Chine : les jeunes de plus en plus obèses à cause du mode de vie occidental
- Auteur de la discussion Orang Malang
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Je t'en prie: détaille.
Sauf découverte d'un gêne "JESUS" qui multiplie les pains, les poissons et les calories dans l'estomac, on ne peut pas créer de matière à partir de rien. Sauf à capter des nutriments par effet d'osmose à travers la peau, l'apport calorique passe par la bouffe.
Mais jusqu'à preuve du contraire, on ne fabrique pas 1 kg de graisse à partir de 100 g de bouffe.
Et de la même façon, on ne perd pas de poids sans être en déficit calorique.
C est vrai excuse moi, j aurais du attendre d avoir le temps de te repondre plus en detail. Je vais essayer d etayer.
Je reagis sur le constat que tu fais: Obeses, ils ont trop mange.
Non, je ne crois pas que ce soit le cas pour tous. Que le fait de trop manger n arrange rien, c est un fait, mais le mal est deja la.
Je vais te donner un exemple, avec mon frere par exemple, nous avons tres peu de difference d age, nous avons longtemps manger les meme choses, les meme quantite, sous le mem toit, avec les meme parents, la meme cuisine... et pourtant malgre le fait que je sois largement plus sportif que lui, je prenais du poids pendant que lui rien. Comment expliquer cela?
A cela s ajoute le fait de comment manger. Manger rapide n est pas un alliee pour maintenir son poids ou en perdre.
L obesite, comment vu plus haut est une maladie, par consequent un disfonctionnement. Que tu manges trop ou pas, ne change pas grand chose. C est sur que manger trop ne va pas aider et encore ca depend quoi ou quels aliments et la maniere dont ils sont ingurgites.
C est un ensemble et pas seulement un probleme de quantite. la qualite des aliments jouent un role determinant, la facon de manger aussi, les frequences des repas... et bien sur tout ce qui est lie a la depense d energie ou pas. A cela s ajoute l heredite, l alcool, un changement brutal d alimentation (vouloir maigrir avec un regime a la con peut faire grossir)
Tous les obeses ne le sont pas parce qu ils ont trop mange. On dervait se pencher un peu plus sur l appareil digestif de chacun, leur vie, leur environnement...
je suis d'accord avec ça ! Donc il ne faut pas forcément manger beaucoup pour devenir gros !! Je connais des gens qui grossissent et qui pourtant ne mange pas beaucoup et bien moins que moi !!
il y a des problèmes de santé effectivement dont ceux cités au dessus qui peuvent engendrer un surpoids voire une obésité ....
Et toi?
Métabolismes différents. Je parie qu'à la lotterie génétique ton frère et toi tiennent plus de ton père ou de ta mère, mais pas du même parent. C'est la même chez moi avec mes 2 soeurs.
Façon de manger, c'est en fait faux. Manger lentement augmente la satiété, et donc diminue l'appétit. Mais ca ne change en rien le contenu calorique/nutritionnel. Manger lentement un surplus calorique fera grossir. Manger rapidement un déficit calorique fera maigrir.
Fréquence des repas, idem. (même que contrairement aux idées reçues, il vaut mieux multiplier les repas)
Qualité des aliments, idem. (ca va jouer sur la satiété, mais c'est pas déterminant: 1 calorie c'est 1 calorie)
Que ca puisse rentrer comme facteur, oui. Ca va même aussi loin que d'après les études, l'alimentation de la mère pendant la grossesse influe sur les récepteurs cérébraux du gamin ce qui peut le rendre plus ou moins facilement dépendant à la junk food.
(parce que oui, la junk food entraine une dépendance, en fait, ca active les récepteurs à opiacés)
Mais quelle que soient les raisons ou les facteurs, il reste que la matière ne se crée pas à partir de rien. Première loi de thermodynamique. Si on mange plus que ce qu'on a besoin, on grossit.
Il faut pas forcément manger beaucoup pour devenir gros. Il suffit de manger plus que son besoin.
L'obésité ne recule pas chez les enfants et adolescents américains
http://www.sciencesetavenir.fr/sant...ez-les-enfants-et-adolescents-americains.html
Les taux élevés d'obésité chez les enfants et adolescents aux Etats-Unis, un phénomène qui a commencé il y a près de trente ans et s'est étendu de façon alarmante depuis, persistent sans aucun signe de recul, selon une étude publiée mardi 26 avril 2016. "De récentes études limitées suggèrent que l'obésité juvénile commence à diminuer mais nous n'avons trouvé aucune indication confortant une telle tendance aux Etats-Unis, dans aucun des groupes d'enfants et d'adolescents de 2 à 19 ans", affirme Asheley Skinner, professeur à l'Université Duke en Caroline du Nord (sud-est), principal auteur. "C'est particulièrement vrai pour la forme la plus sévère d'obésité, qui reste élevée surtout parmi les adolescents", ajoute-t-elle.
