong Su rêve de mariage, elle risque l'expulsion
16 janvier 2004
Polémique
HONG SU, 38 ans, ne pensait pas qu'en déposant un dossier de mariage à la mairie de Compiègne elle se retrouverait, quelques semaines plus tard, « retenue » au commissariat. Depuis mercredi 18 heures, cette Chinoise se trouve dans les locaux de la police, où elle s'était présentée deux heures plus tôt dans le but de se plier à une enquête de moralité. Dans le cadre de la récente loi du 26 novembre 2003, la ressortissante chinoise s'est vu signifier sa reconduite à la frontière. Une situation qui la dépasse, tout comme Eric Lesueur, son concubin. Ce Compiégnois, père de la jeune chanteuse D'Jessy, ne cache pas son inquiétude quant au sort réservé à celle qui lui a rendu le sourire. Hong Su arrive en France en mars 2002. Une fois sur le sol français, la Chinoise fait une demande
de réfugiée politique.
Quelques heures pour agir
Puis le temps passe, elle apprend le français et fait la connaissance, en juin 2003, d'Eric Lesueur. Le couple se forme très vite, Hong Su s'installe chez Eric, à Compiègne, qui vit avec ses trois enfants. « Tout se passe très bien, mes enfants la considèrent comme leur mère, ils sont aujourd'hui effondrés
», confie Eric. A la même époque, Hong Su apprend que sa requête déposée auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides est rejetée. Suivra en octobre la notification l'invitant à quitter le territoire français dans un délai d'un mois.
Mais Hong Su, très attachée à sa nouvelle famille, reste à Compiègne, consciente qu'elle est en situation irrégulière. Le couple, amoureux, dépose alors un dossier de mariage en mairie. Dossier immédiatement transmis au procureur de la République, compte tenu de la situation. « Nous étions conscients du litige,
mais nous sommes de bonne foi et nous voulons faire les choses en règle », poursuit Eric Lesueur.
C'est dans cette optique qu'ils se sont rendus ensemble au commissariat de Compiègne pour répondre aux questions des policiers. Depuis, les choses s'accélèrent... Hong Su fait l'objet d'une procédure de rétention administrative, Eric Lesueur, aidé d'un avocat, remue ciel et terre pour rassembler les documents prouvant qu'ils vivent ensemble, que Hong Su continue d'apprendre le français... en bref, que leur demande ne cache pas un mariage blanc. « Si elle est expulsée vers la Chine, c'est la prison qui l'attend. C'est le sort qui est réservé aux Chinois qui ont fait une demande de réfugié », s'inquiète Eric.
Hier soir, Hong Su s'apprêtait à passer une seconde nuit en rétention au commissariat. Ce matin, elle doit être présentée au procureur de la République avant d'être
transférée dans l'après-midi au tribunal administratif d'Amiens, qui va statuer sur son sort.
http://www.leparisien.fr/oise/marini-se-dit-pret-a-officier-le-mariage-19-01-2004-2004692788.php
Marini se dit « prêt à officier le mariage »
19 janvier 2004
Affaire Hong Su
AU LENDEMAIN de la décision du tribunal administratif d'Amiens, appelé à statuer sur le sort de la ressortissante chinoise
Hong Su (voir nos précédentes éditions), son concubin, Eric Lesueur, s'est rendu, samedi, à la mairie de Compiègne, pour demander une date pour leur union. « On m'a dit de revenir lundi (NDLR : aujourd'hui).
Le tribunal administratif a indiqué que rien ne s'opposait à notre mariage, car nous avons fourni assez de justificatifs, prouvant qu'il ne s'agit, en aucun cas, d'un mariage blanc », lance-t-il. De son côté, SOS Racisme, qui n'a pas été saisi officiellement du dossier, précise, par la voix d'Oumar Ba, son responsable compiégnois : « Le mariage ne résoudra pas la situation administrative d'Hong Su, car le Code civil prévoit un délai d'un an pour une régularisation. Jusqu'à la date du premier anniversaire de mariage, elle sera sous le coup de l'arrêté de reconduite à la frontière. Néanmoins, je vais prendre contact avec le maire de Compiègne, pour essayer de faire en sorte que l'on joue la carte du dialogue et de la compréhension dans cette histoire d'amour. »
Philippe Marini, le sénateur-maire de Compiègne, se dit « prêt à officier le mariage, pourvu que ce soit un vrai projet de couple ». Tout en précisant : « Je suis très attentif à ces questions et j'ai demandé aux services de l'état civil d'être vigilants pour détecter les mariages blancs. »
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-a-ete-expulsee-vers-la-chine-21-01-2004-2004697378.php
Hong Su a été expulsée vers la Chine
21 janvier 2004
Justice
HIER MATIN encore, Hong Su, cette ressortissante chinoise de 38 ans sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière depuis le 14 janvier (notre édition du 15 janvier), nous recevait chez son ami Eric. En fin de matinée, cette femme évoquait son assignation à résidence chez son ami compiégnois. « Rester à la maison c'est comme la prison... Je sors très peu et toujours accompagnée d'Eric. Physiquement, c'est très dur. Je dors très peu, j'ai beaucoup de maux de tête et je fais des cauchemars toutes les nuits... », expliquait-elle, loin de se douter qu'elle n'avait plus que quelques heures à passer chez Eric.
