Elections Etats Unis 2024 - Trump vs Kamala Harris - " Perspectives " Geopolitiques Internationales 2025...

Pensez vous que Donald Trump sera reelu President des Etats Unis ?

  • Donald Trump

    Votes: 9 69,2%
  • Kamala Harris

    Votes: 3 23,1%
  • Robert Francis Kennedy Jr

    Votes: 0 0,0%
  • John Doe

    Votes: 1 7,7%

  • Nombre total d'électeurs
    13
Une des rares qui disent la vérité, Tulsi Gabbard. En espèrant que les démocrates la choisissent plutôt que Kamala Harris mais ce n'est vraiment pas gagné.



Ce serait en effet un bon choix pour l'état profond. N'a jamais été élu à la moindre élection et favorable à continuer la guerre en Ukraine. Il pourrait être choisi pour être le vice-président.
C'est passé assez inaperçu mais en plus de Robert Kennedy, une ancienne élue démocrate Tulsi Gabbard soutient désormais ouvertement Trump.

Franchement c'est assez incroyable, Trump est passé d'épouvantail à finalement seule solution possible pour contrer les démocrates woke tyranniques et va-t-en guerre. Si Trump gagne il y a aura sans doute une sorte de gouvernement transpartisan. 🙏

 
C'est passé assez inaperçu mais en plus de Robert Kennedy, une ancienne élue démocrate Tulsi Gabbard soutient désormais ouvertement Trump.

Franchement c'est assez incroyable, Trump est passé d'épouvantail à finalement seule solution possible pour contrer les démocrates woke tyranniques et va-t-en guerre. Si Trump gagne il y a aura sans doute une sorte de gouvernement transpartisan. 🙏

La perspective d'une victoire de Trump semble s'éloigner :

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L'ombre d'un « shutdown » revient aux États-Unis : des républicains frondeurs s'opposent au budget


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19 septembre 2024

La Chambre des représentants a retoqué mercredi la prolongation de six mois du budget du gouvernement américain, sur fond de dissensions au sein du Parti républicain. Une décision lourde de conséquence si elle se prolonge : si les élus ne valident pas le budget avant la fin du mois, l'État fédéral serait paralysé.


Communique : Le vote du budget 2025 coince outre-Atlantique. Les élus de la Chambre des représentants se sont opposés mercredi à sa prolongation temporaire jusqu'en mars 2025, soit après la prise de fonction du candidat élu à la présidentielle du 5 novembre, à 220 voix contre et 202 pour. Or, le temps est compté : le budget doit être adopté par le Congrès américain d'ici fin septembre - fin de l'exercice fiscal - pour que l'ensemble des services restent financés.

Autrement, ce serait le « shutdown » : des millions de fonctionnaires au chômage technique, certaines aides alimentaires suspendues, le trafic aérien perturbé. Tous les services de l'État ne seront évidemment pas paralysés. Les services essentiels continueront de fonctionner, comme la protection des frontières, les soins médicaux hospitaliers, le maintien de l'ordre ou encore la maintenance du réseau électrique. Les fois précédentes, les dépenses liées aux retraites ainsi qu'à la santé des personnes à bas revenus et âgées avaient également été maintenues, mais les demandes d'inscriptions avaient été repoussées, précise le Comité pour un budget fédéral responsable (CFRB).

Si le texte n'est pas passé ce mercredi, c'est parce que plus d'une dizaine de républicains se sont joints aux démocrates pour s'opposer à cette proposition de prolongation émise par leur parti, privant ce dernier de sa courte majorité à la Chambre. Ces élus sont inquiets de voir la limite du budget repoussée de nouveau et souhaitent une plus grande rigueur fiscale.

Un autre texte législatif a été adjoint à cette proposition de budget. Le « Save Act », qui exigerait que les électeurs apportent une preuve de citoyenneté lors de l'inscription sur les listes électorales pour les élections fédérales. Donald Trump avait précédemment menacé de « provoquer un "shutdown" du gouvernement en un clin d'œil (...) » s'il n'était pas inscrit dans le projet de loi. Ce mercredi, avant le vote, il a déclaré sur son réseau Truth Social que « si les républicains n'obtenaient pas le "Savec Act" dans son intégralité, ils ne devraient pas accepter » la prolongation du budget. L'administration Biden, elle, s'oppose à cette mesure soulignant que le vote des non-citoyens est déjà illégal et qu'il n'y a aucune preuve que les migrants sans papiers participent aux élections.

