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Il y a pas mal de vidéos dans la même série pour suivre certains événements de l'histoire jours après jours et même heure après heure pour certains ! Plusieurs sujets sur la Chine mais pas que ! Notamment un particulièrement étonnant détaillant heure par heure sur la progression Allemande durant les mois de mai et juin 1940 dans le nord de la France !
Extrêmement précis et documenté à un point que ce n'est pas toujours aisé à suivre sans quelques poses de temps à autre !
Celui-ci sur l'expédition du nord en Chine de 1925 à 1928, démontre s'il en était besoin le bordel la diversité complexe des intervenants et des alliances de l'époque... mais surtout l'Histoire en marche ! :chinois:
 
En Chine, les villages forteresses écologiques du Fujian par Tim O’Neill
4 octobre 2020

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Classées au patrimoine mondial de l’humanité, les habitations collectives de l’ethnie Hakka, en Chine du Sud, sont un exemple de vie en harmonie avec la nature.


Extrait :
Au début, c’était un jeu. Combien de ces étranges édifices, pareils à des forteresses, pourrais- je compter de la fenêtre de ma voiture ? Ils étaient si grands qu’ils ressemblaient à des vaisseaux spatiaux posés dans la campagne du sud-est de la Chine. Apparemment, chaque village de la province du Fujian en possédait au moins un, ou deux, voire plus.
À Hekeng, village de plusieurs centaines d’habitants, j’ai ai dénombré treize. En mandarin, tu lou signifie « bâtiment en terre » – une définition sommaire qui décrit aussi bien un amphithéâtre qu’un cercle de pierre. Avec leurs hauts murs de couleur brune, leurs petites fenêtres aux derniers étages et, en général, une simple porte de bois à ferrures comme entrée, ces édifices rappellent l’architecture médiévale. Incapable de me contenter de les admirer de l’extérieur, je décidai de pénétrer dans tous les tulou que j’avais vus. Dans ces bâtiments de toutes formes, mais le plus souvent carrés ou circulaires, voici ce que j’ai découvert.

Tout d’abord, il faut préciser que leur dehors ne vous prépare en rien à leur intérieur. De majestueuses galeries en bois s’élèvent parfois sur quatre étages, entourant une cour baignée de lumière. Chaque étage, construit dans un bois sombre, aligne des pièces de taille identique ainsi qu’un couloir dont il fait le tour.
Dans la cour intérieure, ouverte, aux pavés inégaux, on trouve le plus souvent un ou deux puits et une petite niche décorée, réservée au culte des ancêtres. Il est difficile de ne pas tourner la tête dans tous les sens, émerveillé par la ronde vertigineuse des pièces, la vue du ciel et des montagnes, et l’audace d’un projet destiné à rassembler une communauté entière dans un immense bâtiment imprenable.

Bien que certains disent que les tulou sont plus anciens, le premier recensé date de 1558, selon Huang Hanmin, un architecte qui a produit une abondante littérature sur le sujet. La construction de ce bâtiment a coïncidé avec une période d’affrontements territoriaux entre les populations autochtones et les clans du peuple hakka, qui avaient émigré des plaines septentrionales de Chine.

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Zheng He, l'explorateur qui a fait de la Chine une grande puissance navale De Dolors Folch
19 octobre 2020

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Zheng He, eunuque chinois musulman, commanda sept voyages jusqu'au Moyen-Orient et l'Afrique de l'Est, qui firent de la Chine la plus grande puissance navale d'Asie dans les années 1400.

Extrait : Il peut sembler étrange que le plus grand marin chinois ait grandi dans les montagnes ; c'est pourtant le cas de Zheng He qui naquît vers 1371 dans une riche famille musulmane. Alors connu sous le nom de Ma He, il passa son enfance dans la province enclavée du Yunnan, contrôlée par les Mongols, située à plusieurs mois de trajet du port le plus proche. Quand Ma He eut environ 10 ans, les forces chinoises envahirent et renversèrent les Mongols. Son père fut tué et Ma He fut fait prisonnier.

Ce violent épisode marqua le début d'un voyage fait de multiples identités entre lesquelles cet homme remarquable allait devoir naviguer.
Comme de nombreux jeunes garçons capturés et emmenés de force, Ma He fut rituellement castré puis forcé à servir à la cour de Zhu Di, le futur empereur Ming Yongle. Durant la décennie qui suivit, Ma He se distingua au service du prince et devint l'un de ses conseillers les plus fidèles.

Fin stratège et diplomate, le jeune homme avait une taille imposante : selon certaines descriptions, il faisait plus de deux mètres et avait une voix grave et retentissante. Ma He acquît rapidement une réputation de grand commandant militaire grâce à ses exploits à la bataille de Zhenglunba, près de Pékin.

 
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Rabban Bar Sauma, le moine chrétien qui a relié Pékin à Bordeaux au 13e siècle De GIORGIO PIRAZZINi

19 mai 2021

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Au 13e siècle, un khan mongol a envoyé le moine Rabban Bar Sauma vers l’Occident. Il était chargé de tisser des liens avec des hauts dirigeants, de la Perse à Paris, pour défendre les intérêts de sa religion.


Extrait : Deux voyageurs du 13e siècle marquèrent l’histoire grâce à leurs incroyables épopées. D’une part, l’homme qui voyagea vers l’est, de l’Europe à l’Asie, dont le nom est devenu familier grâce à son carnet de voyage, Le Livre de Marco Polo. D’autre part, un homme dont le nom est moins connu alors que ses accomplissements furent tout aussi remarquables. Rabban Bar Sauma quitta la Chine en 1275, emprunta la route de la soie, réussit à rejoindre Bagdad, Constantinople et la France en croisant sur son chemin des khans, des rois et un pape.

Bar Sauma naquit à Zhongdu en Chine, en 1220. Ses ancêtres étaient des descendants Ouïghours, un groupe ethnique originaire de Turquie implanté en Asie centrale. Bar Sauma fut élevé dans la foi nestorienne, une confession chrétienne originaire d’Asie Mineure, l’actuelle Turquie. Ce courant se sépara de l’Église au 5e siècle. Le nestorianisme se développa alors en Perse puis s’entendit jusqu’en Chine.

Le nom « Rabban » est honorifique. En syriaque, la langue sémitique dans laquelle la liturgie nestorienne fut écrite, il signifie « maître ». À 23 ans, Bar Sauma devint moine. Il consacra la majeure partie de sa vie à l’enseignement.
Contrairement à Marco Polo, qui prit la route pour son célèbre voyage à tout juste 17 ans, Bar Sauma n’entreprit aucun voyage avant d’atteindre un âge mûr. À 55 ans, il décida de visiter les sites sacrés où sa religion était née. Lors de ses extraordinaires voyages, Bar Sauma forma une alliance entre les Mongols et les Chrétiens afin de demander de l’aide à l’Europe dans la lutte contre les armées musulmanes.