Le couple nous confirmait même son projet de mariage. « Bien sûr, nous restons sur notre projet. On ne peut pas nous interdire de nous aimer et de vouloir vivre ensemble. Je suis allé à la mairie hier pour demander une date puisque j'ai cru comprendre que le maire ne s'opposait pas à l'union. On m'a répondu que je ne pourrais pas avoir de date avant le 8 février, sous prétexte que le tribunal doit donner son autorisation. Or, le tribunal de Compiègne n'est plus concerné par le dossier... Aujourd'hui, on ne sait plus quelle preuve apporter pour montrer que l'on s'aime. »
Des preuves, les autorités ne leur en ont pas réclamé d'autres. Dans l'après-midi, les événements se sont précipités. « Il était environ 14 h 30. J'ai vaguement entendu frapper à la porte. Ma fille a entrouvert et les policiers ont forcé le passage, pour venir chercher Hong. Je ne comprends pas ces manières de faire car nous avons dit au juge que nous nous soumettions aux injonctions de la justice et de l'administration. Une simple convocation suffisait pour que l'on aille au commissariat, comme nous l'avons fait lundi matin, dans le cadre de l'assignation en résidence. Nous ne sommes pas des criminels... », explique Eric Lesueur
, incrédule .
Eric Lesueur envisage de se rendre en Chine
Plus tard, ce dernier emportera les affaires personnelles de sa concubine au commissariat et se verra expliquer, sans autre forme de procès, que l'arrêté de reconduite à la frontière allait être exécuté en fin d'après-midi. « En étant susceptible de prendre un avion en partance pour la Chine dès 19 heures », signale-t-on à la préfecture de l'Oise. Après cette terrible nouvelle contre laquelle « il n'y a aucun recours, puisque le tribunal administratif n'a pas encore motivé sa décision par écrit », selon les avocats d'Eric Lesueur, ce dernier ne veut pas en rester là. Tantôt dépité, tantôt remonté, Eric Lesueur hésite sur les démarches à effectuer : « Une grève de la faim, aller rencontrer le président de la République ou me rendre en Chine. » C'est cette dernière option vers laquelle s'orientait hier le Compiégnois : « Je vais faire ces démarches pour moi, mais surtout pour mes enfants. Ils ne comprennent pas ce qui arrive, que l'on nous sépare, alors que nous n'avons rien fait
de mal... »
http://www.leparisien.fr/oise/l-ami-de-hong-su-part-en-chine-28-01-2004-2004714100.php
28 janvier 2004
L'ami de Hong Su part en Chine
Justice
«MEME si j'avais dû partir en stop, je l'aurais fait. Je me serai débrouillé. J'aurai fait n'importe quoi pour me rendre en Chine. », Eric Lesueur,
l'ami de Hong Su, cette jeune Chinoise expulsée de France le 20 janvier, est bien décidé à rejoindre celle qu'il aurait dû épouser à Compiègne le 24 janvier
(voir notre édition du 21 janvier).
Trois fois par jour, Hong Su et Eric se téléphonent. « Je sens qu'elle n'est pas bien, reconnaît le Compiégnois. L'expulsion l'a marquée psychologiquement. Elle est traumatisée. Elle fait des malaises. Je lui ai conseillé d'aller à l'hôpital. Mais il faut vraiment que je la rejoigne rapidement. »
Alors que le président chinois Hu Jintao était reçu hier après-midi en grande pompe à l'Assemblée nationale, Eric Lesueur, lui, continue à effectuer les démarches et mettre sur pied son séjour en Chine. « Je partirai dès que j'aurais obtenu mon passeport. Mais je vais y rester plus d'un mois, prévient-il. Je vais déjà devoir publier les bans à l'ambassade de France à Pékin, puis je rejoindrai la ville de Hong Su pour le mariage. Une fois qu'il aura été célébré, je retournerai à l'ambassade avec tous les documents administratifs pour que les autorités me délivrent un livret de famille. J'espère seulement que les autorités chinoises
ne feront pas de difficulté. » (NDLR : pour contester son expulsion, Hong Su avait indiqué qu'elle ne pouvait rentrer en Chine du fait du risque d'atteinte à son intégrité physique.)
Une fois muni de ce précieux sésame, Eric Lesueur espère bien pouvoir obtenir pour son épouse un visa de long séjour. Pendant ce temps, à Compiègne, l'ami de Hong Su a fait jouer la solidarité familiale pour garder ses enfants. « La famille va se relayer car mon séjour risque de durer longtemps.
De toute façon, personne ne peut me retenir. Je dois y aller. » Par pudeur, Eric Lesueur n'évoquera pas les difficultés financières pour mettre sur pied son séjour. « J'ai dû racler les fonds de tiroirs, se contente-t-il de préciser. Même si, une fois sur place, je serai hébergé par la famille de Hong Su, les frais vont être nombreux. Mais de toute manière je l'aime et ne dit-on pas que l'amour n'a pas de prix. »
http://www.leparisien.fr/oise/les-mariages-mixtes-sous-surveillance-29-01-2004-2004716922.php
29 janvier 2004
Les mariages mixtes sous surveillance
Justice
DEPUIS quelques semaines, la peur du mariage blanc semble s'être emparée des fonctionnaires de l'état civil compiégnois. En effet, deux dossiers d'union maritale entre un Français et une ressortissante étrangère se sont terminés devant les tribunaux et ont ou vont entraîner le retour des candidates étrangères au mariage
dans leur pays d'origine. Premier acte : le 20 janvier dernier. Hong Su, une Chinoise, a été renvoyée en Chine après deux jours de garde à vue et d'assignation à domicile. Dépourvue de visa, elle comptait sur son projet de mariage avec Eric, un père de famille compiégnois, pour régulariser une situation bien établie.