Ce rejet du projet de loi a en tout cas a provoqué la colère de l'élue démocrate Rosa DeLauro, à la tête de la commission parlementaire dédiée au budget fédéral. Elle a dénoncé dans un communiqué mercredi l'attitude des républicains qui « ont failli à l'une de leurs tâches les plus simples ». « Il nous reste sept jours ouvrés pour garder le gouvernement en fonctionnement », a-t-elle rappelé. Le compte à rebours est lancé.

Pari risqué à deux mois des élections

Un « shutdown » serait risqué pour le camp républicain, à sept semaines de l'élection présidentielle. Car l'ensemble de la Chambre des représentants sera à cette occasion renouvelé. Et certains élus républicains, qui sont sur la corde raide, s'inquiètent de cette perspective peu populaire de paralysie du pays qui pourrait menacer leurs chances d'être réélu.

Il faut dire que le « shutdown » est loin d'être anodin. Le plus long de l'histoire des États-Unis, entre décembre 2018 et janvier 2019, avait duré 34 jours sous la présidence de... Donald Trump. La fermeture partielle des services de l'État fédéral pendant plus d'un mois avait alors coûté 11 milliards de dollars à l'économie américaine, selon les services du budget du Congrès, qui estimaient qu'environ trois milliards ne pourraient être récupéré.

L'ombre du « shutdown » avait aussi plané l'année dernière. Les élus de la frange la plus à droite des républicains à la Chambre des représentants, proches de Donald Trump, avaient réussi à bloquer l'adoption de tout budget, contraignant la première économie du monde à fonctionner à court terme, voire très court terme. En effet, pour pallier un accord sur un budget annuel, le Congrès a dû fonctionner par une série de mini-lois pour prolonger le budget de quelques jours, semaines ou mois. Le vote final du budget avait alors eu lieu à la fin du mois de mars 2024, alors que l'année fiscale avait débuté le 1er octobre précédent.


 
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Harris / Trump : ce qui peut changer pour l'Europe | Décryptage | ARTE


27 septembre 2024

Duree 10 : 33
Synopsis : De Kamala Harris ou de Donald Trump, quel candidat à l’élection américaine, propose le meilleur programme pour les intérêts européens ? La meilleure possibilité de partenariat avec l’UE, sur le plan économique, de la défense et enfin du climat ?
 

Ca illustre comment le lobby arme / petrole est maintenant chez les democrates...
L’article étant payant, je n’ai pu en lire que le début, où il n’est question ni d’armes, ni de pétrole…

Pourrais tu expliquer ce qui amène ton commentaire ?
 
L’article étant payant, je n’ai pu en lire que le début, où il n’est question ni d’armes, ni de pétrole…

Pourrais tu expliquer ce qui amène ton commentaire ?
Tu ne connais pas la famille Cheney et leurs liens avec le lobby pétrolier et des armes ?
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Pour la version parodique :)
d'une triste réalité...
 

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Joe Biden déclare qu’il «ne sait pas» si l'élection présidentielle américaine sera «pacifique


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Emeutes devant le Capitole des États-Unis à Washington, DC,le 6 janvier 2021. Leah Millis/Reuters
4 octobre 2024

À un mois de la présidentielle américaine, Joe Biden s'est inquiété vendredi du risque que le scrutin ne soit pas «pacifique», en raison du comportement du candidat républicain Donald Trump.

Article : «Les choses que Trump a dites et celles qu'il a dites la dernière fois lorsqu'il n'aimait pas le résultat de l'élection étaient très dangereuses», a alerté le président américain. «Donc je suis inquiet de ce qu'ils vont faire», lors du vote, a-t-il affirmé lors d'un échange impromptu avec des journalistes, dans la salle de presse de la Maison-Blanche.