Pour ces travaux parus dans la revue Obesity, ces chercheurs ont analysé des données provenant d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition qui porte sur des décennies. Ils ont constaté que pour la période 2013-2014, 33,4% des jeunes de 2 à 19 ans étaient en surpoids, dont 17,4% étaient obèses. Ces taux ne différent pas statistiquement de la période précédente de 2011 à 2012 et montrent que dans toutes les catégories de surpoids et d'obésité les chiffres ont continué à être orientés à la hausse entre 1999 et 2014, estiment ces chercheurs.
"Le plus décourageant c'est l'accroissement de la fréquence des formes sévères d'obésité", relève Asheley Skinner. Chez un adulte, l'obésité se définit par un indice de masse corporelle (IMC, calculé en divisant le poids par la taille au carré) supérieur à 35. Un IMC normal varie de 18,5 à 25. Ainsi, sur la période 2012-2014, 6,3% des jeunes américains avaient un IMC d'au moins 35, considéré comme la catégorie II d'obésité. Près de 2,5% étaient sévèrement obèses avec un IMC de 40 et plus qui se définit comme une obésité de catégorie III.
http://www.sciencesetavenir.fr/sant...ez-les-enfants-et-adolescents-americains.html
Les taux élevés d'obésité chez les enfants et adolescents aux Etats-Unis, un phénomène qui a commencé il y a près de trente ans et s'est étendu de façon alarmante depuis, persistent sans aucun signe de recul, selon une étude publiée mardi 26 avril 2016. "De récentes études limitées suggèrent que l'obésité juvénile commence à diminuer mais nous n'avons trouvé aucune indication confortant une telle tendance aux Etats-Unis, dans aucun des groupes d'enfants et d'adolescents de 2 à 19 ans", affirme Asheley Skinner, professeur à l'Université Duke en Caroline du Nord (sud-est), principal auteur. "C'est particulièrement vrai pour la forme la plus sévère d'obésité, qui reste élevée surtout parmi les adolescents", ajoute-t-elle.
Pour ces travaux parus dans la revue Obesity, ces chercheurs ont analysé des données provenant d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition qui porte sur des décennies. Ils ont constaté que pour la période 2013-2014, 33,4% des jeunes de 2 à 19 ans étaient en surpoids, dont 17,4% étaient obèses. Ces taux ne différent pas statistiquement de la période précédente de 2011 à 2012 et montrent que dans toutes les catégories de surpoids et d'obésité les chiffres ont continué à être orientés à la hausse entre 1999 et 2014, estiment ces chercheurs.
"Le plus décourageant c'est l'accroissement de la fréquence des formes sévères d'obésité", relève Asheley Skinner. Chez un adulte, l'obésité se définit par un indice de masse corporelle (IMC, calculé en divisant le poids par la taille au carré) supérieur à 35. Un IMC normal varie de 18,5 à 25. Ainsi, sur la période 2012-2014, 6,3% des jeunes américains avaient un IMC d'au moins 35, considéré comme la catégorie II d'obésité. Près de 2,5% étaient sévèrement obèses avec un IMC de 40 et plus qui se définit comme une obésité de catégorie III.
je suis quand meme super impressionnee par le niveau de connaissance de certains sur le sujet. Comme il me semble que cela n'est pas votre metier, je me dis que vous passez beaucoup de votre temps libre a etudier le truc.. Chapeau pour le boulot en tout cas...
C'est le forum des Lumieres ici ^^ suffit de lancer un bon topic a debat pour que ca s'enflamme. En tout cas, je suis super cale sur le sujet maintenant, j'ai lance la discussion avec des amis et j'ai pu leur caler tous les articles et autres mentionnes ici.
ahah 12 pages sur le sujet quand meme, il y a de quoi devenir expert dans le domaine.
La 1ère loi, c'est plutôt la conservation de l'énergie.
Ok, fin du HS, désolé
Et du coup tu peux en conclure qu'une calorie, c'est une calorie.
Que l'énergie que tu ingères se retrouve nécessairement quelque part.
Et que l'énergie stockée dans ta graisse ne vient pas de nulle part.
Arrête de troller ça devient usant.
à l'évidence... Mais la première loi de la thermo ne te dira rien sur la manière dont ton corps va gérer cette apport énergétique (graisse, muscle, etc...)
Faut bien que l'on vous fournisse de la matière pour vos discussions réelles du weekend qui vient ...
Vu que tu poses la question:
de base, en restant son cul dans le canapé, un surplus calorique est réparti en 1/3 muscle, 2/3 graisse (on parle en masse, pas en volume)
Je saurais plus retrouver l'étude par contre.
je ne dis pas le contraire, mais c'est juste qu'il ne sert à rien d'invoquer des lois de la physique (par ex. le principe de la thermodynamique) hors de propos et de manière erronée. Parce-que pour le coup, du point de vue du 1er principe de la thermo, une augmentation de la température corporelle fera tout aussi bien l'affaire pour conserver l'énergie.
Bon, je referme ce HS
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