Deuxième acte : lundi dernier. Aïssatou Sow, une Sénégalaise de 30 ans, est convoquée par les policiers compiégnois suite au dépôt de son dossier de mariage
avec Lionel, 47 ans, avec qui elle vit depuis un an. Elle se voit immédiatement signifier son placement en garde à vue. Sa faute : elle est entrée sur le territoire français avec un visa touristique en 2002 et n'a depuis jamais régularisé sa situation. Elle comptait elle aussi sur son nouveau statut de femme mariée. Mais là encore, le tribunal administratif d'Amiens, devant lequel son cas sera examiné aujourd'hui à 15 h 30, va selon toute probabilité se prononcer pour un retour au Sénégal. Hier, elle était toujours en détention à Compiègne après son passage devant le juge des libertés qui a confirmé son maintien en cellule. « On n'a jamais cherché à se cacher», explique Lionel, qui croit connaître les raisons de ses tracas. « J'ai déjà été marié à une
Sénégalaise en 1998, j'ai eu des enfants et j'ai divorcé, alors forcément on pense à un mariage blanc », précise Lionel, qui est aussi converti à l'islam.
Aïssatou Sow toujours en détention
Reste que dans l'entourage de SOS Racisme certains n'hésitent pas à parler « de véritable chasse de la part de la municipalité ». Les mêmes voix qui déclarent : « Quand on connaît la réputation de la mairie compiégnoise qui est très intransigeante, il faudrait vraiment être idiot pour tenter un mariage bidon. Les gens qui franchissent la porte de l'hôtel de ville sont de bonne foi. » Un faux procès pour Eric Verrier, adjoint au maire chargé de la sécurité. « Les fonctionnaires de l'état civil demandent des pièces et quand il y a un doute ou un manque ils alertent la préfecture qui fait ensuite son travail. Il n'y a ni consignes particulières ni durcissement, mais une simple application des textes. » L'élu concède toutefois avec un peu de cynisme : « Nous, nous faisons comme avant mais le changement de gouvernement a peut-être fait que les choses se terminent aujourd'hui différemment. Naguère, certains dossiers finissaient en eau de boudin. »
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-et-eric-veulent-revenir-en-france-25-03-2004-2004857098.php
25 mars 2004
NUL n'a oublié les mésaventures du couple formé par Hong Su, une ressortissante chinoise, expulsée de France le 20 janvier dernier, et du Compiégnois Eric Lesueur. Ce dernier avait rejoint sa compagne en Chine, et le couple a pu se marier, le 11 mars. L'un et l'autre songent maintenant à revenir vivre en France. Mais les
choses ne sont pas si simples : « Hong Su ne peut pas, pour l'instant, disposer de son livret de famille, et n'a ainsi pas le droit de revenir avant un délai de six mois », confiait hier Eric, joint en Chine. Une question administrative à régler, mais qui ne devrait pas empêcher le couple de se retrouver bientôt à Compiègne. Eric Lesueur y reviendra dans le courant du mois de mai, en y attendant son épouse, avec qui il pourra, ensuite, couler les jours heureux auxquels ils aspirent l'un et l'autre.
http://www.leparisien.fr/oise/eric-doit-encore-attendre-15-04-2004-2004911169.php
15 avril 2004
Eric doit encore attendre
Affaire Hong Su
APRÈS ONZE HEURES d'un voyage éprouvant, Eric Lesueur a retrouvé lundi la Cité impériale. L'homme vient de passer deux mois et demi en
Chine pour y épouser Hong Su, sa compagne expulsée du territoire le 20 janvier dernier pour s'être trouvée en situation irrégulière. Eric a retrouvé sa petite famille dans son appartement compiégnois. Mais son épouse, elle, a dû rester en Chine. « Nous n'avons toujours pas notre livret de famille, précise le Compiégnois. Pourtant, tout est en règle au niveau de la Chine. Mais désormais, nous devons attendre les papiers du tribunal de Nantes où est centralisé l'état civil étranger pour la France. Hong Su ne peut même pas disposer d'un visa de touriste. »
Le périple chinois n'aura pas été de tout repos pour Eric Lesueur qui s'est trouvé lui aussi confronté à des tas de démarches administratives. « Il fallait recevoir les papiers venant de France. Les faire traduire dans la langue du pays. Heureusement, l'ambassade de France a joué le jeu.
Cela a pris beaucoup de temps. En attendant, je me suis retrouvé un peu dans la situation de Hong Su quand elle était en France. Mais les autorités chinoises n'ont pas fait de difficultés pour renouveler mon visa. »
Reste qu'aujourd'hui, Eric attend toujours son épouse avec qui il s'est marié le 11 mars. Un cafouillage administratif serait à l'origine de ce problème. Déçu mais remonté, il n'en dira pas plus pour l'instant. Il est vrai que le jeune couple a connu déjà tant de désagréments qu'il n'entend pas ouvrir une nouvelle brèche dans son dossier. Et puis, il vient de passer plus de deux mois en Chine. Y a laissé une partie de ses économies.
Désormais, lui et ses enfants n'attendent que le retour de Hong Su pour pouvoir enfin faire la fête. En toute tranquillité.