L'élection du 5 novembre, opposant la vice-présidente démocrate Kamala Harris à l'ancien dirigeant républicain Donald Trump s'annonce aussi indécise que tendue. À l'approche du scrutin, les illustrations d'une société américaine à cran sont omniprésentes. Les centres électoraux des comtés les plus disputés, cibles il y a quatre ans de vives tensions, se sont mués en forteresses, protégés par des clôtures en fer forgé et des détecteurs de métaux. La certification des résultats de la présidentielle au Capitole, théâtre le 6 janvier 2021 d'une attaque de trumpistes déchaînés, sera cette fois encadrée par le plus haut niveau de sécurité possible pour un événement officiel. La crainte est que, une fois encore, le vote soit si serré qu'il faille non pas des heures, mais des jours entiers pour déclarer un vainqueur.

Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020, a déjà posé les premières pierres d'une nouvelle contestation, accusant meeting après meeting les démocrates de «tricher comme des diables». Le candidat républicain a aussi imputé la seconde tentative d'assassinat dont il a été victime à la «rhétorique» de ses adversaires, quand les démocrates l'accusent au contraire d'être l'instigateur d'un climat politique parfois irrespirable.

Attirer l’électorat ouvrier

Le septuagénaire républicain retournera d'ailleurs samedi sur les lieux de la première tentative d'assassinat, quand il a réchappé de peu en juillet aux balles d'un tueur, dans la ville de Butler en Pennsylvanie, pour un nouveau meeting de campagne. Son équipe a d'ores et déjà annoncé la présence d'un invité de marque: Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, propriétaire de X, Tesla, ou encore SpaceX. Avant cela, Donald Trump sera vendredi en Géorgie, État durement frappé par l'ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts aux États-Unis. Il sera accompagné vendredi de Brian Kemp, gouverneur de cet État du sud-est très convoité en vue de la présidentielle.

Kamala Harris est quant à elle attendue dans le Michigan, État-clé de la région des Grands Lacs et symbole du déclin industriel aux États-Unis à partir des années 1980. La candidate démocrate a commencé son déplacement dans la grande ville de Detroit, berceau de l'industrie automobile américaine, où elle veut renforcer son image de candidate pro-syndicats. Alors que l'électorat ouvrier était traditionnellement favorable aux démocrates, Donald Trump a réussi depuis son entrée sur la scène politique en 2015 à s'attirer les faveurs de nombre de ses membres.

Pour tenter d'estomper cet exode, Kamala Harris pourra bénéficier ces prochaines semaines d'un appui de poids en la personne de Barack Obama. Toujours très populaire, le premier président noir de l'histoire des États-Unis va se rendre sur le terrain dans plusieurs États-clés jusqu'au scrutin du 5 novembre, a annoncé vendredi l'équipe de campagne de la vice-présidente démocrate.

Dans le Michigan, Kamala Harris fera également escale à Flint. Selon la chaîne CNN, elle y rencontrera des responsables locaux des communautés arabe et musulmane, dont nombre de membres sont en colère face au soutien indéfectible des États-Unis de Joe Biden à Israël. Cet électorat avait joué un rôle majeur pour faire gagner Joe Biden en 2020 dans le Michigan, et devrait à nouveau peser lourd le 5 novembre.



Archives

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Prévenir la violence électorale aux États-Unis en 2024 : Mémorandum sur la planification d'urgence by Jacob Ware / Jacob Wareis a research fellow at the Council on Foreign Relations (CFR), where he studies domestic and international terrorism and counterterrorism. ( 19 avril 2024 )
 
Dernière édition:
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Débat : Sur Gaza et l'Ukraine, Harris et Trump ont mis « l'Amérique en dernier » by BeauKellecar Vlahos / is Editorial Director of Responsible Statecraft and Senior Advisor at the Quincy Institute

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8 octobre 2024

Les candidats ont échangé des coups personnels, mais n'ont jamais expliqué ce que nous faisions et pourquoi

Analyse : Donald Trump et Kamala Harris ont non seulement prouvé hier soir qu'ils n'avaient pas de visions de politique étrangère bien étoffées, mais qu'ils se sentaient plus à l'aise dans les mimiques comme ils le font, en utilisant un langage déconcertant et caricatural l'un sur l'autre, en jouant si vite et si librement avec l'histoire, les faits et les chiffres que tout le débat sur ce qu'il faut faire en Ukraine et à Gaza est absolument incohérent.

