USA / Trump Perspectives Geopolitiques et Interieures 2025

« Joe, t’es viré ! » : Trump retire à Biden son accès aux informations classées confidentielles


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8 fevrier 2025

Les anciens présidents américains bénéficient traditionnellement de séances d’information sur les renseignements, même après avoir quitté leurs fonctions

 
Trump affirme que certains Sud-Africains blancs sont opprimés et pourraient être réinstallés aux États-Unis. Les Sud-Africains refusent

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8 fevrier 2025

LE CAP, Afrique du Sud (AP) - Des groupes représentant une partie de la minorité blanche d'Afrique du Sud ont réagi samedi au projet du président Donald Trump de leur offrir le statut de réfugié et la réinstallation aux États-Unis en disant : merci, mais non merci.

Article : Ce plan était détaillé dans un décret signé vendredi par M. Trump, qui a mis fin à toute aide et assistance financière à l'Afrique du Sud en guise de punition pour ce que l'administration Trump a qualifié de « violations des droits » par le gouvernement à l'encontre de certains de ses citoyens blancs.

L'administration Trump a accusé le gouvernement sud-africain d'avoir autorisé des attaques violentes contre des fermiers afrikaners blancs et d'avoir introduit une loi sur l'expropriation des terres qui lui permet de « saisir les propriétés agricoles de la minorité ethnique des Afrikaners sans compensation ».

Le gouvernement sud-africain a nié l'existence d'attaques concertées contre les fermiers blancs et a déclaré que la description faite par Trump de la nouvelle loi foncière était truffée d'informations erronées et de distorsions.

Les Afrikaners descendent de colons principalement néerlandais, mais aussi français et allemands, qui sont arrivés en Afrique du Sud il y a plus de 300 ans. Ils parlent l'afrikaans, une langue dérivée du néerlandais qui s'est développée en Afrique du Sud, et se distinguent des autres Sud-Africains blancs d'origine britannique ou autre.

Ensemble, les Blancs représentent environ 7 % des 62 millions d'habitants de l'Afrique du Sud.

Samedi, deux des principaux groupes représentant les Afrikaners ont déclaré qu'ils n'accepteraient pas l'offre de réinstallation de M. Trump aux États-Unis.
« Nos membres travaillent ici et veulent rester ici, et ils resteront ici », a déclaré Dirk Hermann, directeur général du syndicat afrikaner Solidarity, qui dit représenter environ 2 millions de personnes. "Nous sommes déterminés à construire un avenir ici. Nous n'irons nulle part.

Lors de la même conférence de presse, Kallie Kriel, PDG du groupe de pression afrikaner AfriForum, a déclaré : "Nous devons l'affirmer catégoriquement : Nous ne voulons pas aller ailleurs".

La décision de M. Trump de sanctionner l'Afrique du Sud, un partenaire commercial clé des États-Unis en Afrique, est intervenue après que lui-même et son conseiller d'origine sud-africaine Elon Musk ont accusé les dirigeants noirs de ce pays d'avoir une position antiblanche. Mais la description des Afrikaners comme un groupe opprimé qui doit être sauvé surprendrait la plupart des Sud-Africains.

« Il est ironique que le décret prévoie le statut de réfugié aux États-Unis pour un groupe d'Afrique du Sud qui reste parmi les plus privilégiés économiquement », a déclaré le ministère sud-africain des Affaires étrangères. Il a également critiqué les propres politiques de l'administration Trump, affirmant que l'accent mis sur les Afrikaners venait « alors que des personnes vulnérables aux États-Unis provenant d'autres parties du monde sont déportées et se voient refuser l'asile malgré de réelles difficultés. »

Il y a eu « une campagne de désinformation et de propagande » visant l'Afrique du Sud, a déclaré le ministère.

Plus de 30 ans après la fin du système d'apartheid en 1994, les Blancs d'Afrique du Sud ont toujours un niveau de vie nettement supérieur à celui des Noirs. Bien qu'ils constituent une petite minorité, les Blancs possèdent environ 70 % des terres agricoles privées d'Afrique du Sud. Une étude réalisée en 2021 par la Commission sud-africaine des droits de l'homme a révélé que 1 % des Blancs vivaient dans la pauvreté, contre 64 % des Noirs.