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-peut-rentrer-28-04-2004-2004941330.php
28 avril 2004
ERIC LESUEUR est aujourd'hui un homme heureux. Après l'expulsion le 20 janvier de Hong Su, sa compagne, le Compiégnois s'était rendu en Chine pour l'épouser.
Après un séjour de près de trois mois dans le pays de son épouse afin d'obtenir toutes les autorisations nécessaires à son retour, il avait dû rentrer en France seul. Le livret de famille n'étant pas en possession des jeunes mariés. Aujourd'hui, les affaires s'arrangent pour Eric Lesueur. Il a été avisé que le précieux livret avait été établi et qu'il allait le recevoir. Restait à s'assurer auprès du consulat de France à Pékin de la possibilité pour la jeune Chinoise d'obtenir un visa pour revenir en France. Hier, une responsable du consulat lui a affirmé que plus aucun obstacle ne s'opposait à son obtention. Eric Lesueur, soulagé, attend désormais le retour de Hong Su qui devrait avoir lieu vers la mi-mai.
http://www.leparisien.fr/oise/expulsee-en-janvier-hong-su-est-de-retour-19-05-2004-2004992117.php
19 mai 2004
Expulsée en janvier, Hong Su est de retour
HONG SU est détendue et sereine. Cette Chinoise de 38 ans est rentrée en France dimanche soir après avoir été expulsée vers la Chine, il y a presque quatre mois. Renvoyée dans son pays d'origine le 21 janvier par application d'un arrêté de reconduite à la frontière, Hong Su a fait le voyage en sens inverse le 16 mai, avec
en poche un visa précisant qu'elle est « femme de Français ». Les mésaventures de la jeune femme et de son mari compiégnois, Eric Lesueur, sont désormais terminées. Elles avaient débuté en décembre après que le couple, désireux de se marier, eut déposé un dossier en mairie de Compiègne.
«Je dois tout à Eric, il a eu beaucoup de courage »
Hong Su avait entre-temps reçu un courrier de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) lui précisant que sa demande de réfugiée politique était refusée. Il a été suivi d'un second l'invitant à quitter le territoire... C'est cette démarche pour obtenir le mariage qui va tout déclencher : information au procureur de la République, rétention administrative, puis expulsion...
« Je dois tout à Eric, il a eu beaucoup de courage », souligne aujourd'hui Hong Su qui a retrouvé le sourire. En effet, le Compiégnois a remué ciel et terre pour parvenir à épouser la jeune femme. Il est allé la retrouver en Chine pour engager toutes les démarches dans le but de se marier et d'obtenir les documents officiels leur permettant de regagner la France. De retour dans l'appartement compiégnois qu'elle avait quitté entre deux policiers, Hong Su explique vouloir prendre le temps de se réadapter à cette vie à la française. « Puis je vais continuer à apprendre le français et ensuite je chercherais un travail », ajoute-t-elle. « Il faut aussi se refaire une santé financière », enchaîne Eric Lesueur qui avoue que toutes ces péripéties leur ont coûté beaucoup d'argent.
Puis ils envisagent aussi de raconter leur histoire dans un livre : « Il nous est arrivé beaucoup de choses pendant ces quatre mois, nous avons plein d'anecdotes à livrer...»
Hong Su se remémore notamment les premiers jours qu'Eric a passés en Chine où la vie semble trépidante alors que la température pouvait avoisiner les moins 20 degrés : « Il avait très peur du taxi, en Chine, il y a du monde partout et les taxis conduisent comme des fous, grillent les feux... Pourtant, nous devions l'utiliser pour nous déplacer pour les démarches. » De petits moments amusants qui ont aidé le couple à tenir le coup.
http://www.leparisien.fr/oise/d-jessy-poursuit-son-chemin-vers-la-gloire-06-04-2002-2002961353.php
06 avril 2002,
D'Jessy poursuit son chemin vers la gloire
Musique
ELLE POSSÈDE une marraine illustre en la personne d'Elodie Gossuin, miss France 2001 et miss Europe 2002. Originaire de Compiègne, la jeune chanteuse D'Jessy était ici il y a tout juste huit jours, pour l'élection de la reine du muguet 2002. Une soirée au cours de laquelle elle a partagé la vedette avec Jalane et Eve Angéli. L'occasion de faire le point sur une carrière naissante et prometteuse. Aux côtés de la chanteuse, son père, Eric, qui appartient aussi à la grande famille du spectacle, et qui est devenu son conseiller artistique. Il raconte : « Dès ses débuts, beaucoup de gens ont cru en elle et bon nombre d'entre eux écrivent et composent pour elle. »
Un disque en préparation
C'est le cas de Jacky Reggan, une star des années 1980 qui a donné à la jeune chanteuse son premier succès : « le Coeur couleur jean », sur des paroles de Luc Deltone. Un titre qui figurera sur le CD que D'Jessy prépare pour un label international. D'Jessy a aussi fait partie des présélections en vue du concours Eurovision de la chanson. Une récente émission de France 3 a révélé qu'elle était en deuxième position pour représenter la France dans cette compétition. Mais entre-temps la règle du jeu a été modifiée et les présélections annulées. Ce sera une autre artiste, parrainée par un grand nom du showbiz qui portera les couleurs françaises dans ce concours. Qu'à cela ne tienne, D'Jessy sait qu'elle est de la graine de star.