Autant pour « l'Amérique d'abord ».

Une réponse « America First » à la question posée à Harris sur ce qu’elle ferait au sujet des plus de 40 000 morts palestiniens à Gaza – ce qui, selon le modérateur, préoccupait Harris il y a neuf mois – serait de dire que continuer à financer directement cette affaire nuirait en fin de compte à l’Amérique, mettrait en danger nos troupes dans la région et condamnerait à jamais notre intégrité en tant que nation de droit et phare de clarté morale. À tout le moins, elle pourrait souligner que Benjamin Netanyahu est un acteur de mauvaise foi qui représente son peuple mais pas le peuple américain, et que nous ne pouvons pas l’aider ou l’assister s’il continue de bafouer les Conventions de Genève dans une tentative désespérée de rester au pouvoir. Point final.

Au lieu de cela, elle dit :

"Ce que nous savons, c'est que cette guerre doit prendre fin et immédiatement, et la façon dont elle se terminera est que nous avons besoin d'un accord de cessez-le-feu et que nous avons besoin que les otages soient libérés, et nous continuerons donc à travailler 24 heures sur 24 sur ce sujet, en comprenant également que nous devons tracer la voie vers une solution à deux États, et dans cette solution, il doit y avoir la sécurité pour le peuple israélien et Israël, et une mesure égale pour les Palestiniens. Mais la seule chose que je vous assurerai toujours, c'est que je donnerai toujours à Israël la capacité de se défendre, en particulier, en ce qui concerne son rapport à l'Iran, et toute menace que l'Iran et ses mandataires représentent pour Israël."

Trump, pour sa part, a décidé de déposer du napalm, mais contrairement au Trump de 2016 qui a souligné qu'il n'était pas dans le meilleur intérêt des États-Unis d'être aspirés dans les guerres et les conflits d'autres pays, que nous ne devrions pas être la police du monde, il a choisi d'accuser Kamala de "haïr Israël". Lorsqu'on lui a demandé comment il négocierait avec Netanyahou et le Hamas pour faire sortir les otages et mettre fin aux souffrances des civils - une question qui ne laisse personne indifférent pour l'homme qui aime « parler » - il a répondu ceci :

« (Harris) elle déteste Israël. Elle n'a même pas voulu rencontrer Netanyahou quand il est allé au Congrès pour faire un discours très important. Elle a refusé d'être là parce qu'elle était à une fête de sororité. Elle est allée à la fête de sororité. Elle déteste Israël. Si elle est présidente, je pense qu'Israël n'existera plus d'ici deux ans, et j'ai été assez bon en prédictions, et j'espère me tromper sur ce point. Elle déteste Israël en même temps, à sa manière, elle déteste la population arabe parce que tout le pays va exploser, les Arabes, le peuple juif, Israël disparaîtra. Cela ne serait jamais arrivé. L'Iran était ruiné sous Donald Trump. »

Passons à l'Ukraine. Trump a connu l’un de ses meilleurs moments dans une soirée par ailleurs morne et pleine d’occasions manquées (comme lorsqu’il n’a rien dit quand Harris s’est vantée du soutien de l’architecte de la guerre en Irak Dick Cheney et de sa fille Liz) lorsqu’il a déclaré qu’il voulait mettre fin à la guerre en Ukraine et qu’il le ferait en réunissant le président ukrainien Zelensky et le président russe Poutine dans une pièce pour résoudre le problème afin d’éviter davantage de morts et une « troisième guerre mondiale ». Il a ensuite répété des affirmations inexpliquées sur des « millions » de morts (sans préciser qui, par qui ou où) et a coché quelques points dans sa pique habituelle sur les membres de l’OTAN qui ne contribuent pas suffisamment au système.

Mais sa compréhension des raisons pour lesquelles cette guerre a eu lieu et de la façon dont elle « finirait » soudainement a commencé et s’est terminée avec son concept selon lequel Biden était « faible » et que Harris est « faible ». C’était, franchement, faible.

Harris, pour sa part, a agi comme si nous étions toujours en 2022 et que ce serait pour toujours tant que les États-Unis continueraient à financer la guerre. Encore une fois, aucune explication réelle quant à la raison pour laquelle il était dans l’intérêt de quiconque, même de l’Ukraine, de continuer sur cette voie, à part, vous savez, la domination russe sur le reste de l’Europe.

