Menace nucléaire - fuir la Chine

Statut
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Pour les derniers arrives faisons court RESTEZ EN CHINE pas de panique ;)


'Le dernier point officiel de la situation pour les dummies' ed wigley lol

IAEA Briefing on Fukushima Nuclear Emergency (19 March 2011, 14:00 UTC)
par l agence The "Atoms for Peace" Agency eh oui cest mignon non !!!! il fallait l inventer (pour votre info http://www.iaea.org/About/)

http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html



"Les trajectoires des nuages radioactifs pour les dummies" en image
Lien retiré

http://www.weatheronline.co.nz/cgi-app/reports?LANG=nz&MENU=207&FILE=u1&DAY=20110312

Pour en avoir plein les yeux
Lien retiré
http://www.google.com.hk/images?cli...e=UTF-8&source=og&sa=N&tab=wi&biw=932&bih=872

Ca y est vous etes rassures ???? restez Zen

Allez prendre vos pillules d iode et buvez de l eau salee avec du sel de guerande par exemple
Ne consommez pas de lait importe du japon
et commencez a faire attention aux poissons et fruits de mer

Bonne lecture
 
Ces Japonais à l'héroïsme poignant


La voix de Masumi, qui vit à Ogawa-machi (dans le département japonais de Saitama), soit à moins de 300 kilomètres de la région ou le tsunami et le tremblement de terre se sont produits, donne l'impression d'être entièrement maître d'elle-même ; elle s'inquièterait plus tôt de mon sort ici en France, de celui de mes parents ou d'autres amis. Le 15 mars, elle a même pensé à souhaiter l'anniversaire à un membre de ma famille avant toute chose. Cette délicatesse, cette grandeur d'âme, exprimées à la perfection dans les plus menus détails et en pareille situation me semblent les traits les plus "japonais" dans les cauchemars du quotidien. C'est une attitude identique que l'on retrouvait dans les ruines de Kobe après le grand séisme du 17 janvier 1995. Je m'étais porté volontaire sans trop savoir pourquoi, ni quel secours je pourrais apporter. Peut-être une idée vague que je pouvais être utile. Parmi les débris matériels et les restes déjà mis de côté, j'avais fait l'expérience d'une inoubliable détresse, au-delà des mots, d'une "histoire naturelle de la destruction" qui dépassait, de bien loin, mon entendement.

