Un peu bizarre cette étude, quelle est la source ?
Si on veut vraiment peu dépenser c'est possible en Chine, mais dès que tu veux manger western ou dans un environnement sympa, tu es vite sur des prix parisiens,
manger western n'est pas ma priorité.La cuisine chinoise me convient, tant que ce n'est pas de la trop mauvaise qualité.
En tout cas de mon expérience perso, 26k RMB ne représente pas un salaire de 5500 euro en France, je dirais plutôt 4000 euros et encore,
Ne pas oublier dans ta comparaison qu'il faut une couverture santé additionnelle en Chine, ce qui est souvent pris en charge par ton employeur en France,
Pas de couverture santé dans ce contrat.
15K RMB à Shanghai c'est vraiment peu, dis-toi qu'en VIE, ils sont à 18k et qu'ils ont la couverture santé prise en charge
Ouais bon.
De toute manière, actuellement, mon beau-père m'empêche de travailler sans visa, même si le restaurant souhaitait que je participe à la formation avec les autres employés en attendant que le visa soit accordé. Il est évident que l'argent n'est pas un problème (je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, si vous me permettez cette expression). Les deux, mon beau-père et ma belle-mère, m'encouragent vivement à me concentrer sur mon MBA et à obtenir des certifications, et ils estiment que je ne devrais pas m'inquiéter d'occuper un emploi avec un salaire si modeste.
honnêtement un MBA ça ne t'apprends pas vraiment de hard skills (ça te donne juste une vision globale des problématiques de chaque matière)
Le MBA ça te permet de transformer ton mindset de exécution à vision
et d'obtenir une compréhension du fonctionnement de l'ensemble de l'entreprise
Je suis totalement d'accord que le MBA ne se concentre pas sur les compétences techniques essentielles, mais il est essentiel de reconnaître que les métiers de l'hôtellerie et de la restauration sont deux domaines distincts. Pour illustrer cela, je vais partager mon expérience personnelle. Au début de ma carrière, j'ai suivi une formation en tant que responsable des établissements touristiques en apprentissage, ce qui m'a conduit à occuper plusieurs postes pour comprendre le fonctionnement global d'un hôtel-restaurant. J'ai commencé par le service en salle pendant les trois premières semaines, où j'ai pu ressentir l'intensité physique du travail, mais aussi l'exigence de fournir une prestation de haute qualité, notamment dans un restaurant gastronomique. Après avoir passé le pic d'activité, j'ai ressenti une grande anticipation à rejoindre le département de réception de l'hôtel. À l'époque, l'équipe de service semblait penser que la partie hôtelière était plus paisible (du point de vue du serveur, il semblait que les secrétaires étaient simplement assises devant leurs ordinateurs à répondre au téléphone). Pour des personnes qui étaient constamment en mouvement, le travail à la réception semblait être un fleuve tranquille.
Cependant, après seulement trois jours en tant que réceptionniste, j'ai rapidement "regretté" les journées passées au service en salle. En réception, la pression était constante et beaucoup plus élevée. En plus de la nécessité de maintenir un service impeccable, il fallait également gérer les aspects administratifs liés aux différentes parties prenantes de l'établissement, à la fois en interne et en externe, et ce, dans des délais stricts. C'était comme affronter un cyclone quotidien, car la réception est véritablement le cœur battant d'un établissement. Pourtant, malgré cette intensité, je préfère la gestion hôtelière. D'abord, elle offre une meilleure maîtrise du client, car ces derniers séjournent généralement au moins une nuit, ce qui nous permet de créer une expérience plus approfondie qu'au restaurant, où ils ne passent que quelques heures, voire moins. Les hôtels sont des lieux bien plus dynamiques, offrant une multitude de services, tels que la restauration, la restauration rapide, le spa, les salles de réunion et de conférence, et bien d'autres. De plus, ce qui m'attire particulièrement dans l'hôtellerie, c'est la diversité des options tactiques qu'elle offre. Alors qu'un restaurant est souvent limité par son emplacement, des tarifs fixes difficiles à ajuster, et des prestations essentiellement centrées sur la restauration, un hôtel peut s'adapter grâce au Yield Management, ce qui est beaucoup plus complexe à mettre en place dans un restaurant.
En tout cas merci de vos réponses. Ca m'a beaucoup aidé.