La construction du 3e porte-avions chinois serait déjà bien avancée

La population de Russie va diminuer de plus de 10% aussi pour ne plus être que 136 millions d'individus en 2050. Actuelle 146 millions comme indiquer sur le site et mon image.

Se qui empêche pas les dirigeants de faire la guerre.

 

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La population de Russie va diminuer de plus de 10% aussi pour ne plus être que 136 millions d'individus en 2050. Actuelle 146 millions comme indiquer sur le site et mon image.

Se qui empêche pas les dirigeants de faire la guerre.


Beaucoup de specialistes (Peter Zeihan en particuier) pensent justement que c'est la derniere decenie ou la Russie a encore les moyens humains de faire la guerre. Dans 5-10 ans, la proportion de jeunes recrues sera tellement faible que le pays sera incapable de mobiliser a grande echelle. A moins de vouloir couler le pays definitivement. D'ailleurs, le taux d'inflation a 8% qu'on observe actuellement est la consequence d'un manque de main d'oeuvre.
 

Marine nationale. L’enjeu de l’adaptation par Joseph Henrotin Rédacteur en chef du magazine DSI (Défense & Sécurité Internationale).Chargé de recherches au CAPRI et à l'ISC, chercheur associé à l'IESD.


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6 fevrier 2025

On le comprend à la lecture de l’interview du CEMM dans nos pages, la question de l’épaississement de la flotte n’est pas à l’agenda, dans un contexte que la Marine souligne pourtant, avec raison, comme étant celui d’un retour aux confrontations. Il faut ainsi constater le paradoxe entre le format « Armées 2015 », issu de la fin de la guerre froide et trouvant ses racines dans le Livre blanc de 1994 et la réalité… alors que la situation est aujourd’hui bien plus délicate.

Analyse :
À la fin des années 1990, le format envisagé pour la Marine laisse rêveur aujourd’hui : deux porte-avions ; six Sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) ; quatre frégates de défense aérienne de type Horizon ; 17 FREMM ; cinq La Fayette ; et bien évidemment une série de patrouilleurs, de frégates de surveillance, de bâtiments auxiliaires et quatre grandes unités amphibies (1). Plus de 25 ans plus tard, la réalité est plus prosaïque. Certes, la Marine aura bien ses six SNA, mais elle n’aura qu’un porte-avions, trois grandes unités amphibies, deux Horizon, huit FREMM et cinq La Fayette – dont trois modernisées. Elles seront remplacées par cinq Ronarc’h, avec un tour de passe-passe consistant à établir une distinction entre frégates de premier et de deuxième rang, mais aussi à risquer de payer plus pour avoir moins (2). Le format de la flotte de frégates passe donc de 26 à 15 unités, avec un nombre prévisionnel de lanceurs verticaux en chute, à une époque où ces derniers deviennent des unités de mesure de la puissance navale (3).

Vue sous cet angle, la situation est d’autant plus sombre qu’aucun nouveau programme de grandes unités de combat de surface ou de sous-marin ne sera prochainement lancé et que la flotte outre-mer, si elle bénéficiera de nouvelles unités, verra un accroissement de son endurance plutôt que de sa puissance de feu (4). Pour autant, la situation de la Marine est plus subtile et celle-ci conserve des atouts que d’autres marines plus puissantes n’ont pas nécessairement. Le remplacement du porte-avions et des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins est acté. Mais surtout, le doublement des équipages pour un certain nombre de frégates et de patrouilleurs, couplé à un maintien en condition étoffé, permet de maximiser le nombre de jours à la mer – soit 162, contre 123 avec un seul équipage. Six FREMM bénéficiant de ce système équivaudraient ainsi à huit bâtiments en termes de nombre de jours à la mer si ce n’est, évidemment, que les coques n’ont pas le don d’ubiquité.