Réparer les torts du colonialisme

Sithabile Ngidi, commerçante à Johannesburg, a déclaré qu'elle n'avait pas vu de Blancs maltraités en Afrique du Sud.

« Il (Trump) aurait dû venir d'Amérique en Afrique du Sud pour essayer de voir ce qui se passait par lui-même et ne pas se contenter de croire Elon Musk, qui n'a pas vécu dans ce pays depuis très longtemps et qui n'a même pas de relations avec les Sud-Africains », a déclaré Sithabile Ngidi.

Mais l'action de M. Trump contre l'Afrique du Sud a attiré l'attention de la communauté internationale sur le sentiment de certains Sud-Africains blancs qu'ils sont victimes de discrimination en guise de vengeance pour l'apartheid. Les dirigeants du gouvernement de l'apartheid étaient des Afrikaners.

Le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré : "L'Afrique du Sud est une démocratie constitutionnelle : "L'Afrique du Sud est une démocratie constitutionnelle. Nous apprécions tous les Sud-Africains, qu'ils soient noirs ou blancs. L'affirmation selon laquelle les Afrikaners sont confrontés à des privations arbitraires et doivent donc fuir le pays où ils sont nés est dénuée de toute vérité".

Solidarity, AfriForum et d'autres organisations s'opposent fermement à la nouvelle loi sur l'expropriation des terres, estimant qu'elle vise des terres appartenant à des Blancs qui ont travaillé à leur mise en valeur pendant des années. Ils affirment également qu'une loi linguistique tout aussi controversée, récemment adoptée, vise à supprimer ou à limiter l'usage de l'afrikaans dans les écoles, et ils ont souvent critiqué les politiques sud-africaines de discrimination positive dans le monde des affaires, qui favorisent les intérêts des Noirs, en les qualifiant de lois racistes.

« Ce gouvernement permet à une certaine partie de la population d'être prise pour cible », a déclaré M. Kriel, d'AfriForum, qui a remercié M. Trump d'avoir soulevé le cas des Afrikaners. M. Kriel a toutefois affirmé que les Afrikaners étaient attachés à l'Afrique du Sud.

Le gouvernement sud-africain affirme que les lois qui ont été critiquées visent à accomplir la tâche difficile de réparer les torts causés par le colonialisme, puis par près d'un demi-siècle d'apartheid, lorsque les Noirs ont été dépouillés de leurs terres et de la quasi-totalité de leurs droits.


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Trump révoque les habilitations de sécurité des principaux collaborateurs de Joe Biden

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Donald Trump at his inauguration last month with Melania Trump, Joe Biden and Jill Biden © Chris Kleponis/Reuters
9 fevrier 2025

Le président américain Donald Trump a révoqué les habilitations de sécurité de l'ancien secrétaire d'État Antony Blinken et d'autres démocrates, ont rapporté samedi plusieurs médias américains.

Communique : Le New York Post, un tabloïd de droite pro-Trump, a cité M. Trump déclarant dans une interview exclusive qu'il avait décidé de retirer les habilitations de sécurité de M. Blinken.

"Mauvais garçon. Retirez-lui ses laissez-passer", a déclaré M. Trump au journal à propos de M. Blinken. En conséquence, M. Blinken ne serait plus en mesure d'accéder à des informations classifiées ou de pénétrer dans des installations fédérales.

M. Trump a ajouté qu'il ferait de même pour sept autres démocrates, dont Jake Sullivan. Avant d'être le conseiller à la sécurité nationale de l'ancien président Joe Biden, M. Sullivan était le principal conseiller en politique étrangère d'Hillary Clinton, qui a perdu face à M. Trump lors de l'élection présidentielle de 2016.

La liste des noms ciblés par Trump comprend également le procureur général de New York, Letitia James, le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, le procureur général adjoint de Biden, Lisa Monaco. Ils ont tous été impliqués à un moment ou à un autre dans des enquêtes contre Trump.

Les habilitations de sécurité de M. Biden ont été retirées par M. Trump vendredi. Les briefings quotidiens de l'ancien président sur le renseignement ont également été supprimés.

M. Trump a souligné que M. Biden avait « créé ce précédent » en 2021, lorsqu'il avait demandé à la communauté du renseignement d'empêcher l'ancien président Trump d'accéder à des informations sur la sécurité nationale, « une courtoisie accordée aux anciens présidents », même après avoir quitté leurs fonctions.

