Elections Etats Unis 2024 - Trump vs Kamala Harris - " Perspectives " Geopolitiques Internationales 2025...

Pensez vous que Donald Trump sera reelu President des Etats Unis ?

  • Donald Trump

    Votes: 9 69,2%
  • Kamala Harris

    Votes: 3 23,1%
  • Robert Francis Kennedy Jr

    Votes: 0 0,0%
  • John Doe

    Votes: 1 7,7%

  • Nombre total d'électeurs
    13
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18 octobre 2024
Duree 12:10

Synopsis : Kamala Harris et Donald Trump sont toujours au coude-à-coude dans les sondages pour la Présidentielle du 5 novembre, aux États-Unis. Les deux candidats sont aujourd'hui dans le Michigan, l'un des États-clés les plus disputés. Nous faisons le point sur la campagne, à 18 jours du scrutin. Le journaliste Karim LEBHOUR est l'invité de notre Grand Angle.

18 octobre 2024
https://www.foxnews.com/politics
 
Dernière édition:
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20 octobre 2024
Duree 6:36

Duree 0:51
 
Dernière édition:
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26 octobre 2024

 
Dernière édition:

Face à Trump, les dernières digues cèdent


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28 octobre 2024


OPINION. À quelques jours du vote pour le 47e présidant des États-Unis, certains milliardaires anticipent une victoire de Trump et font de leur mieux pour avoir ses bonnes grâces. Par Michel Santi, économiste (*).

Analyse : Lors de sa première candidature à la Présidentielle, en 2016, Trump ne cessait de livrer certains médias importants à la vindicte populaire. Ses cibles privilégiées furent CNN dont il qualifiait les informations de « fake news » et de « garbage » (ordures), ainsi que le Washington Post traité de honte du journalisme ("A disgrace to journalism"). Après la victoire de Trump, le Post s'était érigé comme grand gardien de la démocratie. Le quotidien, fondé en 1877, se montrait tout à la fois déterminé et agressif dans la dénonciation des excès trumpistes, s'attirant les foudres du Président en exercice qui menaça à de nombreuses reprises - et en personne - Jeff Bezos, son propriétaire qui était évidemment à la manœuvre.

« Ils auront des problèmes, si je deviens Président », martelait Trump durant cette campagne à l'attention du Post et de CNN, dont les reportages et les éditorialistes lui étaient hostiles. «Ils auront tant de problèmes», poursuivant que - devenu Président - il bloquerait l'imminent projet de fusion entre Time Warner, propriétaire de CNN, avec AT&T. Trump et ses partisans accusaient CNN de conspirer à des suppressions de votes, et d'appartenir à une «structure de pouvoir» qu'il s'efforcerait de démanteler, car « mon administration n'autorisera pas cette opération de fusion ».

De fait, le Département de la Justice américain poursuit en novembre 2017 AT&T-Time Warner et bloque leur fusion. Quelques mois plus tard, par ailleurs, les pressions exercées par Trump sur les services postaux US aboutissent à une augmentation de leurs tarifs appliqués envers Amazon, pendant que le Président en exercice twittait que les frais de livraison de cette société augmenteraient, provoquant une plongée boursière du titre de l'ordre de 60 milliards de dollars.

« Fast forward »

Début 2022, et alors que Trump semble s'installer comme seul candidat valide des Républicains à la Maison-Blanche, CNN licencie Jeff Zucker, son rédacteur en chef, et le remplace par Chris Licht, présenté comme «plus neutre» envers le candidat Trump. Le nouvel arrivant fait en effet preuve de tant de mansuétude, et s'attelle à renvoyer plusieurs journalistes critiques de Trump. Tant et si bien qu'il finit par être remercié, suite à une révolte de sa rédaction.

De son côté, Mark Zuckerberg, patron de Meta, pourtant adversaire historique de Donald Trump, ne cache pas (lors d'une interview sur You Tube) son admiration publique pour Trump qui se relève suite à l'attentat raté contre sa personne. « Après avoir été visé au visage, poing en l'air face au drapeau américain, sa réaction est un des gestes les plus courageux que j'ai pu voir dans ma vie » (one of the most badass things I've ever seen in my life), balbutie Zuckerberg.