De même, la palette capacitaire est actuellement plus étoffée que celle d’autres grandes marines. C’est le cas dans le domaine des munitions – le récent premier essai de l’Aster 30 Block 1NT, antibalistique, en est une illustration –, mais aussi dans la guerre des mines, avec des solutions susceptibles d’accroître les capacités existantes – et ce, alors que l’US Navy ou l’Indian Navy, par exemple, sont pour l’heure condamnées à ne plus disposer de bâtiments spécialisés. Dans le même temps, la question de la guerre des fonds marins est pleinement prise en compte et peut s’appuyer sur une dronisation mise en œuvre depuis les bâtiments de soutien.

Néanmoins, ces évolutions concrétisent ce que l’on pourrait qualifier de « dilemme de la lasagne » : les capacités nécessaires à la conservation d’une pertinence opérationnelle doivent être toujours plus nombreuses à s’empiler, mais la quantité de pâtes est la même, de sorte que la superficie du mets se réduit. Or le nombre de convives – soit les points de vigilance géostratégiques – augmente. Certes, la co-
opération compense quelque peu les faibles volumes, mais qui peut prédire si l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Italie – qui ont un affichage plus marqué dans la zone – seront effectivement toujours engagés dans des opérations dans le Pacifique lorsqu’il s’agira d’y sécuriser, notamment, la Polynésie ?

Paris n’est pas pour autant totalement démuni. Les efforts réalisés en guerre des mines peuvent également laisser entrevoir des développements en robotique navale, de surface notamment, afin de pouvoir augmenter la salve à bon compte. Le domaine est en plein essor, de faible empreinte logistique et passe également par un développement de la marsupialisation des navires. De même, on peut s’interroger sur la pertinence – même si la proposition ne fera pas que des heureux – de doter les Rafale de l’armée de l’Air de missiles Exocet et du futur missile antinavire (5) ou encore de développer des batteries de défense côtière participant à la densification du maillage antinavire dans le Pacifique.

Évidemment, rien ne remplace la polyvalence, l’endurance et le tandem « capteurs/effecteurs » d’une frégate. La dronisation comme la diversification des vecteurs antinavires ne sont à considérer, de ce point de vue, que comme une stratégie de compensation misant sur l’interdiction plus que sur le contrôle de la mer. Mais d’un autre côté, le développement des doubles équipages augure aussi la possibilité d’accroître le nombre de bâtiments… pour peu que les budgets soient ajustés. Or, en la matière, si la Loi de programmation militaire est respectée pour l’instant, elle ne laisse guère de place à de nouveaux programmes – si ce n’est le remplacement des frégates de surveillance dont l’armement sera sans doute scruté de près –, sachant qu’elle subira par ailleurs les conséquences de l’inflation…


8 fevrier 2025
 
Dernière édition:
Les facteurs qui déterminent l'avenir de l'armée chinoise by Mark Cozad Senior International Defense Researcher; Professor, Pardee RAND Graduate School and Jennie W. Wenger is a senior economist at RAND, where she studies education and training, military compensation, and industrial policy.

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30 janvier 2025

La Chine connaît une évolution démographique rapide, les jeunes représentant une part de plus en plus faible de la population. Dans le même temps, la Chine cherche à moderniser l'Armée populaire de libération (APL). Jusqu'à présent, ces deux sujets ont généralement été examinés séparément.

Analyse : Dans le présent rapport, les auteurs replacent la dynamique démographique actuelle de la Chine dans son contexte afin d'examiner comment les changements démographiques affecteront l'APL et la société chinoise dans son ensemble et d'améliorer la compréhension de la stratégie militaire de la Chine et des choix auxquels elle sera probablement confrontée à court terme. Tout d'abord, les auteurs examinent les taux de fécondité actuels et passés de la Chine, en comparant les tendances observées en Chine avec celles d'autres pays.