Peu après son entrée en fonction en 2021, Joe Biden a déclaré qu'il ne pensait pas que M. Trump devrait avoir accès aux réunions d'information des services de renseignement en raison de son « comportement erratique » et des craintes qu'il puisse divulguer des informations sensibles à d'autres personnes.



Une cinquantaine dans la charette ...
 
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États-Unis : Trump annonce des droits de douane de 25 % sur l’aluminium et l’acier importés dans le pays à partir de ce lundi

10 fevrier 2025

Dès lundi, l’aluminium et l’acier importés aux États-Unis feront l’objet de droits de douane à hauteur de 25 %.

Article : Les États-Unis vont imposer à partir de lundi 25 % de droits de douane sur l’aluminium et l’acier arrivant dans le pays, a annoncé dimanche le président Donald Trump.

« Tout l’acier arrivant aux États-Unis aura 25 % de droits de douane », a déclaré le chef de l’État depuis l’avion présidentiel, selon des éléments rapportés par les reporters présents à bord de l’appareil le transportant jusqu’à La Nouvelle-Orléans pour assister à la finale de la Ligue professionnelle de football américain.

Donald Trump a ajouté que le même niveau de droits de douane s’appliquerait à l’aluminium.

« Droits de douane réciproques »

Donald Trump a aussi indiqué qu’il annoncerait « mardi ou mercredi » des « droits de douane réciproques », afin d’aligner la taxation des produits entrant aux États-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. « S’ils nous taxent à 130 % et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça », a-t-il affirmé. « Cela n’affectera pas tous les pays parce que certains imposent les mêmes droits de douane que nous. Mais ceux qui profitent des États-Unis se verront rendre la pareille », a-t-il ajouté.

Depuis l’investiture de Donald Trump en janvier, les droits de douane sont au cœur de sa politique économique et diplomatique, vus comme un moyen de résorber le déficit commercial des États-Unis autant que comme un levier de négociations avec les pays visés.

Depuis mardi, les produits venant de Chine sont renchéris par des droits de douane additionnels de 10 % - mesure à laquelle Pékin a décidé de rétorquer par des surtaxes ciblées sur certains produits américains à partir du 10 février.

Les exportations du Mexique et du Canada vers les États-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25 %) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé à la dernière minute un sursis d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.


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... « S’ils nous taxent à 130 % et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça », a-t-il affirmé. «
J'aimerais bien connaitre les produits taxés à 130% ... et par quel pays ... :hum: :hum: :hum:
 
... mais c'est aussi eux qui ont le plus gros flingue en main et (je le rappelle parce que ça fait rêver certains), les plus grosses bu..es.
Mourir avec pour seule satisfaction d'être seul au monde à avoir raison, est-ce meilleur ou pire que mourir parce que le seul au monde à avoir tord est le maitre ?

les Etatsuniens se rendent-ils compte du risque qu'ils font courir au monde ?

Hm il y a qqchose qui s'appele le soft power. Je rapelle au passage que c'est le soft power qui a mis fin a l'URSS. Pas un seul coup de feu de tire. En agissant comme ils le font, les US reduisent leur soft power a zero. Qui en profite? Le camp adverse.

Et en passant, quand j'etais aux US, j'ai vraiment pas ete impressione par ce pays. La qualite de ce qui y est propose est sub-part par rapport a ce qu'on trouve ailleurs. Si on rentre dans le dur avec la Chine ou la Russie, on va avoir des surprises.
 
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Hm il y a qqchose qui s'appele le soft power. Je rapelle au passage que c'est le soft power qui a mis fin a l'URSS. Pas un seul coup de feu de tire. En agissant comme ils le font, les US reduisent leur soft power a zero. Qui en profite? Le camp adverse.

Piotr Aven, qui était ministre des Relations économiques extérieures dans le cabinet Gaïdar, et est maintenant un homme d'affaires influent, soutient cette interprétation : « L'année 1986 a été un tournant majeur ; le prix du pétrole a chuté et toutes les possibilités de générer des revenus [pour l'URSS] se sont effondrées ». Comme le souligne Aven, les recettes pétrolières fournissaient les fonds nécessaires à l'achat de grain (17% du grain soviétique était importé). L'argent a également été utilisé pour « corrompre les élites » sous la forme de biens de consommation achetés par l'État à l'Occident (puisque l'URSS ne pouvait pas produire d'articles de cette qualité) et mis à la disposition de la couche supérieure. La chute des prix du pétrole a coïncidé avec le ralentissement économique qui, selon Aven, a commencé dans les années 1960. Cette tendance à long terme, aggravée par la baisse des recettes pétrolières, a entraîné l'effondrement du modèle économique soviétique.