Le Washington Post, pour sa part, était sur le point de soutenir publiquement la candidature de Kamala Harris, suite à une discussion entre les rédacteurs qui avaient même préparé le texte. Pourtant, par la voix de son directeur de la rédaction, Will Lewis, le Post vient tout juste de déclarer qu'il ne se prononcera finalement en faveur d'aucun candidat. Décision prise à l'évidence par Jeff Bezos qui cherche à ménager ses intérêts en cas de victoire de Trump, dont il était pourtant farouchement opposé ces dernières années.

Il y a quelques jours encore, Mariel Garza, éditorialiste très connue d'un autre organe de presse, le Los Angeles Times, démissionne de son poste en guise de protestation, car son directeur éditorial bloque le papier où elle s'apprêtait à soutenir Harris.

Les patrons se pâment devant Trump

Après Elon Musk, après Peter Thiel, entrepreneur et investisseur, cofondateur de PayPal et de Palantir, connu pour son influence dans la Silicon Valley, les méga patrons américains tombent comme un jeu de dominos dans l'escarcelle de Trump. Sous nos yeux, les entrepreneurs les plus brillants de leur génération basculent, voire affichent leur soumission, ne laissant quasiment pas d'autre choix aux leaders de l'économie moins puissants et moins médiatiques qu'eux. Quant à ceux qui ne peuvent se résoudre à soutenir publiquement, par dégoût de lui, le candidat Trump, ils s'abstiennent et restent muets par peur de représailles si et quand il sera élu.

L'historien Timothy Snyder, dans son ouvrage On Tyranny, avait théorisé ce phénomène où les citoyens, anticipant et se conformant à un régime sans même y être contraints, facilitent et renforcent son pouvoir. En effet, c'est lorsque des individus ou des groupes adoptent volontairement - et de manière proactive - des comportements conformes aux attentes (ou aux attentes supposées) de ceux qui détiennent le pouvoir, avant même que des ordres ou que des instructions n'aient été données, que l'on identifie cette obéissance anticipatrice (« Anticipatory obedience »).

Il s'agit là d'un acte de soumission volontaire qui renforce les pouvoirs autoritaires, car la population exerce sur elle-même un autocontrôle et une autocensure, qui réduit ainsi le besoin de coercition. Affligeant pour cette grande démocratie américaine, et aussi accessoirement pour le Washington Post. C'est ce grand quotidien qui avait dévoilé les scandales du « Watergate », des « Pentagon papers ». Lui dont le slogan depuis 165 ans est - ou était - « La démocratie meurt dans les ténèbres » (« Democracy dies in darkness »).

_____

(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire ça. Son fil Twitter.


 

Bourse, obligations, or : les gagnants et les perdants d’une victoire de Trump


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28 octobre 2024

Droits de douane prohibitifs pour l’un, hausse des impôts pour l’autre… Les deux candidats à la Maison Blanche ont présenté des programmes économiques qui pourraient influencer de nombreux secteurs d’activités et bénéficier à certains actifs en cas de victoire.

Anayse : Donald Trump, ou Kamala Harris ? Un choix que vont devoir faire les Américains le 5 novembre lors de l'élection présidentielle et qui aura d'importantes répercussions économiques, mais aussi financières. Avec des programmes fiscaux radicalement différents, la victoire de l'un des deux candidats à la Maison Blanche pourrait fortement influencer la performance des placements des épargnants américains... mais aussi européens.

A commencer par la Bourse.


Les actions

Que la ou le prochain président soit démocrate ou républicain, les analystes sont nombreux à penser que les Bourses américaines devraient rester dans le vert. « Les actions américaines vont continuer de voir leurs cours monter à moyen terme, car la croissance est solide dans le pays et les rendements de la tech toujours forts et réguliers », fait valoir Fabien Benchetrit, responsable de l'allocation d'actifs chez BNP Paribas Asset Management (BNPP AM), auprès de La Tribune. Et de préciser : « Donald Trump devrait cependant donner un nouveau coup d'accélérateur aux actions américaines à court terme ».