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12 sept 2019
10 mai 2021
 

Découverte : la plus vieille fabrique de monnaie au monde se trouve en Chine De Jillian Kramer / Photographie De Hao Zhao

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Si l'analyse se confirme, la pièce frappée il y a 2 600 ans pourrait réécrire l'histoire de la monnaie.​

12 août 2021

Extrait : À l'occasion de fouilles menées dans les vestiges de Guanzhuang, une cité antique de la province du Henan en Chine, des archéologues ont découvert ce qu'ils pensent être le plus ancien atelier monétaire, où étaient massivement fabriquées des pièces de bronze en forme de bêche il y a environ 2 600 ans.
Leur étude, publiée la semaine dernière dans la revue Antiquity, soutient l'idée selon laquelle les premières pièces de monnaie n'ont pas été frappées en Turquie ou en Grèce, comme nous l'avons longtemps pensé, mais plutôt en Chine.
Comme nous l'explique Hao Zhao, archéologue à l'université de Zhengzhou et auteur principal de l'étude, la ville de Guanzhuang, ses douves et ses fortifications ont vu le jour vers 800 avant notre ère et la fonderie aurait ouvert ses portes une trentaine d'années plus tard. On y moulait et frappait le bronze pour fabriquer des objets de rituel, des armes et des outils, mais ce n'est que 150 ans plus tard que les ouvriers ont commencé à frapper de la monnaie à l'extérieur de ville au niveau de la porte sud.


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Radiocarbon-dating an early minting site: the emergence of standardised coinage in China / Pdf 18 pages

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Dernière édition:
La République populaire de Chine : 70 ans d'histoire économique by Iman Ghosh

October 12, 2019

De l'économie agraire à la superpuissance mondiale en un demi-siècle, la transformation de la Chine a été une réussite économique sans pareille.

Presentation : Aujourd'hui, la Chine est la deuxième plus grande économie du monde, représentant 16 % du PIB mondial de 86 000 milliards de dollars en termes nominaux. Si vous ajustez les chiffres en fonction de la parité de pouvoir d'achat (PPA), l'économie chinoise est déjà la plus grande du monde depuis 2014.
La trajectoire ascendante de ces 70 dernières années a été jalonnée de moments décisifs, de directives stratégiques et de tragédies choquantes - et tout cela remonte à la fondation de la République populaire de Chine (RPC) le 1er octobre 1949.
Comment la RPC a vu le jour

La guerre civile chinoise (1927-1949) entre la République de Chine (ROC) et le Parti communiste chinois (CPC) a provoqué une scission fractale dans la direction de la nation. Le PCC est sorti victorieux et la Chine continentale est devenue la RPC.

Le leader communiste Mao Zedong a fixé quelques objectifs principaux pour la RPC : réformer la propriété foncière, réduire les inégalités sociales et restaurer l'économie après des décennies de guerre. La première Commission d'État pour la planification et le premier plan quinquennal de la Chine ont été mis en place pour atteindre ces objectifs.

Le graphique d'aujourd'hui revient sur sept décennies d'événements et de politiques notables qui ont contribué à façonner le pays que la Chine est devenue. Les données de base sont tirées d'un graphique de Bert Hofman, directeur national de la Banque mondiale pour la Chine et les autres régions d'Asie-Pacifique.

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L'ère Mao : 1949-1977
Le mandat de Mao Zedong à la tête de la RPC a entraîné des changements radicaux dans le pays.

1953-1957 : Premier plan quinquennal
L'objectif de ce programme était de stimuler l'industrialisation de la Chine. La production d'acier est multipliée par quatre en quatre ans, passant de 1,3 million de tonnes à 5,2 millions de tonnes. La production agricole a également augmenté, mais elle n'a pas pu suivre le rythme de la production industrielle.

1958-1962 : Le Grand Bond en avant
Cette campagne met l'accent sur la transformation agraire-industrielle de la Chine, via un système d'agriculture communautaire. Cependant, le plan échoue, provoquant un effondrement économique et la mort de dizaines de millions de personnes lors de la grande famine chinoise.

1959-1962 : Conférence de Lushan et réunion des 7 000 cadres
Les principaux dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) se réunissent pour élaborer un cadre politique détaillé pour l'avenir de la RPC.

1966-1976 : Grande révolution culturelle prolétarienne
Mao Zedong tente de regagner du pouvoir et du soutien après les échecs du Grand Bond en avant. Cependant, ce nouveau plan se retourne contre lui, causant des millions de morts supplémentaires par la violence et paralysant à nouveau l'économie chinoise.

1971 : Adhésion aux Nations unies
La RPC remplace la ROC (Taiwan) en tant que membre permanent des Nations Unies. Elle devient ainsi l'un des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU, avec le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et la Russie.

1972 : La visite du président Nixon
Après 25 ans de silence radio, Richard Nixon est le premier président américain en exercice à mettre le pied en RPC. Cela a permis de rétablir les relations diplomatiques entre les deux nations.

1976-1977 : La mort de Mao Zedong et les "deux machins".
Après le décès de Mao Zedong, le gouvernement provisoire promet de "maintenir résolument toutes les décisions politiques prises par le président Mao et de suivre inébranlablement toutes les instructions données par le président Mao."

1979 : "Politique de l'enfant unique
Le gouvernement a promulgué un programme agressif de planification des naissances afin de contrôler la taille de la population du pays, qu'il considérait comme augmentant trop rapidement.

Une vague de réformes socio-économiques : 1980-1999

À partir de 1980, la Chine s'efforce d'ouvrir ses marchés au monde extérieur et de combler le fossé des inégalités.

1980-1984 : création de zones économiques spéciales (ZES)
Plusieurs villes ont été désignées ZES et ont bénéficié de mesures telles que des incitations fiscales pour attirer les investissements étrangers. Aujourd'hui, l'économie de villes comme Shenzhen s'est développée au point de rivaliser avec le PIB de pays entiers.

1981 : Mise en place du système national de responsabilité des ménages
À l'époque de Mao, des quotas ont été fixés sur la quantité de biens que les agriculteurs pouvaient produire, transférant ainsi la responsabilité des bénéfices aux gestionnaires locaux. Cela a permis d'augmenter rapidement le niveau de vie, et le système de quotas s'est étendu de l'agriculture à d'autres secteurs.

1989 : Stratégie de développement côtier
Les dirigeants de l'après-Mao considèrent la région côtière comme le "catalyseur" potentiel de la modernisation de l'ensemble du pays.

1989-1991 : Le repli post-Tiananmen
Les réformes économiques du début des années 1980 ont eu des résultats mitigés, et l'inquiétude croissante a fini par déboucher sur une série de protestations. Après le passage des chars sur la place Tiananmen en 1989, le gouvernement s'est "retranché" en tentant dans un premier temps de revenir sur les réformes économiques et la libéralisation. La croissance annuelle du pays plonge de 8,6% entre 1979 et 1989 à 6,5% entre 1989 et 1991.

1990-1991 : Ouverture des bourses de Shanghai et de Shenzhen
Ensemble, les bourses de Shanghai (SSE) et de Shenzhen (SZSE) représentent aujourd'hui une capitalisation boursière totale de plus de 8 500 milliards de dollars.

1994 : Shandong Huaneng s'inscrit à la Bourse de New York.
La compagnie d'électricité est la première entreprise chinoise à s'inscrire à la Bourse de New York. Un nouveau groupe d'actions N vient s'ajouter aux actions A, B et H déjà existantes sur le marché des capitaux chinois.