« Si Donald Trump était président, Poutine serait assis à Kiev en ce moment et comprendrait ce que cela signifierait, car l’agenda de Poutine ne concerne pas seulement l’Ukraine. Comprendre pourquoi les alliés européens et nos alliés de l’OTAN sont reconnaissants que vous ne soyez plus président, et que nous comprenions l’importance de la plus grande alliance militaire que le monde ait jamais connue, qui est l’OTAN, et ce que nous avons fait pour préserver la capacité de Zelensky et des Ukrainiens à se battre pour leur indépendance. Sinon, Poutine serait assis à Kiev avec les yeux rivés sur le reste de l’Europe, à commencer par la Pologne. »

Sur l’Afghanistan, oh mon Dieu. C’était une bonne idée de partir, les deux parties étaient d’accord. Mais pourquoi ? Peu importe. Ce qui importe, c’est que, selon Harris, Trump « a négocié directement avec une organisation terroriste appelée les talibans. Les négociations ont impliqué que les talibans obtiennent la libération de 5 000 terroristes, des terroristes talibans. Et écoutez ça. Non, écoutez ça. Et le président de l’époque a invité les talibans à Camp David, un lieu d’une importance historique pour nous, les Américains, un lieu où nous honorons l’importance de la diplomatie américaine, où nous invitons et recevons des dirigeants mondiaux respectés ».

Elle a également déclaré : « À ce jour, il n’y a pas un seul membre de l’armée américaine en service actif dans une zone de combat », ce qui est un mensonge et tout le monde le sait. Demandez simplement à nos troupes qui sont bombardées de drones en Irak et en Syrie. Et la marine américaine pourrait avoir quelque chose à dire sur ce qu’elle fait stationnée dans la mer Rouge depuis 10 mois.

Au lieu d’admettre que ses négociations ont contribué à mettre fin à l’un des plus grands échecs de la politique étrangère américaine du siècle dernier, Trump s’est vanté d’avoir menacé de faire exploser la maison du chef des talibans et c’est ainsi qu’il a obtenu que les talibans arrêtent de tirer sur nos soldats. Il a brièvement évoqué les négociations avec les talibans et expliqué pourquoi il était juste de sortir de la guerre, mais il a ensuite accusé l'administration Biden d'être responsable du retrait catastrophique d'août 2021. « Et d'ailleurs, c'est pour cela que la Russie a attaqué l'Ukraine, parce qu'elle a vu à quel point elle et son patron étaient incompétents. »

La Chine, où est la Chine ? La seule mention de l'Asie dans le débat d'hier soir concernait les nouveaux tarifs proposés par Trump et Harris évitant la question de savoir pourquoi Biden n'a jamais levé ceux qu'il avait imposés pendant la présidence de Trump. Ah oui, et Harris accusant Trump d'avoir dit de belles choses sur Xi Jinping pendant la COVID. Le reste de la discussion sur la politique étrangère s’est déroulé comme suit :

Harris : « Il est bien connu qu’il a échangé des lettres d’amour avec Kim Jong-un et il est absolument bien connu que ces dictateurs et autocrates souhaitent que vous soyez à nouveau président parce qu’ils sont très clairs, qu’ils peuvent vous manipuler avec des flatteries et des faveurs, et c’est pourquoi tant de chefs militaires avec lesquels vous avez travaillé m’ont dit que vous étiez une honte. »

Trump : « (Le président hongrois) Victor Orban a dit que vous aviez besoin du retour de Trump comme président. Ils avaient peur de lui. La Chine avait peur. Et je n’aime pas utiliser le mot peur, mais je le cite simplement. La Corée du Nord avait peur de lui. Regardez ce qui se passe avec la Corée du Nord. Au fait, il a dit que la Russie avait peur de lui. … Il a dit que la personne la plus respectée et la plus crainte était Donald Trump. Nous n’avions aucun problème lorsque Trump était président. »

Après ce débat, l’électeur américain, le peuple américain, devrait avoir peur. Certes, ils voteront sur toute une série de questions et d’opinions qui n’ont probablement rien à voir avec Gaza, l’Ukraine, l’OTAN ou les caprices des hommes forts du monde. Mais qualifier tout cela de « l’Amérique d’abord » est une pure manipulation. En matière de politique étrangère, nous arrivons bon dernier.