Dans le même temps, certains experts estiment que malgré l'inefficacité de l'économie soviétique et la rareté notoire des biens de consommation les plus élémentaires, la situation n'était pas si mauvaise que cela. Le célèbre sociologue soviétique, et plus tard américain, Vladimir Chlapentokh, l'exprimait ainsi : « Au cours des dernières décennies [de l'existence de l'URSS], les taux de croissance économique ont constamment diminué, la qualité des biens s'est détériorée et le progrès technologique a ralenti (...) Cependant, toutes ces lacunes avaient un caractère plutôt chronique et n’avaient pas une importance fatale : une personne malade, tout comme une société malade, peut vivre longtemps ». En effet, selon les statistiques officielles soviétiques, le PIB a enregistré une baisse pour la première fois en 1990 seulement, soit un an avant l’effondrement.


 
Je propose qu'on proclame le 20 janvier (investiture) ou le 5 novembre (élection) comme "Jour des cons" .... :siffle:
Bonsoir Chris

En 2025 les pratiques demeurent ... :)



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6.3 L'appropriation des terres indiennes
En 1862, la Homestead Act («Loi sur le fermage») permettait de concéder gratuitement un carré de un demi-mile, soit 160 acres (64,7 ha) de terres agricoles, à toute famille non indiennequi s'engageait à s'établir et à mettre en valeur le terrain qu'elle avait en fermage, pour une période d'au moins cinq ans.

En 1871, l'Indian Appropriations Act («Loi sur les appropriations indiennes») était adoptée par le Congrès des États-Unis afin de supprimer l'ancienne politique des traités avec les Indiens. Dès lors, la loi ne reconnaissait plus les nations indiennes, mais seulement les individus. En abolissant unilatéralement le statut de souveraineté des tribus indiennes, les Américains purent ainsi interpréter les réglementations qui suivirent en fonction de leurs intérêts et considérèrent que les traités étaient abolis. Or, la loi de 1871 confirmait clairement la validité de tous les traités conclus avec les Indiens avant le 3 mars 1871. La Dawes Severalty Act («Loi sur l'allotissement général») de 1887 accorda à chaque Amérindien un certain nombre d'acres de terre et mit le restant des réserves à la disposition des colons américains. Ce lotissement sera amplifié par la Burke Act de 1906, qui sera destinée à supprimer la propriété collective des terres et à transformer les Indiens en fermiers. Bref, l'histoire américaine témoigne que le droit peut être mis au service du colonialisme.

Entre l'arrivée des «Pères pèlerins» en 1620 à bord du Mayflower dans la baie de Plymouth et 1860, les Indiens des États-Unis avaient perdu la quasi-totalité de leurs terres ancestrales. Ils perdront le reste au cours du siècle qui suivra. Ne subsisteront que quelques minuscules réserves indiennes.

En 1881, l'écrivaine Helen Hunt Jackson (1830-1885), perçue à l'époque comme une activiste pour les droits des Native Americans, publiait un violent réquisitoire contre cette politique dans un volume au titre évocateur: A Century of Dishonor : A Sketch of the United States Government's Dealings With Some of the Indian Tribes («Un siècle de déshonneur : une ébauche des ententes du gouvernement des États-Unis avec certaines tribus indiennes»).