1994-1996 : Plan national "8-7" de réduction de la pauvreté
Grâce à ce plan, la Chine a réussi à sortir plus de 400 millions de pauvres de la pauvreté entre 1981 et 2002.

1996 : "Saisir le grand, lâcher le petit".
Des efforts sont déployés pour réduire la taille du secteur public. Les décideurs politiques sont exhortés à maintenir le contrôle des entreprises d'État pour "saisir le gros lot". Dans le même temps, le gouvernement central est encouragé à abandonner le contrôle des petites entreprises d'État, ou à "laisser tomber les petites".

1997 : Dibao urbain (低保)
Le filet de sécurité sociale de la Chine a été restructuré à partir de 1993, et est devenu un programme national après un fort succès à Shanghai.

1997-1999 : rétrocession de Hong Kong et de Macao, crise financière asiatique
La Chine a été largement épargnée par la crise financière régionale, grâce à la non-convertibilité de la monnaie RMB (¥). Dans le même temps, la RPC récupère la souveraineté de Hong Kong et de Macao, qui appartenaient respectivement au Royaume-Uni et au Portugal.

1999 : Stratégie de développement de l'Ouest
Le programme "Ouvrir l'Ouest" a permis de développer 6 provinces, 5 régions autonomes et 1 municipalité, chacune devenant partie intégrante de l'économie chinoise.

Le tournant du siècle : de 2000 à aujourd'hui

L'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce et le programme "Qualified Foreign Institutional Investor" (QFII) - qui permet aux investisseurs étrangers de participer aux bourses de la RPC - ont contribué à la croissance économique du pays.

2006 : Plan à moyen terme pour le développement scientifique
Le plan à 15 ans du Conseil d'État de la RPC prévoit que 2,5 % ou plus du PIB national soient consacrés à la recherche et au développement d'ici 2020.

2008-2009 : Crise financière mondiale
La RPC n'a connu qu'un léger ralentissement économique pendant la crise. En 2007, la croissance du PIB du pays a atteint le chiffre stupéfiant de 14,2 %, mais elle est tombée à 9,7 % et 9,5 % respectivement les deux années suivantes.

2013 : L'initiative "Belt and Road
L'ambitieux projet de la Chine de développer des routes, des chemins de fer et des voies maritimes à travers 152 pays devrait être achevé en 2049, à temps pour le 100e anniversaire de la RPC. Plus de 900 milliards de dollars sont budgétés pour ces projets d'infrastructure.

2015 : Made in China 2025
La RPC refuse d'être plus longtemps "l'usine" du monde. En réponse, elle investira près de 300 milliards de dollars pour renforcer ses capacités de fabrication dans des domaines de haute technologie comme les produits pharmaceutiques, l'aérospatiale et la robotique.

Malgré le récent conflit commercial avec les États-Unis et une population de plus en plus vieillissante, l'histoire de la croissance chinoise semble destinée à se poursuivre.
La Chine ouvre-t-elle la voie ?

Le 70e anniversaire de la RPC est l'occasion de réfléchir au parcours de ce pays, qui a connu des débuts modestes pour devenir une puissance sur la scène mondiale.


La presentation date un peu (10 /2019) mais reste d'actualite ! Ce type de presentation permet en outre de proceder a des recherches ciblees ...
 
Dernière édition:
La République populaire de Chine : 70 ans d'histoire économique by Iman Ghosh

October 12, 2019

De l'économie agraire à la superpuissance mondiale en un demi-siècle, la transformation de la Chine a été une réussite économique sans pareille.

Presentation : Aujourd'hui, la Chine est la deuxième plus grande économie du monde, représentant 16 % du PIB mondial de 86 000 milliards de dollars en termes nominaux. Si vous ajustez les chiffres en fonction de la parité de pouvoir d'achat (PPA), l'économie chinoise est déjà la plus grande du monde depuis 2014.
La trajectoire ascendante de ces 70 dernières années a été jalonnée de moments décisifs, de directives stratégiques et de tragédies choquantes - et tout cela remonte à la fondation de la République populaire de Chine (RPC) le 1er octobre 1949.
Comment la RPC a vu le jour

La guerre civile chinoise (1927-1949) entre la République de Chine (ROC) et le Parti communiste chinois (CPC) a provoqué une scission fractale dans la direction de la nation. Le PCC est sorti victorieux et la Chine continentale est devenue la RPC.

Le leader communiste Mao Zedong a fixé quelques objectifs principaux pour la RPC : réformer la propriété foncière, réduire les inégalités sociales et restaurer l'économie après des décennies de guerre. La première Commission d'État pour la planification et le premier plan quinquennal de la Chine ont été mis en place pour atteindre ces objectifs.

Le graphique d'aujourd'hui revient sur sept décennies d'événements et de politiques notables qui ont contribué à façonner le pays que la Chine est devenue. Les données de base sont tirées d'un graphique de Bert Hofman, directeur national de la Banque mondiale pour la Chine et les autres régions d'Asie-Pacifique.


L'ère Mao : 1949-1977
Le mandat de Mao Zedong à la tête de la RPC a entraîné des changements radicaux dans le pays.

1953-1957 : Premier plan quinquennal
L'objectif de ce programme était de stimuler l'industrialisation de la Chine. La production d'acier est multipliée par quatre en quatre ans, passant de 1,3 million de tonnes à 5,2 millions de tonnes. La production agricole a également augmenté, mais elle n'a pas pu suivre le rythme de la production industrielle.

1958-1962 : Le Grand Bond en avant
Cette campagne met l'accent sur la transformation agraire-industrielle de la Chine, via un système d'agriculture communautaire. Cependant, le plan échoue, provoquant un effondrement économique et la mort de dizaines de millions de personnes lors de la grande famine chinoise.

1959-1962 : Conférence de Lushan et réunion des 7 000 cadres
Les principaux dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) se réunissent pour élaborer un cadre politique détaillé pour l'avenir de la RPC.

1966-1976 : Grande révolution culturelle prolétarienne
Mao Zedong tente de regagner du pouvoir et du soutien après les échecs du Grand Bond en avant. Cependant, ce nouveau plan se retourne contre lui, causant des millions de morts supplémentaires par la violence et paralysant à nouveau l'économie chinoise.

1971 : Adhésion aux Nations unies
La RPC remplace la ROC (Taiwan) en tant que membre permanent des Nations Unies. Elle devient ainsi l'un des cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU, avec le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et la Russie.

1972 : La visite du président Nixon
Après 25 ans de silence radio, Richard Nixon est le premier président américain en exercice à mettre le pied en RPC. Cela a permis de rétablir les relations diplomatiques entre les deux nations.

1976-1977 : La mort de Mao Zedong et les "deux machins".
Après le décès de Mao Zedong, le gouvernement provisoire promet de "maintenir résolument toutes les décisions politiques prises par le président Mao et de suivre inébranlablement toutes les instructions données par le président Mao."

1979 : "Politique de l'enfant unique
Le gouvernement a promulgué un programme agressif de planification des naissances afin de contrôler la taille de la population du pays, qu'il considérait comme augmentant trop rapidement.