Ensuite, ils documentent la répartition par âge de la Chine et la comparent à celle des États-Unis. Ils abordent d'autres tendances spécifiques liées à la santé et à l'éducation qui influenceront le recrutement de l'APL, présentent des informations sur les taux de croissance économique passés et probables de la Chine et analysent les implications pour l'APL et le pays dans son ensemble. Enfin, les auteurs examinent les objectifs de l'APL et la manière dont les tendances démographiques et autres peuvent influer sur sa capacité à atteindre ses objectifs.

L'analyse des auteurs révèle que les tendances démographiques de la Chine n'annoncent pas une crise pour l'APL. Toutefois, l'environnement économique et social de la Chine limitera probablement la capacité de l'APL à construire le type d'armée envisagé par le président de la Commission militaire centrale, Xi Jinping. Si l'APL ne peut accéder aux types de recrues dont elle a besoin, elle pourrait être contrainte de revoir ses objectifs et ses hypothèses en matière de modernisation.

Principales conclusions

* La population chinoise est en déclin, ce qui posera des problèmes à la Chine, mais pas nécessairement à l'Armée de libération du peuple (APL).

* Les schémas de fécondité en Chine sont similaires à ceux observés dans d'autres pays. Cela suggère que l'abrogation de la politique de l'enfant unique continuera à avoir un effet moins important sur la taille de la population que ne l'a supposé le gouvernement chinois et que la population de la Chine continuera à diminuer à l'avenir.

* Malgré ce changement radical, la population jeune de la Chine restera plus de trois fois supérieure à celle des États-Unis à court terme.

* Les défis actuels de la Chine consistent à maintenir la croissance économique à mesure que l'économie mûrit et que la population vieillit.

* Bien que les tendances démographiques en Chine soient similaires à celles observées dans d'autres pays, les comparaisons doivent être faites avec prudence ; l'immensité de la Chine signifie que de petits changements à l'intérieur d'un pays pourraient avoir de grandes répercussions à l'échelle mondiale.

* Le principal défi démographique de l'APL - qui comprend des composantes culturelles, sociales et politiques - sera de savoir si elle peut construire et développer le type d'armée envisagé par Xi.

* Le futur modèle opérationnel de la Chine nécessite l'accès à des talents qu'elle a eu du mal à obtenir, en partie à cause de la culture de l'APL et de son rôle dans la société.

* L'environnement économique et social de la Chine limitera probablement la capacité de l'APL à recruter les « bonnes » personnes dans ses rangs, ce qui pourrait l'obliger à repenser ses objectifs et ses hypothèses en matière de modernisation, et notamment à se demander si elle peut adopter un modèle opérationnel occidental ou quasi-occidental.


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6 fevrier 2025
 
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La Chine augmentera son budget de défense de 7,2 % en 2025, marquant une croissance à un chiffre pour la dixième année

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5 mars 2025

La Chine a annoncé mercredi une augmentation de 7,2% de son budget de défense nationale en 2025, marquant la dixième année consécutive de croissance à un chiffre.

Communique : Les dépenses de défense prévues cette année s'élèveront à 1,784665 trillion de yuans (249 milliards de dollars), selon un projet de rapport budgétaire soumis à la législature nationale pour délibération.

L'augmentation de 7,2 % est identique à celle des deux années précédentes.

Les dépenses de défense de la Chine en pourcentage du PIB sont inférieures à 1,5 % depuis de nombreuses années, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale, a déclaré mardi à la presse Lou Qinjian, porte-parole de la troisième session du 14e Congrès national du peuple.

Dans un contexte de conflits prolongés et de tensions internationales et régionales croissantes, les dépenses mondiales en matière de défense ont atteint en 2024 un niveau record d'environ 2,43 billions de dollars.

Les États-Unis, qui possèdent l'arsenal nucléaire le plus important au monde, resteront en tête des dépenses militaires mondiales en 2024, avec 40 % du total.

Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la défense nationale, a récemment accusé les dépenses militaires élevées des États-Unis d'être « préoccupantes » pour la communauté internationale.