En se basant sur les statistiques disponibles des Indian Office Reports, Mme Jackson révèle qu'il existait sur le territoire des États-Unis entre 250 000 et 300 000 Indiens en excluant ceux de l'Alaska, le tout réparti en près de 300 tribus. On comptait à cette époque environ 32 500 Indiens dans les États du Minnesota et du Mississippi, 70 650 au Nebraska, au Kansas et dans le Territoire indien, 65 000 au Dakota, au Montana, dans le Wyoming et l'Idaho, 84 000 au Nevada, au Colorado, au Nouveau-Mexique, dans l'Utah et l'Arizona, 48 000 sur la côte du Pacifique. Parmi ces quelque 300 000 Indiens, 130 000 étaient financièrement indépendants dans leurs propres réserves. On comptait aussi 84 000 Indiens partiellement soutenus par le gouvernement américain, 31 000 entièrement entretenus par le gouvernement et quelque 55 000 dont on ignorait les moyens de subsistance. Helen Hunt Jackson condamnait ouvertement ses contemporains pour les injustices dont les Indiens étaient victimes:
The history of the Government connections with the Indians is a shameful record of broken treaties and unfulfilled promises. The history of the border white man's connection with the Indians is a sickening record of murder, outrage, robbery, and wrongs committed by the former, as the rule, and occasional savage outbreaks and unspeakably barbarous deeds of retaliation by the latter, as the exception.

Taught by the Government that they had rights entitled to respect, when those rights have been assailed by the rapacity of the white man, the arm which should have been raised to protect them has ever been ready to sustain the aggressor.

The testimony of some of the highest military officers of the United States is on record to the effect that, in our Indian wars, almost without exception, the first aggressions have been made by the white man. . . . Every crime committed by a white man against an Indian is concealed and palliated. Every offense committed by an Indian against a white man is borne on the wings of the post or the telegraph to the remotest corner of the land, clothed with all the horrors which the reality or imagination can throw around it. Against such influences as these are the people of the United States need to be warned.
_________

Helen Hunt Jackson. A Century of Dishonor, 1881
L'histoire des rapports entre le gouvernement et les Indiens est un relevé honteux de traités violés et de promesses non tenues. L'histoire des rapports entre les Blancs et les Indiens est un relevé dégoûtant de meurtres, d'atrocités, de vols et de crimes commis habituellement par les colons et de violents accès de révoltes et d'exactions barbares de représailles inouïes commis exceptionnellement par les Indiens.

Informés par le gouvernement que leurs droits devient être respectés, les Indiens ont vu ces droits bafoués par la rapacité des Blancs; le bras qui devait servir à les protéger a toujours été prêt à favoriser l'agresseur.

Le témoignage de certains des officiers militaires les plus hauts gradés des États-Unis révèle que, dans nos guerres indiennes, presque sans exception, les premières agressions ont été commises par les Blancs.... Chaque crime commis par un Blanc contre un Indien est caché et minimisé. Chaque affront commis par un Indien contre un Blanc est transmis par voie postale ou télégraphique dans les coins les plus reculés de la terre, maquillé de toutes les horreurs dont la réalité ou l'imagination peut l'entourer. Les citoyens des États-Unis doivent être mis au courant de ce genre de manipulations.

_________

Helen Hunt Jackson. Un siècle de déshonneur, 1881


[FONT=Arial, Helvetica]Dans son livre American Slavery American Freedom, («Esclave américain et liberté américaine», 1975), l'auteur américain Edmund S. Morgan fait également allusion aux autochtones et parle de la «supériorité» des Blancs au XIXe siècle:[/FONT]
Au cours de leur histoire, la plupart des Américains furent acquis aux bienfaits de l'assimilation et souhaitaient en toute bonne foi que les Indiens abandonnent leurs coutumes, qu'ils se convertissent au christianisme, se sédentarisent et, surtout, reçoivent leur éducation en anglais. Mais les Amérindiens demeurèrent toujours réfractaires à l'assimilation et au travail forcé. C'est pourquoi les Américains opteront rapidement pour l 'esclavage des Noirs.



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États-Unis : Trump annonce des droits de douane de 25 % sur l’aluminium et l’acier importés dans le pays à partir de ce lundi

10 fevrier 2025

Dès lundi, l’aluminium et l’acier importés aux États-Unis feront l’objet de droits de douane à hauteur de 25 %.

Article : Les États-Unis vont imposer à partir de lundi 25 % de droits de douane sur l’aluminium et l’acier arrivant dans le pays, a annoncé dimanche le président Donald Trump.

« Tout l’acier arrivant aux États-Unis aura 25 % de droits de douane », a déclaré le chef de l’État depuis l’avion présidentiel, selon des éléments rapportés par les reporters présents à bord de l’appareil le transportant jusqu’à La Nouvelle-Orléans pour assister à la finale de la Ligue professionnelle de football américain.

Donald Trump a ajouté que le même niveau de droits de douane s’appliquerait à l’aluminium.