Une vague de réformes socio-économiques : 1980-1999

À partir de 1980, la Chine s'efforce d'ouvrir ses marchés au monde extérieur et de combler le fossé des inégalités.

1980-1984 : création de zones économiques spéciales (ZES)
Plusieurs villes ont été désignées ZES et ont bénéficié de mesures telles que des incitations fiscales pour attirer les investissements étrangers. Aujourd'hui, l'économie de villes comme Shenzhen s'est développée au point de rivaliser avec le PIB de pays entiers.

1981 : Mise en place du système national de responsabilité des ménages
À l'époque de Mao, des quotas ont été fixés sur la quantité de biens que les agriculteurs pouvaient produire, transférant ainsi la responsabilité des bénéfices aux gestionnaires locaux. Cela a permis d'augmenter rapidement le niveau de vie, et le système de quotas s'est étendu de l'agriculture à d'autres secteurs.

1989 : Stratégie de développement côtier
Les dirigeants de l'après-Mao considèrent la région côtière comme le "catalyseur" potentiel de la modernisation de l'ensemble du pays.

1989-1991 : Le repli post-Tiananmen
Les réformes économiques du début des années 1980 ont eu des résultats mitigés, et l'inquiétude croissante a fini par déboucher sur une série de protestations. Après le passage des chars sur la place Tiananmen en 1989, le gouvernement s'est "retranché" en tentant dans un premier temps de revenir sur les réformes économiques et la libéralisation. La croissance annuelle du pays plonge de 8,6% entre 1979 et 1989 à 6,5% entre 1989 et 1991.

1990-1991 : Ouverture des bourses de Shanghai et de Shenzhen
Ensemble, les bourses de Shanghai (SSE) et de Shenzhen (SZSE) représentent aujourd'hui une capitalisation boursière totale de plus de 8 500 milliards de dollars.

1994 : Shandong Huaneng s'inscrit à la Bourse de New York.
La compagnie d'électricité est la première entreprise chinoise à s'inscrire à la Bourse de New York. Un nouveau groupe d'actions N vient s'ajouter aux actions A, B et H déjà existantes sur le marché des capitaux chinois.

1994-1996 : Plan national "8-7" de réduction de la pauvreté
Grâce à ce plan, la Chine a réussi à sortir plus de 400 millions de pauvres de la pauvreté entre 1981 et 2002.

1996 : "Saisir le grand, lâcher le petit".
Des efforts sont déployés pour réduire la taille du secteur public. Les décideurs politiques sont exhortés à maintenir le contrôle des entreprises d'État pour "saisir le gros lot". Dans le même temps, le gouvernement central est encouragé à abandonner le contrôle des petites entreprises d'État, ou à "laisser tomber les petites".

1997 : Dibao urbain (低保)
Le filet de sécurité sociale de la Chine a été restructuré à partir de 1993, et est devenu un programme national après un fort succès à Shanghai.

1997-1999 : rétrocession de Hong Kong et de Macao, crise financière asiatique
La Chine a été largement épargnée par la crise financière régionale, grâce à la non-convertibilité de la monnaie RMB (¥). Dans le même temps, la RPC récupère la souveraineté de Hong Kong et de Macao, qui appartenaient respectivement au Royaume-Uni et au Portugal.

1999 : Stratégie de développement de l'Ouest
Le programme "Ouvrir l'Ouest" a permis de développer 6 provinces, 5 régions autonomes et 1 municipalité, chacune devenant partie intégrante de l'économie chinoise.

Le tournant du siècle : de 2000 à aujourd'hui

L'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce et le programme "Qualified Foreign Institutional Investor" (QFII) - qui permet aux investisseurs étrangers de participer aux bourses de la RPC - ont contribué à la croissance économique du pays.

2006 : Plan à moyen terme pour le développement scientifique
Le plan à 15 ans du Conseil d'État de la RPC prévoit que 2,5 % ou plus du PIB national soient consacrés à la recherche et au développement d'ici 2020.

2008-2009 : Crise financière mondiale
La RPC n'a connu qu'un léger ralentissement économique pendant la crise. En 2007, la croissance du PIB du pays a atteint le chiffre stupéfiant de 14,2 %, mais elle est tombée à 9,7 % et 9,5 % respectivement les deux années suivantes.

2013 : L'initiative "Belt and Road
L'ambitieux projet de la Chine de développer des routes, des chemins de fer et des voies maritimes à travers 152 pays devrait être achevé en 2049, à temps pour le 100e anniversaire de la RPC. Plus de 900 milliards de dollars sont budgétés pour ces projets d'infrastructure.

2015 : Made in China 2025
La RPC refuse d'être plus longtemps "l'usine" du monde. En réponse, elle investira près de 300 milliards de dollars pour renforcer ses capacités de fabrication dans des domaines de haute technologie comme les produits pharmaceutiques, l'aérospatiale et la robotique.

Malgré le récent conflit commercial avec les États-Unis et une population de plus en plus vieillissante, l'histoire de la croissance chinoise semble destinée à se poursuivre.
La Chine ouvre-t-elle la voie ?

Le 70e anniversaire de la RPC est l'occasion de réfléchir au parcours de ce pays, qui a connu des débuts modestes pour devenir une puissance sur la scène mondiale.


La presentation date un peu (10 /2019) mais reste d'actualite ! Ce type de presentation permet en outre de proceder a des recherches ciblees ...
Expert en histoire de la Chine. :grin:
 
De nouvelles découvertes dans les ruines de Sanxingdui montrent le pouvoir créatif de la Chine ancienne

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2021-09-09

Plus de 500 pièces de reliques ont été découvertes ces derniers mois sur le site légendaire des ruines de Sanxingdui, dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), éblouissant les archéologues par leur valeur historique ainsi que par leur créativité et leur ingéniosité.

Article :
Les reliques, découvertes dans les six nouvelles fosses sacrificielles des ruines, comprennent des masques en or, des objets en jade et en ivoire et des objets en bronze d'une construction exquise et d'une forme unique, a déclaré jeudi l'administration provinciale du patrimoine culturel du Sichuan.
Ces nouvelles découvertes portent à près de 2 000 le nombre total d'objets découverts à Sanxingdui depuis le début des fouilles des fosses sacrificielles n°3 à n°8 en octobre dernier.

"Les nouvelles découvertes démontrent une fois de plus que l'imagination et la créativité des anciens Chinois dépassaient de loin ce que les gens d'aujourd'hui avaient prévu", a déclaré Tang Fei, chef de l'Institut de recherche sur les vestiges culturels et l'archéologie de la province du Sichuan.
Tang a ajouté que l'excavation des nouvelles fosses est entrée dans une phase critique, d'autres objets devant encore être mis au jour et devant défier les idées reçues des archéologues.
Découvertes à la fin des années 1920, les ruines de Sanxingdui sont considérées comme l'une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle.
Situées dans la ville de Guanghan, à environ 60 km de la capitale provinciale Chengdu, les ruines, qui couvrent une superficie de 12 km carrés, seraient les vestiges du royaume Shu, datant de 4 500 à 3 000 ans.

