Quelques infos concernant les capsules d'iodes tirées du Monde: http://www.lemonde.fr/japon/chat/20...es-risques-pour-la-sante_1493267_1492975.html
Maud : Les pastilles d'iode peuvent limiter l'assimilation d'iode radioactive par la thyroïde. Mais leur prise n'est pas anodine et elles peuvent être nocives pour la santé. Pouvez-vous préciser ?
Les pastilles d'iode sont le meilleur moyen de prévenir les effets délétères de l'iode radioactif, car cet iode, dit "stable", ingéré à fortes doses, sature la thyroïde et empêche la fixation de l'élément radioactif.
Cela dit, ces pastilles d'iodure de potassium ne constituent ni un vaccin radioprotecteur, ni un traitement permanent.
Elles doivent être absorbées au bon moment, dans l'idéal quelques heures avant le rejet d'iode radioactif ou immédiatement après.
De plus, ce traitement préventif ne peut marcher qu'une fois. Ingérer de l'iode à doses massives n'est pas anodin, cela peut endommager notamment la thyroïde elle-même.
Cette mesure sanitaire ne peut donc s'appliquer que ponctuellement, et n'est pas efficace lorsque des rejets radioactifs s'installent durablement dans l'atmosphère.
(...)
Kim : Comment savoir si l'on est irradié pour pouvoir prendre cette pastille d'iode à temps ?
La question n'est pas de savoir si l'on est irradié ou non. Ce sont les autorités qui décident du moment où il faut administrer ces pastilles, et à qui les administrer. Il faut savoir que la priorité va dans ce cas-là aux bébés, aux enfants, aux jeunes et aux femmes enceintes, car ce sont les plus jeunes qui sont les plus sensibles aux effets de l'iode radioactif, dans la mesure où leurs cellules se reproduisent plus rapidement.
Toute la question, et elle est loin d'être anodine, est donc de savoir à quel moment préconiser la prise de ces pastilles. Une fois de plus, il faut répéter qu'elles ne constituent pas une panacée.
C'est pourquoi les autorités japonaises prennent d'autres mesures en cas de rejets radioactifs : éloigner les populations du site de la centrale, et leur demander d'obturer leurs portes, leurs fenêtres, d'arrêter leur ventilation ou leur chauffage, de manière à empêcher les aérosols radioactifs de pénétrer dans leur maison.
Maud : Les pastilles d'iode peuvent limiter l'assimilation d'iode radioactive par la thyroïde. Mais leur prise n'est pas anodine et elles peuvent être nocives pour la santé. Pouvez-vous préciser ?
Les pastilles d'iode sont le meilleur moyen de prévenir les effets délétères de l'iode radioactif, car cet iode, dit "stable", ingéré à fortes doses, sature la thyroïde et empêche la fixation de l'élément radioactif.
Cela dit, ces pastilles d'iodure de potassium ne constituent ni un vaccin radioprotecteur, ni un traitement permanent.
Elles doivent être absorbées au bon moment, dans l'idéal quelques heures avant le rejet d'iode radioactif ou immédiatement après.
De plus, ce traitement préventif ne peut marcher qu'une fois. Ingérer de l'iode à doses massives n'est pas anodin, cela peut endommager notamment la thyroïde elle-même.
Cette mesure sanitaire ne peut donc s'appliquer que ponctuellement, et n'est pas efficace lorsque des rejets radioactifs s'installent durablement dans l'atmosphère.
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Kim : Comment savoir si l'on est irradié pour pouvoir prendre cette pastille d'iode à temps ?
La question n'est pas de savoir si l'on est irradié ou non. Ce sont les autorités qui décident du moment où il faut administrer ces pastilles, et à qui les administrer. Il faut savoir que la priorité va dans ce cas-là aux bébés, aux enfants, aux jeunes et aux femmes enceintes, car ce sont les plus jeunes qui sont les plus sensibles aux effets de l'iode radioactif, dans la mesure où leurs cellules se reproduisent plus rapidement.
Toute la question, et elle est loin d'être anodine, est donc de savoir à quel moment préconiser la prise de ces pastilles. Une fois de plus, il faut répéter qu'elles ne constituent pas une panacée.
C'est pourquoi les autorités japonaises prennent d'autres mesures en cas de rejets radioactifs : éloigner les populations du site de la centrale, et leur demander d'obturer leurs portes, leurs fenêtres, d'arrêter leur ventilation ou leur chauffage, de manière à empêcher les aérosols radioactifs de pénétrer dans leur maison.