Hong Su rêve de mariage, elle risque l'expulsion
16 janvier 2004
Polémique
HONG SU, 38 ans, ne pensait pas qu'en déposant un dossier de mariage à la mairie de Compiègne elle se retrouverait, quelques semaines plus tard, « retenue » au commissariat. Depuis mercredi 18 heures, cette Chinoise se trouve dans les locaux de la police, où elle s'était présentée deux heures plus tôt dans le but de se plier à une enquête de moralité. Dans le cadre de la récente loi du 26 novembre 2003, la ressortissante chinoise s'est vu signifier sa reconduite à la frontière. Une situation qui la dépasse, tout comme Eric Lesueur, son concubin. Ce Compiégnois, père de la jeune chanteuse D'Jessy, ne cache pas son inquiétude quant au sort réservé à celle qui lui a rendu le sourire. Hong Su arrive en France en mars 2002. Une fois sur le sol français, la Chinoise fait une demande
de réfugiée politique.
Quelques heures pour agir
Puis le temps passe, elle apprend le français et fait la connaissance, en juin 2003, d'Eric Lesueur. Le couple se forme très vite, Hong Su s'installe chez Eric, à Compiègne, qui vit avec ses trois enfants. « Tout se passe très bien, mes enfants la considèrent comme leur mère, ils sont aujourd'hui effondrés
», confie Eric. A la même époque, Hong Su apprend que sa requête déposée auprès de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides est rejetée. Suivra en octobre la notification l'invitant à quitter le territoire français dans un délai d'un mois.
Mais Hong Su, très attachée à sa nouvelle famille, reste à Compiègne, consciente qu'elle est en situation irrégulière. Le couple, amoureux, dépose alors un dossier de mariage en mairie. Dossier immédiatement transmis au procureur de la République, compte tenu de la situation. « Nous étions conscients du litige,
mais nous sommes de bonne foi et nous voulons faire les choses en règle », poursuit Eric Lesueur.
C'est dans cette optique qu'ils se sont rendus ensemble au commissariat de Compiègne pour répondre aux questions des policiers. Depuis, les choses s'accélèrent... Hong Su fait l'objet d'une procédure de rétention administrative, Eric Lesueur, aidé d'un avocat, remue ciel et terre pour rassembler les documents prouvant qu'ils vivent ensemble, que Hong Su continue d'apprendre le français... en bref, que leur demande ne cache pas un mariage blanc. « Si elle est expulsée vers la Chine, c'est la prison qui l'attend. C'est le sort qui est réservé aux Chinois qui ont fait une demande de réfugié », s'inquiète Eric.
Hier soir, Hong Su s'apprêtait à passer une seconde nuit en rétention au commissariat. Ce matin, elle doit être présentée au procureur de la République avant d'être
transférée dans l'après-midi au tribunal administratif d'Amiens, qui va statuer sur son sort.
http://www.leparisien.fr/oise/marini-se-dit-pret-a-officier-le-mariage-19-01-2004-2004692788.php
Marini se dit « prêt à officier le mariage »
19 janvier 2004
Affaire Hong Su
AU LENDEMAIN de la décision du tribunal administratif d'Amiens, appelé à statuer sur le sort de la ressortissante chinoise
Hong Su (voir nos précédentes éditions), son concubin, Eric Lesueur, s'est rendu, samedi, à la mairie de Compiègne, pour demander une date pour leur union. « On m'a dit de revenir lundi (NDLR : aujourd'hui).
Le tribunal administratif a indiqué que rien ne s'opposait à notre mariage, car nous avons fourni assez de justificatifs, prouvant qu'il ne s'agit, en aucun cas, d'un mariage blanc », lance-t-il. De son côté, SOS Racisme, qui n'a pas été saisi officiellement du dossier, précise, par la voix d'Oumar Ba, son responsable compiégnois : « Le mariage ne résoudra pas la situation administrative d'Hong Su, car le Code civil prévoit un délai d'un an pour une régularisation. Jusqu'à la date du premier anniversaire de mariage, elle sera sous le coup de l'arrêté de reconduite à la frontière. Néanmoins, je vais prendre contact avec le maire de Compiègne, pour essayer de faire en sorte que l'on joue la carte du dialogue et de la compréhension dans cette histoire d'amour. »
Philippe Marini, le sénateur-maire de Compiègne, se dit « prêt à officier le mariage, pourvu que ce soit un vrai projet de couple ». Tout en précisant : « Je suis très attentif à ces questions et j'ai demandé aux services de l'état civil d'être vigilants pour détecter les mariages blancs. »
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-a-ete-expulsee-vers-la-chine-21-01-2004-2004697378.php
Hong Su a été expulsée vers la Chine
21 janvier 2004
Justice
HIER MATIN encore, Hong Su, cette ressortissante chinoise de 38 ans sous le coup d'un arrêté de reconduite à la frontière depuis le 14 janvier (notre édition du 15 janvier), nous recevait chez son ami Eric. En fin de matinée, cette femme évoquait son assignation à résidence chez son ami compiégnois. « Rester à la maison c'est comme la prison... Je sors très peu et toujours accompagnée d'Eric. Physiquement, c'est très dur. Je dors très peu, j'ai beaucoup de maux de tête et je fais des cauchemars toutes les nuits... », expliquait-elle, loin de se douter qu'elle n'avait plus que quelques heures à passer chez Eric.