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Pourquoi faire l'histoire des baguettes chinoises ? * Clément Fabre est ATER à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il travaille sur les dimensions linguistique, corporelle et matérielle des relations sino-occidentales au XIXe siècle.

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Du plus sophistique au plus simple , ca depend des occasions ! :) En porcelaine c'est decoratif , mais les invites Occidentaux apprecient ?​

16 septembre 2021

Un nouvel épisode du magazine « Faire l’histoire » sera diffusé sur Arte le samedi 18 septembre à 18 h 15. Au programme de cette émission : les baguettes chinoises, présentées par l’historien Clément Fabre*.

Pourquoi avoir choisi cet objet ?

Historique :
Il faut tout d’abord préciser un point : les baguettes ont beau être utilisées depuis des siècles en Corée, au Japon, en Asie du Sud-Est, dans les steppes mongoles et sur le plateau tibétain, c’est leur histoire chinoise qui m’a intéressé pour cet épisode. Elles permettent d’aborder, à partir d’un objet a priori anodin, le rapport de la Chine à son passé, les transformations du pays depuis deux siècles et ses rapports avec l’Occident.

Plusieurs musées en Chine exposent aujourd’hui des collections de baguettes censées illustrer la continuité de la civilisation chinoise à travers les siècles. En 2018 un article du China Daily, organe de presse de l’État chinois, présente ainsi une exposition de « baguettes élégantes de la Chine ancienne » au musée du Palais à Pékin : « Les baguettes jouent un rôle important dans la culture chinoise. On pense que les premières baguettes ont été développées il y a plus de 5 000 ans. » Ce chiffre de 5000 ans, au cœur de la rhétorique actuelle du Parti communiste chinois (PCC), fait de la Chine la plus ancienne civilisation au monde, devant l’Égypte et la Mésopotamie. L’archéologie est au centre de cette propagande depuis les années 1990. Le 5 avril 1993 des bâtonnets en os sont ainsi découverts à Longqiuzhuang, datés d’entre 6600 et 5500 av. J.-C. Ils sont rapidement interprétés comme des baguettes, et donc comme la preuve de leur usage dès cette époque. Si l’on s’en tient au discours officiel, l’histoire de la Chine est donc indissociable de celle des baguettes. Ce qui tombe bien : la légende veut que ce soit le Grand Yu, le fondateur mythique de la dynastie des Xia, qui les ait inventées, en arrachant deux branches à un arbre pour pouvoir manger sans attendre un plat brûlant, avant de repartir au plus vite travailler au contrôle des crues du fleuve Jaune.

Les historiens, dont Q. Edward Wang, dressent un tableau plus nuancé. Rien ne dit que les bâtonnets de Longqiuzhuang soient vraiment des baguettes – pourquoi pas des épingles à cheveux ? La mise en place des baguettes aurait été progressive : elles sont véritablement attestées au IVe siècle av. J.-C. seulement, en concurrence avec d’autres ustensiles. Leur usage est ensuite favorisé par l’essor de la production de riz à partir des Song (960-1279) et l’adoption du dîner pris en commun. C’est au XIVe siècle seulement qu’elles forment l’instrument quasi exclusif des pratiques alimentaires dans la Chine entière. Leur histoire connaît de nouveaux soubresauts à partir du XIXe siècle. Occidentaux et Japonais critiquent de plus en plus le manque d’hygiène des baguettes chinoises, et les réformateurs chinois envisagent, au début du siècle, de les abandonner. Dans les années 1980 encore, le secrétaire général du PCC Hu Yaobang préconise de les remplacer par la fourchette et le couteau !

L’histoire sino-occidentale des baguettes ne se limite pas, toutefois, à ces critiques hygiéniques. Les baguettes se trouvent également prises dans des enjeux éminemment pratiques qui occupent les résidents occidentaux en Chine au XIXe siècle. On les retrouve par exemple dans les stratégies d’anonymat déployées par ceux qui souhaitent voyager à l’intérieur du territoire chinois, avant son ouverture complète aux étrangers en 1860. Outre l’adoption d’une tenue chinoise, l’usage de cirage pour noircir les cheveux, de lunettes teintées pour dissimuler des yeux trop clairs, il faut apprendre le maniement des baguettes pour ne pas être trahi.

Même lorsqu’il devient licite de se déplacer dans tout l’empire, ce maniement demeure un enjeu d’importance, pour les missionnaires notamment, qui cherchent à se concilier les bonnes grâces des populations chinoises en respectant leurs usages : on le retrouve ainsi expliqué en détail dans les manuels occidentaux d’étiquette chinoise qui se multiplient au tournant du XXe siècle. Le maniement des baguettes s’inscrit donc dans un corpus de savoir-faire indispensables à certains agents occidentaux pour œuvrer en Chine, et fait l’objet d’un apprentissage parfois formalisé. On est bien loin des scènes cocasses qui peuplent les récits de voyage et les romans, où les baguettes symbolisent seulement l’étrangeté d’un monde où même la manière de manger ne relève plus de l’évidence...

A voir
« Faire l’histoire » : « Les baguettes chinoises - Comment peut-on être Chinois ?



Bon appetit ! :Faim::pint:
 
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Les gaguettes - une civilisation très évoluée.Qu’est-ce que cela signifie?Cela signifie que la nourriture de la matière première au produit fini le cuisinier doit passer par sensi pour sa cuisine (coupe + taille + forme + température de cuisson + dureté après cuisson, etc.) et tout cela doit être pris en compte.
Par contre en utilisant des couteaux et des fourchettes, le cuisinier n’a pas besoin de se livrer à ces réflexions plus avancées mentionnes ci-dessu, il n’a qu’à faire cuire un peu la nourriture! C'est tout.
C’est aussi la raison pour laquelle la cuisine chinoise est acceptée et aimée par les gens dans le monde entier. Il peut satisfaire les différents goûts de tout le monde. Vous pouvez toujours y trouver quelque chose que vous aimez. :grin:
 
Les gaguettes - une civilisation très évoluée.Qu’est-ce que cela signifie?Cela signifie que la nourriture de la matière première au produit fini le cuisinier doit passer par sensi pour sa cuisine (coupe + taille + forme + température de cuisson + dureté après cuisson, etc.) et tout cela doit être pris en compte.
Par contre en utilisant des couteaux et des fourchettes, le cuisinier n’a pas besoin de se livrer à ces réflexions plus avancées mentionnes ci-dessu, il n’a qu’à faire cuire un peu la nourriture! C'est tout.
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Oui tu as encore une fois raison et encore tu minimises , c'est pour cela que lors de diner chez Bocuse , Trois gros , la Mere Vittet ou autres amateurs en France , nous sommes toujours munis de scies a metaux pour decouper les viandes ou poissons , sans oublier les quenelles ,d'une petite pelle pour trier les amoncellements divers inconnus et d'aspects incongrus dans nos assiettes , et d'un camping gaz pour rechauffer les plats ou completer la cuisson selon les cas ...:ptdr: Nous ne denigrons pas pas la cuisine chinoise et ce bien au contraire la mettant en valeur tres souvent sur notre forum , merci de respecter notre art culinaire egalement , en laissant de cote tes ignorances et autres hallucinations psychotiques !
 