Je pense que les États-Unis devraient être les premiers à réduire leur arsenal nucléaire et leurs dépenses militaires, et mettre en pratique le principe « l'Amérique d'abord » à cet égard », a déclaré M. Wu.

Les dépenses militaires de la Chine font depuis longtemps l'objet d'une attention particulière de la part de l'Occident, le discours sur la « menace chinoise » étant amplifié presque chaque année.

Toutefois, les États-Unis se sont engagés à consacrer au moins 3 % de leur PIB à la défense nationale et ont poussé tous les membres de l'OTAN à porter leurs dépenses de défense à 5 % de leur PIB.

En termes de dépenses par habitant, les dépenses de défense de la Chine ont également été bien inférieures à celles de Washington.

La Chine applique une politique de défense nationale de nature défensive, ses dépenses militaires étant principalement axées sur la protection de sa souveraineté, de sa sécurité et de ses intérêts en matière de développement. Le développement de la Chine renforce les forces de paix dans le monde, et le pays ne recherchera jamais l'hégémonie ni ne s'engagera dans l'expansionnisme, quel que soit le stade de développement qu'il atteindra.


 
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La Chine augmentera son budget de défense de 7,2 % en 2025, marquant une croissance à un chiffre pour la dixième année


5 mars 2025

La Chine a annoncé mercredi une augmentation de 7,2% de son budget de défense nationale en 2025, marquant la dixième année consécutive de croissance à un chiffre.

Communique : Les dépenses de défense prévues cette année s'élèveront à 1,784665 trillion de yuans (249 milliards de dollars), selon un projet de rapport budgétaire soumis à la législature nationale pour délibération.

L'augmentation de 7,2 % est identique à celle des deux années précédentes.

Les dépenses de défense de la Chine en pourcentage du PIB sont inférieures à 1,5 % depuis de nombreuses années, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale, a déclaré mardi à la presse Lou Qinjian, porte-parole de la troisième session du 14e Congrès national du peuple.

Dans un contexte de conflits prolongés et de tensions internationales et régionales croissantes, les dépenses mondiales en matière de défense ont atteint en 2024 un niveau record d'environ 2,43 billions de dollars.

Les États-Unis, qui possèdent l'arsenal nucléaire le plus important au monde, resteront en tête des dépenses militaires mondiales en 2024, avec 40 % du total.

Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la défense nationale, a récemment accusé les dépenses militaires élevées des États-Unis d'être « préoccupantes » pour la communauté internationale.

Je pense que les États-Unis devraient être les premiers à réduire leur arsenal nucléaire et leurs dépenses militaires, et mettre en pratique le principe « l'Amérique d'abord » à cet égard », a déclaré M. Wu.

Les dépenses militaires de la Chine font depuis longtemps l'objet d'une attention particulière de la part de l'Occident, le discours sur la « menace chinoise » étant amplifié presque chaque année.

Toutefois, les États-Unis se sont engagés à consacrer au moins 3 % de leur PIB à la défense nationale et ont poussé tous les membres de l'OTAN à porter leurs dépenses de défense à 5 % de leur PIB.

En termes de dépenses par habitant, les dépenses de défense de la Chine ont également été bien inférieures à celles de Washington.

La Chine applique une politique de défense nationale de nature défensive, ses dépenses militaires étant principalement axées sur la protection de sa souveraineté, de sa sécurité et de ses intérêts en matière de développement. Le développement de la Chine renforce les forces de paix dans le monde, et le pays ne recherchera jamais l'hégémonie ni ne s'engagera dans l'expansionnisme, quel que soit le stade de développement qu'il atteindra.


À un chiffre, mais toujours 2.x points de plus que la croissance du PIB.
 
