Point taken. j'ai merdéPas lu ta phrase mais tu aurais pu la laisser... (ou la remettre) Apres tout laisser une phrase que certains ont du lire sauf le destinataire et la retirer par la suite, ca me fait penser a un type qui va donner un coup de poing a un autre et va venir s excuser ensuite. C est sur que reflechir avant d agir est bien plus difficile.
Elle a quand même été assez moyennement médiatisée je trouve. Dans Le Monde, un article dans la rubrique "Religions" (article que je n'ai même pas vu sur la page de "une" de leur site). Dans le Figaro, il y a juste eu une rubrique "opinions". Sur France Info, que j'écoute parfois en boucle, rien du tout. Sur Libe, un article plutôt critique. Enfin bref, c'est assez calme quand même je trouve...(bon, je ne prétends pas à l'exhaustivité, mais le simple fait que je n'ai pas trouvé bcp de papiers sur la question montre, a minima, que cette enquête n'a pas fait la "une" de la plupart des journaux. Par ex., le papier du Monde, je ne l'ai retrouvé qu'en cherchant après coup)Il y a plusieurs choses dans cette étude, surtout sa médiatisation. Et la dessus, quand je lis le bref apercu dans les commentaires d Europe 1 ou du JDD, je me dis qu il y a un loupe qui peut s avérer plus que dangereux. Une fois de plus, tout est dans la facon, la maniere et le moment de faire telle ou telle chose afin que cela soit le plus efficace possible, ce qui est le but d ailleurs dans ce genre d étude.
Pour ce qui est du "timing", je ne comprends pas du tout où tu veux en venir: j'imagine que tu te doutes bien qu'une telle étude, dont la version "préliminaire" a quasiment la longueur d'une thèse de doctorat, n'est pas un truc qu'on décide du jour au lendemain pour coller à l'actualité.
Et, sur le fond, je le répète, je trouve ça très bien qu'une telle étude existe (même si elle ne peut être qu'imparfaite). Car jusqu'à présent, les Musulmans de France ne sont, en général, appréhendés que par fantasme ou préjugés, avec plein de déclarations à l'emporte pièce sur leur démographie ou leur rapport à la République, etc..., et une telle étude permet quand même de tordre le coup à quelques clichés.
Par ex., ne serait ce que la simple donnée du nombre de Musulmans en France: à ma connaissance, c'est la première fois qu'il y a une estimation un peu réaliste qui est donnée, avec un chiffre (5 à 6%) qui est assez loin des valeurs "anxiogènes" données parfois (10%, voire même plus). Tu ne trouves pas que c'est, a minima, intéressant d'avoir enfin une idée de ce que représente la population musulmane en France? Ou que (autre sujet de fantasme) le nombre de convertis qui viennent à l'Islam est 2 fois moindre que celui de Musulmans qui "sortent" de leur religion (encore que, ça c'est un des rares points où je ne suis pas sur de suivre leur méthodo)?
Idem sur l'attitude des Musulmans vis à vis du reste de la société ou des institutions, tu ne trouves pas qu'une telle étude de fond est préférable à du pur préjugé ou un micro trottoir dans les rues de Saint-Denis?
Plus généralement, je ne vois pas en quoi augmenter ses connaissances sur quoi que ce soit peut être vu comme négatif. C'est peut-être mon côté scientifique qui me biaise mais j'aurais tendance à dire que toute augmentation de nos connaissances est bonne à prendre. Libre ensuite d'interpréter ces données comme bon nous semble.
Et pour ce qui est de la méthodologie, même si il y a surement des trucs à améliorer, je trouve que, après avoir lu toute l'étude, c'est quand même pas mal du tout et que ça a l'air très sérieux.
Tu as relu ton post? Je trouve que je suis resté assez fidèle à ce que tu as écrit.Tu grossis, tu exagères, tu pars en vrille pour reprendre une de tes expressions favorites...
Mais c est vrai, y a que l autre (en l occurrence ici, moi) qui peut partir en vrille. n est ce pas...
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Il me semble que ton message est, très clairement, que tu ne vois pas l'intérêt de ce genre d'étude car elle peut mettre en évidence des "spécificités" musulmanes alors que ce qui compte c'est d'insister sur le fait que les Musulmans sont semblables aux autres. C'est bien très exactement ce que tu voulais dire, non?
Et c'est exactement sur ce point que je t'ai répondu. Et je finissais juste mon post en te montrant qu'une telle attitude conduit, à mon avis, forcément à des conclusions absurdes: pourquoi dans ce cas faire des études ciblées sur les "femmes", ou sur les "jeunes" ou les "sans emplois", etc...? Si je suis ton raisonnement, on va là aussi risquer de mettre en évidence des spécificités qui vont insister sur ce qui nous divise plutôt que ce qui nous rassemble.
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