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Les gaguettes - une civilisation très évoluée.Qu’est-ce que cela signifie?Cela signifie que la nourriture de la matière première au produit fini le cuisinier doit passer par sensi pour sa cuisine (coupe + taille + forme + température de cuisson + dureté après cuisson, etc.) et tout cela doit être pris en compte.
Vous pouvez toujours y trouver quelque chose que vous aimez. :grin:
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Des structures en bois de la culture néolithique de Qujialing découvertes en Chine By Sahir Pandey

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13 October, 2021
Des structures en bois de la culture Qujialing (3400-2600 av. J.-C.) datant de quelque 4800 ans ont récemment été mises au jour sur le site préhistorique de Jijiaocheng, dans la ville de Changde, dans la province chinoise du Hunan.

Article : Certaines de ces grandes structures de la culture Qujialing, datant du néolithique, sont étonnamment bien conservées. Selon le China Daily, les archéologues ont déclaré que ces constructions à grande échelle et bien préservées, ainsi que leur savoir-faire et leur style, contribueraient à améliorer leur compréhension de l'histoire architecturale de la Chine préhistorique.

"Cette découverte nous aide à comprendre le style architectural général du bassin du fleuve Yangtze", a déclaré à CGTN Zhao Hui, professeur à l'école d'archéologie et de muséologie de l'université de Pékin.

Le néolithique (ou nouvel âge de la pierre) est la dernière étape de l'âge de la pierre, au cours de laquelle s'opère la transition entre la chasse et la cueillette et l'agriculture sédentaire. Les outils en pierre sont devenus plus perfectionnés, la domestication des animaux a commencé et la société a commencé à être organisée en termes de hiérarchies sociales. En Chine, la période néolithique a commencé vers 10 000 avant J.-C. et s'est terminée avec l'introduction de la métallurgie (ou l'âge des métaux) environ 8 000 ans plus tard. L'ère néolithique de la Chine a vu la transition vers des communautés agricoles sédentaires qui ont domestiqué les animaux et se sont appuyées sur l'agriculture plutôt que sur la chasse et la cueillette.

La culture Qujialing a suivi de près la culture Daxi

On pense que la culture de Qujialing a succédé chronologiquement à la culture de Daxi dans la vallée moyenne du fleuve Yangtze au quatrième siècle avant J.-C. La culture de Qujialing partageait de nombreux traits de la culture de Daxi, bien que la relation précise entre les deux cultures ait été débattue. Parmi les similitudes, citons la production de riz, les récipients à pied annulaire, les gobelets aux profils fortement inclinés, les vrilles en céramique et la poterie noire cuite avec des motifs peints en rouge.

Cependant, les gobelets et les bols fins comme des coquilles d'oeuf peints de motifs noirs ou orange, les bols à double taille, les grands gobelets à pied annulaire et les supports de service, ainsi que de nombreux styles de trépieds, sont entièrement propres à la culture de Qujialing. Des spirales d'argile peintes complexes suggèrent également l'existence d'une industrie textile florissante.

Le site de Jijiaocheng a été découvert par des archéologues dans le comté de Lixian, ville de Changde, en 1978. Depuis 1998, l'Institut des vestiges culturels et de l'archéologie de la province du Hunan a effectué des recherches sur le site, des cartographies et des forages archéologiques. Ces recherches ont révélé les vestiges d'une ancienne cité de la période de la culture Qujialing (3300 av. J.-C. à 2600 av. J.-C.). La culture de Qujialing était une civilisation néolithique basée dans les cours moyen et supérieur du fleuve Yangtze et ses vestiges se trouvent principalement dans les provinces actuelles du Hunan et du Hubei.

Les étonnantes structures néolithiques de Jijiaocheng

Trois fouilles menées dans la partie sud-ouest des murs de la ville du site de Jijiaocheng depuis 2020 ont mis au jour plus de 30 sites d'habitation dans la zone de 721 mètres carrés (2365 pieds carrés).

En 2021, les archéologues ont découvert plusieurs bâtiments en bois appartenant à la culture Qujialing (3300 av. J.-C. - 2600 av. J.-C.). Parmi ceux-ci, le bâtiment F63, qui s'étend sur une surface d'environ 500 mètres carrés (1640 pieds carrés), est le plus grand et le mieux préservé. La datation au carbone et d'autres tests effectués sur les vestiges de la structure en bois F63 ont montré que ces bâtiments néolithiques ont été construits entre 2800 et 2700 avant notre ère.

Selon le China Daily , Fan Xianjun, chef exécutif des fouilles, a déclaré : "Les archéologues ont systématiquement échantillonné le bois de F63. Les résultats de la recherche montrent qu'ils datent d'entre 2800 et 2700 av. J.-C.".
Des restes d'enveloppes de riz ont également été découverts dans une zone de 80 mètres carrés (861 pieds carrés) sur le site. Il s'agit d'une preuve de la culture du riz par les habitants du Néolithique sur le site. La culture du riz est pratiquée en Chine dans les régions entourant la vallée du fleuve Yangtze et le fleuve Jaune depuis environ 7000 avant J.-C., selon les archives archéologiques.

Bien que le site de Jijiaocheng ait été découvert il y a plus de quarante ans, de nouvelles découvertes passionnantes ne cessent d'apparaître. Il existe suffisamment de preuves pour démontrer que le site appartenait à la culture néolithique Qujialing, qui fabriquait des poteries en céramique sophistiquées, possédait une industrie textile florissante et pratiquait la culture du riz.

Mais il y a tant de questions qui restent sans réponse. La sophistication de la fabrication de la poterie était-elle un signe précoce de la maîtrise ultérieure de l'artisanat par la Chine ? Les structures en bois récemment découvertes témoignent-elles d'une continuité architecturale dans la région de la vallée du fleuve Yangtze ? Quel était l'usage de ces structures ? Quel type d'outils les habitants de Jijiaocheng utilisaient-ils ? Une stratification sociale rudimentaire commençait-elle déjà à émerger avec l'agriculture sédentaire ?

En l'absence de documents écrits, ce n'est qu'en poursuivant les fouilles et en étudiant plus en détail les découvertes que nous pourrons espérer reconstituer l'histoire de ce fascinant site néolithique du centre de la Chine.


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De nouvelles découvertes dans les ruines de Sanxingdui montrent le pouvoir créatif de la Chine ancienne


2021-09-09

Plus de 500 pièces de reliques ont été découvertes ces derniers mois sur le site légendaire des ruines de Sanxingdui, dans la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), éblouissant les archéologues par leur valeur historique ainsi que par leur créativité et leur ingéniosité.

Article : Les reliques, découvertes dans les six nouvelles fosses sacrificielles des ruines, comprennent des masques en or, des objets en jade et en ivoire et des objets en bronze d'une construction exquise et d'une forme unique, a déclaré jeudi l'administration provinciale du patrimoine culturel du Sichuan.
Ces nouvelles découvertes portent à près de 2 000 le nombre total d'objets découverts à Sanxingdui depuis le début des fouilles des fosses sacrificielles n°3 à n°8 en octobre dernier.

