Philippe Pascot, le "justicier" de l'Essonne
http://www.lepoint.fr/politique/philippe-pascot-le-justicier-de-l-essonne-22-08-2016-2062925_20.php
Cet ancien collaborateur de Valls à Évry s'est spécialisé dans la dénonciation des crapuleries politiques. Portrait d'un zébulon haut en couleur.
Le 7 mars 2016, dans les coulisses de chez Bourdin, Philippe Pascot entame la discussion avec Mélenchon en pleine séance de maquillage.
- Salut, Jean-Luc, tu te souviens de moi ?
- Non...
- Tu ne voulais pas t'asseoir à côté de moi au conseil régional parce que je t'ai piqué des voix aux sénatoriales quand je faisais campagne avec le PRG !
- Ah oui, tu es le seul mec du Parti radical qui me résistait dans l'Essonne.
- Bon, Jean-Luc, il faut que j'y aille. N'oublie pas de lire mon livre, tu es dedans !”
De fait, le patron du Parti de gauche ne sera pas déçu. On lit page 305 de Délit d'élus qu'il a été “admonesté” par la justice en 2007 pour avoir utilisé les voitures et chauffeurs du conseil général de l'Essonne "sans droit ni titre". Une broutille par rapport aux magouilles que Pascot dénonce sans relâche, quelle que soit l'étiquette de l'élu.
Philippe Pascot, c'est le justicier de l'Essonne, la terreur des magouilleurs et tripatouilleurs. Il est pourtant lui-même ancien patron du PRG, et ancien conseiller régional de l'Essonne, mais, à 61 ans, il consacre son énergie inépuisable et sa patience illimitée à compiler et dénoncer les mauvais comportements de ses anciens collègues, y compris au-delà de son département. Ce redresseur de torts y sévit souvent sur les plateaux télé, car il est “un bon client” pour les médias. Provocateur, excentrique, un poil caractériel, et jamais consensuel, il prépare ses interviews avec minutie. Après avoir écrit Délit d'élus en 2014, il a publié Du goudron et des plumes, deuxième tome de son bottin mondain des politiques condamnés ou mis en examen. Deux livres "élaborés avec les moyens du bord, à partir de faits avérés, jugés ou en passe de l'être et relayés par les médias". Jamais il n'a été attaqué en justice.
http://www.lepoint.fr/politique/philippe-pascot-le-justicier-de-l-essonne-22-08-2016-2062925_20.php
Cet ancien collaborateur de Valls à Évry s'est spécialisé dans la dénonciation des crapuleries politiques. Portrait d'un zébulon haut en couleur.
Le 7 mars 2016, dans les coulisses de chez Bourdin, Philippe Pascot entame la discussion avec Mélenchon en pleine séance de maquillage.
- Salut, Jean-Luc, tu te souviens de moi ?
- Non...
- Tu ne voulais pas t'asseoir à côté de moi au conseil régional parce que je t'ai piqué des voix aux sénatoriales quand je faisais campagne avec le PRG !
- Ah oui, tu es le seul mec du Parti radical qui me résistait dans l'Essonne.
- Bon, Jean-Luc, il faut que j'y aille. N'oublie pas de lire mon livre, tu es dedans !”
De fait, le patron du Parti de gauche ne sera pas déçu. On lit page 305 de Délit d'élus qu'il a été “admonesté” par la justice en 2007 pour avoir utilisé les voitures et chauffeurs du conseil général de l'Essonne "sans droit ni titre". Une broutille par rapport aux magouilles que Pascot dénonce sans relâche, quelle que soit l'étiquette de l'élu.
Philippe Pascot, c'est le justicier de l'Essonne, la terreur des magouilleurs et tripatouilleurs. Il est pourtant lui-même ancien patron du PRG, et ancien conseiller régional de l'Essonne, mais, à 61 ans, il consacre son énergie inépuisable et sa patience illimitée à compiler et dénoncer les mauvais comportements de ses anciens collègues, y compris au-delà de son département. Ce redresseur de torts y sévit souvent sur les plateaux télé, car il est “un bon client” pour les médias. Provocateur, excentrique, un poil caractériel, et jamais consensuel, il prépare ses interviews avec minutie. Après avoir écrit Délit d'élus en 2014, il a publié Du goudron et des plumes, deuxième tome de son bottin mondain des politiques condamnés ou mis en examen. Deux livres "élaborés avec les moyens du bord, à partir de faits avérés, jugés ou en passe de l'être et relayés par les médias". Jamais il n'a été attaqué en justice.