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ben Dieux est exactement ça, vu que c'est lui qui l'a crée donc quelque part tu y crois. Je ne juge pas, je constate donc évite les délires à 2 balles ;)
 
C'est de l'auto-flagellation, pour aider à entretenir son ressentiment contre la Chine !
Ok, je déconne...
Sinon oui! pourquoi tu ne possèdes pas de ces moyens appropriés si pratiques ?
Hé hé, je n'ai pas de ressentiment contre la Chine.
C'est juste que mon esprit critique s'exerce sur tout (vieille manie française :francais:)...
En fait, j'ai des "moyens appropriés" pour lire ces liens, mais seulement au bureau... et il faut bien que je travaille de temps en temps:cry:
 
Auriez-vous des documentaires en rapport avec les minorités/le climat/la géologie?
Bonjour Claudy
Oui il y en a mais j'essaie d'avancer dans un ordre chronologique dans le temps ou en mixant passe et present ayant un rapport entre eux , en essayant de privilegier les documentaires sur la Chine ancienne en francais ( assez peu nombreux ) , tout en ecartant les plus que fantaisistes ce qui n'est pas facile , l'ajout de documentaires en versions sous titres de qualite et donc necessaire !

Les reportages demandes vont arriver !
 
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Un texte d'un intellectuel chinois pas très obscur:), Qin Hui, ancien prof à Qing Hua à Pékin, voir http://asie1000mots-cetase.org/L-historien-Qin-Hui-comme-figure. Texte en chinois traduit en français et en anglais aussi ici : https://journals.openedition.org/extremeorient/132
Il avait un excellent blog fermé il y a quelques années, il n'était pas très virulent, mais avait signé peut-être trop de choses avec et pour des intellectuels embastillés.

"Après l’avènement de la dynastie des Qin (221-207), le confucianisme a d’abord servi, dans l’histoire chinoise, d’alibi à des politiques dictatoriales d’inspiration légiste ou à la mise en coupe réglée du pays par des intérêts privés. Les véritables idéaux confucéens, par nature anti-légistes, ne purent en réalité s’exprimer qu’à de très rares occasions. Ce fut notamment le cas à la fin de la dynastie des Qing (1644-1912) quand les lettrés qui les incarnaient embrassèrent largement « les études occidentales ». Paradoxalement, et pour un ensemble de raisons complexes, on en vint pourtant à opposer radicalement l’Occident et le confucianisme. En prenant ce dernier pour cible, les grands mouvements politiques ou intellectuels du xxe siècle, tant réformistes que révolutionnaires, ont donc largement manqué ce qui aurait dû être leur cible véritable : un pouvoir centralisé écrasant l’individu. Deux conditions seraient aujourd’hui nécessaires pour qu’un confucianisme authentique puisse offrir des ressources pour sortir du piège dans lequel l’histoire l’a enfermé : il devrait d’une part se rapprocher de l’Occident et de ses valeurs démocratiques ; et, d’autre part, être capable de sortir de sa tour d’ivoire pour proposer au pays des mesures concrètes et applicables."
 

Fichiers joints

  • extremeorient-132.pdf
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Bonjour Silouane
Merci pour cette approche philosophique du plus grand interet qui demande reflexion et une longue analyse due a sa complexite , mais deja le bat blesse ! Aung San Suu Kyi * n'est plus en symbiose avec le paragraphe ci dessous , ca chamboule tant soit peu l'analyse globale tout du moins celle qui concerne notre present !

Extrait page 93 : Dans ce rapprochement entre l’Occident et le confucianisme, l’idée du fondement
populaire (minben), défendue par le confucianisme originel (yuanchu
ruxue), est une ressource autochtone susceptible d’être porteuse de valeurs
en vue de la constitution d’une culture chinoise moderne. Ces valeurs se situent
sur trois plans : symbolique, fonctionnel et, dans une certaine mesure,
transcendant.
En tant que symbole, l’idée du fondement populaire (minben) de la souveraineté
peut donner aux valeurs modernes une expression chinoise. Si le libéralisme
et la pensée sociale-démocrate revêtent fondamentalement une dimension
universelle, utiliser des symboles propres à une nation pour porter ces aspirations
peut être un procédé à fois utile et réaliste. L’exemple d’Aung San Suu Kyi *en
Birmanie, qui a recours aux classiques bouddhiques pour interpréter les notions
de liberté et de démocratie, en est une illustration probante.
L’utilisation de tels
symboles me semble utile, parce que si l’on veut que les revendications libérales
reçoivent l’assentiment d’un peuple, on ne peut se permettre de n’avoir
à la bouche que du Hayek et de ne se représenter soi-même qu’au travers de
discours étrangers. Elle me semble aussi réaliste pour deux raisons. D’abord,
parce que les aspirations à la liberté ont une source humaine universelle, de
telle sorte qu’au sein de chaque peuple, les gens peuvent les comprendre à
travers leurs propres symboles.

Citation page 94 :" Ainsi, Aung San Suu Kyi peut expliquer
la démocratie au moyen des canons bouddhistes, en prenant pour cible, de
manière négative, la manière dont la junte militaire au pouvoir « viole l’esprit
de l’enseignement du Bouddha »."

* Birmanie: l’honneur perdu d’Aung San Suu Kyi

Hier icône révérée de la démocratie et des droits de l’homme, le prix Nobel de la paix 1991 partage désormais le pouvoir avec ses anciens geôliers militaires. Elle est inactive et silencieuse, au nom de la raison d’État et de la solidarité avec la majorité bouddhiste, face aux violences qu’inflige l’armée à la minorité musulmane des Rohingya.