"Les nouvelles découvertes démontrent une fois de plus que l'imagination et la créativité des anciens Chinois dépassaient de loin ce que les gens d'aujourd'hui avaient prévu", a déclaré Tang Fei, chef de l'Institut de recherche sur les vestiges culturels et l'archéologie de la province du Sichuan.
Tang a ajouté que l'excavation des nouvelles fosses est entrée dans une phase critique, d'autres objets devant encore être mis au jour et devant défier les idées reçues des archéologues.
Découvertes à la fin des années 1920, les ruines de Sanxingdui sont considérées comme l'une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle.
Situées dans la ville de Guanghan, à environ 60 km de la capitale provinciale Chengdu, les ruines, qui couvrent une superficie de 12 km carrés, seraient les vestiges du royaume Shu, datant de 4 500 à 3 000 ans.


Un des musées que j'envisage absolument de visiter avant de revenir en France.
 
Le mystère de l'origine des mystérieuses momies du bassin de Tarim résolu par une étude ADN

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28 October, 2021
Situé dans le nord-ouest de la Chine, dans la région du Xinjiang, le bassin du Tarim est un riche confluent de géologie, d'histoire et de culture. En fait, on pense que cette région pourrait être l'une des dernières à avoir été habitée en Asie.

Article : La région a acquis une renommée internationale dans les années 1990 lorsque des centaines de restes naturellement momifiés ont été découverts. Datant de 2 000 ans avant J.-C. à 200 ans après J.-C., ces momies du bassin du Tarim avaient une apparence apparemment "occidentale". Afin de résoudre ce mystère et de comprendre les origines de ces premiers colons du bassin, les experts ont utilisé le séquençage du génome. Leurs résultats viennent d'être publiés dans la revue Nature.

L'analyse de l'ADN des momies du bassin de Tarim aide à résoudre un vieux mystère

L'équipe multinationale de chercheurs chinois, européens et américains a analysé l'ADN de 13 des plus anciennes momies du bassin de Tarim, dans l'espoir de décoder le mystère de leur apparence prétendument occidentale. Ce qui a rendu cette apparence encore plus confuse, c'est qu'elles étaient enveloppées dans des vêtements feutrés et tissés, et que du fromage, du blé et du millet ont été trouvés dans leurs tombes. Cela suggère qu'ils pourraient même avoir été des bergers Yamnaya de l'âge du bronze ayant parcouru de longues distances depuis les steppes d'Asie occidentale près de la région de la mer Noire dans le sud de la Russie, ou des agriculteurs migrant depuis les déserts d'Asie centrale, qui avaient des liens étroits avec les premiers agriculteurs du plateau iranien, rapporte CNN.

Ce qui est particulièrement frappant avec ces momies du bassin du Tarim, c'est le niveau de préservation de leur corps et de leurs vêtements, certains spécimens ayant jusqu'à 4 000 ans ! Ce qui a joué en leur faveur, c'est l'air sec du désert, qui a agi comme un conservateur naturel, protégeant à la fois les traits du visage et la couleur originale de leurs cheveux.

Les résultats suggèrent une origine totalement différente pour ces momies du bassin du Tarim. L'équipe soutient que, plutôt que d'être de nouveaux arrivants dans la région, elles étaient en fait un groupe local descendant d'une ancienne population asiatique de l'ère glaciaire. "Les momies ont longtemps fasciné les scientifiques et le public depuis leur découverte initiale", explique Christina Warinner, professeur associé d'anthropologie à l'université de Harvard, chef de groupe des sciences du microbiome à l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutive et auteur de l'étude.

Les momies du bassin de Tarim ont des origines asiatiques anciennes.

Selon l'anthropologue, les momies du bassin de Tarim semblaient présenter un aspect culturel non insulaire, ouvert à l'idée d'être les destinataires des nouvelles technologies des éleveurs et des agriculteurs, malgré leur isolement génétique. "Ils ont construit leur cuisine autour du blé et des produits laitiers d'Asie occidentale, du millet d'Asie orientale et de plantes médicinales comme l'éphédra d'Asie centrale", explique Warinner. Ils ont également développé des éléments culturels uniques, qu'aucun autre groupe ne partage. Outre les momies du bassin du Tarim, qui étaient au nombre de 13, cinq autres momies ont également été datées entre 3 000 et 2 800 avant J.-C. dans le bassin voisin du Dzungarian.

Cette population asiatique de l'ère glaciaire descendait directement d'une population connue sous le nom d'anciens Eurasiens du Nord, qui avait largement disparu à la fin de la dernière ère glaciaire. De nos jours, une infime partie de la population possède leur répartition génomique dans son ADN, les populations indigènes de Sibérie et d'Amérique en possédant jusqu'à 40 %. Les momies du bassin de Tarim ne présentent aucune similitude avec les populations contemporaines de leur époque, vivant dans un isolement génétique.

"Les caractéristiques physiques dites occidentales des momies du Tarim sont probablement dues à leur rattachement au pool génétique pléistocène de l'Eurasie du Nord ancienne." Il est clair que les environnements extrêmes jouent un rôle actif en tant que barrières à la migration humaine dans ces environnements extrêmes, ont élucidé les chercheurs dans leur article, expliquant que l'isolement génétique extrême les a maintenus différents des groupes voisins. Il n'y avait aucun signe de mélange (avoir des bébés avec d'autres groupes), et les traces du groupe d'origine avaient disparu il y a environ 10 000 ans.

Questions sans réponse sur les momies du bassin de Tarim

Cependant, plusieurs questions sans réponse sont apparues au cours de l'étude. Tout d'abord, l'échantillon de 18 momies au total est trop petit pour permettre une affirmation déterministe. Deuxièmement, le mystère des enterrements en bateau (qui est la façon dont ces momies ont été trouvées) est loin d'être résolu.

Culturellement, aucune autre tradition ou peuple n'a été vu enterrer ses morts de cette manière, et la signification de ce type d'enterrement n'est pas claire. La comparaison la plus proche est celle des Vikings, dont on se souvient comme d'un peuple de marins. Même la répartition des sites analysés, à savoir le cimetière de Xiaohe et le cimetière de Gumugou dans le bassin du Tarim, ainsi que dans le bassin voisin du Dzungarian, n'est pas assez large pour permettre un échantillonnage des données.

"La reconstitution des origines des momies du bassin du Tarim a eu un effet transformateur sur notre compréhension de la région, et nous allons poursuivre l'étude des génomes humains anciens à d'autres époques afin de mieux comprendre l'histoire des migrations humaines dans les steppes eurasiennes", conclut Yinquiu Cui, auteur principal de l'étude et professeur à l'école des sciences de la vie de l'université de Jilin.


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A : Vue d'ensemble des principales régions géographiques d'Eurasie, des caractéristiques et des sites archéologiques abordés dans le texte ; les nouveaux sites analysés dans cette étude sont indiqués en gris. B , Vue améliorée du Xinjiang et des six nouveaux sites analysés dans cette étude. C, Chronologie des sites en a. La chronologie est organisée par région, et la date médiane pour chaque groupe étudié est indiquée. Les cartes de base en a et b ont été obtenues à partir du jeu de données cartographiques du domaine public Natural Earth (https://www.naturalearthdata.com/downloads/10m-raster-data/10m-cross-blend-hypso/). Dans les étiquettes des groupes, les suffixes représentent les périodes archéologiques de chaque groupe : N, Néolithique ; EN, MN et LN, Néolithique précoce, moyen et tardif, respectivement ; EN, Énéolithique pour Geoksyur, Parkhai et Sarazm ; CA, Âge chalcolithique ; BA, Âge du bronze ; MBA, Âge du bronze moyen ; EIA, Âge du fer précoce. MA-1, Mal'ta ; EHG, chasseurs-cueilleurs d'Europe de l'Est.