8 octobre 2024


Duree 43 : 17

Synopsis : Il reste 28 jours pour gagner l’élection présidentielle aux États-Unis. Au niveau national, Kamala Harris est légèrement en tête devant Donald Trump à 49% contre 46% selon un sondage du New York Times. Les 2 candidats sont au coude à coude dans les 7 États clés. C’est là que se jouera le scrutin : dans le Nevada, la Géorgie, l’Arizona, la Caroline du Sud, la Pennsylvanie, le Wisconsin et le Michigan. Les résultats seraient les plus serrés de l’histoire américaine moderne.

 
Dernière édition:

Donald Trump a un secret pour battre Kamala Harris à la présidentielle américaine en 2024. Il joue sur les mots et façonne son langage pour convaincre les électeurs. Pour comprendre comment il fait, "Le Monde" a étudié les prises de parole du candidat républicain avec l'aide d'un linguiste. Voilà ce qu'on a découvert.
 

Donald Trump a un secret pour battre Kamala Harris à la présidentielle américaine en 2024. Il joue sur les mots et façonne son langage pour convaincre les électeurs. Pour comprendre comment il fait, "Le Monde" a étudié les prises de parole du candidat républicain avec l'aide d'un linguiste. Voilà ce qu'on a découvert.

Ils ont oublié un detail ... Trump comme Harris se foutent bien des francais ... et tous les politiques font usage d'éléments de langage, Kamala n'est pas en reste.

La video ca ressemble plutot a "comment Le Monde vous manipule" avec encore et toujours les memes parti pris.
 
Ils ont oublié un detail ... Trump comme Harris se foutent bien des francais ...
Je ne comprends pas ta remarque. À aucun moment dans la vidéo, il n'est question des Français. Qu'est-ce que les Français viennent faire ici ?

... et tous les politiques font usage d'éléments de langage, Kamala n'est pas en reste.
Oui, et ? Tout le monde utilise des éléments de langage, mais ceux de Kamala ou d'autres ne reposent pas sur le mensonge, le dénigrement, l'insulte ...

La video ca ressemble plutot a "comment Le Monde vous manipule" avec encore et toujours les memes parti pris.
Je ne vois pas (pour une fois) où est la manipulation du Monde. C'est une analyse linguistique plutôt factuelle des discours de Trump. Où y a-t-il mensonge, manipulation, distorsion dans cette vidéo ?
Est-ce que tu deviendrais conspirationniste ? Ou est-ce ton parti pris "anti Monde"qui te fait écrire ça ?
 
Je ne comprends pas ta remarque. À aucun moment dans la vidéo, il n'est question des Français. Qu'est-ce que les Français viennent faire ici ?
Vidéo en francais dont le titre est "trump vous manipule"... La vidéo elle s'adresse aux francais, trump non
Donc non, trump ne nous manipule pas :)
Tout le monde utilise des éléments de langage, mais ceux de Kamala ou d'autres ne reposent pas sur le mensonge, le dénigrement, l'insulte ...
Les styles sont très différents ca c'est sur, les mensonges existent tout autant, comme les agenda cachés ...

Trump je ne pouvais pas le supporter et c'est pas vraiment ma cam encore aujourd'hui mais 4 ans d'administration démocrate et les conséquences sur la France et l'Europe m'ont fait réaliser que je préfère encore un chien qui aboi que des sournois bien propres sur eux face caméra mais encore plus redoutables dans leur politique internationale et dont les relents idéologiques woke m'insupportent autant que les néoconservateurs.

Je ne vois pas (pour une fois) où est la manipulation du Monde
Un parti pris idéologique permanent, c'est devenu comme Libération ou l'Obs alors que ce journal autrefois aspirait à un un traitement de l'actualité plus neutre.

Ou est-ce ton parti pris "anti Monde"qui te fait écrire ça ?
Surement... ils provoquent chez moi la même chose que Trump peut provoquer chez toi :)