« Droits de douane réciproques »

Donald Trump a aussi indiqué qu’il annoncerait « mardi ou mercredi » des « droits de douane réciproques », afin d’aligner la taxation des produits entrant aux États-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. « S’ils nous taxent à 130 % et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça », a-t-il affirmé. « Cela n’affectera pas tous les pays parce que certains imposent les mêmes droits de douane que nous. Mais ceux qui profitent des États-Unis se verront rendre la pareille », a-t-il ajouté.

Depuis l’investiture de Donald Trump en janvier, les droits de douane sont au cœur de sa politique économique et diplomatique, vus comme un moyen de résorber le déficit commercial des États-Unis autant que comme un levier de négociations avec les pays visés.

Depuis mardi, les produits venant de Chine sont renchéris par des droits de douane additionnels de 10 % - mesure à laquelle Pékin a décidé de rétorquer par des surtaxes ciblées sur certains produits américains à partir du 10 février.

Les exportations du Mexique et du Canada vers les États-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25 %) à compter de mardi. Mais Donald Trump leur a accordé à la dernière minute un sursis d’un mois après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.


Voir la pièce jointe 139021
Les tariffs sont sur les materiaux bruts?
Va t il taxer les vehicles fabriquer hors états unis de 25% car ça contient pas mal de metaux.
 
Les tariffs sont sur les materiaux bruts?
Va t il taxer les vehicles fabriquer hors états unis de 25% car ça contient pas mal de metaux.
C’est un forcené… il va tirer sur taxer tout ce qui bouge …:grin:
 

Gaza : dans son plan « Côte d’Azur du Moyen-Orient », Donald Trump ne prévoit pas de droit au retour pour les Palestiniens


10 fevrier 2025

Après avoir fait part de son vœu de faire de Gaza la « Côte d’Azur du Moyen-Orient », Donald Trump persiste. Les Gazaouis qui quitteraient leurs terres n’auraient pas le droit .

Article : Pas de retour possible pour les Palestiniens qui quitteraient la bande de Gaza, selon le plan imaginé par Donald Trump. Mardi dernier, le président des États-Unis avait provoqué la sidération en annonçant vouloir prendre « le contrôle » de la bande de Gaza dévastée par la guerre. Il avait fait part de son vœu de faire de Gaza la « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Interrogé sur Fox News par Bret Baier, l’élu républicain a précisé que les Gazaouis n’en auraient pas de « droit de retour ».

« Mais ils auront des logements bien meilleurs », a-t-il assuré. « En d’autres termes, je parle de leur construire un endroit permanent parce que s’ils doivent revenir maintenant, il faudrait des années avant qu’ils puissent le faire -ce n’est pas habitable », a-t-il ajouté.


Bret Baier: "Would the Palestinians have the right to return to Gaza?"

President Trump: "No." pic.twitter.com/Mt7OXpyuFH

— Eli Kowaz - איליי קואז (@elikowaz) February 10, 2025

Recevant la semaine dernière à Washington le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Donald Trump avait affirmé que les États-Unis allaient prendre « possession » de la bande de Gaza et « se débarrasser des bâtiments détruits » afin de développer économiquement le territoire. Des propos largement condamnés à travers le monde.

De « belles communautés » pour les Gazaouis

Il avait également répété que les Gazaouis pourraient aller vivre en Jordanie ou en Égypte, malgré l’opposition de ces pays et de nombreux autres, ainsi que des Palestiniens eux-mêmes.
Dans son interview avec Fox News, qui sera diffusée lundi soir après que la première partie l’a été dimanche à l’occasion du Super Bowl, le président américain a affirmé que les États-Unis allaient construire de « belles communautés » pour les quelque deux millions d’habitants de Gaza.


 
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« Inacceptable » : la Ligue arabe et la Chine opposées au déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

12 fevrier 2025

Les propos de Donald Trump, qui a proposé de vider Gaza de ses habitants pour en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient », n’en finissent pas d’outrer la communauté internationale. Les pays arabes, tout comme la Chine, ont fermement rejeté sa proposition, insistant sur l’objectif d’une solution à deux États.

Article : La Chine est, elle aussi, opposée au « déplacement forcé » de la population de Gaza. « Gaza appartient aux Palestiniens et fait partie intégrante du territoire palestinien », a indiqué mercredi, lors d’un point presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « Nous sommes opposés au déplacement forcé des habitants de Gaza », a-t-il souligné, en réponse à une question sur le plan contesté du président américain Donald Trump de vider le territoire de ses habitants.

