La Chine envoie un porte-avions dans le détroit de Taïwan
TAIPEI/PEKIN (Reuters) - La Chine a envoyé son nouveau porte-avions dans le détroit de Taïwan, a annoncé jeudi le ministre taïwanais de la Défense, reflet des tensions accrues avec Pékin sur fond de campagne électorale pour la présidentielle dans l'île.
Communique : La Chine considère Taïwan comme une province rebelle et menace d'attaquer l'île si celle-ci fait un pas formel vers l'indépendance.
La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen espère décrocher un nouveau mandat lors du scrutin présidentiel du 11 janvier. Elle a alerté à maintes reprises les électeurs contre ce qu'elle considère comme une menace de la part de la Chine.
Le parti démocrate progressiste de la présidente est favorable à l'indépendance de Taïwan, mais Tsai Ing-wan est plutôt pour le maintien du statu-quo avec Pékin. En revanche, elle se dit prête à défendre la sécurité et la démocratie de l'île.
Le porte-avions chinois Shandong, deuxième plus important de Chine, a emprunté le détroit du sud vers le nord escorté par des frégates, a annoncé le ministère taïwanais de la Défense dans un communiqué, sans préciser quand ces mouvements de navires ont eu lieu.
"Il est de la responsabilité et du devoir des deux rives du détroit de maintenir la paix et la stabilité, et de travailler au bien-être des populations", a indiqué de son côté la présidence de Taïwan dans un communiqué.
Selon une haute source taïwanaise au fait des dispositifs de sécurité, la patrouille chinoise constitue une manoeuvre d'intimidation des électeurs taïwanais encore indécis.
La Chine est favorable au candidat du principal parti d'opposition, le Kuomintang, qui soutient un renforcement des liens entre Taïwan et la Chine.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès du ministère chinois de la Défense.
TAIPEI/PEKIN - La Chine a envoyé son nouveau porte-avions dans le détroit de Taïwan, a annoncé jeudi le ministre taïwanais de la Défense, reflet des tensions accrues avec Pékin sur fond de campagne électorale pour la présidentielle dans l'île. La Chine considère Taïwan comme une province rebelle...
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