ok ok, dont acte.
Mais ma réponse portait plutôt sur ta remarque qu'il y avait du "mépris social", d'obscurs "sous-entendus" et de "l'ironie" dans la démarche du chercheur....là pour le coup je ne vois vraiment pas où tu vas chercher ça.
Le type est sociologue, et une bonne part de la recherche en sociologie porte justement sur l'étude de la société, de ses classes sociales et de son éventuelle ségrégation sociale. Il me semble que son boulot s'insère parfaitement dans cette démarche, je ne vois pas où est le problème. Si à chaque fois qu'on fait une étude montrant ou illustrant les inégalités sociales en France on doit être accusé de "mépris social", on ne va pas aller très loin.
Quand il fait mauvais temps, je ne vois pas l'intérêt de s'en prendre au baromètre.
Encore une fois, je trouve que cette étude (qui n'ambitionne évidemment pas d'être une étude exhaustive de la société française et de ses inégalités) a le mérite de montrer que la ségrégation sociale de la société française n'est pas que financière (à l'évidence), ni géographique ou culturelle, mais qu'elle va se nicher dans des aspects a priori moins évidents de nos vies.
Par ailleurs, le fait que, pour la plupart d'entre nous, nous soyons déjà conscients que les prénoms soient des marqueurs sociaux n'enlève rien à la pertinence de cette étude, qui a l'intérêt de quantifier (avec un critère qui vaut ce qu'il vaut, mais qui ne me semble pas idiot) l'amplitude de ce marquage social.