Je ne soutiens pas la 2 car nombre d'exemples montre un changement dû à une adaptation plus qu'à quelque chose d'aléatoire. Rien qu'au niveau de l'homme, les mutations sur les tailles, pilosité, couleurs de peaux etc ont majoritairement une raison lié à la contrainte et une adaptation à l'environnement.
L'exemple de ces sherpas grimpant l’Himalaya, qui après des générations de travail en haute altitude ont développé une consommation moindre en oxygène de manière biologique, c'est impressionnant.
Si tu dit que les médecins croient en la n°2, c'est surprenant, car en université, le cours sur l'évolution est très centré sur la 1 et donc Darwin. Et cela dans toutes les facs.
A mon humble avis, la "santé publique" pense plutôt a diminuer le nombre de malade, et donc de consommation de soins et médicaments en prévenant avec les vaccins. C'est plus logique. (= Réduction des dépenses publiques)
J'ai jamais vu un ministre se soucier de l'impact à long terme de quelque chose comme ça.
Comme le dit Chris, je pense que tu as mal compris ce que je disais, du coup je vais essayer de faire une explication plus facile a comprendre, si j'y parviens:
Hypothese 1: Evolution active:
-Un virus subit des mutations dans son genome. Ces mutations ne sont pas totalement aleatoires. Selon les conditions de l'environnement dans lequel il se trouve, telle ou telle partie du genome aura une plus grande probabilite d'etre affectee.
Mettons que le virus soit sensible au froid. On le place dans un environnement progressivement de plus en plus froid, et bim, progressivement le froid modifie quelque chose dans le fonctionnement chimique de la cellule, et la partie de l'ADN correspondant a la resistance au froid mute de facon beaucoup plus intense que, par exemple, la partie de l'ADN responsable de la resistance du virus a supporter les chansons de Pascal Obispo.
La frequence accrue des mutations a cet endroit, fait qu'on obtient au bout d'un certain temps, si on a un peu de chance, un virus qui resiste au froid. Celui ci finit par proliferer et prendre le dessus sur ceux qui restaient.
Hypothese 2: Evolution "standard", modele qui me semble le plus proche de ce que dit Darwin.
-Mutations du genome completement au pif, a n'importe quel endroit de la chaine d'ADN. Ici aussi l'environnement en est a l'origine, mais la mutation se fait de facon imprevisible.
Mettons ici encore que le virus soit sensible au froid. On le place dans un environnement progressivement de plus en plus froid. Les mutations dans son genome ne se font ni specialement plus vite ni specialement moins vite que d'habitude, et le gene de la resistance au froid a tout autant de chance que celui de la resistance aux chansons de Pascal Obispo de muter. Les virus commencent a crever, progressivement, du plus sensible jusqu'au moins sensible. Un beau jour a la suite d'une mutation arbitraire sur le bon gene, l'un d'eux developpe une resistance particuliere. Etant le seul ou l'un des seuls survivants, il prolifere et son genome devient la nouvelle reference.
Dans les deux cas, la conclusion est la meme, une resistance finit par se former au bout d'un certain temps, si toutefois il reste des individus encore vivants. La grande difference, c'est que dans le premier cas l'adaptation va statistiquement plus vite, puisque le champ de mutation possibles est reduit, et a plus de chance de se produire.
Dans le second, il est theoriquement possible de se debarasser de l'ensemble des virus, si on a un peu de bol (en fait, dans les deux cas, mais dans le second la probabilite est nettement plus importante) et si on s'y prend dans un delai suffisamment court.
Du coup, un changement rapide des conditions de vie d'un organisme peut conduire plus facilement a sa disparition complete.
Voila, j'espere que c'est un peu moins confus