Et pour cause, l'ancien président s'est montré très pro-business, affirmant notamment vouloir baisser la fiscalité des entreprises américaines « ce qui devrait avoir un impact positif sur l'économie américaine et même lui apporter autour de 0,5% point de PIB en plus par an », affirme Fabien Benchetrit.
Une promesse d'ailleurs « particulièrement positive pour les petites capitalisations en Bourse, qui sont très sensibles aux impôts », note Andrea Tueni, responsable des activités de marchés chez Saxo Bank. A l'inverse, une victoire de Kamala Harris pourrait davantage nuire aux bénéfices des entreprises cotées - et donc à leurs cours. Car la vice-présidente s'est dite favorable à une augmentation de l'impôt sur les sociétés de 21% à 28%.

Néanmoins, « avec Trump, nous pourrions faire face à davantage de volatilité à court terme au vu de l'habitude du républicain à surprendre par des réactions et des annonces fortes et imprévisibles », nuance Andrea Tueni, de Saxo Bank. Et pour cause, le candidat a déjà promis d'appliquer de nouveaux de droits de douane entre 10% et 20% sur tous les biens importés, et même de 60% pour les biens en provenance de Chine.

Une mesure qui risquerait d'augmenter les prix des très nombreux biens importés - dont le poids a été de 3.800 milliards de dollars en 2023 - et donc de raviver l'inflation. En parallèle, les taxes pourraient entraîner une contraction de 1,3% du PIB américain, selon une étude du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).


« Le mieux pour la Bourse serait donc une victoire de l'un ou de l'autre, sans majorité au Congrès, ce qui atténuerait les risques à court terme et éviterait ainsi la mise en place de mesures fiscales radicales », tranche l'expert de BNP Paribas.

Les pétroliers et les banques, grands gagnants ?

En termes de secteurs qui pourraient bénéficier des mesures promises par le candidat républicain, le pétrole arrive en première place. L'homme d'affaires n'a cessé de répéter qu'il allait intensifier les forages pétroliers sur le sol américain en cas de réélection. « Cela pourrait évidemment profiter aux cours des majors, qui sont aujourd'hui assez décotées » expliquait d'ailleurs déjà en juillet à La Tribune, le stratégiste de la Banque Richelieu, Alexandre Hezez.

Quant aux énergies renouvelables, si Kamala Harris s'est montrée favorable au secteur, la position de « Donald Trump me semble plus incertaine puisqu'il a tenu des propos contradictoires sur son soutien aux énergies vertes » s'interroge Fabien Benchetrit de BNP Paribas.

En dehors de l'énergie, les cours des banques américaines devraient saluer une éventuelle victoire du républicain qui a répété vouloir déréguler la finance.

Les obligations

Du côté des obligations - très présentes dans les contrats d'assurance vie et autres produits d'épargne des Français -, les deux candidats devraient tirer leurs taux d'intérêt à la hausse. En particulier, les taux des obligations de l'Etat américain.


« Trump propose une hausse massive du déficit public et de la dette qui devrait augmenter de 7.500 milliards de dollars d'ici 2035 s'il est élu », note Fabien Benchetrit.

Quant à Kamala Harris, son programme « très dépensier » implique, lui, une augmentation de la dette de 3.500 milliards de dollars sur la même échéance. Autant de nouveaux titres obligataires émis sur le marché qui devraient faire monter le taux auquel le gouvernement américain se finance... et donc la rentabilité des fonds acheteurs de ces nouvelles obligations.

Coup de frein à la baisse des taux ?

Dans le même temps, l'augmentation des droits de douane, promise par Donald Trump et de nature inflationniste, pourrait encore amplifier ce phénomène.

« La Réserve fédérale américaine pourra-t-elle toujours baisser ses taux de 1,5 point de pourcentage d'ici 2025, comme prévu, si l'inflation accélère à cause de la hausse des prix des biens importés ? La réponse est non », pointe le directeur de la gestion de BNP Paribas.
Or, les taux directeurs de la Fed sont la principale variable des taux d'emprunt de l'Etat américain. Un coup d'arrêt à l'assouplissement monétaire tirerait donc d'autant plus le rendement des obligations de Washington vers le haut.

L'or et le bitcoin

Autre actif qui devrait lui aussi profiter de l'élection américaine : l'or. Le métal jaune a déjà touché un plus haut historique à 2.736 dollars l'once, fin octobre, en grande partie grâce aux baisses de taux directeurs européens et américains. Mais il pourrait encore grimper davantage.

« Que ce soit Harris ou Trump, la hausse de l'endettement public prévue dans leurs programmes pourrait affaiblir le dollar du fait d'une perte de confiance et serait donc bénéfique aux actifs refuges comme l'or. Mais il faudra aussi prendre en compte l'évolution de l'inflation et des ajustements de la politique monétaire de la Fed » explique encore Fabien Benchetrit. Et en cas de victoire de Trump, « les tensions géopolitiques et l'inquiétude des investisseurs pourraient augmenter ce qui bénéficierait au métal jaune », pointe Andrea Tueni de Saxo Bank.

Deux candidats pro-bitcoin

Enfin, le bitcoin qui stagne aux alentours de 60.000 dollars depuis mars dernier, pourrait lui aussi être soutenu par un retour de Donald Trump au pouvoir. Le candidat républicain s'est en effet montré particulièrement favorable aux investissements dans les actifs numériques, multipliant notamment les messages de soutien aux cryptomonnaies lors de conférences de presse.

De son côté, Kamala Harris qui était restée jusqu'alors muette sur le bitcoin, s'est, elle aussi, prononcée en faveur de l'essor des crypto-actifs. Fin septembre, elle a notamment affirmé dans un discours que : « Nous encouragerons des technologies innovantes comme l'intelligence artificielle et les actifs numériques, tout en protégeant nos consommateurs et investisseurs. »

 
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30 octobre 2024
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Archives Clinton vs Trump 2016
 
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L'article pourrait figurer dans la section "le con de la semaine".


A University of Michigan student who is from China and not a U.S. citizen allegedly voted Sunday in Ann Arbor and is being charged with two crimes, six days before a pivotal presidential election.

The latter allegation is a felony punishable by up to four years behind bars and a fine of up to $2,000, according to Michigan law. The standard penalty for perjury in Michigan is 15 years in prison
 
L'article pourrait figurer dans la section "le con de la semaine".


A University of Michigan student who is from China and not a U.S. citizen allegedly voted Sunday in Ann Arbor and is being charged with two crimes, six days before a pivotal presidential election.

The latter allegation is a felony punishable by up to four years behind bars and a fine of up to $2,000, according to Michigan law. The standard penalty for perjury in Michigan is 15 years in prison
ça permet en tout cas d'apprendre qu'on a pas besoin de fournir une preuve de nationalité pour voter, il suffit de déclarer sur l'honneur. Après on s'étonne que beaucoup d'américains croient Trump quand il dit que les votes sont truqués. Ce genre d'histoire ne fait qu'apporter de l'eau à son moulin.
 
Rare photo du Trump dans son habitat naturel ... :grin:
Bonsoir Chris

Il faut les laisser se debrouiller entre eux c'est similaire a la situation au Moyen Orient dans un autre registre , on ne sait plus qui fait qui ou quoi , d'ou l'arret de mes points de situation pour ce dernier ...

Pour les elections aux Etats Unis je communique a minima , il arrivera ce qui arrivera ! Ce que je peux affirmer en revanche est que si une situation anarchique regnait de facon similaire en Chine et au vu que si un chien recevait un coup de pied malheureux en comparaison dans cette meme Chine , cela serait un tolle general dans les medias occidentaux , aux Etats Unis tout est permis , autorise , surtout dans l'absurde et l'anarchie , mais ils sont chez eux ca les concernent , tant que cela reste chez eux .... Entre une hysterique nevrosee et un cingle , le choix est certes limite ...
:)
 
Les 76 jours dangereux entre l’élection et l’investiture by Brian Michael Jenkins is a senior adviser to the president of RAND. He is the editor of the recent report: “Addressing the Threat of Political Violence in the 2024 Elections.
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31 octobre 2024

La période la plus dangereuse à laquelle l’Amérique est confrontée en termes de violence électorale n’est pas maintenant, jusqu’au jour du scrutin, mais dans les 76 jours entre le jour du scrutin, le 5 novembre, et le jour de l’investiture, le 20 janvier.

