Je suis la seule à ne pas comprendre ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Halal
Certification halal et contrôles[modifier | modifier le code]
Par kilogramme de viande, la certification halal coûte entre 10 à 15 centimes d'euros, prélevés dès l'abattage
17 pour un marché en fort développement, qui rapporte quelque 50 millions d'euros de chiffre d'affaires par an aux organismes habilités à produire cette certification
18[réf. insuffisante].
En France, des arrêtés publiés en
1994 et
1996 ont agréé respectivement la
grande Mosquée de Paris19 puis la
mosquée d'Évry et la
grande mosquée de Lyon20 en tant qu'organisme religieux habilitant des sacrificateurs autorisés à pratiquer le sacrifice rituel et à percevoir la taxe liée à la certification.
Ces arrêtés obligent ainsi les
abattoirs à faire appel à des sacrificateurs habilités, car à l'époque les règles de l'abattage rituel étaient rarement respectées
21. Un chef de service de la
Direction générale de l'alimentation a rappelé en 2010 que la certification halal n’est pas encadrée par les pouvoirs publics et correspond à une certification qui n’est pas officielle donc une certification qui relève d’une initiative privée
22. Cependant, la
Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a déclaré en 2008 contrôler la
traçabilité de la viande des
merguez marquées « halal » et procède régulièrement à des contrôles pour détecter la présence de porc dans des produits vendus sous l'appellation halal
23.
Une des premières initiatives de création d'une certification halal privée date des années 80 avec la réunion de plusieurs associations au sein d'une fédération nommée
Tayyibat destinée à réglementer le marché de l'alimentation halal en France
24,
25. Depuis, le marché de la certification halal s'est développé et plusieurs articles
21,
26,
27,
28 et livres
24,
29 ont révélé qu'il existe actuellement en Europe de nombreuses certifications halal qui ne parviennent pas à se mettre d'accord entre elles. Notamment, une
association de consommateurs musulmans (
Asidcom) montre à partir d'enquêtes menées en 2008 et 2009 sur plusieurs organismes de certification « halal » qu'il existe des différences flagrantes aux niveaux des processus et des moyens de contrôles mis en œuvre par ces organismes
30,
31.
Les principales divergences entre certificateurs portent sur la méthode d’abattage. Certains préconisent un abattage sans
électronarcose tandis que d’autres l’acceptent. Parmi ceux autorisant l’abattage avec électronarcose, on peut citer les labels des trois grandes mosquées françaises (SFCVH
32, ACMIF
33 et ARGML
34), l’AFCAI ou MCI. Cette méthode est approuvée car elle prend en compte la
souffrance animale et la réglementation européenne. Les labels rigoristes ou prônant un islam séculaire interdisent l’utilisation de l’électronarcose avant et après l’abattage : Achahada, Arrisala, AVS
35... Avant de bannir l'électronarcose de son cahier des charges, AVS tolérait le recours à cette méthode d'étourdissement post-mortem jusqu'à novembre 2013
36. À l'international, l’électronarcose est communément admise : le plus grand certificateur mondial, le malaisien JAKIM, permet l’abattage des volailles avec électronarcose préalable
37.