Le couple nous confirmait même son projet de mariage. « Bien sûr, nous restons sur notre projet. On ne peut pas nous interdire de nous aimer et de vouloir vivre ensemble. Je suis allé à la mairie hier pour demander une date puisque j'ai cru comprendre que le maire ne s'opposait pas à l'union. On m'a répondu que je ne pourrais pas avoir de date avant le 8 février, sous prétexte que le tribunal doit donner son autorisation. Or, le tribunal de Compiègne n'est plus concerné par le dossier... Aujourd'hui, on ne sait plus quelle preuve apporter pour montrer que l'on s'aime. »
Des preuves, les autorités ne leur en ont pas réclamé d'autres. Dans l'après-midi, les événements se sont précipités. « Il était environ 14 h 30. J'ai vaguement entendu frapper à la porte. Ma fille a entrouvert et les policiers ont forcé le passage, pour venir chercher Hong. Je ne comprends pas ces manières de faire car nous avons dit au juge que nous nous soumettions aux injonctions de la justice et de l'administration. Une simple convocation suffisait pour que l'on aille au commissariat, comme nous l'avons fait lundi matin, dans le cadre de l'assignation en résidence. Nous ne sommes pas des criminels... », explique Eric Lesueur
, incrédule .
Eric Lesueur envisage de se rendre en Chine
Plus tard, ce dernier emportera les affaires personnelles de sa concubine au commissariat et se verra expliquer, sans autre forme de procès, que l'arrêté de reconduite à la frontière allait être exécuté en fin d'après-midi. « En étant susceptible de prendre un avion en partance pour la Chine dès 19 heures », signale-t-on à la préfecture de l'Oise. Après cette terrible nouvelle contre laquelle « il n'y a aucun recours, puisque le tribunal administratif n'a pas encore motivé sa décision par écrit », selon les avocats d'Eric Lesueur, ce dernier ne veut pas en rester là. Tantôt dépité, tantôt remonté, Eric Lesueur hésite sur les démarches à effectuer : « Une grève de la faim, aller rencontrer le président de la République ou me rendre en Chine. » C'est cette dernière option vers laquelle s'orientait hier le Compiégnois : « Je vais faire ces démarches pour moi, mais surtout pour mes enfants. Ils ne comprennent pas ce qui arrive, que l'on nous sépare, alors que nous n'avons rien fait
de mal... »
http://www.leparisien.fr/oise/l-ami-de-hong-su-part-en-chine-28-01-2004-2004714100.php
28 janvier 2004
L'ami de Hong Su part en Chine
Justice
«MEME si j'avais dû partir en stop, je l'aurais fait. Je me serai débrouillé. J'aurai fait n'importe quoi pour me rendre en Chine. », Eric Lesueur,
l'ami de Hong Su, cette jeune Chinoise expulsée de France le 20 janvier, est bien décidé à rejoindre celle qu'il aurait dû épouser à Compiègne le 24 janvier
(voir notre édition du 21 janvier).
Trois fois par jour, Hong Su et Eric se téléphonent. « Je sens qu'elle n'est pas bien, reconnaît le Compiégnois. L'expulsion l'a marquée psychologiquement. Elle est traumatisée. Elle fait des malaises. Je lui ai conseillé d'aller à l'hôpital. Mais il faut vraiment que je la rejoigne rapidement. »
Alors que le président chinois Hu Jintao était reçu hier après-midi en grande pompe à l'Assemblée nationale, Eric Lesueur, lui, continue à effectuer les démarches et mettre sur pied son séjour en Chine. « Je partirai dès que j'aurais obtenu mon passeport. Mais je vais y rester plus d'un mois, prévient-il. Je vais déjà devoir publier les bans à l'ambassade de France à Pékin, puis je rejoindrai la ville de Hong Su pour le mariage. Une fois qu'il aura été célébré, je retournerai à l'ambassade avec tous les documents administratifs pour que les autorités me délivrent un livret de famille. J'espère seulement que les autorités chinoises
ne feront pas de difficulté. » (NDLR : pour contester son expulsion, Hong Su avait indiqué qu'elle ne pouvait rentrer en Chine du fait du risque d'atteinte à son intégrité physique.)
Une fois muni de ce précieux sésame, Eric Lesueur espère bien pouvoir obtenir pour son épouse un visa de long séjour. Pendant ce temps, à Compiègne, l'ami de Hong Su a fait jouer la solidarité familiale pour garder ses enfants. « La famille va se relayer car mon séjour risque de durer longtemps.
De toute façon, personne ne peut me retenir. Je dois y aller. » Par pudeur, Eric Lesueur n'évoquera pas les difficultés financières pour mettre sur pied son séjour. « J'ai dû racler les fonds de tiroirs, se contente-t-il de préciser. Même si, une fois sur place, je serai hébergé par la famille de Hong Su, les frais vont être nombreux. Mais de toute manière je l'aime et ne dit-on pas que l'amour n'a pas de prix. »
http://www.leparisien.fr/oise/les-mariages-mixtes-sous-surveillance-29-01-2004-2004716922.php
29 janvier 2004
Les mariages mixtes sous surveillance
Justice
DEPUIS quelques semaines, la peur du mariage blanc semble s'être emparée des fonctionnaires de l'état civil compiégnois. En effet, deux dossiers d'union maritale entre un Français et une ressortissante étrangère se sont terminés devant les tribunaux et ont ou vont entraîner le retour des candidates étrangères au mariage
dans leur pays d'origine. Premier acte : le 20 janvier dernier. Hong Su, une Chinoise, a été renvoyée en Chine après deux jours de garde à vue et d'assignation à domicile. Dépourvue de visa, elle comptait sur son projet de mariage avec Eric, un père de famille compiégnois, pour régulariser une situation bien établie.
