Ca va quand même être un exercice de très haute voltige qu'il va falloir conduire... à ce stade je suis plus inquiet pour la stabilité économique/sociale du pays que sur le point sanitaire...
Quasi un mois plus tard :
- Côté sanitaire : Si on va connaitre 1 à 2 sem assez rudes en France dans les jours à venir sur la mortalité et que c'est toujours tragique quand ça touche des proches, à l'échelle des statistiques du nombre de morts annuellement de maladies respiratoires ça ne devrait au final pas faire varier le curseur tant que cela : https://www.ouest-france.fr/sante/u...-cause-de-deces-dans-le-monde-en-2015-5191360
- Coté économique et social : ce que j'observe dans tous les whatsapp d'entrepreneurs desquels on fait partie en France allant de la petite PME aux grosses boites de croissance de plusieurs centaines d'employés, il va en effet y avoir beaucoup de casse, malgré les mesures prises par le gouvernement :
- Plein de boites sont en train de couper ou mettre en pause des contrats de presta externes (autant de CA en moins pour les prestataires)
- De facto ça oblige les boites de service qui ont une baisse de 20, 30, 50 ou 70% d'activité sur les 2 ou 3 mois à venir de revoir leur propre contrats externes ou force de travail
- Les boites fragiles vont mettre la clef sous la porte occasionnant des impayés lourds pour leurs partenaires donc de possibles faillites en cascade..
- Certains secteurs sont totalement sinistrés (restos, bars, hôtellerie, etc...) d'autres tirent au contraire leur épingle du jeu (alimentaire humain comme animal de compagnie, etc...) même si ça pose des problèmes de logistique pour livrer les clients et que ce qui est vendu en denrées non périssables aujourd'hui a priori ne sera plus/peu acheté une fois la crise passée...
- Même les boites qui ont fait de grosses levées se serrent la ceinture car on sait que les VC investiront peu dans les mois qui viennent et en tout cas certainement pas aux même valo, ce qui veut dire qu'elle doivent baisser la voilure pour ne pas se retrouver en manque de cash à un moment ou elles ne pourront pas se refinancer ou ne pas le faire dans des conditions raisonnables.
L’activité partielle doit concerner tous les salariés ou tout service/unité de travail de la même manière ; il peut toutefois y avoir des différences entre ces services/unité de travail. Le principe est qu’il ne peut y avoir de discrimination entre les salariés au titre du placement en activité partielle
Ainsi, il est possible de mettre un service/unité de travail en activité partielle et de maintenir d’autres salariés au travail.
En revanche, il n’est pas possible de faire une différence entre des salariés ayant le même poste.
Et ça confirme ce que je redoutais il y a un mois, à savoir que le coût humain de cette contraction économique forte qui ne fait que commencer va être méga important... est sans doutes plus élevé humainement que la partie sanitaire.
Un drôle de monde dans lequel nous allons vivre... sur fond en plus de guerre éco entre certains ensembles géographiques qui ne fera que se confirmer.
On voit que même les valeurs refuge traditionnelles ne sont pas préservées.
Dernière édition: