Je pense que plus de la moitié des français se reconnaissent comme des français moyens. C'est donc une expression qui ne dit rien du tout. Elle est toutefois moins imprécise que "les Français".
Je donc voudrais savoir de qui parle Guillaume. La dernière amie avec qui j'ai discuté est à deux doigts de la misère alors qu'elle a vraiment accepté toutes sortes de travail. Elle a une culture et une éducation très correcte et ce n'est pas une conne. Les agriculteurs que je connais sont entre la survie et le burn-out alors que ce sont des têtes bien faites, bien pleines, dans des corps sains. Leur famille est en péril. Ceux qui disposent d'une maison travaillent pour ne pas la perdre.
Je ne connais pas de français qui se plaigne. Je n'en connais aucun non plus qui ne soit pas inquiet d'une inquiétude qui ne me semble pas déraisonnable.
La décroissance est en marche pour ces gens. Elle n'est pas leur choix. J'en connais aussi qui ont choisis de quitter la France, de réduire considérablement leurs revenus (qui ne leur permettait que d’espérer accéder à la propriété de leur logement). Ils se sont extraits de cette inquiétude et vivent sous d'autres cieux. Je n'ai aucune inquiétude pour leurs enfants : ce ne seront pas des ânes.
Je suis bien content quand je lis que la situation n'est pas dramatique, qu'on serait en croissance modérés... Je témoigne que le système français ne sauve pas tous les vertueux travailleurs intelligents. Je soupçonne que le deal en France soit injuste.
Donc avant de débattre de quoi que ce soit, j'aimerais donc savoir de quoi et de qui on parle.
La seule explication que je vois concernant les piscines, c'est une grosse part de résidences secondaires, détenues pour beaucoup par des étrangers d'ailleurs. Rien qui ne soit représentatif de "les français" ni du "français moyen".
Ceci dit, évidement que les français ont du pognon. Le coût de la vie l'impose. Tout simplement.
Quoi qu'il en soit, c'est à celui qui amène un débat de clarifier les termes.