Deuxième acte : lundi dernier. Aïssatou Sow, une Sénégalaise de 30 ans, est convoquée par les policiers compiégnois suite au dépôt de son dossier de mariage
avec Lionel, 47 ans, avec qui elle vit depuis un an. Elle se voit immédiatement signifier son placement en garde à vue. Sa faute : elle est entrée sur le territoire français avec un visa touristique en 2002 et n'a depuis jamais régularisé sa situation. Elle comptait elle aussi sur son nouveau statut de femme mariée. Mais là encore, le tribunal administratif d'Amiens, devant lequel son cas sera examiné aujourd'hui à 15 h 30, va selon toute probabilité se prononcer pour un retour au Sénégal. Hier, elle était toujours en détention à Compiègne après son passage devant le juge des libertés qui a confirmé son maintien en cellule. « On n'a jamais cherché à se cacher», explique Lionel, qui croit connaître les raisons de ses tracas. « J'ai déjà été marié à une
Sénégalaise en 1998, j'ai eu des enfants et j'ai divorcé, alors forcément on pense à un mariage blanc », précise Lionel, qui est aussi converti à l'islam.
Aïssatou Sow toujours en détention
Reste que dans l'entourage de SOS Racisme certains n'hésitent pas à parler « de véritable chasse de la part de la municipalité ». Les mêmes voix qui déclarent : « Quand on connaît la réputation de la mairie compiégnoise qui est très intransigeante, il faudrait vraiment être idiot pour tenter un mariage bidon. Les gens qui franchissent la porte de l'hôtel de ville sont de bonne foi. » Un faux procès pour Eric Verrier, adjoint au maire chargé de la sécurité. « Les fonctionnaires de l'état civil demandent des pièces et quand il y a un doute ou un manque ils alertent la préfecture qui fait ensuite son travail. Il n'y a ni consignes particulières ni durcissement, mais une simple application des textes. » L'élu concède toutefois avec un peu de cynisme : « Nous, nous faisons comme avant mais le changement de gouvernement a peut-être fait que les choses se terminent aujourd'hui différemment. Naguère, certains dossiers finissaient en eau de boudin. »
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-et-eric-veulent-revenir-en-france-25-03-2004-2004857098.php
25 mars 2004
NUL n'a oublié les mésaventures du couple formé par Hong Su, une ressortissante chinoise, expulsée de France le 20 janvier dernier, et du Compiégnois Eric Lesueur. Ce dernier avait rejoint sa compagne en Chine, et le couple a pu se marier, le 11 mars. L'un et l'autre songent maintenant à revenir vivre en France. Mais les
choses ne sont pas si simples : « Hong Su ne peut pas, pour l'instant, disposer de son livret de famille, et n'a ainsi pas le droit de revenir avant un délai de six mois », confiait hier Eric, joint en Chine. Une question administrative à régler, mais qui ne devrait pas empêcher le couple de se retrouver bientôt à Compiègne. Eric Lesueur y reviendra dans le courant du mois de mai, en y attendant son épouse, avec qui il pourra, ensuite, couler les jours heureux auxquels ils aspirent l'un et l'autre.
http://www.leparisien.fr/oise/eric-doit-encore-attendre-15-04-2004-2004911169.php
15 avril 2004
Eric doit encore attendre
Affaire Hong Su
APRÈS ONZE HEURES d'un voyage éprouvant, Eric Lesueur a retrouvé lundi la Cité impériale. L'homme vient de passer deux mois et demi en
Chine pour y épouser Hong Su, sa compagne expulsée du territoire le 20 janvier dernier pour s'être trouvée en situation irrégulière. Eric a retrouvé sa petite famille dans son appartement compiégnois. Mais son épouse, elle, a dû rester en Chine. « Nous n'avons toujours pas notre livret de famille, précise le Compiégnois. Pourtant, tout est en règle au niveau de la Chine. Mais désormais, nous devons attendre les papiers du tribunal de Nantes où est centralisé l'état civil étranger pour la France. Hong Su ne peut même pas disposer d'un visa de touriste. »
Le périple chinois n'aura pas été de tout repos pour Eric Lesueur qui s'est trouvé lui aussi confronté à des tas de démarches administratives. « Il fallait recevoir les papiers venant de France. Les faire traduire dans la langue du pays. Heureusement, l'ambassade de France a joué le jeu.
Cela a pris beaucoup de temps. En attendant, je me suis retrouvé un peu dans la situation de Hong Su quand elle était en France. Mais les autorités chinoises n'ont pas fait de difficultés pour renouveler mon visa. »
Reste qu'aujourd'hui, Eric attend toujours son épouse avec qui il s'est marié le 11 mars. Un cafouillage administratif serait à l'origine de ce problème. Déçu mais remonté, il n'en dira pas plus pour l'instant. Il est vrai que le jeune couple a connu déjà tant de désagréments qu'il n'entend pas ouvrir une nouvelle brèche dans son dossier. Et puis, il vient de passer plus de deux mois en Chine. Y a laissé une partie de ses économies.
Désormais, lui et ses enfants n'attendent que le retour de Hong Su pour pouvoir enfin faire la fête. En toute tranquillité.
http://www.leparisien.fr/oise/hong-su-peut-rentrer-28-04-2004-2004941330.php
28 avril 2004
ERIC LESUEUR est aujourd'hui un homme heureux. Après l'expulsion le 20 janvier de Hong Su, sa compagne, le Compiégnois s'était rendu en Chine pour l'épouser.