À un chiffre, mais toujours 2.x points de plus que la croissance du PIB.
Bonsoir Dgibe

Les dépenses de défense de la Chine en pourcentage du PIB sont inférieures à 1,5 % depuis de nombreuses années, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale, a déclaré mardi à la presse Lou Qinjian, porte-parole de la troisième session du 14e Congrès national du peuple.
 

L’US Navy écarte Lockheed-Martin de son programme de chasseur embarqué F/A-XX


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6 mars 2025

Alors que la Chine a fait voler deux démonstrateurs d’avions de combat de 6e génération, l’US Air Force s’interroge sur le sort qui sera fait à son programme NGAD [Next Generation Air Dominance], qui vise à développer un nouveau chasseur-bombardier associé à des drones de combat [UCAV] et à des effecteurs connectés.

Article : Celui-ci a été mis en pause l’an passé, le secrétaire de l’US Air Force, qui était alors Frank Kendall, ayant expliqué qu’il s’agissait de voir comment réduire les coûts de développement, d’acquisition et d’exploitation, sachant que le prix unitaire de cet avion de 6e génération pourrait s’élever à « plusieurs centaines de millions de dollars ». Aussi, l’avenir du NGAD est désormais dans les mains de l’administration du président Trump.

En attendant, pour l’US Air Force, la poursuite de ce programme est indispensable pour lui permettre d’obtenir la supériorité aérienne dans les environnements fortement contestés. C’est en effet ce qu’a souligné l’un de ses responsables, à savoir le général Joseph Kunkel, lors de l’AFA Warfare Symposium, qui s’est tenu à Aurora [Colorado], entre les 3 et 5 mars.

« Pour être franc, lors d’une étude, nous avons testé tout un tas d’options différentes. Et elle nous a montré qu’il n’y avait pas d’option plus viable que le NGAD pour obtenir la supériorité aérienne dans cet environnement hautement contesté », a-t-il en effet déclaré.

Pour rappel, Boeing et Lockheed-Martin sont en lice pour développer le NGAD, Northrop Grumman ayant préféré jeter l’éponge… Sans doute pour mieux se concentrer sur le développement du F/A-XX, un avion de 6e génération destiné à l’US Navy.

En effet, contrairement à l’US Air Force, cette dernière considère que la mise au point d’un avion de combat embarqué de 6e génération est une priorité, dans la mesure où elle entend remplacer ses F/A-18 Super Hornet et ses E/A-18 Growler de guerre électronique dans les années 2030.

En octobre dernier, le chef des opérations navales [CNO], Mme l’amiral Lisa Franchetti, avait indiqué que trois industriels s’étaient mis sur les rangs pour le F/A-XX, à savoir Lockheed-Martin, Northrop Grumman et Boeing. Et de préciser que l’examen de leurs offres étaient en cours.

L’US Navy n’a pas encore livré son verdict… Mais, selon Breaking Defense, Lockheed-Martin a été écarté, sa proposition n’ayant pas été jugée satisfaisante au regard des exigences du programme, dont on ne sait que très peu de chose, si ce n’est que le F/A-XX sera au centre d’un « système de systèmes » appelé FoS [pour Family of Systems] et qu’il devra être en mesure d’emporter des armes de longue portée ainsi qu’une panoplie de capteurs passifs et actifs. Enfin, il devra avoir un rayon d’action plus important et une vitesse plus élevée que les actuels F/A-18 Super Hornet.

En tout cas, Northrop Grumman est, a priori, relativement confiant. En 2021, sa PDG, Kathy Warden, avait en effet défini les conditions de sa participation à l’appel d’offres relatif au F/A-XX. « C’est un programme que nous poursuivrons si le gouvernement équilibre correctement les risques et les récompenses et si nous sommes bien positionnés », avait-elle dit.


16 novembre 2024
 
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Bonsoir Dgibe

Les dépenses de défense de la Chine en pourcentage du PIB sont inférieures à 1,5 % depuis de nombreuses années, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale, a déclaré mardi à la presse Lou Qinjian, porte-parole de la troisième session du 14e Congrès national du peuple.
Si on croit les données / stats que la Chine donnent chaque année. Beaucoup d’économistes s’accordent à dire que la croissance chinoise est surrevaluée par rapport à la réalité.