Extrait article payant :
L’exercice du pouvoir peut être un révélateur cruel pour les anciens opposants devenus dirigeants, même – et peut-être surtout – s’ils ont été l’objet d’un véritable culte. Aung San Suu Kyi, lauréate en 1991 du prix Nobel de la paix pour « son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme » en Birmanie, est accusée, un quart de siècle plus tard, par onze autres « Nobel de la paix » et une douzaine de personnalités internationales de passivité, sinon de complicité par le silence et l’inaction dans « la tragédie humaine, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité » dont est victime l’ethnie musulmane rohingya, dans le nord-ouest du pays.


Bonne journee et agreable weekend a toutes et a tous ...
 
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Péril jaune

Vers la fin du XIXe siècle, il y eu une période durant laquelle les Blancs craignaient que les Chinois ou les peuples venant d'Asie ne les surpassent et ne prennent la direction du monde. C'est pour désigner ce danger que le terme « péril jaune » a été inventé.

Origine de l'expression

Associée à la « fourmilière asiatique », un terme entomologique métaphorique, l'expression « péril jaune » tirerait ses origines de l'Allemagne. Ce serait en effet Guillaume II qui en serait l'instigateur, en septembre 1895. A l'époque, il voulut fédérer les pays occidentaux qui avaient des colonies sur le continent asiatique contre la montée en puissance du Japon et de la Chine.
Il a ensuite encore été utilisé plusieurs fois vers le début des années 1900, comme lors du conflit qui opposa le Japon à la Russie.

Théories et analyses

Le péril jaune est une allusion à la couleur de peau des Asiatiques et à la théorie selon laquelle ceux-ci représentaient un danger mortel pour le reste du monde.
Selon les mots de l'historien américain John W. Dower, « la vision de la menace venant de l'Est était surtout raciale mais non nationale. Elle ne découle pas de l'inquiétude ressentie envers tel ou tel pays en particulier, mais surtout d'un sentiment vague et inquiétant face à une horde jaune, sans visage et sans nom. En effet, c'est la marée montante de la couleur. »

Austin de Croze avait écrit en 1904 que le péril jaune représentait la crainte selon laquelle les Japonais risquaient d'entamer une fusion avec les Chinois, risquant au final de devenir la première puissance au monde.

Le phénomène de péril jaune a aussi été analysé en 1897 par le sociologue Jacques Novicom qui souhaitait démontrer l'absurdité des inquiétudes liées au péril jaune. Il avait basé sa théorie en abordant le sujet sur le plan économique, en délaissant le côté militaire du sujet. Il expliqua ainsi qu'il y avait environ quatre cent millions de Chinois et qu'ils pouvaient former à eux seuls une armée composée d'une trentaine de millions de soldats. Celle-ci viendrait envahir l'Europe et en massacrer les peuples. Ce serait ainsi la fin de la civilisation européenne. Mais il avait affirmé que cela ne risquait pas d'arriver de si tôt. En effet, il précisa que les Chinois n'appréciaient pas particulièrement le service militaire. De plus, beaucoup de pessimistes ont changé d'avis, suite à la victoire des Japonais face aux Chinois qui étaient beaucoup plus nombreux. Il n'y avait alors aucune crainte à avoir sur le plan militaire, du moins sur les quelques années à venir. Le péril jaune était alors une menace émanant surtout de l'ouvrier chinois qui ne gagnait pas beaucoup d'argent.

Péril chinois

Vers la fin du 19e siècle, de nombreux Chinois avaient commencé à immigrer vers les pays occidentaux, principalement vers la Californie aux Etats-Unis, la Nouvelle Zélande, le Canada et vers l'Australie. Cette arrivée massive avait entraîné un regain de la haine raciale que les Occidentaux éprouvaient pour ce peuple asiatique qui acceptait un salaire moins élevé que les Blancs, tout en travaillant plus durement. Cette appréhension découle aussi des différences entre les Chinois et les Blancs, tant par le physique, la culture et la langue. Dans les années 1870, la classe ouvrière californienne avait même entamé des actions auprès des autorités gouvernementales afin de stopper cette immigration chinoise. Ils considéraient en effet que les Chinois étaient en partie responsables de la dépression économique, car ils avaient pris les emplois qui étaient destinés en premier lieu aux Blancs.

La rébellion des Boxers en 1900 avait beaucoup contribué à répandre l'idée de se protéger contre un péril jaune. De nombreuses rumeurs se sont alors répandues selon laquelle des exactions avaient été commises par les Boxers contre les Occidentaux. Cette situation avait alors attisé la haine raciale latente qu'éprouvaient déjà les Occidentaux.

Péril japonais

Si le péril jaune concernait auparavant la crainte de la montée en puissance de la Chine avec ses quatre cent millions d'habitants à l'époque, cette inquiétude se porta ensuite sur le Japon. En 1905 en effet, les Japonais avaient attaqué la Russie et avaient gagné la bataille. C'était la première fois dans les temps modernes qu'un pays asiatique avait pris le dessus sur une nation occidentale. Le Japon représentait alors ce péril jaune.


Comme quoi les craintes du present n'ont rien a envier a celles du passe , c'etait deja une preoccupation en 1870 - 1895 -1897 >>> ! :chinois: