Voici un article qui donne une certaine perspective historique aux événements actuels, ca devrait clarifier un peu les choses
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/20...G00259-hong-kong-sous-le-joug-de-la-chine.php
"Et en effet, pendant des années, la zone administrative spéciale a joui sans trop poser de questions de son statut particulier: non pas la démocratie mais une presse libre, un accès non limité à internet, une justice indépendante et une liberté de l'information qui lui permettait de préserver ce qui fait sa richesse: son statut de grande place financière internationale dont profitent aussi les riches Tycoons venus du Continent.
Mais pendant toutes ces années, Hong Kong a aussi vécu en pensant à l'horizon de 2017, date à laquelle étaient prévues des élections libres, au suffrage universel, du chef de l'exécutif ; et c'est cet espoir que les autorités chinoises sont venues briser en adoptant le 31 août une loi limitant la liberté de candidature - contrôlée par Pékin - aux «Patriotes qui aiment la Chine».
Pendant des années, tout en accroissant sa pression sur l'ex-colonie britannique, Pékin n'avait pas officiellement remis en cause les termes de l'accord de 1997, conscient des tensions potentielles et des conséquences, notamment à Taiwan à qui la RPC tente de vendre les succès du principe «un pays, deux systèmes» mis en place à Hong Kong."
http://www.lefigaro.fr/vox/monde/20...G00259-hong-kong-sous-le-joug-de-la-chine.php
"Et en effet, pendant des années, la zone administrative spéciale a joui sans trop poser de questions de son statut particulier: non pas la démocratie mais une presse libre, un accès non limité à internet, une justice indépendante et une liberté de l'information qui lui permettait de préserver ce qui fait sa richesse: son statut de grande place financière internationale dont profitent aussi les riches Tycoons venus du Continent.
Mais pendant toutes ces années, Hong Kong a aussi vécu en pensant à l'horizon de 2017, date à laquelle étaient prévues des élections libres, au suffrage universel, du chef de l'exécutif ; et c'est cet espoir que les autorités chinoises sont venues briser en adoptant le 31 août une loi limitant la liberté de candidature - contrôlée par Pékin - aux «Patriotes qui aiment la Chine».
Pendant des années, tout en accroissant sa pression sur l'ex-colonie britannique, Pékin n'avait pas officiellement remis en cause les termes de l'accord de 1997, conscient des tensions potentielles et des conséquences, notamment à Taiwan à qui la RPC tente de vendre les succès du principe «un pays, deux systèmes» mis en place à Hong Kong."