Le même jour, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a jugé « inacceptable pour le monde arabe » de déplacer les Palestiniens de leur territoire. « Nous, les Arabes, avons combattu cette idée pendant cent ans et nous ne sommes pas prêts à capituler maintenant », a-t-il déclaré devant le sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï, en réponse à une question sur l’insistance du président américain Donald Trump à vider la bande de Gaza de ses habitants.

Recevant mardi le roi Abdallah II de Jordanie à la Maison Blanche, Donald Trump a une nouvelle fois dit sa volonté d’engager un développement immobilier de la bande de Gaza vidée de ses habitants. « Nous allons posséder Gaza. Nous n’avons pas besoin de l’acheter. Il n’y a rien à acheter », a déclaré mardi le président américain, assurant que le territoire serait placé « sous contrôle américain », sans expliquer de quelle manière.

« Vider la Palestine historique de ses habitants d’origine »

« L’attention se porte aujourd’hui sur la bande de Gaza et elle se portera demain sur la Cisjordanie avec pour objectif de vider la Palestine historique de ses habitants d’origine », a déclaré Ahmed Aboul Gheit. « Ceci est inacceptable pour le monde arabe », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs confirmé la tenue le 27 février en Égypte d’un sommet d’urgence sur la question palestinienne, ajoutant que les pays arabes avaient deux semaines pour élaborer une position commune à ce sujet. Londres, Ankara, Berlin, Le Caire, avaient déjà condamné la vision du président américain.

Pour les Palestiniens, qui ont bien sûr fustigé cette proposition, un déplacement évoque la « Nakba » (« catastrophe » en arabe), terme désignant l’exode massif qui a suivi la création de l’État d’Israël en 1948. Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens avaient alors fui ou avaient été chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou dans des territoires qui allaient devenir à l’issue de la première guerre israélo-arabe en 1948 la Cisjordanie et la bande de Gaza, selon l’ONU.

Récemment, Emmanuel Macron a également repoussé l’idée de son homologue américain, appelant au « respect » des Palestiniens. « Gaza n’est pas une terre vide, c’est un territoire où vivent deux millions de personnes. On ne peut pas dire à 2 millions de personnes : ok, maintenant devinez quoi ? Vous allez bouger », a déclaré le chef de l’État à l’occasion d’un entretien portant principalement autour du sommet de Paris sur l’intelligence artificielle.


EXCLU @richardquest - Emmanuel Macron répond à Donald Trump : "Gaza n’est pas une terre vide, c’est un territoire où vivent deux millions de personnes." pic.twitter.com/2Fz6Od0Zuu

— CNN France PR (@CNNFrancePR) February 11, 2025

« La bonne réponse n’est pas une opération immobilière, c’est une opération politique », a-t-il ajouté, se positionnant contre un déplacement massif des Gazaouis, et en faveur du droit des Palestiniens à avoir leur État.

Israël rejette la solution de deux États pour régler le conflit. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou qualifie de « révolutionnaire » la proposition de Trump pour Gaza.



Les actions de Trump n'ont meme pas de qualificatif vu les debilites deconcertantes de celles-ci , il ne doit pas se rendre-compte de ce qui se passe au niveau du nouveau profil mondial et de la dedollarisation a marche forcee qui s'ammorce ....
 
Hm il y a qqchose qui s'appele le soft power. Je rapelle au passage que c'est le soft power qui a mis fin a l'URSS. Pas un seul coup de feu de tire. En agissant comme ils le font, les US reduisent leur soft power a zero. Qui en profite? Le camp adverse.

Et en passant, quand j'etais aux US, j'ai vraiment pas ete impressione par ce pays. La qualite de ce qui y est propose est sub-part par rapport a ce qu'on trouve ailleurs. Si on rentre dans le dur avec la Chine ou la Russie, on va avoir des surprises.
Pas un coup de feu tiré dis-tu ? Pas de champ de bataille plutôt. (certes, c'est déjà ça !)

Le soft power marche bien mieux quand on a de quoi flinguer qui on veut, où on veut et quand on veut et qu'on ne se gène pas pour le faire.
 