Etude scientifique complete
 
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Un plan quinquennal pour renforcer la protection des vestiges culturels

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Des artistes mettent en scène un spectacle d'opéra Kunqu devant le Palais de la Compassion et de la Tranquillité (Cining Gong) dans la Cité interdite à Beijing,
2021-11-05
La capacité de la Chine à sauvegarder et étudier le riche patrimoine culturel du pays sera grandement améliorée, grâce au 14e Plan quinquennal (2021-25), ont déclaré mercredi des responsables du patrimoine.

Communique : Un plan national global sur la protection du patrimoine culturel et le développement des technologies pertinentes au cours des cinq prochaines années sera bientôt publié par le Conseil d'État, le cabinet chinois.
Plus de 40 départements du gouvernement central et institutions de niveau national, ainsi que les gouvernements locaux de 31 régions de niveau provincial ont contribué au plan. Les opinions des universitaires et des membres du public ont également été largement écoutées au cours du processus, a déclaré Li Qun, directeur de l'Administration nationale du patrimoine culturel, lors d'une conférence de presse à Beijing.

"Les précédents plans quinquennaux sur les reliques culturelles étaient principalement rédigés par des départements gouvernementaux spécifiques", a déclaré Li. "Pour la première fois, il s'est amélioré pour devenir un plan de niveau national, ce qui reflète la grande importance que le pays accorde à ce domaine".

"La protection des vestiges sera toujours la priorité, notamment dans les projets d'urbanisation et le développement du tourisme", a-t-il déclaré, ajoutant qu'un système de registre national des vestiges culturels sera mis en place pour garantir leur sécurité.

M. Li a indiqué que les recherches archéologiques seront obligatoires avant le transfert des terrains pour les grandes constructions urbaines afin d'équilibrer la protection du patrimoine et le développement économique.

"Si le terrain doit être touché, il doit d'abord faire l'objet de recherches par des archéologues", a-t-il déclaré, ajoutant que ce processus devrait être accepté par l'ensemble de la société.

La formation des talents mise en avant

Le plan quinquennal a fixé 21 objectifs spécifiques, dont la gestion des ressources des vestiges culturels, le développement des musées et la formation des experts.

Li a déclaré qu'au cours des cinq prochaines années, 80 à 100 fouilles archéologiques seront lancées chaque année, en plus des fouilles de sauvetage. "Nous pouvons réaliser des percées dans de nombreux projets universitaires et mettre en valeur nos 5 000 ans d'histoire de la civilisation et nos 10 000 ans d'histoire de la culture grâce à davantage de preuves matérielles", a-t-il déclaré.

Le manque de personnel qualifié a longtemps entravé l'archéologie chinoise. Les statistiques publiées lors des deux sessions annuelles de mars ont montré que la Chine compte moins de 1 800 archéologues agréés autorisés à diriger des fouilles, un nombre bien inférieur à ce qui est nécessaire pour effectuer des recherches sur les sites archéologiques du pays.
Pour combler ce manque, M. Li a déclaré qu'environ 4 000 nouveaux archéologues seront formés d'ici 2025 et qu'un programme national sera lancé pour sélectionner 100 jeunes archéologues de premier plan pour des projets clés.

Par ailleurs, le nombre de chercheurs scientifiques chinois effectuant des travaux de laboratoire sur les vestiges culturels devrait augmenter de 25 % d'ici 2025.
Selon M. Li, des progrès technologiques majeurs seront réalisés dans des domaines clés tels que la datation des vestiges culturels et l'analyse de l'ADN et de la matière organique des pièces archéologiques. Plusieurs "banques d'échantillons archéologiques" régionales doivent être créées pour faciliter les études approfondies et la préservation des objets récemment mis au jour.

Un lien plus étroit entre le patrimoine culturel et les gens s'est construit ces dernières années, grâce aux efforts du pays. Depuis 2010, la Chine a répertorié 36 parcs de ruines archéologiques à l'échelle nationale pour permettre au public de mieux comprendre et de vivre la recherche archéologique.

La liste comprend 11 sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, comme les ruines archéologiques de Liangzhu à Hangzhou, dans la province du Zhejiang, qui abritaient une civilisation vénérant le jade il y a 4 300 à 5 300 ans.
Selon Lu Qiong, fonctionnaire au département des réglementations et des politiques de l'administration nationale du patrimoine culturel, 10 à 15 nouvelles entrées seront ajoutées à la liste d'ici 2025.

"L'un des axes du travail futur est de permettre aux gens de partager le patrimoine culturel et de bénéficier de la réalisation de la protection", a-t-elle déclaré.

En 2019, environ 28 600 expositions ont été organisées à travers la Chine continentale, attirant environ 1,2 milliard de visites.

D'ici 2025, le nombre de visites annuelles vise à atteindre 1,4 milliard, et plus de 30 000 expositions doivent être organisées cette année-là, a indiqué Mme Lu.

 
D’ici, vous découvrirez que la culture et la civilisation chinoises ont échangé et emprunté les uns aux autres sur le continent depuis plus de 7000 ans. Hongshan culture + shijihe culture + sanxingdui...,, je pense qu’il y avait déjà une civilisation à partir de ce moment-là! :grin:
 

Shimao, l'antique cité chinoise redécouverte par les archéologues


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Sculptures en pierre découvertes dans la cité néolithique de Shimao, dans la province de Shaanxi, au nord-ouest de la Chine.

On sait peu de choses sur Shimao, une cité abandonnée du centre de la Chine. Pourtant, les vestiges mis au jour ne cessent de surprendre la communauté scientifique et mettent à mal nos connaissances sur l'histoire de la Chine antique.


Extrait : C’est dans la province de Shaanxi, dans le centre-ouest de la Chine, à l’extrémité sud du désert d’Ordos, que des archéologues chinois ont mis au jour en 1976 les premiers vestiges d’une immense cité néolithique abandonnée, baptisée Shimao. Depuis ce jour, plusieurs découvertes ont été faites sur ce site antique, mais les secrets qu’il renferme sont encore trop nombreux et ne cessent de prendre de court les archéologues au fur et à mesure qu’ils se dévoilent.
Le site a été baptisé Shimao, son nom originel est toujours inconnu. Les archéologues ont longtemps pensé que les ruines de la ville appartenaient à la Grande Muraille de Chine, mais des recherches approfondies ont révélé que la construction de Shimao remontait en réalité à une période antérieure, il y a environ 4 300 ans. La Grande Muraille, elle, a été érigée il y a environ 2 200 ans.



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Early commensal interaction between humans and hares in Neolithic northern China / Pdf 16 pages 1636805271983.png
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