Je boue.
Improbable, invraisemblable, mou du genou, boiteux, du niveau d'un apéro Ricard-cacachuètes avec un supporter de foot moins futé que la moyenne, scénario méga pourrave farci d'incohérences ahurissantes. J'en passe.
Qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme conneries.
(Si j'étais dictateur vous seriez en taule)
Un film n'est pas une encyclopédie en image. On s'en tape littéralement le cul sur une chaise si ce qu'ils racontent dans le film est véridique ou pas.
Le but d'un film, le seul et unique but d'un film est de raconter une histoire.
Il se construit son propre référentiel, ce qui est vrai dans le film est vrai pour les personnages. Point barre.
Un bon scénario se distingue des autres grâce à sa capacité a rendre son histoire cohérente pour son référentiel.
Ainsi, on ne va pas crier au scandale quand Michelle Yeoh et Zhang Ziyi s'envolent au bout de 15 minutes dans Tigre et Dragon.
Interstellar a pris le parti de construire l'histoire autour de la gravité et de l'espace spatio-temporel en y incorporant du jargon scientifique explicable simplement (aux apparences complexes, mais on n'est pas du tout obligé de comprendre ce qu'ils disent pour comprendre le film) pour servir l'histoire. Personne n'a demandé à Nolan de nous faire un cours de physique hyper chiant, ni un mémoire de philosophie à se tirer une balle d'ennui. On lui demande de nous raconter une histoire qui tient la route et de nous en foutre plein la gueule, de nous tenir en haleine pendant plus de 2h30 et de nous faire jouir sur nos sièges.
Je ne doute pas une seconde que des tas de gens se sont fait chier, c'est leur droit, et on n'est pas tous nés égaux en bon goût. Je respecte.
Objectivement, Interstellar remplit toutes les conditions requises pour être qualifié de chef d'oeuvre. Subjectivement, ça se discute (voir la ligne au-dessus).