Après l'appel de Trump avec Poutine, l'Europe regarde en arrière : en fin de compte, nous ne sommes rien.

Il est vrai, cependant, que les pays européens devraient s'adapter et que l'Europe n'aurait pas dû alimenter et encourager le conflit entre la Russie et l'Ukraine en premier lieu. Les États-Unis en ont assez maintenant, cette distinction idéologique n'est pas si importante, ce n'est qu'une imagination démesurée dans la tête des gens.
Si les pays européens continuent à s'entêter et ne changent pas, l'Europe sera dans une position très précaire dans les années à venir. Selon le 《Yi King》 de Lao Tseu, les choses évoluent, les conflits se déplacent, les amis deviennent des ennemis et les ennemis des amis, et les pays européens doivent le savoir.
Ne sous-estimez et n'ignorez jamais la sagesse des anciens Chinois.
:grin: 😝 😀
 
Trump utilise l'issue du fentanyl pour augmenter les droits de douane sur les produits chinois, cela n'a aucun sens.
J'ai une proposition : la Chine envoie 20 000 policiers Chinois antidrogue aux États-Unis (bien sûr, tous les coûts et salaires sont couverts par les États-Unis) pour lutter contre la drogue, en jeur donnant le droit d'agir conformément à la législation chinoise. et je garantis ici que dans les deux mois, les États-Unis ne seront pas en mesure de trouver un seul cas de fentanyl en tant que drogue, il n'y aura pas de trafiquants de fentanyl ni de fumeurs, et la société américaine deviendra très propre.
 

Pour le vice-président américain J.D. Vance, la liberté d’expression « recule » en Europe


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14 fevrier 2025

Attendu sur l’Ukraine à l’occasion de son discours d’ouverture lors de la conférence de Munich sur la sécurité ce vendredi, J.D. Vance a choisi de tacler « ses alliés européens ». Le numéro 2 de Donald Trump s’est dit « inquiet du recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales ».

Article : Très attendu sur l’initiative de Donald Trump vis-à-vis du conflit en Ukraine, J.D. Vance a surpris ce vendredi. Présent en Allemagne dans le cadre de la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain a pris son auditoire de cours lors de son discours d’ouverture. En effet, le républicain a à peine effleuré le sujet, préférant consacrer l’essentiel de son allocution à critiquer les pays européens sur le « recul » de la « liberté d’expression ».

Le plus jeune vice-président de l’histoire des États-Unis a également affirmé que l’administration de Donald Trump « se battra » pour « défendre » la liberté d’expression, résumant ainsi son « offre » : « À Washington, il y a un nouveau shérif en ville. »

Plus que « la Russie », « la Chine » ou « un autre acteur externe », a-t-il dit, « ce qui m’inquiète, c’est la menace de l’intérieur, le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, valeurs partagées avec les États-Unis d’Amérique ».

Il a notamment évoqué le cas de la Roumanie, où le premier tour de la présidentielle a été annulé par la Cour constitutionnelle. Le candidat d’extrême droite Calin Georgescu était arrivé contre toute attente en tête du scrutin avec plus de 20 % des voix, en faisant campagne principalement sur la plate-forme chinoise TikTok.

Une démocratie européenne « pas très forte »

La décision d’annuler cette élection s’est faite « sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement », a estimé J.D. Vance, dénonçant « une énorme pression (sur la Roumanie) de ses voisins continentaux ». Si « votre démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de publicité numérique d’un pays étranger, alors elle n’était pas très forte », a-t-il lancé à destination de ses « amis européens ».

Il a aussi visé les « très chers amis » du Royaume-Uni, où « la régression des droits de conscience » s’attaque selon lui aux « libertés fondamentales des Britanniques religieux ». J.D. Vance, qui met en avant sa foi chrétienne comme boussole privée et politique, s’est prononcé contre des exceptions aux interdictions, même en cas de viol ou d’inceste.

« Autoriser nos citoyens à exprimer leur opinion » rendra les démocraties « encore plus fortes », a-t-il dit, reprochant aux organisateurs d’avoir interdit d’accès à la conférence de Munich des élus de « partis populistes ». Sous la direction du « shérif » Donald Trump, « nous pourrons être en désaccord avec vos opinions mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer dans l’espace public, que vous soyez d’accord ou non », a-t-il conclu.

 
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