@WDW :
Je te rejoins sans doutes un peu sur la nécessité d'une présence sur ces zones géographique. Cependant je pense que ta visions de la Russie est (du moins pour le moment) fantasmée : la culture Russe est probablement bien plus marquée dans ses différences avec la culture Européenne (et même en temps que groupe) que ne peut l'être les US : orthodoxe, conservateurs, ethnocentrée, à l’écart géographique évident et qui se ressent dans la géopolitique du pays...
Sans compter que la Russie moderne a ses intérêts en vue tout autant que peuvent l'avoir les Etats Unis, elle n'a juste pas la même force et économique, culturelle, linguistique et diplomatique pour l'imposer... et si peut à donner en retour.
Je te rejoins également sur la diversité du monde politique et des puissances. Cependant, je ne comprends ni ne rejoins l'opinion qui voudrait que soit on est avec les US et de facto contre les autres, soit l'inverse. Ce qui me fait dire, mais peut être que je suis mauvaise langue, que cette tendance anti américaine (qui n'a pas grand chose de neuve par ailleurs) et/ou pro Russe vient surtout de l'absence politique de l'Europe, qui même si elle a beaucoup à faire et à donner, semble que peu exister en tant que coalition politique.
Cependant... et malgré tout, j'aurais tendance à penser que ce n'est pas un choix binaire. Du fait de la position de l'Europe justement, et de ses liens historiques divers, nous pourrions nous satisfaire assez simplement de ne pas être soit pour soit contre.
Par ailleurs, reste encore à prouver qu'un allié tel que pourrait être la Russie est plus profitable, plus positif que ne le serait les U.S (qui on tares comme avantages, un peu comme tous le monde).
Je te demandais cela, car simplement cela m'inquiète de voir des gens supposément intelligent penser que dans l'ordre actuelle des chose un rapprochement important avec la Russie serait positif (comme peu notamment le penser l'extrême droite comme la gauche, par opposition justement aux position communes et aux US). Non seulement par ce qu'humainement, ce pays me fait incroyablement peur, mais en plus par ce que je le connais un peu et en suis venu à penser que si la Russie avait la force et la position des US, nous serions aujourd'hui profondément dans la mouise. Nous parlons d'un pays qui ferait passer le FN pour des enfants de cœur, ou il existe encore aujourd'hui des goulags, une répression politique intense, un système de propagande féroce -et bien plus efficace que celui de la Chine-, une liberté toute relative (et bien plus relative qu'en Europe centrale), une vision belligérante très prononcée envers ses voisins direct et une tendance culturelle depuis au moins une dizaine d'année à renforcer ses attributs supra patriotique -alors que déjà les US me font froid dans le dos à ce niveau-... Du mal à concevoir donc, en quoi cela peut être un allié de choix même si ce ne doit pas être un ennemi (c'est un peu l'histoire du paria post seconde guerre mondiale qui se rejoue et qu'il faudrait éviter de rejouer).
Sceptique donc.
Et encore une fois, les similarités culturelles : hum, oui... pas trop.
Je te rejoins sans doutes un peu sur la nécessité d'une présence sur ces zones géographique. Cependant je pense que ta visions de la Russie est (du moins pour le moment) fantasmée : la culture Russe est probablement bien plus marquée dans ses différences avec la culture Européenne (et même en temps que groupe) que ne peut l'être les US : orthodoxe, conservateurs, ethnocentrée, à l’écart géographique évident et qui se ressent dans la géopolitique du pays...
Sans compter que la Russie moderne a ses intérêts en vue tout autant que peuvent l'avoir les Etats Unis, elle n'a juste pas la même force et économique, culturelle, linguistique et diplomatique pour l'imposer... et si peut à donner en retour.
Je te rejoins également sur la diversité du monde politique et des puissances. Cependant, je ne comprends ni ne rejoins l'opinion qui voudrait que soit on est avec les US et de facto contre les autres, soit l'inverse. Ce qui me fait dire, mais peut être que je suis mauvaise langue, que cette tendance anti américaine (qui n'a pas grand chose de neuve par ailleurs) et/ou pro Russe vient surtout de l'absence politique de l'Europe, qui même si elle a beaucoup à faire et à donner, semble que peu exister en tant que coalition politique.
Cependant... et malgré tout, j'aurais tendance à penser que ce n'est pas un choix binaire. Du fait de la position de l'Europe justement, et de ses liens historiques divers, nous pourrions nous satisfaire assez simplement de ne pas être soit pour soit contre.
Par ailleurs, reste encore à prouver qu'un allié tel que pourrait être la Russie est plus profitable, plus positif que ne le serait les U.S (qui on tares comme avantages, un peu comme tous le monde).
Je te demandais cela, car simplement cela m'inquiète de voir des gens supposément intelligent penser que dans l'ordre actuelle des chose un rapprochement important avec la Russie serait positif (comme peu notamment le penser l'extrême droite comme la gauche, par opposition justement aux position communes et aux US). Non seulement par ce qu'humainement, ce pays me fait incroyablement peur, mais en plus par ce que je le connais un peu et en suis venu à penser que si la Russie avait la force et la position des US, nous serions aujourd'hui profondément dans la mouise. Nous parlons d'un pays qui ferait passer le FN pour des enfants de cœur, ou il existe encore aujourd'hui des goulags, une répression politique intense, un système de propagande féroce -et bien plus efficace que celui de la Chine-, une liberté toute relative (et bien plus relative qu'en Europe centrale), une vision belligérante très prononcée envers ses voisins direct et une tendance culturelle depuis au moins une dizaine d'année à renforcer ses attributs supra patriotique -alors que déjà les US me font froid dans le dos à ce niveau-... Du mal à concevoir donc, en quoi cela peut être un allié de choix même si ce ne doit pas être un ennemi (c'est un peu l'histoire du paria post seconde guerre mondiale qui se rejoue et qu'il faudrait éviter de rejouer).
Sceptique donc.
Et encore une fois, les similarités culturelles : hum, oui... pas trop.
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