Bien d'accord, mais il va falloir faire tomber plus que les frontières.... Et à l'arrivée je crains que l'Homme ne tienne trop à son individualité pour ne s'inventer de nouvelles identités communautaires avec la disparition des précédentes...
Je pense que vous avez aucun lien d'affection avec les différentes personnes que vous avez décrit dans votre second poste, quand bien même, sur le papier, on est tous français.
Il est donc plus juste de dire que ces personnes sont des jeunes et moins jeunes "en recherche de reconnaissance" ou tout simplement "mal de leur peau" (j'en sais rien, je suis pas psy) que des "français de base", dont on voit les généralisations, ici et là.
Quand à la notion d'identité, c'est pas vraiment un soucis. Quand j'étais jeune, les collèges de ma ville étaient constamment en guerre. On entendait des jeunes d'origines étrangères dire: je viens du "Victor Hugo", l'autre répondait, et moi du Forlen fils de ... Et voilà, l'identité était créée. D'ailleurs, dans les quartiers français, les jeunes "représentent" toujours leurs noms de quartier, quand bien même c'est un nom franco-français et qu'ils ne se considèrent pas comme français.
Les mots représentent donc l'identité. La sémantique est d'or là où les conflits naissent. Quiproquo et malentendu ne sont pas permis dans ce genre de cas.
Philosophie du matin: OFF. Now, go to work.
Text : Made in France
@ Ludivico : personne n'a la prétention d'éduquer son prochain, sauf les témoins de Jéhovah. Et même si un individu reçoit toute l'éducation nécessaire, qui vous assure qu'il partira pas en couille un jour ? Enfin, éduquer quelqu'un à l'âge adulte ou quelqu'un dont les parents négligent l'éducation de son enfant, vous admettrez que ce n'est pas une chose aisée.
Je pense que la seule solution est hélas de ne pas mélanger les individus.