Au niveau du jeu, c'est déjà une très belle Coupe du Monde avec des buts, de l'engagement.
Ce qui est nouveau, c'est la densité de l'Amérique latine, avec une pelletée d'équipes qu'on n'a pas l'habitude de voir à pareille fête (Mexique, Colombie, Chili, Costa Rica, Équateur). En début de compétition, je pestais contre le nombre d'équipes latino-américaines mais force est de constater qu'elles ont toutes leur place dans la compétition.
Parmi les favoris, le Brésil et l'Argentine sont loin d'être flamboyants et sont victimes de leur star (Neymar et Messi) qui vampirise toute tentative de jeu léché. La France, avec la blessure de Ribéry, est libérée de ce poids. Finis, les numéros de solistes voués à l'échec !