Les français s'intéressent à tout sujet de désolation pour peu qu'ils puissent se convaincre qu'ils n'y peuvent rien. Savoir et comprendre tout ce qui ne va pas leur plait et peu remplir leur vie. Ce sont des refaiseurs de monde, mais en parole seulement. Et comme cet imbécile de monde n'écoute pas leurs discussions, forcément, ça les attriste.
Les chinois, après deux phases à la française, s'ils te connaissent assez pour ne plus te cocooner de politesse, te disent "et ce que tu vient de dire, là, ça sert à quoi ?".
On ne vous l'a jamais fait ? Vous êtes super content de votre pensée, votre vision... et hop, cassé. Rien à foutre. Aucun intérêt. Parole creuse.
Au début, je trouvais ça un peu vexant. Mais comme j'étais objectivement incapable de prétendre que "mais si mais si, c'est vachement important"...
Bref, on s'habitue. Et comme forcément, quand on refuse de s'intéresser à des choses hors de notre influence, on a vite ce sentiment que notre champ d'action s'étend et que, pour peu qu'on ne reste pas les mains dans les poches, on a des raisons d'être optimiste.
C'est un peu la politique de l'autruche...
Mais notez bien que même la tête hors du sable, l'autruche n'arrête pas le simoun...
Allez, chantez avec lui
Les chinois, après deux phases à la française, s'ils te connaissent assez pour ne plus te cocooner de politesse, te disent "et ce que tu vient de dire, là, ça sert à quoi ?".
On ne vous l'a jamais fait ? Vous êtes super content de votre pensée, votre vision... et hop, cassé. Rien à foutre. Aucun intérêt. Parole creuse.
Au début, je trouvais ça un peu vexant. Mais comme j'étais objectivement incapable de prétendre que "mais si mais si, c'est vachement important"...
Bref, on s'habitue. Et comme forcément, quand on refuse de s'intéresser à des choses hors de notre influence, on a vite ce sentiment que notre champ d'action s'étend et que, pour peu qu'on ne reste pas les mains dans les poches, on a des raisons d'être optimiste.
C'est un peu la politique de l'autruche...
Mais notez bien que même la tête hors du sable, l'autruche n'arrête pas le simoun...
Allez, chantez avec lui