C'est aussi la dernière fois que l'armée populaire chinoise s'est battue face a une armée opérationelle.....
ça en dit long sur leur niveau actuel
Bonjour Drax
Au Vietnam pas vraiment au contact direct !
Interventions chinoise
Le porte-parole du ministère de la
république populaire de Chine des Affaires étrangères confirma en
1996 que, sur demande du gouvernement nord-vietnamien, la Chine avait envoyé entre
août 1965 et
août 1973 environ 320 000 soldats de l'
Armée populaire de libération pour aider la
RDVN dans les tâches de défense aérienne, de
génie militaire et de
logistique. Il confirma également que plus de 1 400 soldats chinois avaient été tués et 4 200 grièvement blessés.
Les premières unités chinoises présentes sur le sol vietnamien étaient composées de deux divisions d’artillerie anti-aérienne et d'un régiment indépendant, les rotations des troupes s'ensuivirent et elles étaient assignées à la défense des secteurs stratégiques. La marine chinoise était également présente : les
dragueurs de mines nettoyèrent une surface de 201 km².
En outre, la Chine fournit 20 milliards
USD d'aide militaire et financière au gouvernement de la RDVN.
Le
25 novembre 1965, un traité secret sino-cambodgien fut signé : la Chine populaire faisait transiter par le
Cambodge les armes pour le FNL.
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Ensuite il y a eu une guerre breve entre la Chine et le Vietnam qui a fait pas mal de victimes des 2 cotes .
Cette guerre, d’une durée de quelques semaines, est d'abord une « guerre de proximité de basse intensité ». L'origine de ce conflit s'inscrit dans le cadre de la
rupture sino-soviétique, le Viêt Nam communiste étant soutenu par l'
Union soviétique. Il marque également la volonté chinoise de réaffirmer sa prédominance en Asie, à la suite de l'
invasion du Cambodge par le Viêt Nam qui provoque la fin du
Kampuchéa démocratique, le régime des
Khmers rouges, proches des
maoïstes.
Les relations sino-russes puis sino-soviétiques ont longtemps été houleuses autant d'un point de vue idéologique que politique. Ces relations furent rythmées par des cassures et des réconciliations successives et ce, jusqu'à la rupture définitive provoquée par l'incompatibilité de leurs politiques, incompatibilité invoquée par les deux États après 1956.
La rupture idéologique prend forme au
XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique, lorsque
Nikita Khrouchtchev énonce les trois principes de sa nouvelle politique soviétique, avec laquelle la Chine se trouve en total désaccord :
- La « coexistence pacifique » qui devient un principe essentiel de la politique extérieure soviétique alors que la Chine prône la guerre contre le capitalisme et l'impérialisme.
- Le passage du socialisme au communisme. Nikita Khrouchtchev reste persuadé que cette transition peut s'effectuer en douceur au sein même de la société, alors que Mao prône une révolution immédiate, en bouleversant les structures politiques et sociales de la société.
- La stratégie mondiale à adopter pour implanter le communisme. Khrouchtchev se démarque clairement de son voisin chinois en annonçant les débuts de la déstalinisation et la condamnation du culte de la personnalité, culte que prolonge le Président Mao.
Parallèlement, les frontières entre l'Union soviétique et la Chine restent un foyer constant de tension entre les deux nations, particulièrement pendant le
conflit frontalier sino-soviétique de 1969.
À ces querelles des frontières du Nord s’ajoute la rivalité d’influences sur les marches méridionales de la Chine, dont le Viêt Nam, soutenu par les Russes qui y entretiennent une
base navale à partir de 1975.
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Pendant la guerre de Coree par contre il y a eu de la casse et contact direct !
La Chine intervint alors de manière non officielle en déployant une
armée des volontaires du peuple chinois (中国|人民|志愿|军, 中國|人民|志願|軍 , Zhōngguó Rénmín Zhìyuàn Jūn) . Le 31 octobre, les effectifs terrestres des Nations-Unies étaient montés à 205 000, forces sud-coréennes non comprises ; c'est à cette date que 54 divisions chinoises comptant 270 000 hommes franchirent le
Yalu, où elles entrèrent en contact avec des unités américaines.
Évacuation de réfugiés nord-coréens par l'US Navy.
Il s'agissait de la IVe armée populaire, commandée par le général
Peng Dehuai. Après des combats acharnés contre les forces chinoises, les Américains et les Sud-Coréens furent repoussés. Les Chinois se retirèrent et les Américains purent ainsi reprendre leur offensive jusqu'à ce que, à partir du
26 novembre 1950, plus d'un demi-million de soldats chinois de l'
armée populaire de libération appuyant l'armée nord-coréenne repassent à l'attaque avec une couverture aérienne de l'
aviation soviétique . Les forces des Nations unies, éparpillées et mal équipées contre le froid, furent rejetées au-delà du 38e parallèle, entrainant dans leur retraite plus d'un million de civils nord-coréens fuyant le
régime communiste ; Séoul fut repris par les Nord-Coréens et leurs alliés chinois. On assista en outre à l'évacuation par mer à
Hungnam (environ 105 000 soldats, 98 000 civils, 17 500 véhicules et 350 000 tonnes d'équipements) et à
Chinnampo du Xe corps d'armée américain et du Ier corps d'armée coréen encerclé par l'ennemi .
Le
4 janvier 1951, les Chinois reprennent à nouveau
Séoul. Au total, 70 % des membres de l'armée populaire de libération servirent en Corée, soit 2,97 millions de militaires en trois ans de conflit, auxquels il faut rajouter 600 000 travailleurs civils.
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