Analyse: Selon la logique de certains, les temps désespérés justifient des mesures désespérées. De nombreux Américains jurent qu’ils n’accepteront pas les résultats de cette élection si leur candidat perd. Un nombre important d’entre eux estiment que la violence est justifiée pour sauver le pays.

Les menaces de violence contre les fonctionnaires à tous les niveaux ont augmenté. Il en va de même pour les actes de violence politique domestique. Cela ne cessera pas soudainement le jour du scrutin, quel que soit le résultat.

Au contraire, le niveau de danger pourrait augmenter le 5 novembre, lorsque les bureaux de vote fermeront et que le décompte commencera.

Comme on pouvait s’y attendre, les soupçons selon lesquels le vote a été injustement supprimé ou que le décompte est truqué vont s’intensifier. Les rumeurs et les fausses nouvelles vont inonder les réseaux sociaux, et certains messages seront sans aucun doute le produit d’agents de gouvernements étrangers qui tentent de fomenter la discorde et le chaos.

Il pourrait y avoir des retards dans le décompte, des contestations, des recomptages, des différends et des litiges. Les lignes de bataille pourraient s’aiguiser à mesure que le concours se déroulera jusqu’à la certification par les États, puis par le Congrès le 6 janvier.

Des affrontements peuvent survenir simultanément à plusieurs niveaux. Des intrigues législatives aux niveaux étatique et local pourraient encourager des batailles de rue. Propulsés par des exhortations imprudentes et des campagnes de désinformation de masse, des justiciers partisans pourraient essayer de saper le décompte des voix, d’intimider les scrutateurs, de chasser leurs ennemis du pouvoir ou de lancer des campagnes locales pour promouvoir davantage les agendas politiques et sociaux.

Il n’est pas surprenant que de nombreux Américains estiment que le résultat de cette élection menace leur propre sécurité personnelle. C’est un territoire nouveau.

La menace pourrait provenir de n’importe quel nombre d’acteurs en réponse à un ensemble complexe de motivations potentielles.

* Le jour du scrutin, les partisans politiques pourraient prendre des mesures extrêmes pour assurer la victoire de leur candidat. Ils peuvent inonder les bureaux de vote et les centres de dépouillement de bulletins de vote d’observateurs autoproclamés (éventuellement armés) pour surveiller les fraudes, contrer les observateurs rivaux, intimider certaines catégories d’électeurs, protéger les bulletins de vote et prendre en charge le décompte.

* Par la suite, ceux qui s’opposent au résultat apparent de l’élection pourraient chercher à perturber le décompte des bulletins de vote ou empêcher que le résultat soit confirmé par les autorités locales ou les législatures des États.

* Il peut y avoir des manifestations et des perturbations à grande échelle par des militants, sans lien avec un candidat particulier, mais plutôt visant à faire valoir leur force politique ou à attirer l’attention sur des questions controversées de politique intérieure ou étrangère.

* Les extrémistes d’extrême gauche et d’extrême droite, les anarchistes, les accélérationnistes et d’autres peuvent considérer les troubles post-électoraux comme une occasion de provoquer une plus grande violence dans la poursuite d’autres objectifs.

* Radicalisés par des idéologies étrangères et animés par les récents événements au Moyen-Orient, des individus et des petits groupes peuvent chercher à profiter de la situation pour mener des attaques terroristes faisant de nombreuses victimes.

* Les individus perturbés, agités par les tensions politiques et la rhétorique belliqueuse, pourraient poursuivre des griefs personnels ou simplement chercher à se faire connaître par la violence.

Le catalogue des actions potentielles est tout aussi diversifié.

Depuis 2020, on a assisté à une recrudescence des menaces violentes contre les fonctionnaires à tous les niveaux, à des manifestations violentes d’extrémistes d’extrême gauche et d’extrême droite, à une augmentation nationale des incidents terroristes, à l’occupation armée d’un capitole d’État, à une attaque de foule contre le Capitole du pays, à un complot visant à kidnapper un gouverneur, à deux tentatives d’assassinat de l’ancien président Trump, à des renseignements indiquant un complot iranien visant à assassiner l’ancien président et à un complot d’un individu inspiré par l’État islamique visant à perpétrer une fusillade de masse le jour de l’élection.