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Cependant, chez les survivants les plus éprouvés, loin des demandes pourtant les plus urgentes, j'avais trouvé partout une attention tournée vers l'autre, un "calme" qui n'empêchait pas les émotions les plus fortes en leur donnant, au contraire, une densité supplémentaire ; l'absence de surenchère verbale ajoutait une poignante force à chaque mot, à chaque geste, y compris ceux qui sourdaient du désespoir le plus profond. Déjà la rapidité des secours et la "communication" du gouvernement japonais avaient été jugés défaillantes.
La manière dont les médias japonais traitent la catastrophe qui vient de survenir dans le nord-est du Japon, avec toutes les hésitations que la situation impose, avec les non-dits que l'on pressent, les incertitudes qui planent paraissent aux antipodes des regard cliniques, des paroles des experts, des évaluateurs, des porte-parole de la "politique des choses" ; attitude qui amenait voici trois jours l'un de nos "spécialistes" ne laisser que quelques secondes à l'ambassadeur du Japon en France pour qu'il s'exprime. Masumi écrivait voici deux jours : "C'est comme si je voyais les peintures des enfers (bouddhiques) à la télévision sans arrêt : je n'ose plus lever les yeux vers l'écran." Elle espère simplement, comme ça, entre deux phrases, que le Japon ne va pas disparaître. Cela ressemblerait à de la sainteté si l'on y croyait encore. Lorsque l'on a vécu une partie importante de sa vie au Japon, ce rapport aux êtres chers et à l'univers naturel fondé sur une conscience aigüe de la précarité, des joies et des peines qu'elle procure, change de manière irrémédiable le regard que l'on porte sur le monde qui nous entoure.
Le japonais à pour le dire de nombreux mots, dont l'un est hakanai, "ce qui est fragile, évanescent, transitoire", "entre le rêve et la réalité", et qui définit, comme le nom mujô, ce qui est impermanent et ne dure pas. Ces deux mots, très anciens, sont presque toujours associés à la condition humaine. Le premier s'écrit en associant deux éléments celui qui désigne l'homme et celui qui désigne le songe ; la matière insaisissable dont sont faites les entreprises humaines et celles de la nature.
Bien sûr, les actualités diffusées en permanence sous des angles assez différents selon qu'elles sont japonaises, américaines françaises ou chinoises dessinent une manière de réagir au réel tragique conforme aux idées que ces diverses sociétés se font du lien social. Mais quel pays a fait jusqu'ici l'épreuve des dangers et des horreurs de l'atome plus que le Japon ? Ici l'on se rassurera sur la sureté des installations domestiques, ou bien l'on se servira du Japon pour montrer l'inanité d'une politique dite du tout-nucléaire. L'attention aux victimes n'est pas la même. Elle avait été déjà bien faible, y compris chez les instances dirigeantes du rugby, lors du tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande voici plus d'un mois. Déjà la sécurité des stades semblait l'emporter chez certains commentateurs sur la survie des gens. Si les principaux réseaux d'information au Japon cultivent une certaine proximité, assortie d'une pudeur quant aux chiffres, l'obsession des statistiques (reprises d'ailleurs des communiqués japonais) règne, notamment en France. On reproche à Lien retiré (le premier ministre japonais) de ne pas avoir communiqué avec assez de rapidité. Ces reproches sont émis par l'opinion japonaise elle-même. Aurions-nous mieux fait en France ? Les autorités n'ont-elles pas, ici aussi, minimisé bien des situations, occulté de tragiques réalités que le passage du temps a dévoilé dans toute leur lumière.
Les grands réseaux de média japonais essaient de traiter en continu et en même temps ce qui va au-delà des mots. L'armée américaine est appelée à l'aide. Ses hélicoptères déversent de l'eau sur les centrales en flammes. Les networks alternent des images de retour au calme, de gens retournant au travail, d'autres espérant des secours, la lumière soudaine apportée par le sauvetage d'un rescapé mais, évidemment, ne peuvent taire la terreur engendrée par l'inconnu de la centrale de Fukushima. Si la fragilité, l'impermanence, l'évanescence sont des attributs de la manière japonaise d'apprécier la beauté et de faire l'expérience de l'existence, il me semble, au contraire, que le catastrophisme, la panique, le sentiment trouble que l'on attend presque un désastre plus grand encore habite certains discours occidentaux. Au-delà de la sérénité affichée de nos "pouvoirs en place", inébranlables si l'on ose dire en ces temps de tremblements et de stupeurs, le malaise né à la lecture de certains articles, de réactions de lecteurs ou à la vue de certaines émissions ne se dissipe qu'avec peine. Deux autres collègues français dans la région de Tokyo me décrivent une panique d'un autre genre… Essentiellement, celle d'expatriés soucieux de fuir en toute hâte un pays que plusieurs avaient pourtant entrevu comme un Eldorado. Les voici brusques, presque rudes avec leurs valises, bousculant les habitants dans leur course folle vers un avion qui devrait les conduire vers la sécurité.
En 1212, l'un des grands lettrés japonais de l'époque classique, Kamo no Chômei évoquait déjà un âge de désastres, de famines et, surtout, les terribles séismes dans un essai célèbre appelé Notes de mon ermitage. Il s'accusait tout juste, à la fin de son texte, d'avoir peut-être conçu un trop grand attachement pour sa cabane, pour son refuge, et d'avoir pensé qu'un "séjour provisoire" pouvait durer à l'inverse de ce que le bouddhisme, et la nature avant lui, lui enseignaient. L'image du flot du temps, de se tenir "sur les rivières qui vont" n'a jamais vraiment quitté le cœur des hommes vivant sur la terre japonaise. Devant les scènes du tsunami découvertes au réveil, "en direct", penché sur un écran d'ordinateur, je croyais assister (le malaise du spectateur) à des scènes de fin de monde, à l'un de ces terribles "caprices" de la nature – et surtout de l'homme (les centrales nucléaires) – pareils à ceux qu'évoque, avec un don de prophétie dont on mesurera mieux encore aujourd'hui la portée, Lien retiré dans son roman La Route de 2006. L'histoire encore – et les Japonais l'ignorent bien moins qu'en Occident – rappelle que, déjà, le 15 juin 1896, un énorme tsunami avait dévasté la région de Sanriku ; certaines vagues, alors que le séisme était lui-même faible, avaient atteint une hauteur de plus de "trente mètres", faisant, déjà, plus de 20 000 morts.
La même région devait, avant le désastre d'aujourd'hui, souffrir d'une autre vague énorme et d'un "mur de mer" le 3 mars 1933, faisant encore plus de 3 000 victimes. Faut-il voir dans la réaction des Japonais ce que certains qualifient encore en toute ignorance de "fatalisme", d'absence d'individualité ou encore d'un "holisme" ; un esprit de groupe qui expliquerait leur manque de panique ? Je n'en ai jamais eu l'impression. Au contraire, l'épicurisme, la douceur de vivre, la politesse côtoient, dans les plus menus détails du vécu quotidien, la conscience tragique de vivre dans un monde fragile, perpétuellement menacé de disparaître. La proximité du désastre et de l'affirmation résolue de la vie attestent chaque jour de cette force qui anime les habitants de l'archipel. Les mots de solidarité, d'entraide, de délicatesse et d'éducation ne m'ont jamais semblé avoir plus de sens qu'en ce pays qui oscillerait au bord d'un gouffre inconnu à en croire certains "experts". Voici peu de temps, je lisais un document de travail pour justifier certains regroupements dans la recherche française ; texte dont la première phrase était : "Que pense l'Asie ?". Cette vaste question avait besoin de l'éclairage scientifique le plus large, à commencer par celui des spécialistes qui sont présents sur le terrain. Sans doute.
Au-delà de cette phrase inaugurale et de ce qu'elle impliquait à son insu (Pourrait-on dire la même chose de l'Europe ? D'autres continents ?), il me semble aujourd'hui, quand je lis les messages quotidiens de Masumi, que sa manière modeste de s'exprimer, de réagir, de continuer encore, toujours, à ne pas se laisser aller à la facilité des lendemains qui chantent ou aux apocalypses annoncées forme une manière de répondre à une partie de cette grande interrogation. Toutes celles et ceux qui ont vécu au Japon, qui y sont demeurés même le temps d'un bref séjour, et qui aiment ce pays savent que c'est dans cette mesure qu'il faut peut-être essayer de trouver la clé d'une attitude devant le réel que nous ne savons pas formuler. A la série des hypothèses émises par les scientifiques les plus éminents, ce regard à niveau humain ne peut que nous bouleverser car il nous parle, sans l'avouer, d'un des mots que tout le monde a envie de prononcer à propos du Japon de demain, d'après-demain, dans les épreuves et dans la reconstruction : "espoir".