Peut-être même que les 7,2% sont inférieurs au vrai chiffre.
 
La Chine maintient une croissance raisonnable et régulière de ses dépenses de défense : porte-parole

9 mars 2025

Les dépenses de défense de la Chine ont maintenu une croissance raisonnable et régulière au cours des dernières années, a déclaré dimanche un porte-parole de l'armée chinoise.

Communique : Wu Qian, porte-parole de la délégation de l'Armée populaire de libération et de la Police armée populaire, a fait ces remarques lors de la session législative nationale annuelle.

Il a été révélé lors de la session que le budget de la défense de la Chine pour 2025 dans les dépenses du gouvernement central sera de 1,78 trillion de yuans (249 milliards de dollars), marquant une croissance de 7,2 pour cent d'une année sur l'autre.

M. Wu a déclaré que l'augmentation des dépenses sera principalement utilisée pour développer des forces d'un nouveau domaine dotées de nouvelles capacités de combat et pour améliorer les systèmes et les capacités de reconnaissance et d'alerte précoce, les frappes conjointes, le soutien du champ de bataille et le soutien logistique intégré.

Les dépenses seront également consacrées à l'amélioration de la formation militaire dans des conditions de combat et à l'approfondissement de la défense nationale et de la réforme militaire, a ajouté M. Wu.

Par rapport aux grandes puissances militaires comme les États-Unis, les dépenses de défense de la Chine restent relativement faibles en termes de part des dépenses dans le PIB, de part des dépenses fiscales nationales, de dépenses de défense par habitant et de dépenses par membre du service, a-t-il ajouté.

Le porte-parole a souligné que la Chine n'est pas encore complètement réunifiée et qu'elle est confrontée à l'un des environnements de sécurité périphériques les plus complexes au monde.

« L'armée chinoise est confrontée à des défis difficiles pour sauvegarder la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale », a déclaré M. Wu.

Les dépenses de défense limitées de la Chine permettent à l'armée du pays de fournir des biens de sécurité publique et de contribuer davantage à la construction d'une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité, a souligné M. Wu.


 
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La Corée du Nord dévoile pour la première fois un sous-marin à propulsion nucléaire

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9 mars 2025

SEOUL, Corée du Sud (AP) - La Corée du Nord a dévoilé pour la première fois un sous-marin à propulsion nucléaire en construction, un système d'armement qui peut constituer une menace majeure pour la sécurité de la Corée du Sud et des Etats-Unis.

Communique : L'agence médiatique d'État a publié samedi des photos montrant ce qu'elle a appelé « un sous-marin à missiles guidés stratégiques à propulsion nucléaire », tout en faisant état des visites du dirigeant Kim Jong Un dans les principaux chantiers navals où sont construits les navires de guerre.

L'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) n'a pas fourni de détails sur le sous-marin, mais a déclaré que Kim avait été informé de sa construction.

Selon Moon Keun-sik, un expert sud-coréen des sous-marins qui enseigne à l'université Hanyang de Séoul, le navire semble être de la classe des 6 000 tonnes ou des 7 000 tonnes et peut transporter environ 10 missiles. Il a ajouté que l'utilisation du terme « missiles stratégiques guidés » signifiait qu'il transporterait des armes à capacité nucléaire.

« Ce serait une menace absolue pour nous et pour les États-Unis », a déclaré M. Moon.

Le porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, Brian Hughes, a déclaré : « Nous sommes au courant de ces affirmations et nous n'avons pas d'informations supplémentaires à fournir pour l'instant.

« Les États-Unis sont engagés dans la dénucléarisation complète de la Corée du Nord », a déclaré M. Hughes.