Les forces de l’ordre ont été vigilantes. Et le pays a eu de la chance. Si ces complots n’avaient pas été déjoués, les effets sur la nation auraient été profonds et auraient pu entraîner encore plus de violence.

Outre les violences potentielles liées au processus de décompte et de certification des votes, le pays pourrait être le théâtre d’événements inquiétants en prévision de l’entrée en fonction de l’un ou l’autre des candidats.

Les amis et les ennemis des États-Unis n’attendront pas l’investiture pour ajuster leurs politiques ou exploiter le désarroi américain. Il pourrait y avoir des crises et des provocations internationales qui pourraient détourner l’attention.

Le vote ne mettra pas fin aux profondes différences politiques et culturelles des États-Unis. Quel que soit le vainqueur, les partisans des deux camps pourraient utiliser le résultat comme excuse pour une transformation et une résistance violentes.

Cela pourrait devenir la nouvelle norme.


Source

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1 novembre 2024
 
Dernière édition:
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2 novembre 2024

 
Dernière édition:
ça permet en tout cas d'apprendre qu'on a pas besoin de fournir une preuve de nationalité pour voter, il suffit de déclarer sur l'honneur. Après on s'étonne que beaucoup d'américains croient Trump quand il dit que les votes sont truqués. Ce genre d'histoire ne fait qu'apporter de l'eau à son moulin.
D'une manière générale:

- qui souhaite "libéraliser" les systèmes de votes (vote électronique, par correspondance, etc...) => les démocrates aux USA, les centristes/macronistes en France (aka parti au pouvoir, voire même "parti unique")

- qui souhaite "sécuriser" les systèmes de vote (uniquement par bulletin papier) => les trumpistes aux USA, les souverainistes en France (aka opposition)

Cela devrait nous alerter.
 
D'une manière générale:

- qui souhaite "libéraliser" les systèmes de votes (vote électronique, par correspondance, etc...) => les démocrates aux USA, les centristes/macronistes en France (aka parti au pouvoir, voire même "parti unique")

- qui souhaite "sécuriser" les systèmes de vote (uniquement par bulletin papier) => les trumpistes aux USA, les souverainistes en France (aka opposition)

Cela devrait nous alerter.
Si les souverainistes en France sont aussi tarés que les trumpistes aux US, cela devait effectivement nous alerter … :ptdr::ptdr::ptdr:
Les souverainistes sont-ils aussi anti-avortement ? Considèrent-ils que la place de la femme est dans la cuisine ? Et quel pourcentage des souverainistes pense que la terre est plate ? Qu’on est jamais allé sur la lune ? ….

Il y a des parallèles qui ne sont pas très flatteurs …
 
Si les souverainistes en France sont aussi tarés que les trumpistes aux US, cela devait effectivement nous alerter … :ptdr::ptdr::ptdr:
Les souverainistes sont-ils aussi anti-avortement ? Considèrent-ils que la place de la femme est dans la cuisine ? Et quel pourcentage des souverainistes pense que la terre est plate ? Qu’on est jamais allé sur la lune ? ….

Il y a des parallèles qui ne sont pas très flatteurs …
N'imp, ce que je pointais c'est que curieusement, ce sont les partis mondialistes qui au pouvoir qui souhaitent "libéraliser" (dans le sens libérer) le processus électoral.
Les oppositions y sont opposées.

Mais en fait, c'est normal que cela ne choque pas les centristes / macronistes / européistes/... Ils ne voient aucun problème à bafouer des résultats de référendum, à faire revoter des pays jusqu'à ce qu'ils votent "correctement", de supprimer l'obligation de la tenir des referendums locaux pour les collectivités locales, à ne pas faire de référendum national pendant 20 ans, à faire des barrages "républicains" qui ne ressemblent à rien, à voir leur champion bénéficier d'un matraquage médiatique incroyable au mépris des règles du moments et au détriment des oppositions, à voter des lois qui vont contre la volonté générale, à votre pour quelqu'un qui pense que l'élection est un cursus d'un ancien temps, etc...

Bref les trumpistes, quels que soient leurs défauts, ont tout à fait raison de surveiller le processus électoral, surtout avec des Obama qui promeuvent le vote par correspondance.
 
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