François Lachaud, directeur d'études à l'Ecole française d'Extrême-Orient, spécialiste d'études japonaises
 
Pour les inquiets, je me suis amusé ce weekend à faire une station de mesure de la radioactivité.

Lien retiré

Basé à Shanghai, actualisé toutes les minutes.

On peut voir pour le moment, rien à signaler.
:)
 
Allez prendre vos pillules d iode et buvez de l eau salee avec du sel de guerande par exemple
Ne consommez pas de lait importe du japon
et commencez a faire attention aux poissons et fruits de mer

Bonne lecture

1- Boire de l'eau sale est inutile et au contraire je pense pas que ce soit bon pour votre sante
2- Les pullule d'iode sont a prendre qu'en cas de danger, et il est inutile de les prendre en prévention. Il serait dangereux meme de les prendre a titre préventive pour le fonctionnement de votre thyroïde, ce qui serait particulièrement embêtant chez les femmes enceintes et les enfants en bas en bas-âge, les personnes qui souffrent de problème de fonctionnement de leur thyroïde, voir même les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires.
Elles ne se prennent que pendant ou un peu après une exposition a risque.
 
Pour les inquiets, je me suis amusé ce weekend à faire une station de mesure de la radioactivité.

Lien retiré

Basé à Shanghai, actualisé toutes les minutes.

On peut voir pour le moment, rien à signaler.
:)

Cool mais :
1 Quelles sont les unités (mSv j'imagine mais c'est pas explicite)
2 Pertinence de ta mesure : d'où proviennent tes données ?
 
est ce que quelqu'un aurait des news de la centrale? est ce que l'électricité a été rétablie dans les réacteurs ?
j'ai de plus en plus de mal à trouver des informations sur le japon. ce n'est pas que la guerre en lybie me dérange mais aurait on oublié nos pauvre ressortissants français de l'autre côté de la planéte?
 
1 Quelles sont les unités (mSv j'imagine mais c'est pas explicite)
2 Pertinence de ta mesure : d'où proviennent tes données ?

C'est expliqué sur la page info et accueil ;) J'ai pas fait de transformation en Severt car cela demande des équipements plus cher. je vais me renseigner si c'est possible.
 
C'est expliqué sur la page info et accueil ;) J'ai pas fait de transformation en Severt car cela demande des équipements plus cher. je vais me renseigner si c'est possible.

Ca nous dit pas l'unité.
Et d'autre part, arrivé à quel chiffre qu'on doit s'inquiéter ?
Ok plus c'est gros plus on s'inquiète.. mais bon c'est à combien ? 100+, parce que si c'est genre à 2.5 qu'on doit paniquer.. x)
 
C'est expliqué sur la page info et accueil ;) J'ai pas fait de transformation en Severt car cela demande des équipements plus cher. je vais me renseigner si c'est possible.