Après un séjour de près de trois mois dans le pays de son épouse afin d'obtenir toutes les autorisations nécessaires à son retour, il avait dû rentrer en France seul. Le livret de famille n'étant pas en possession des jeunes mariés. Aujourd'hui, les affaires s'arrangent pour Eric Lesueur. Il a été avisé que le précieux livret avait été établi et qu'il allait le recevoir. Restait à s'assurer auprès du consulat de France à Pékin de la possibilité pour la jeune Chinoise d'obtenir un visa pour revenir en France. Hier, une responsable du consulat lui a affirmé que plus aucun obstacle ne s'opposait à son obtention. Eric Lesueur, soulagé, attend désormais le retour de Hong Su qui devrait avoir lieu vers la mi-mai.
http://www.leparisien.fr/oise/expulsee-en-janvier-hong-su-est-de-retour-19-05-2004-2004992117.php
19 mai 2004
Expulsée en janvier, Hong Su est de retour
HONG SU est détendue et sereine. Cette Chinoise de 38 ans est rentrée en France dimanche soir après avoir été expulsée vers la Chine, il y a presque quatre mois. Renvoyée dans son pays d'origine le 21 janvier par application d'un arrêté de reconduite à la frontière, Hong Su a fait le voyage en sens inverse le 16 mai, avec
en poche un visa précisant qu'elle est « femme de Français ». Les mésaventures de la jeune femme et de son mari compiégnois, Eric Lesueur, sont désormais terminées. Elles avaient débuté en décembre après que le couple, désireux de se marier, eut déposé un dossier en mairie de Compiègne.
«Je dois tout à Eric, il a eu beaucoup de courage »
Hong Su avait entre-temps reçu un courrier de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) lui précisant que sa demande de réfugiée politique était refusée. Il a été suivi d'un second l'invitant à quitter le territoire... C'est cette démarche pour obtenir le mariage qui va tout déclencher : information au procureur de la République, rétention administrative, puis expulsion...
« Je dois tout à Eric, il a eu beaucoup de courage », souligne aujourd'hui Hong Su qui a retrouvé le sourire. En effet, le Compiégnois a remué ciel et terre pour parvenir à épouser la jeune femme. Il est allé la retrouver en Chine pour engager toutes les démarches dans le but de se marier et d'obtenir les documents officiels leur permettant de regagner la France. De retour dans l'appartement compiégnois qu'elle avait quitté entre deux policiers, Hong Su explique vouloir prendre le temps de se réadapter à cette vie à la française. « Puis je vais continuer à apprendre le français et ensuite je chercherais un travail », ajoute-t-elle. « Il faut aussi se refaire une santé financière », enchaîne Eric Lesueur qui avoue que toutes ces péripéties leur ont coûté beaucoup d'argent.
Puis ils envisagent aussi de raconter leur histoire dans un livre : « Il nous est arrivé beaucoup de choses pendant ces quatre mois, nous avons plein d'anecdotes à livrer...»
Hong Su se remémore notamment les premiers jours qu'Eric a passés en Chine où la vie semble trépidante alors que la température pouvait avoisiner les moins 20 degrés : « Il avait très peur du taxi, en Chine, il y a du monde partout et les taxis conduisent comme des fous, grillent les feux... Pourtant, nous devions l'utiliser pour nous déplacer pour les démarches. » De petits moments amusants qui ont aidé le couple à tenir le coup.
http://www.leparisien.fr/oise/d-jessy-poursuit-son-chemin-vers-la-gloire-06-04-2002-2002961353.php
06 avril 2002,
D'Jessy poursuit son chemin vers la gloire
Musique
ELLE POSSÈDE une marraine illustre en la personne d'Elodie Gossuin, miss France 2001 et miss Europe 2002. Originaire de Compiègne, la jeune chanteuse D'Jessy était ici il y a tout juste huit jours, pour l'élection de la reine du muguet 2002. Une soirée au cours de laquelle elle a partagé la vedette avec Jalane et Eve Angéli. L'occasion de faire le point sur une carrière naissante et prometteuse. Aux côtés de la chanteuse, son père, Eric, qui appartient aussi à la grande famille du spectacle, et qui est devenu son conseiller artistique. Il raconte : « Dès ses débuts, beaucoup de gens ont cru en elle et bon nombre d'entre eux écrivent et composent pour elle. »
Un disque en préparation
C'est le cas de Jacky Reggan, une star des années 1980 qui a donné à la jeune chanteuse son premier succès : « le Coeur couleur jean », sur des paroles de Luc Deltone. Un titre qui figurera sur le CD que D'Jessy prépare pour un label international. D'Jessy a aussi fait partie des présélections en vue du concours Eurovision de la chanson. Une récente émission de France 3 a révélé qu'elle était en deuxième position pour représenter la France dans cette compétition. Mais entre-temps la règle du jeu a été modifiée et les présélections annulées. Ce sera une autre artiste, parrainée par un grand nom du showbiz qui portera les couleurs françaises dans ce concours. Qu'à cela ne tienne, D'Jessy sait qu'elle est de la graine de star.
Je ne pense pas que ce soit la maman du gamin... Je me demande si l'OP l'a finalement fait son livre. Sinon il n'est pas trop tardHong Su est l'ex femme dont parle Eric alors ?
On pourrait même lancer une souscription, nan?