Un sous-marin à propulsion nucléaire faisait partie d'une longue liste d'armes sophistiquées que M. Kim s'est engagé à introduire lors d'une grande conférence politique en 2021 pour faire face à ce qu'il a qualifié d'escalade des menaces militaires dirigées par les États-Unis. Les autres armes étaient des missiles balistiques intercontinentaux à propergol solide, des armes hypersoniques, des satellites d'espionnage et des missiles à têtes multiples. Depuis lors, la Corée du Nord a procédé à une série d'essais pour acquérir ces armes.

L'acquisition par la Corée du Nord d'une plus grande capacité à tirer des missiles sous l'eau est une évolution inquiétante, car il est difficile pour ses rivaux de détecter de tels lancements à l'avance.

Des questions ont été soulevées quant à la manière dont la Corée du Nord, pays pauvre et lourdement sanctionné, pourrait obtenir les ressources et la technologie nécessaires à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire.

Moon, l'expert en sous-marins, a déclaré que la Corée du Nord pourrait avoir reçu une assistance technologique russe pour construire un réacteur nucléaire destiné à être utilisé dans le sous-marin, en échange de la fourniture d'armes conventionnelles et de troupes pour soutenir les efforts de guerre de la Russie contre l'Ukraine.

Il a également déclaré que la Corée du Nord pourrait lancer le sous-marin dans un ou deux ans pour tester ses capacités avant son déploiement effectif.

La Corée du Nord possède environ 70 à 90 sous-marins à moteur diesel dans l'une des plus grandes flottes du monde. Toutefois, il s'agit principalement de sous-marins vieillissants, capables de lancer uniquement des torpilles et des mines, et non des missiles.

En 2023, la Corée du Nord a déclaré avoir lancé ce qu'elle a appelé son premier « sous-marin nucléaire tactique d'attaque », mais des experts étrangers ont douté de l'annonce du Nord et ont supposé qu'il s'agissait probablement d'un sous-marin à propulsion diesel divulgué en 2019. M. Moon a déclaré qu'il n'y avait eu aucune confirmation du déploiement de ce sous-marin.

La Corée du Nord a procédé à une série d'essais de missiles balistiques sous-marins depuis 2016, mais tous les lancements ont été effectués à partir du même sous-marin de 2 000 tonnes, doté d'un seul tube de lancement. De nombreux experts considèrent qu'il s'agit d'une plateforme d'essai et non d'un sous-marin opérationnel en service.

Ces derniers jours, la Corée du Nord a intensifié sa rhétorique enflammée à l'encontre des États-Unis et de la Corée du Sud avant leurs prochains exercices militaires annuels qui doivent débuter lundi.

Lors de ses visites aux chantiers navals, M. Kim a déclaré que la Corée du Nord entendait moderniser simultanément les navires de guerre de surface et les navires de guerre sous-marins. Il a souligné la nécessité de faire en sorte que « les navires de guerre incomparablement écrasants remplissent leur mission » pour contenir « la diplomatie invétérée de la canonnière des forces hostiles », a rapporté KCNA samedi.


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La Corée du Nord dévoile pour la première fois un sous-marin à propulsion nucléaire


9 mars 2025

SEOUL, Corée du Sud (AP) - La Corée du Nord a dévoilé pour la première fois un sous-marin à propulsion nucléaire en construction, un système d'armement qui peut constituer une menace majeure pour la sécurité de la Corée du Sud et des Etats-Unis.

Communique : L'agence médiatique d'État a publié samedi des photos montrant ce qu'elle a appelé « un sous-marin à missiles guidés stratégiques à propulsion nucléaire », tout en faisant état des visites du dirigeant Kim Jong Un dans les principaux chantiers navals où sont construits les navires de guerre.

L'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) n'a pas fourni de détails sur le sous-marin, mais a déclaré que Kim avait été informé de sa construction.