TU fais quoi dans la vie ? pourquoi as-tu accès a un compteur Geiger (sachant qu'on ne devrait pas être autoriser a faire des relevées sur le territoire chinois) ?
 
"1" on the scale is considered as a usual radiation level for Shanghai. "2" means twice stronger, and so on...

En gros, si t'as 10, cela veut dire que le niveau de radioactivité est 10 fois supérieur à la normale. Concernant le niveau au quel il faut s'inquièter je suis en train de voir avec des personnes plus compétentes. C'est très difficile de fournir des "seuil" surtout que cela peut varier selon les endroits où tu te situe, près du sol, en hauteur, pluie, etc...

D'après ce que je sais tant que c'est en dessous de 1'000 fois la dose naturelle il semble que il n'y ait pas de problèmes. Par exemple le 11mars la radioactivité à Daichi était 1'000 fois supérieur à la normale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9#Dose_radiative

Malheureusement je ne peux faire qu'une mesure "comparative", c'est à dire comparer le niveau de radiation à instant T1 comparé à un instant T2 et pas de mesure absolue, qui est nécessaire pour donner une valeur en Seivert pour la raison qu'il faudrait calibrer mon compteur et seul un laboratoire aux US peut faire ça. Cela prendrait au moins deux semaine.
 
Dernière édition:
Ingénieur en électronique.

Compteur geiger, 350RMB sur taobao ;) simplement interfacé avec mon pc puis serveur ;)
 
Ingénieur en électronique.

Compteur geiger, 350RMB sur taobao ;) simplement interfacé avec mon pc puis serveur ;)

Ok en tout cas bonne initiative mais comme c'est comparatif, il faut considérer que les valeurs de radioactivité que t'as enregistré lors de la mise en marche de ton appareil soient considérées comme normales : ça se trouve on nous a menti depuis le début et on est soumis à un radioactivité de ouf depuis plus d'une semaine ! (ça va j'arrete d'être parano).

Et puis comme tu l'as eu sur taobao j'espere que ton compteur enregiste vraiment de la radioactivité et qu'il soit sans grosse dérive de mesure...

En tout cas je te cache pas que je mate régulièrement l'évolution grace à ton interface on va voir si demain ça augmente avec l'arrivée du nuage : gros test !
 
Le panache radioactif résultant des rejets des réacteurs endommagés de la centrale de Lien retiré pourrait atteindre la Lien retiré métropolitaine mercredi ou jeudi prochain, a annoncé samedi l'Lien retiré de radioprotection et de sûreté nucléaire, après avoir fait un modélisation.
 
Le panache radioactif résultant des rejets des réacteurs endommagés de la centrale de Lien retiré pourrait atteindre la Lien retiré métropolitaine mercredi ou jeudi prochain, a annoncé samedi l'Lien retiré de radioprotection et de sûreté nucléaire, après avoir fait un modélisation.

Inutile d'etre alarmiste avec ce genre d'annonce, surtout quand on lit le reste de l'article :

Les concentrations attendues de césium 137 dans l’air devraient être «d’un niveau trop faible pour être détectées par les 170 balises d’alerte» du réseau Téléray de l’IRSN, précise l’institut dans un communiqué.
Elles «seront sans conséquences sanitaires et environnementales» et «si minimes» qu’elles ne pourront être détectées dans l’environnement que par des mesures d’échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés, ajoute l’IRSN.
 
RenaudJiaoTong: Ouai c'est exact. Bon il devrait pas avoir de grosse dérive car le compteur utilise un tube geiger russe, qui est utilisé dans beaucoup de compteurs. l'électronique n'influe pas sur la mesure (tant que tu applique la bonne tension) car en faite tu compte le nombre de tick dans le tube (nombre de particule qui passe au travers), donc finalement t'as une valeur numérique.

Demain nuage radioactif ? T'as cette info d'où car j'ai rien vu de tel et les vents sont plutôt dans la direction opposée, je me trompe?
 
franchement arretez de parler du "nuage" qui de toute facon n'est meme pas radioactif a un niveau dangereux. En gros, il n y a pas de radiation dans le nuage. CQFD.

Déjà descendu du bus ?

Les cols apparemment n'étaient pas bloqué vers Lhassa alors ... ;)
 
Déjà descendu du bus ?
Les cols apparemment n'étaient pas bloqué vers Lhassa alors ... ;)

Les mesures temporaires de restriction imposées aux touristes étrangers au Tibet étaient dues principalement à l'actuel climat froid de l'hiver, qui a limité la capacité de réception et pose des risques de sécurité, a déclaré lundi Zhang Qingli, chef du comité du Parti communiste chinois pour la région autonome du Tibet.

XINHUA
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.