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Toujours plus perfectionnés : les derniers drones de loisirs ressemblent à de véritables aéronefs. Le
Disco, une aile volante de Parrot se pilote «en immersion» grâce à des lunettes spéciales, tandis que le
Mambo est capable de saisir des objets ou de lancer des billes en plastique.
Yuneec, une startup chinoise soutenue par Intel, a crée un engin capable de détecter et d’éviter les obstacles de façon autonome. Le français
Hexo et le Chinois
DJI ont lancé des drones autonomes qui suivent et filment l’utilisateur.
Cette débauche de technologie cache pourtant une réalité moins brillante : le ciel commence à être bien encombré pour tous ces drones grand public. Au CES de janvier 2017 de Las Vegas, pas moins d’une douzaine de fabricants s’étalaient dans deux halls différents. Une guéguerre qui commence déjà à faire pas mal de victimes....
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Se recentrer sur le marché professionnel
Tout n’est pas perdu pour autant pour les constructeurs. Si le grand public boude les nouveaux objets volants, le drone professionnel semble lui bel et bien prometteur. Chez Parrot, cette activité
était la seule à afficher une confortable croissance l’an dernier (entre 15 et 20 %), que l’entreprise compte encore voir s’accélérer en 2017. Surtout, le monde professionnel permet de développer une gamme de services associés, un peu comme les applications payantes pour les smartphones. 3D Robotics propose par exemple aux professionnels du bâtiment de cartographier un site en 3D tandis qu’Airinov (racheté par Parrot) permet aux agriculteurs d’optimiser l’épandage de fertilisants sur leurs cultures. Un service facturé 10 euros/hectare.
Mais là encore, méfiance. Les applications les plus médiatiques ne sont pas forcément celles qui marcheront. Se faire livrer une pizza ou ses cadeaux de Noël par drone ne risque pas d’être généralisé dans un proche avenir. En novembre 2016, Alphabet
a ainsi mis en suspens son programme «Project King», testé depuis quelques mois pour livrer des repas par drone. Les ingénieurs ont été priés «
de chercher un job ailleurs». Chez Uber ?