Selon Moon Keun-sik, un expert sud-coréen des sous-marins qui enseigne à l'université Hanyang de Séoul, le navire semble être de la classe des 6 000 tonnes ou des 7 000 tonnes et peut transporter environ 10 missiles. Il a ajouté que l'utilisation du terme « missiles stratégiques guidés » signifiait qu'il transporterait des armes à capacité nucléaire.

« Ce serait une menace absolue pour nous et pour les États-Unis », a déclaré M. Moon.

Le porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, Brian Hughes, a déclaré : « Nous sommes au courant de ces affirmations et nous n'avons pas d'informations supplémentaires à fournir pour l'instant.

« Les États-Unis sont engagés dans la dénucléarisation complète de la Corée du Nord », a déclaré M. Hughes.

Un sous-marin à propulsion nucléaire faisait partie d'une longue liste d'armes sophistiquées que M. Kim s'est engagé à introduire lors d'une grande conférence politique en 2021 pour faire face à ce qu'il a qualifié d'escalade des menaces militaires dirigées par les États-Unis. Les autres armes étaient des missiles balistiques intercontinentaux à propergol solide, des armes hypersoniques, des satellites d'espionnage et des missiles à têtes multiples. Depuis lors, la Corée du Nord a procédé à une série d'essais pour acquérir ces armes.

L'acquisition par la Corée du Nord d'une plus grande capacité à tirer des missiles sous l'eau est une évolution inquiétante, car il est difficile pour ses rivaux de détecter de tels lancements à l'avance.

Des questions ont été soulevées quant à la manière dont la Corée du Nord, pays pauvre et lourdement sanctionné, pourrait obtenir les ressources et la technologie nécessaires à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire.

Moon, l'expert en sous-marins, a déclaré que la Corée du Nord pourrait avoir reçu une assistance technologique russe pour construire un réacteur nucléaire destiné à être utilisé dans le sous-marin, en échange de la fourniture d'armes conventionnelles et de troupes pour soutenir les efforts de guerre de la Russie contre l'Ukraine.

Il a également déclaré que la Corée du Nord pourrait lancer le sous-marin dans un ou deux ans pour tester ses capacités avant son déploiement effectif.

La Corée du Nord possède environ 70 à 90 sous-marins à moteur diesel dans l'une des plus grandes flottes du monde. Toutefois, il s'agit principalement de sous-marins vieillissants, capables de lancer uniquement des torpilles et des mines, et non des missiles.

En 2023, la Corée du Nord a déclaré avoir lancé ce qu'elle a appelé son premier « sous-marin nucléaire tactique d'attaque », mais des experts étrangers ont douté de l'annonce du Nord et ont supposé qu'il s'agissait probablement d'un sous-marin à propulsion diesel divulgué en 2019. M. Moon a déclaré qu'il n'y avait eu aucune confirmation du déploiement de ce sous-marin.

La Corée du Nord a procédé à une série d'essais de missiles balistiques sous-marins depuis 2016, mais tous les lancements ont été effectués à partir du même sous-marin de 2 000 tonnes, doté d'un seul tube de lancement. De nombreux experts considèrent qu'il s'agit d'une plateforme d'essai et non d'un sous-marin opérationnel en service.

Ces derniers jours, la Corée du Nord a intensifié sa rhétorique enflammée à l'encontre des États-Unis et de la Corée du Sud avant leurs prochains exercices militaires annuels qui doivent débuter lundi.

Lors de ses visites aux chantiers navals, M. Kim a déclaré que la Corée du Nord entendait moderniser simultanément les navires de guerre de surface et les navires de guerre sous-marins. Il a souligné la nécessité de faire en sorte que « les navires de guerre incomparablement écrasants remplissent leur mission » pour contenir « la diplomatie invétérée de la canonnière des forces hostiles », a rapporté KCNA samedi.


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Après l'avoir appelé "Rocket Man", Trump va pouvoir l'appeler "Yellow Submarine" ... :ptdr: